« Ces 47 points n’auraient eu aucune valeur sans la victoire »

Jordan Maucourant fut assurément l’homme du week-end avec 47 points inscrits lors du derby contre Liège. Entretien.

Jordan, quelles sont tes impressions après la superbe victoire en prolongation à Sainte Walburge ?

Je suis content d’avoir gagné ce match car nous avions une revanche à prendre par rapport au match aller. Je suis heureux de la manière dont nous avons géré la fin de match car plusieurs fois, nous nous étions retrouvés dans une situation où le score était serré et nous déjouions totalement. Cette fois, ce ne fut pas le cas !

Cette rencontre fut marquée par ta prestation stratosphérique conclue avec un total assez dingue de 47 points inscrits.

Je n’ai pas changé ma façon de jouer, c’était un soir où tout rentrait et mes coéquipiers m’ont mis dans de bonnes conditions pour que je puisse scorer. Mais le plus important, c’était la victoire.

Comment t’es-tu senti lors des 45 minutes de ce derby ?

Sur le terrain, je me sentais très bien, très serein, et j’étais en pleine confiance. Même si j’ai dû jouer meneur suite à l’absence de James Deblond. Je suis forcément content de ma prestation mais elle n’aurait eu aucune valeur si nous n’avions pas gagné.

Est-ce ton record en seniors ?

Oui, c’est mon record. Forcément, mes coéquipiers m’ont charrié avec mon nombre de points mais ils étaient contents pour moi (rires).

Waremme domine Alleur, suspens total pour le titre en P1 !

En s’imposant contre Alleur, les Wawas ont relancé complètement le suspens pour le titre en première provinciale.

A Waremme, dans un match qui aurait pu permettre aux All Blacks d’être sacrés, les Alleurois ont déjoué. Si Malpas (26 points) permettait de faire illusion les dix premières minutes conclues sur le score de 23-18, les Wawas emmenés par Ceulers (15 points), Lambion (15 unités également) et Germay (16 pions) tuaient tout suspens dans le second quart pour filer à 47-30 à la pause.

A la reprise, Notelaers (11 points) et l’éternel Di Pro (8 unités) permettaient à des Alleurois moins permissifs de réduire quelque peut l’écart, 59-46 à la demi-heure. Les dix dernières minutes étaient particulièrement pauvres en paniers et voyaient Piedboeuf (12 points) et les locaux s’imposer 73-51 et rabattre ainsi les cartes pour le titre de champion de l’élite provinciale.

ABC Waremme – RBC Alleur : 73 – 51

Q.T : 23-18 / 24-12 / 12-16 / 13-5

ABC Waremme : Lambion 15  Parent 4  Ceulers G 4  Bareel 0  Ceulers M 15 Cools 2  Piedboeuf 12  Germay 16  Deville 6 Vangeit 0

RBC Alleur : Aldenhoff C 0  Dallenogare M 4  Gillet M 0  Forthomme F 0 Notelaers M 11  Carbonari L 2  D’Heur A  Malpas R 26 Di Prospero S 8  Kistemann G

Crédit photo : Philippe Collin

Spa baisse le rideau par une dernière victoire dans le derby à Liège

C’est sur une belle victoire 82-87 à Liège que les Spadois baissent le rideau sur leur épopée en nationale. Reportage.

Ce derby, le dernier en nationale pour Spa, démarrait à 100 à l’heure devant des gradins garnis. Après un peu plus de quatre minutes, le marquoir affichait déjà 7-15 alors que Van Den Brule (22 points) faisait un chantier dans la raquette locale. Aux commandes de la rencontre, les Bobelins allaient parfaitement gérer leur avantage malgré les vélléités de retour de Baeri (23 unités) et de ses coéquipiers. Après dix minutes offensives, les Spadois menaient 20-27 et profitaient ensuite du second quart pour creuser leur avance. A la pause, c’était 37-52.

De retour sur le petit terrain de Sainte Wal’, Bruwier (21 points), Malempré (12 unités), Snakers (10 pions) et les Liégeois se montraient moins permissifs derrière et efficaces devant et revenaient bien dans la partie. A la demi-heure, le match était relancé, 63-67. Le dernier quart voyait les deux équipes se rendre coup pour coup mais Lodomez (13 points), Nicaise (12 unités) et un Nicolas Franck (21 pions) taille patron offraient la victoire aux Spadois, 82-87. Spa quitte la nationale sur une belle victoire et, au vu du spectacle proposé par cette formation coachée mercredi par Valery Borgers, les regrets peuvent être grands de ne pas la voir la saison prochaine en TDM2.

« Happy end » pour Spa

Chapeau aux joueurs de la Fraineuse qui ont mis un point d’honneur à jouer le jeu jusqu’au terme de la compétition. Il y aura des Principautaires en action, aujourd’hui soir, tant en Suisse qu’au Grand-Duché. Levallois recrute un « Ukrainien » de… Charleroi. Ce sont les infos d’EMCE.

