« Valenduc et Schimanski ont fait un chantier monstre dans la raquette »

Week-end réussi pour les Theutois qui se sont payés Belleflamme et Sprimont. Jeudi prochain, Theux ira rendre visite à la « Bien Belle Equipe » d’Alleur.

C’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes. Un adage validé par les Theutois à l’issue de leur victoire 65-60 contre Belleflamme. « Nous avions remis en place ce qui avait marché au match aller : notre défense de zone et passer par les intérieurs en attaque. Heureusement, le pourcentage derrière l’arc des locaux ne fut pas bon et nous avons su contrôler les pénétrations », nous explique Laurent Caubergh. « En attaque, Glenn Valenduc et Raph Schimanski ont fait un chantier monstre dans la raquette. Raph nous a ressorti tous ses moves classiques au low post et quand il démarre comme ça, ça devient dur de l’arrêter par la suite. »

Malgré un effectif réduit, Theux a empoché une dixième victoire. « Nous avons rapidement pris dix points d’avance et même si l’écart a fluctué, nous avons su conserver notre avantage tout en gérant nos problèmes de fautes. L’équipe s’est soutenue quand Thom Rondoz et mois avons rapidement eu trois et quatre fautes en première mi-temps et personne n’a lâché », sourit « Caubi ».

Les Theutois se sont ensuite payés Sprimont, lanterne rouge de la série, 76-62, et iront jeudi prochain défier la « Bien Belle Equipe » d’Alleur.

« Des matchs spéciaux où des surprises peuvent se produire »

Samedi dernier, Aubel a remporté le derby contre Ensival, décrochant ainsi sa place en Playoffs. Ce samedi, les Aubelois iront à Charleroi sans pression mais dans l’optique de préparer au mieux les prochains matchs couperets qui ne tarderont pas à arriver.

« Ensival est arrivé déforcé, sans son coach alors que nous étions chez nous et avons livré une belle prestation », nous résume Martin Lambot quant au derby contre le voisin du RABC. « Maintenant place au plaisir avec les Playoffs. Ce seront des matchs spéciaux où des surprises peuvent se produire. »

Petit-le-Grand !

Le basket féminin est en ébullition : jeudi, c’était Koursk qui montait sur la plus haute marche du podium russe et, aujourd’hui soir, on connaitra le nom du club qui succèdera à Namur Capitale. Une certitude, on fera encore le plein au « Gaston Reiff » dans une ambiance de feu. Ce sont les infos d’EMCE.

Après la coupe, Thibaut truste le titre russe avec le Dynamo Koursk

Hier en début de soirée, les ouailles du Waremmien avaient l’opportunité de truster le titre de Russie – après la coupe – à condition de venir à bout d’Ekaterinbourg. Pourquoi le cacher ? Il n’y eut pas le moindre suspense tant la phalange locale (Shabanova 13 p, 10 r) affichait d’emblée ses intentions revendicatrices. Comme à 27-10, dès la 11e minute. Le pseudo-choc était déjà plié (36-17, 14e) même si les anciennes partenaires de Meesseman (Papova 16) se repointaient timidement à 45-31, au repos. Un feu de paille avec des Kourskiennes déchaînées repartant à 61-41 (29e) et pouvant exprimer leur joie (photo) sous un marquoir définitivement stabilisé à 76-58. A titre comparatif, c’est le tout premier sacre de Koursk tandis qu’Ekaterinbourg avait été champion les treize dernières saisons. Désormais, ne dites plus Thibaut Petit, mais dites… Petit-le-Grand.

Belle pour le sacre : qui succèdera, ce soir, aux Namuroises ?

Aujourd’hui sur le coup de 22 h 15, on connaitra l’identité des nouvelles championnes de Belgique. Une belle vraiment finale que chacun des coaches aborde selon sa propre personnalité. A Braine, Fred Dusart tire d’emblée une conclusion : « Il est désormais prouvé que le prétendu avantage d’évoluer à domicile ne veut plus rien dire. Cela se jouera sans doute sur des détails en fin de match. Il faudra aussi que nous limitions aux maximum Morrison. » A Malines, Arvid Diels se veut optimiste : « Cette finale constitue d’abord une formidable propagande pour notre basket féminin. Ce sera à nouveau du 50-50. Le plus important est que les joueuses arrivent au match dans les meilleures conditions possibles. » En gageant que l’arbitrage se mettra au diapason.

