Aubel doit trouver de la régularité et éviter le faux-pas contre Schaerbeek

A domicile, les Aubelois ont bien failli réaliser le hold-up contre Gembloux mais sont tombés un rien trop courts. Dimanche, Aubel devra renouer avec la victoire contre la lanterne rouge Schaerbeek pour rester en course pour les Playoffs.

Malgré une excellente seconde période dans le sillage d’un Adrien Gerarts en feu, Aubel est tombé un poil trop court contre Gembloux, le 10-31 du deuxième quart se révélant fatal. Ce dimanche, les troupes de Claude Ernotte devront absolument faire preuve de constance et de régularité pour éviter de se faire surprendre par le Canter Schaerbeek, lanterne rouge de R2A.

Le résumé vidéo de Védia est à voir ici.

« Du plaisir à jouer ensemble car nous savons que c’est bientôt la fin »

Contre Ninane, Gilles Wilkin et les Bobelins ont allumé d’entrée pour remporter ce derby 77-74. Une belle victoire des Spadois qui se sont ensuite inclinés contre Geel, 62-106.

Jeudi, les Spadois avaient réglé la mire pour leur déplacement à Ninane. Sur le parquet du Hall Freddy Winkin, Gilles Wilkin et ses coéquipiers se montraient particulièrement séduisants dès l’entre-deux initial. « Nous avons commencé ce match sur les chapeaux de roues avec une réussite derrière l’arc comme nous en avons rarement eue cette saison », reconnait le futur Verviétois. « Grâce à notre grosse réussite aux shoots en première période, nous avons essayé de gérer au mieux. Nous nous sommes fait un peu peur à la fin mais la victoire est tombée de notre côté. »

Un succès 77-74 qui ne pourra à nouveau que faire regretter que ce groupe aussi sympathique que talentueux explosera d’ici quelques semaines. « Nous prenons du plaisir à jouer ensemble car nous savons que c’est bientôt la fin », assure Gilles. « Nous évoluons sans pression. »

Contre la redoutable équipe de Geel, moins en réussite et avec un match dans les jambes, les Spadois ne sont pas parvenus à créer l’exploit et se sont inclinés 62-106.

Il est comme ça Mario…

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

J’aime les gens épousant un parcours atypique. A coup sûr, Mario Mutsch (37 ans) fait partie de ceux-là… De 2002 à 2005, les footballeurs de Spa évoluent en Promotion puis en D3 nationale. En défense, on retrouve un jeune gars originaire de St-Vith ne lâchant rien sur le pré, mais rasant les murs de la Géronstère de peur de se faire interviewer par les « journaleux » de service. Dont votre serviteur. Il arrive en provenance de l’Olympia Recht (P2) et est mécanicien dans la « vie de tous les jours ». S’il répond présent sur le terrain, personne n’imagine la suite de sa carrière. Lui, en premier sans doute. « Un bon petit joueur », comme on dit. Toujours pour La Meuse, je le retrouve ensuite à La Calamine (D3) avant qu’il ne signe à Aix-la-Chapelle où il devra se contenter de la seconde équipe. Soit, une (modeste) D5 allemande.

Par après, je perds un peu sa trace et apprend, non sans étonnement, qu’il est devenu pro en Suisse avant de rejoindre Metz en Ligue 2 française. Pendant ce temps, il a été retenu en équipe nationale luxembourgeoise car son papa est grand-ducal. Et, une fois de plus, il n’y défraye pas la chronique Mario, mais ne s’en voit pas moins attribuer brassard de capitaine de la phalange représentative de son pays. Dans la foulée, il en sera le recordman absolu de sélections avec 101 capes à son actif. Il est comme ça Mario, le roi de la discrétion mais, aussi, de l’efficacité. « Et pourtant, j’ai été mécano dans un garage de Malmedy jusqu’à mes 22 ans », me précisait-il presque gêné.

Lorsqu’il raccroche les crampons, la fédé s’empresse de l’incorporer au sein de son staff technique. Lui qui ne possède pas le moindre diplôme. Sans faire bruit à nouveau, il passe et réussit brillamment les différents examens et est ainsi nommé T2 des « Roud Léiwen » (nos Diables Rouges) en pleine évolution. Il est comme ça Mario. On lui confie également les rênes des U17. Pas un problème pour le germanophone car, au tour préliminaire, ses gamins se payent le scalp des Belges et jouaient leur ticket pour le championnat d’Europe de leur catégorie, mardi, à Wiltz contre les fiers représentants de sa Gracieuse Majesté. Et l’incroyable se produisait avec des Luxos faisant la nique (2-0) aux Anglais humiliés et s’ouvrant les portes de l’Euro de mai prochain en Israël. Soit, une grande première dans l’histoire du foot grand-ducal. Il est comme ça Mario…

Michel Christiane

Crédit photo : FLB

« J’axe surtout mon coaching sur la défense »

Avant de recevoir une équipe de Verlaine en nette perte de vitesse, Gauthier Liégeois fait le point sur la situation d’Aubel, lanterne rouge en P2A et en pleine opération maintien. Entretien.

