La Belgique sur du velours, la Serbie dans de sales draps

Vainqueurs à deux reprises de la Serbie, les Lions sont dans une position appréciable pour prétendre participer au prochain Mondial. Tout l’inverse des Serbes qui risquent de le regarder depuis leur salon.

Vainqueur de la Serbie en Belgique, nos Lions ont bravé l’adversité et des conditions dantesques pour rééditer l’exploit au fin fond de la Serbie. Sur cette terre de basket, nous compatriotes sont allés au bout d’eux-mêmes pour arrcher une victoire 73-74 qui vaut largement son pesant de cacahuètes pour la suite.

En effet, si les chances de la Belgique de se qualifier pour le prochain Mondial sont réelles, celles de la Serbie sont nettement plus minces. « Le groupe A dans lequel se retrouvent les Serbes doit maintenant rencontrer le groupe B dans lequel ne figurent plus que trois équipes après la mise à l’écart de la Biélorussie. Cela implique que la FIBA ne prend en compte que les matchs du groupe A qui ont été disputés contre les équipes qualifiées, de sorte que toutes ont disputé un total de 6 matchs. Conséquence néfaste pour les les Serbes, ils se retrouvent avec un bilan de 1 victoire pour 3 défaites », explique Basket Europe. « La Serbie va maintenant avoir à faire à la Grande-Bretagne, la Turquie et la Grèce. Elle n’a plus son sort entre ses mains. Il faut savoir que son point-average particulier vis à vis de la Belgique et de la Lettonie est négatif. »

Crédit photo : FIBA

« Orelsan, sur scène, c’est lui le meilleur »

210 000 festivaliers ont kiffé pendant quatre jours les Ardentes sur le nouveau site de Rocourt. Parmi eux, Chris Francot, nouveau coach des P2 Dames et Hommes de Pepinster.

Aux Ardentes, Christophe Francot, grand amateur de hip-hop et de la culture US, n’a eu qu’un seul regret : rater la prestation d’Anderson Paak qui se produisait jeudi. « Je suis allé voir Hamza, Damso, Tyler the Creator, Ferg, 667, PNL, Gazo, Freeze Corleone, ASAP Rocky et Orelsan », m’énumère ce jeune quadra qui a kiffé l’expérience sur le nouveau site de Rocourt. « Il est incroyable ! Ce nouvel espace est énorme et vraiment bien agencé. Dans l’ensemble, le passage de scène en scène était fluide malgré les dizaines de milliers de personnes présentes. Il y a eu quelques mouvements de foule inévitables mais hormis ça, rien à redire. »

Avec 210 000 festivaliers, les Ardentes ont fait vibrer la Cité… ardente en proposant quatre jours totalement dingues. « L’organisation était perfect au vu du nombre de concerts, du peuple présent et des différentes scènes. C’était carré de chez carré », souligne le Pepin. « Le line up était varié et hig level quand même et il y avait aussi la place pour des découvertes avec la scène Tarmak et des DJ sets. Franchement, il y en avait pour tout le monde. » Et d’ajouter : « En plus, le prix des boissons était raisonnable et la nourriture hyper variée. Quant au cashless : c’est le top ! »

Et parmi la ribambelle de pointures présentes à Liège pour enjailler la foule en délire, Chris nous livre ses trois coups de cœur. « Tyler : un vrai show à l’américaine, des effets visuels incroyables, une top mise en scène, un son terrible et le gars est aussi dingue que génial », me confie-t-il. « Orelsan ensuite car même si son dernier album n’est pas mon préféré, sur scène c’est lui le meilleur. Des musicos, des beats en live, pas de playback. C’est propre, ça parle à tout le monde et c’est un performer incroyable. Et enfin, Damso, évidemment. Avec lui, c’est des bangers et hits à la chaîne, un gros show visuel et une mise en avant des artistes belges. » Et de conclure : « C’était un cool moment ».

« Didier Longueville m’a directement fait confiance »

Pour Liège & Basketball, Aurélien Dykmans revient sur cette saison qui l’a vu passer de la P1 de Saint-Louis à la D3 d’Esneux. Interview.

Aurélien, comment évalues-tu cette dernière saison ?