La télé crève l’écran

Vendredi : Feyenoord – Anvers (19 h 45, Diversissez-vous), Boulogne/Levallois – Nanterre (20 h 20, Sport en France), Braine – Malines (20 h 30 Audio), un match d’EuroLigue (20 h 45, VOOsport World 1 sans doute Monaco – Olympiacos). Vu les playoffs en NBA, Eleven Sports 2 retransmettra plusieurs rencontres à découvrir au fur et à mesure sur son site. Dont cette nuit (3 h), Grizzlies – Timberwolves (de Chris Finch). D’autre part, deux chaines néerlandophones retransmettront samedi soir la remise des Awards de la BNXT League.

Michel Christiane

Crédit photo : Dynamo Kursk

« Un coup de poker »

Défaite sur le fil pour Belleflamme contre Beez en prolongation. Les Haricots espèrent avoir davantage de chance ce vendredi dans le derby contre Haneffe.

Le week-end passé, Beez a vaincu Belleflamme de justesse. « Le match était équilibré mais je pense qu’il y avait plus d’envie du côté de Belleflamme. Les Liégeois ont montré une plus grosse motivation pour aller chercher la victoire et nous étions un peu endormis », concède Arnaud Otte. « Nous sommes tout de même parvenus à décrocher la prolongation et dans celle-ci, malgré les cinq fautes de notre seul pivot et la sortie sur blessure de Clément Mullenders, nous avons réussi à l’emporter d’un point. » Et de conclure : « Pour moi, ce résultat est un coup de poker. La pièce est tombée dans notre camp, c’est tout. »

Ce vendredi, les Haricots recevront les Templiers pour l’un des derniers derbies de la saison en R2A.

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Jouer pour gagner et finir en beauté »

La « Bien Belle Equipe » de Didier Pissart s’est imposée 59-66 à Prayon pour consolider sa troisième place ex-aequo avec Ensival en P2B et veut finir en beauté. Interview.

Ditch, que retiens-tu de votre victoire à Prayon 59-66.

Ce fut un match de fin de saison. Nous avons directement pris l’avantage, 9-26 dans le premier quart. Nous pensions être partis pour un match facile mais les locaux sont revenus petit à petit – jusqu’à moins quatre – mais sans jamais passer devant. La bonne gestion des dernière minutes nous a permis de garder l’avantage et de nous imposer contre six valeureux adversaires.

Vous êtes troisièmes ex-aequo avec Ensival. Quels sont vos objectif pour cette fin de saison ?

Il nous reste trois matchs et nous n’avons plus d’ambition si ce n’est celle de jouer ces matchs pour les gagner afin de finir en beauté.

« Un peu le choix du coeur »

La saison prochaine marquera le retour de Nicolas Franck à Sprimont. Entretien.

Nicolas, pourquoi avoir décidé de rejoindre Sprimont pour la prochaine saison ?

La première raison, c’est la perspective de continuer à jouer avec Pierrick, j’apprécie vraiment notre duo. Je pense que nous sommes complémentaires sur et en dehors du terrain. Plusieurs club nous ont offert cette possibilité et je les en remercie. Le choix ne fut pas facile, les propositions étaient toutes séduisantes.

Pourquoi les Carriers ont-ils remporté la timbale ?

D’une part car il y a plusieurs personnes avec qui j’avais envie d’évoluer. Depuis plusieurs saisons, nous cherchons à nous retrouver avec Jérôme Wuidar. Les match 3×3 laissaient présager une belle complicité, espérons que cela soit le cas en 5×5 aussi. J’avais aussi envie de retrouver mon petit Louis Titeca avec qui j’ai joué par le passé et que j’ai même coaché quelque fois à LAAJ. C’est mon poulain, il sera content que je le dise (rires). De plus, l’ensemble de l’équipe m’a convaincu. Le club de Sprimont mise sur la continuité et peut offrir pas mal de certitudes concernant la prochaine saison. Il y a du talent, de l’envie, l’ossature était déjà complète avant notre arrivée et les Carriers pratiquent un basket attrayant. Enfin, il y a le coach, Jérôme Jacquemin, que j’ai eu très jeune en sélection provinciale, qui fut mon maitre de stage quand j’apprenais mon métier et qui fait partie de ceux qui m’ont donné un coup de pouce de le coaching. Que cela soit humainement ou sportivement, je l’apprécie.