TDM2 : les Bobelins la quittent, Flénu et Quaregnon la découvriront

Ce n’est pas sans un pincement au cœur que Spa (photo) disputait, mardi, son dernier match (avant longtemps ?) en TDM2. Les Ardennais ont tenu à faire le boulot jusqu’au bout et sont allés gagner (82-87) à Ste-Walburge. En sens inverse, on connait les deux représentants francophones qui évolueront désormais en D3 pour la bonne raison qu’ils sont les seuls à avoir fait la demande d’une licence. Le curseur se déplace sur le Borinage car il s’agira du BC L’9 Flénu et de l’UBC Quaregnon. Pour la petite histoire, les deux salles sont séparées de… 1,8 km. Ambiance garantie lors des derbies !

Etranger : Petit et Dynamo Koursk à la belle contre le MBA Moscou

Battus à l’aller, Thibaut et ses protégées de Koursk étaient dans l’obligation de l’emporter, hier, au MBA Moscou afin d’espérer accéder à la finale du championnat russe. Stade suprême de la compétition déjà atteint par Ekaterinbourg. Non sans difficulté, d’ailleurs. Mission accomplie pour le Hesbignon même si c’était encore 57-54 (30e), mais le Dynamo signait un 10-17 dans l’ultime ligne droite et empochait l’enjeu à 67-71. Place à la belle ! En Suisse, Vevey et Bavcevic ont confirmé leur suprématie (59-128) à Sion et se qualifient pour les « demies » des playoffs de D2 où ils affronteront Villars Basket. Le programme de ce soir est chargé avec, entre autres, le déplacement (20 h 15) de Winterthur et Torreborre à Arlesheim (D3 sui) pendant que Fuger tentera à nouveau de pousser Contern à l’exploit lors de la belle à Gréngewald (19 h).

Jerôme Randle, l’ancien « Ukrainien » du Spirou, passe d’Iran en France

Le meneur US débarquait sur les bords de la Sambre à l’automne ’12. Peu après, il obtenait le passeport ukrainien et défendit d’ailleurs les couleurs de ce pays. A l’entame de l’actuel exercice, on retrouve Jerôme Randle (34 a, 1,78 m) en Asie et, plus précisément, en D1 iranienne à Mahram. Une fois de plus, il a (re)fait ses valises. Direction maintenant Boulogne/Levallois qui joue les premiers rôles au plus haut niveau hexagonal. Inusable le gaillard…

La télé crève l’écran

Les adeptes du basket à la télé se régaleront ce soir et cette nuit avec Leiden – Mons (19 h 45, VOOsport World 3), Hawks – Hornets (1 h, Eleven Sports 2) ainsi que Pelicans – Spurs (3 h 30, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : Charles Haulain Prod

« Nous assumerions les conséquences »

Depuis onze ans, Sébastien Dethioux travaille avec rigueur, minutie et enthousiasme au développement de l’Union Liège qui pourrait postuler à la R2 à l’issue de cette saison.

Sébastien Dethioux est un peu le Gregg Popovich – ou pour les plus anciens le Jerry Sloan – de l’Union Liège. Depuis plus d’une décennie, ce coach minutieux et passionné s’occupe des équipes hommes de ce club parmi les plus historiques de la région. Un véritable travail de fond qui porte ses fruits avec plusieurs montées et une place dans le Top 4 de l’élite provinciale cette année pour la première vraie saison des Unionistes à ce niveau. Une vraie réussite avec un groupe qui n’a que peu bougé au fil des ans. « Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, nous sommes l’une des meilleures équipes en déplacement », nous signifie Sébastien.

A contrario d’autres clubs qui ne désirent pas monter – pour des raisons qui les regardent et totalement justifiées – à l’échelon supérieur, l’Union avance à visage découvert. « Si nous sommes en ordre utile à la clôture des inscriptions des Playoffs, nous nous inscrirons pour terminer en beauté notre saison. Et si nous devions gagner le droit de monter, nous assumerions les conséquences et accepterions le défi », nous assure le mentor des Unionistes.

« Ne rien regretter »

Contre Prayon, Thibaud Masson et les Pepins ont évité le faux-pas pour s’imposer 75-64. Interview.

Thibaud, comment s’est déroulée la réception de Prayon ?

Nous fûmes devant durant les quarante minutes de cette rencontre avec un écart qui a fluctué entre deux et quinze points. Il faut cependant noter les commentaires déplacés et la tension mise par le coach adverse (ndlr : à Prayon on évoque davantage le « trash talk » du basket provincial) qui espérait nous faire perdre les pédales. Raté ! Nous avons joué avec beaucoup plus d’intensité qu’au match aller – qui avait eu lieu il y a deux semaines – et, grâce à cela, nous avons pu développer notre jeu en contre-attaque. Nous fûmes également meilleurs contre la zone proposée par Prayon.