Gauthier, comment se passe ta prise de fonction à Aubel ?

Les choses se passent très bien. J’ai un groupe qui ne mérite pas d’être au fond du classement au vu de ce que les gars montrent à l’entrainement, aussi bien dans l’effort que dans le jeu.

As-tu profondément modifié le jeu de ta nouvelle équipe depuis ton arrivée ?

J’ai amené deux ou trois nouvelles choses pour dynamiser le jeu offensif et faire davantage courir mes joueurs qu’avec des systèmes statiques mais j’axe surtout mon coaching sur la défense car c’est de là que nous allons gagner des matchs.

Quel bilan fais-tu de ces dernières semaines ?

Nous tombons actuellement contre des équipes du top mais nous rivalisons souvent trois quart-temps. Nous devons essayer de trouver une certaine forme de constance et, surtout, avoir tous le même but en tête : mouiller son maillot pour ses coéquipiers et aller chercher les équipes du fond de classement.

« Deux balles perdues sur des rentrées dans les vingt dernières secondes »

Après s’être inclinés de quatre unités à La Spéciale Aywaille, l’Avenir Jupille a cédé de trois points à domicile contre Ensival. Ce samedi, les Jupillois retrouveront les Aqualiens alors que les Ensivalois seront au repos.

Jeudi dernier, l’Avenir Jupille se rendait à Aywaille pour une rencontre entre deux formations incomplètes. Rapidement, les locaux combinaient bien pour prendre l’avantage grâce à l’activité de Koch (21 points) mais les Jupillois profitaient de leur adresse (cinq bombes lors des dix premières minutes, 13 au total) pour rester au contact. Après dix minutes, c’était 21-17. Le second quart se déroulait sur un faux rythme et les visiteurs en profitaient pour revenir à 32-30 à la pause.

Au retour des vestiaires, Reeber (15 points) et Yoann Meyers (16 unités) plantaient de loin pour faire passer l’Avenir devant au marquoir. Après un temps-mort rapide, Lhote (17 unités) démontrait tout son talent, faisant mouche de loin à deux reprises tout en jouant très juste, et Les Spécialistes en profitaient pour recreuser l’écart et conclure le troisième quart sur le score de 53-46. Le dernier quart voyait les deux formations se rendre coup pour coup mais les Aqualiens assuraient l’essentiel, 67-64.

Deux jours plus tard, les Jupillois recevaient les fougueux Ensivalois et démarraient pied au plancher pour prendre rapidement dix points d’avance. « Nous étions un peu lents, shootions vite et étions dominés à l’intérieur », constate François Mourant. En seconde période, les visiteurs corrigeaient le tir. « Nous jouions juste et, en augmentant la pression défensive, empêchions les ballons d’arriver à l’intérieur. » En profitant de leur vitesse en transition, les Ensivalois repassaient devant au marquoir. « Nous nous sommes fait un peu peur sur la fin avec deux balles perdues sur des rentrées dans les 20 dernières secondes », reconnait le coach du RABC qui pouvait souffler après la victoire de ses protégés 72-75. « Les gars se sont super bien battus, c’est une très belle victoire collective. »

« Nous avons dominé dans tous les secteurs de jeu »

Villers et LAAJ ont bu la soupe à la grimace. Ce dimanche, ce sera au tour des Brasseurs d’affronter Beez tandis que les Villersois recevront Mons.

Le week-end passé, les Villersois se sont inclinés dans les grandes largeurs à Beez, 98-55. « Nous avons dominé dans tous les secteurs de jeu. Cela tournait bien de notre côté, nous nous trouvions facilement pour terminer alors que les Villersois avaient du mal à conclure », observe Arnaud Otte. « L’écart s’est creusé rapidement et, malgré quelques relâchements, est devenu assez conséquent. »

Pour LAAJ, c’est la soupe à la grimace avec une nouvelle défaite dans le derby contre Belleflamme. Avec seulement quatre victoires, les Jupillois pourraient toutefois parvenir à se sauver, le bilan de Villers et Loyers étant encore plus famélique. Hasard du calendrier, LAAJ affrontera Beez dimanche tandis que Villers recevra Mons samedi.

« Nous accrocher pour tenter de finir dans le Top 5 de la division »

Les Miniers sortent de deux victoires consécutives – contre Liège et Braives – avant de recevoir Huy pour un match au sommet.