Tu connais également très bien le club de Sprimont.

C’est vrai que c’est aussi un peu plus un choix de coeur car je garde des attaches avec ce club depuis les dix années que j’y ai passées en jeunes. C’est peut-être une manière de boucler la boucle.

Quelles sont tes attentes pour ce retour au bercail ?

J’ai envie de viser la première moitié de tableau. Parmi les nombreuses saisons que j’ai eu l’occasion de disputer en TDM2, j’ai souvent joué le ventre mou ou lutté pour le maintien. Compte-tenu de la jeunesse, de la qualité et de la complémentarité de l’effectif, la colonne de gauche est un objectif qui me semble réaliste et attrayant. D’un point de vue plus personnel, j’aspire à prendre du plaisir avec de bons gars autour de notre passion commune.

Crédit photo : Charnikon Prod

« Une zone très haute qui a bien fonctionné et des transitions tranchantes »

Très bel exploit de Blegny qui s’est payé Bellaire, champion en P3A. Les protégés d’Hervé Odeurs tenteront de réussir un autre coup d’éclat vendredi contre Spa, troisième de la série.

Mardi, Blegny se rendait à Bellaire, le champion de P3A qui ne comptait aucune défaite (ndlr : un match perdu à l’Avenir mais récupéré sur tapis vert). Et les Miniers ont réussi l’exploit de s’imposer 69-85. « Nous savions que, sur leur terrain, une des forces des Blue Rabbits réside dans leurs shoots à très longue distance. Nous avons donc proposé une zone très haute qui a bien fonctionné puisque les shooteurs locaux furent plus ou moins en panne d’adresse », nous explique Hervé Odeurs. « De là, nous avons pu récupérer énormément de bons ballons pour placer des transitions tranchantes qui, combinées avec une réussite retrouvée de loin, constituaient le combo parfait pour un match presque parfait. » Et d’ajouter : « Je tiens à souligner la sportivité du coach de Bellaire qui a bien voulu déplacer ce match initialement prévu dimanche. »

« Nous formerions une sacrée équipe de régionale en unissant nos forces »

A Flémalle, après une nouvelle rencontre de très haut niveau, les Buffalos se sont inclinés 66-64. Une première défaite cette saison pourtant synonyme de probable titre. A condition, bien évidemment, de ne pas perdre des plumes d’ici la fin du championnat et, notamment, ce samedi contre Liège Basket.

A Flémalle, Métallos et Buffalos se sont livrés une nouvelle superbe bagarre dans un match où les défenses prenaient le pas sur les attaques. Après dix minutes, Bollaers (13 points) et les visiteurs menaient 15-20 mais Debry (21 pions) et ses partenaires recollaient à 30-32 à la pause. Comme la semaine précédente, Blanchy (14 unités) et les Buffalos reprenaient mieux la seconde période pour se détacher à 38-50 à la demi-heure. Delfosse (13 points), Reyserhove (11 pions) et les Flémallois n’abdiquaient pas et parvenaient à revenir au score et et l’emporter de justesse, 66-64, dans une fin de rencontre spéciale tant les deux parties connaissaient l’importance de l’average. Grâce-Hollogne concédait sa première défaite de la saison mais faisait un pas presque décisif pour le titre et la montée.

« Même si nous avons mené presque tout le match, Flémalle mérite de prendre une victoire sur les trois matchs disputés tant cette équipe fut performante, surtout lors des deux rencontres de championnat », souligne sportivement Julien Wéry. « Les Métallos ont fait deux matchs presque parfaits et ne méritent absolument pas une deuxième place. Je pense que nous sortons tous frustrés de cette rencontre même si, au final, nous évitons de justesse la catastrophe. »

Versées dans la même série de P3, les deux armadas règnent sur le basket provincial depuis le début de saison. « Il est évident que ni Flémalle, ni nous n’avons notre place en P3 et quand seulement trois points séparent le champion de son dauphin, c’est le signe que les deux équipes devraient clairement être à l’étage supérieur », ajoute l’un des fondateur de Grâce-Hollogne. « Je pense aussi que le spectacle offert lors de ces deux rencontres valait indéniablement le détour et ce fut un vrai bonheur de s’affronter dans de telles conditions. »