Comment abordez-vous ces dernières semaines de compétition alors que vous êtes actuellement dans le Top 6 de la P2B ?

Nous voulons nous donner au maximum et ne rien regretter. Il reste trois matchs pour clore cette saison qui n’aura pas été évidente au niveau des blessures, surtout durant ce deuxième tour. Il est important de nous battre ensemble pour prendre du plaisir.

El Madjoubi confirme (encore) son potentiel, Liège prend 3 points précieux

Contre Dison-Andrimont, RSW Liège Basket a pris trois précieux points pour le maintien en venant à bout de Dison-Andrimont. Ce mercredi, les Sang et Marine joueront gros contre Welkenraedt.

Le week-end passé, les Sang et Marine recevaient Dison-Andrimont, l’équipe surprise de l’élite provinciale. Contrairement à la semaine précédente, les Liégeois étaient bloqués dans les stands en début de rencontre et encaissaient un 3-11. « Nous connaissions un très gros manque de réussite dans nos tentatives même si nos tirs étaient bien pris », observe Théo Barbir (7 points). L’écart allait même culminer à seize points ! « Nous savions que nous n’allions pas shooter ainsi tout le match et, d’ailleurs, la réussite a commencé à faire son retour dans le deuxième quart. » De 9-21 après dix minutes, le marquoir passait à 44-39 à la pause.

La seconde période était aussi équilibrée que disputée. Kpako (21 points) et le jeune El Madjoubi (21 points également) se livraient un beau duel et les Principautaires trouvaient les ressources pour émerger et s’imposer 88-82. Alors que la tendance à trois descendants se confirme au sein de l’élite provinciale, la bataille fait rage pour éviter de faire la bascule. « Nous voulons prendre du plaisir, ce qui passera pas des victoires », assure Théo Barbir alors que ce mercredi, les Liégeois auront un nouveau rendez-vous important dans l’optique du maintien face à Welkenraedt.

Crédit photo : Aleksandra Milanovic Photographe

« Un dunk par match, juste pour le défi »

La Principauté de Liège possède une ribambelle de shooteurs et de pourvoyeurs de caviars mais aussi quelques dunkeurs d’exception.

Le All-Star Game (annulé cette année) avait changé de mouture et Romain Bruwier s’était adjugé le « dunk contest » des Liégeois. Pour le longiligne ailier formé à Visé et sur la piste d’athlétisme, le dunk est presque une seconde nature. « Grâce notamment au saut en hauteur en athlétisme et aux séances de dunks après les entrainements à Visé, ma détente est devenue un de mes points forcément » nous apprend Romain Bruwier. « Je la travaille à la musculation et à l’entrainement, surtout durant l’entre-saison où je peux me permettre de forcer un peu plus et de soulever de plus grosses charges. L’aisance à dunker vient forcément avec et c’est aussi une manière de constater la progression au niveau de la détente. »

Lors des All-Star Games organisés à Ninane, deux joueurs avaient pris pour (bonne) habitude de faire lever les foules grâce à leurs acrobaties: Simon Liebens et Johnson « Air » Matumuini. L’intérieur bondissant de Belleflamme était un habitué des concours et son dunk préféré avait été réalisé voici bien longtemps par « His Hairness » himself. « Il s’agit d’un dunk réalisé par Michael Jordan alors qu’il était encore à l’université » (ndlr: le lien ici). Le Haricot nous avait livré ses dunkeurs favoris. « Je dois les scinder en deux catégories, mes cinq préférés en situation de match et mes cinq préférés en concours » nous avait-il précisé. « Pour ce qui est de mes favoris en match, il s’agit de Michael Jordan, Julius Erving, Vince Carter, Dominique Wilkins et Russell Westbrook. En concours, c’est un peu différent et je choisis Michael Jordan, toujours, Vince Carter, Dominique Wilkins, Shawn Kemp et Zach Lavine. » Comme la plupart des voltigeurs, Johnson préférait nettement écraser le cercle en « cinq contre cinq ». « Je préfère, et de loin, dunker en match » nous avait-il confirmé.

Simon Liebens aussi aime particulièrement « smasher » en compétition. Au point de s’être fixé un objectif original lors de la saison 2019-2020. « Je m’étais fixé comme objectif personnel de claquer un dunk par match, juste pour le défi. Ce ne fut pas le cas. Je me réentraine et je reprends cet objectif pour la saison qui arrive » nous avait-il confié. Le Covid-19 aura eu raison des vélléités spectaculaire du marsupilami de Tilff. Partie remise ?