« Après une période un peu compliquée avec une succession d’évènements divers, il nous fallait briser cette spirale de défaites et ce fut le cas contre la jeune équipe de Liège », nous confie Olivier Henry après la victoire de Blegny 79-70. « J’ai retrouvé un groupe solidaire avec une attitude positive qui nous faisait défaut ces dernières semaines. Et j’ai pu revoir du basket pour une victoire acquise à l’expérience. »

Les Miniers enchainaient ensuite à Braives, 56-63. « Nous étions à nouveau déforcés mais l’équipe a fait preuve de sérieux pour prendre notre revanche du match aller », souligne l’entraineur de Blegny. « Cet enchainement de victoires nous fait du bien et nous permet de nous accrocher pour tenter de finir dans le Top 5 de la division. »

Samedi, Renard et ses coéquipiers accueilleront Huy, une formation qui brigue ouvertement la deuxième place de la P3B derrière les intouchables Fromagers.

« Le nécessaire pour le maintien avait été fait contre Bastogne »

Samedi passé, Sébastien Demez et Ensival ont dominé Ixelles 82-67. Ce samedi, les Ensivalois veulent enchainer à Saint-Hubert. Interview.

Séba, comment s’est déroulée la réception d’Ixelles samedi dernier ?

Pour une fois, nous avons pris un très bon départ contre une équipe venue en petit comité. Nous comptions quinze points d’avance à la mi-temps face à un adversaire où les tensions étaient palpables. Nous sommes retombés dans nos travers au troisième quart en laissant revenir les Ixellois.

Mais vous êtes tout de même parvenus à vous imposer 82-67.

Heureusement pour nous, le rythme que nous avons mis durant les trois premiers quart-temps a fait que les visiteurs étaient cuits pour l’ultime période, ce qui nous a permis de finalement émerger.

Le maintien semble en bonne voie pour vous.

Nous nous sommes dit que le nécessaire était fait pour le maintien contre Bastogne. Néanmoins, chaque victoire conforte un peu plus cette idée.

« Plus totalement notre sort entre nos mains : Cointe possède un avérage positif de 6 points »

Les All Blacks sont encore et toujours sur une excellente séquence. Après avoir vaincu Cointe dans le match au sommet, ils ont disposé d’Angleur et d’Aubel. Ce samedi, ils iront à Visé pour poursuivre sur leur lancée et conserver entier le suspens pour le titre en P2A.

« A quelques rencontres de la fin de saison, nous jouons toujours la tête de cette P2A et c’est certain que nous avons de la chance de pouvoir jouer des matchs au sommet avec un bel enjeu. C’est aussi pour cela que nous pratiquons un sport collectif », nous confie Arnaud Thibaut en évoquant le topper remporté contre Cointe. « Si nous voulions encore espérer quelque chose, nous devions absolument l’emporter face à la meilleure défense de la série alors que nous sommes nous la meilleure attaque. » Et d’ajouter : « Nous avions vraiment à coeur de gagner ce match car Cointe possède une belle équipe et qu’à l’aller, nous avions eu un off day total. Au final, nous avons remporté une superbe victoire collective qui nous permet de recoller au classement. »

Les All Blacks enchainaient ensuite par une victoire contre Angleur, 97-56. « Nous avons mis quelques minutes avant de rentrer dans la partie. Ensuite, nous avons accéléré et avons imposé et conservé notre rythme », nous résume l’ailier. « Si nous voulons être champions, nous devons gagner tous nos matchs et les aborder avec sérieux. Cependant, nous n’avons pas totalement notre sort entre nos mains car Cointe reste devant nous grâce à un avérage positif de six points. »

A Aubel, les Alleurois ont joint le geste à la parole pour dominer 74-99 des locaux qui luttent pour leur maintien en P2. Ce samedi, les protégés de Vincent Aldenhoff iront à Visé.

« Quel basketteur ne rêverait pas de disputer ce genre de match ? »

Auteurs d’une superbe saison en TDM2 et véritable locomotive du basket liégeois en nationale cette année, Maxime Princen et les Comblinois se réjouissent de recevoir Neufchâteau pour une belle fête du basket. Entretien.

Max, tu te réjouis de disputer ce match retour contre Neufchâteau ?

Quel basketteur ne rêverait pas de disputer ce genre de match ? Je pense que nous pratiquons tous ce sport pour vivre de tels moments. Le club a mis les petits plats dans les grands, c’est même assez incroyable de voir ce que le comité et les bénévoles de Comblain font pour que nous nous sentions bien.

Que devrez-vous améliorer par rapport au match aller pour cette fois remporter la victoire ?

Nous allons enfin récupérer des rotations, cela va nous faire du bien. Mais il va falloir défendre bien mieux qu’à Neufchâteau où nous avions commis plein de petites erreurs, et moi le premier.

Votre sixième homme peut-il faire la différence face aux redoutables Chestrolais ?

Il fait toujours la différence. Tout le monde sait que venir jouer dans notre garage n’est jamais facile. En plus de cela, nous savons déjà que nos supporters seront chauds et tous derrière nous. Cela va être une belle fête du basket.

Crédit photo : PP Photography Amateur