Il fallait un (futur) champion, c’est la loi du sport. « Même si cette frustration est présente dans les deux camps, nous pouvons tous être fiers du spectacle que nous avons proposé et aussi du Longchamp XXL orchestré par Benja Dehaut. Nous formerions une sacrée équipe de régionale en unissant nos forces ! » assure Julien. « Quoi qu’il en soit, nous avons accompli notre mission première : rester leaders. Nous n’avions pas imaginé devoir rester en alerte jusqu’au dernier match, mais ce sera le cas. La P2 passera par un trois sur trois et nous sommes désormais concentrés sur cet unique objectif. »

Un été franco-belge

Le sud-ouest de l’Hexagone n’aura plus de secret pour nos équipes représentatives à l’occasion de leurs préparations estivales. Suivez le guide… Charleroi et Waregem investissent des centimètres dans leurs raquettes respectives. Découvrez qui étaient les premiers US au Luxembourg. Ce sont les infos d’EMCE.

Les Lions seront à Montpellier en août et les Cats à Pau en septembre

La fédération française a dévoilé, hier, le programme de préparation de ses différentes sélections nationales. On apprend ainsi que les « Bleues » seront confrontées à deux reprises à nos Cats et à son staff très hexagonal. A savoir, le vendredi 2 septembre prochain à Pau et retour en Belgique (sans doute à Courtrai) le dimanche 4. Quant à nos Lions, ils mettront le cap sur Pau afin d’y croiser le fer avec leurs homologues tricolores le jeudi 25 août. Adresse du jour : le palais des Sports de Montpellier. Il y a pire comme destinations !

Mutations féminines : renforts en approche à Charleroi et Waregem

Alors que tout le monde retient son souffle en vue de la finale de demain à Braine, l’activité est intense dans les coulisses de nos clubs de l’élite féminine. Pour preuve, la prometteuse, Aline de Munck (18 a, 1,85 m) ira chercher du temps de jeu à Waregem en provenance des Kangoeroes Malines. L’expérimentée, Tatania Verdonck (31 a, 1,80), elle, ne restera pas à Lummen puisqu’elle prend la direction de la Garenne, l’antre des Ladies Charleroi. Et quelque chose me dit que ce petit jeu de chaises musicales est loin d’être terminé…

Premiers Ricains au Luxembourg : des militaires et même des « marines »

Cet accro de basket luxo qu’est Bernard Thomas a raconté récemment comment les premiers joueurs US ont débarqué dans le championnat grand-ducal. La proximité avec la frontière belge n’y est pas totalement étrangère… « L’Etzella Ettelbrück avait trouvé le filon en recrutant des soldats américains soit casernés à la base militaire de Bitburg, en Allemagne, soit veillant à la défense du radar Otan de la Baraque-Fraiture. (nldr : ces derniers prêtèrent aussi main forte à Vielsalm, en 4e nationale). Quant à la Résidence Walferdange, elle faisait confiance à d’impressionnants « marines » assurant la sécurité de l’ambassade américaine située à Luxembourg Ville. » Une autre époque…

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Un shoot peu inespéré venu de nulle part »

Avec son buzzer à vingt mètres, Theo Beaujean a réalisé l’action de la semaine. Le shooteur d’Ans revient sur cette soirée complètement folle vécue contre Flénu. Interview.

Theo, comment as-tu vécu ce second match de Playoffs contre Flénu ?

Ce fut vraiment un match incroyable sur toute la ligne. Je n’étais même pas sûr de jouer vingt minutes avant le coup d’envoi suite à une blessure au genou au match aller. Et, au final, je ne regrette pas du tout d’avoir pris part à la rencontre. Malgré un début assez moyen comme lors du Game 1, toute l’équipe s’est mobilisée pour finir en beauté. Chacun a été au bout de l’effort et c’était vraiment plaisant de vivre une telle rencontre.

Qu’as-tu ressenti quand ton tir est rentré sur le buzzer depuis ta propre partie de terrain ?

Ce n’est pas facile à décrire comme sensation, il y avait beaucoup d’émotions à la fois. C’était un shoot un peu inespéré venu de nulle part. La réaction du public fut top. Cela fait toujours plaisir de réaliser des actions impactent directement le cours du match. Le point négatif, c’est que ce ne fut pas le panier de la victoire. Il a fallu repartir pour cinq minutes de plus, et encore cinq, et encore cinq (rires).