Crédit photo : DR

« Sept triples de Leemans alors que tout le monde veut sauver sa peau en P1 »

Avec seize triples convertis, Pierre Touette et Welkenraedt se sont montrés létaux derrière l’arc au Haut-Pré pour s’imposer 54-78. Les « Noirs » veulent se rapprocher du maintien en allant dicter leur loi ce mercredi à Sainte Walburge. Entretien.

A domicile, Stéphane Grandry (22 points) et le Haut-Pré prenaient le meilleur départ pour mener 20-13 après dix minutes. Les dix suivantes étaient équilibrées et à la pause, le marquoir affichaient 34-30. De retour des vestiaires, Fyon (17 unités), Leemans (21 points) et leurs partenaires prenaient le dessus sur Ilians (10 points) et les locaux pour passer devant au marquoir, 49-56 à la pause avant un dernier quart-temps à sens unique qui permettait aux troupes de Gino Fortuna de s’imposer 54-78. Une rencontre marquée par la réussite de loin de Welkenraedt avec 16 triples convertis.

Pierre, scénario particulier pour votre déplacement à Ougrée.

En effet, la rencontre a proposé deux mi-temps complètement différentes. Notre début de match fut mauvais, la bonne agressivité des Sérésiens nous occasionnait énormément de balles perdues et beaucoup de ratés dans la raquette. A la reprise, nous avons su inverser la tendance avec une bonne organisation défensive et de la réussite devant.

Selon toi, qu’est-ce qui vous a permis de remporter votre neuvième victoire de la saison ?

Notre passage en zone a fortement dérangé notre adversaire. Ensuite, nous avons pu compter sur une grosse prestation de nos ailiers derrière les 6,75 mètres – 16 triples dont 7 pour le seul Leemans.

Comment abordez-vous cette fin de saison avec déjà un déplacement ce mercredi à Sainte Walburge ?

Nous espérons acquérir notre maintien en gardant la bonne dynamique de notre deuxième tour. Mais tout le monde veut sauver sa peau et il faut continuer à travailler et à rester concentrés car cela sera tendu jusqu’au bout.

Finch rempile en NBA

Déjà au Limbourg et dans le Borinage, Chris laissait entrevoir de réelles dispositions de meneur d’hommes. Il le confirme de l’autre côté de l’Atlantique. Grâce à cette légende vivante qu’est Werner Rotsaert, on a refait la fête, dimanche, dans la Venise du Nord : 5e montée d’affilée ! Ce sont les infos d’EMCE.

Contrat longue durée pour l’ancien mentor de Mons aux Timberwolves

« Depuis son arrivée chez nous, il réalise un travail incroyable », souligne le propriétaire des Minnesota Timberwolves qualifiés pour les play-in en vue éventuellement des playoffs NBA. Raison pour laquelle, Chris Finch (52 ans, photo) s’y est vu proposer une prolongation longue durée de son contrat. Soit de plusieurs années (nombre non précisé). On souviendra qu’il est resté en Belgique durant cinq ans : de 2004 à 2007 à Bree (en pleine euphorie à ce moment) puis à Mons de 2007 à 2009. J’avais eu le bonheur de le côtoyer pendant son séjour à l’orée de la frontière hollandaise. Un grand coach en devenir doublé d’un parfait gentleman, déjà…

Un grand club ne meurt jamais : l’Avanti Bruges, par exemple…

Quand il évoluait dans le chaudron de la Groene Poorte, l’Avanti jouait les terreurs en Division 1. Ensuite, le club essuya pas mal de déboires et recommençait au plus bas niveau provincial. Dimanche, les Brugeois ont fêté leur titre de champion en 2e Régionale flandrienne. Soit, une cinquième montée d’affilée ! Faut dire que l’on retrouve aux commandes cet artiste qu’est Werner Rotsaert (69 piges), l’attachant paternel de Sam. Dans la Venise du Nord, il dispose notamment de son autre fils qu’est Dries ainsi que de Wim Dobbelaere, ex-D1 aux Kangoeroes Willebroeck et à Gand en compagnie de… Lionel Bosco. A noter encore que l’Avanti vient d’affilier un réfugié ukrainien prometteur.

La pépite (antiboise) du mardi

La semaine dernière, l’excellent site « Basket Europe » a révélé les budgets des clubs évoluant dans les deux divisions majeures de l’Hexagone. On y apprend ainsi que les Sharks d’Antibes, chers à Big Dan, disposent d’une des plus grosses « enveloppes » de Pro B. A savoir, un budget total de 3.209.000 € pour une masse salariale de 1.031.500 €. A titre comparatif, les formations belges les plus modestes en BNXT League tournent aux environs de 900.000 € (total) et 200.000 (salaires). Pourrait-on leur suggérer de lancer un appel aux dons comme le font désormais, sans vergogne, les grands battus aux actuelles présidentielles ? On vit décidément une époque à nulle autre pareille…

Michel Christiane

Crédit photo : Minnesota Timberwolves