Je suis déçu de notre place en fin de saison pour la TDM2 et la R1 car je pense que nous aurions pu gagner davantages de rencontres. Mais avec la P1, nous avons réussi ue mangifique saison.

Quels furent les moments forts de ce dernier exercice ?

Les deux victoires contre Alleur (ndlr : en P1). Je crois que ce sont les moments où nous avons joué notre meilleur basket. Et les troisièmes mi-temps furent toujours à la hauteur de nos exploits.

Que garderas-tu en mémoire ?

Mes débuts en TDM2. Didier Longueville m’a directement fait confiance et j’ai pu prendre beaucoup de plaisir à découvrir cette nouvelle division.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Continuer de progresser et faire de bons résultats car même si nous ne sommes clairement pas favoris, je pense que nous pouvons réussir une bonne saison.

Mayombo en outre-Rhin

Comme souvent cet été, notre chronique vous emmène à l’étranger. Cette fois, nous transitons notamment par l’Allemagne, la Suisse, la France avant de repiquer sur notre Métropole. Sûr qu’en bord d’Escaut, Ivica Skelin devra s’accrocher avec le versatile Maurice Watson… Ce sont les infos d’EMCE.

A qui le Tour ? Quand Pully-Lausanne s’appuyait sur un ex-Malinois

Voici maintenant cinq ans que le cercle lausannois fait partie de la LNB, la D2 suisse. Auparavant, les résidents du lac Léman squattèrent le plus haut niveau des dizaines d’années. Ce qui leur permit d’être champions à 4 reprises et d’enlever la coupe 5 fois. A cette époque, les « Foxes » pouvaient notamment compter sur Vince Reynolds qui joua contre Michael Jordan et se fixa en Confédération Helvétique en devenant « homme à tout faire » dans un collège d’Yvonaud. Sans oublier Kevin Holmes, aujourd’hui assistant-coach à Central State University (Chicago), qui mouilla également le maillot pour le Racing Malines, en 89/90. D’où l’intérêt de la photo où on le voit dunker sous le regard du n°8 (moustachu) adverse qui n’est autre qu’Ed Murphy avec qui il fit équipe au… Winketkaai. Eh oui, mon bon Monsieur, le monde est bien petit.

Emmanuella à Keltern pour un quatrième séjour après la Turquie et l’Espagne

Après trois saisons à Keltern, Emmanuella Mayombo (29 a, 1,70 m) tentait l’expérience nettement plus au sud : en Turquie puis en Espagne. Elle désirait se rapprocher de ses racines principautaires. D’où son retour à Keltern pour un quatrième séjour. Qualifiée en EuroCup, cette équipe n’a terminé que 3e du récent championnat allemand et désire rebondir. Raison pour laquelle, elle a également signé des internationales canadienne et bosnienne. « E, comme on l’appelle ici, nous apportera surtout son énorme potentiel sportif et humain », souligne Dag Scheffer, le boss du cercle d’outre-Rhin.

Keith Braxton à Mons et le sulfureux Maurice Watson à Anvers

C’est en D2 israélienne où il ne cessait d’affoler les compteurs que les Renards sont allés chercher Keith Braxton (25 a, 1,96 m). Là-bas, il terminait 12e sur 15 de son championnat. A Anvers, Ivica Skelin a fait venir Maurice Watson (29 a, 1,80 m) qu’il eut sous ses ordres l’automne dernier à Torun. En Pologne, il évoluait avec Trevor Thompson (ex-Giants et Kangoeroes). On ne peut s’empêcher de revenir sur le passé sulfureux du meneur US. En 2017, il avait déjà des ennuis avec la justice de son pays (accusé d’agression sexuelle puis de voie de fait). Au printemps 2022, il était également viré du Maccabi Rishon Le Zion pour « comportement grave ». Lisez en raison de son instabilité et de son indiscipline notoires. Bref, ça passe ou ça casse dans la Métropole !

Cap plein Sud : « Belgicains » à Fos et Camerounais à Antibes

Le championnat belge semble inspirer confiance aux décideurs de Fos. Ils ont ainsi renforcé leurs cadres avec Garlon Green (31 a, 2,01 m) en provenance d’Oradea (D1 roumaine) et avec Shevon Thompson (29 a, 2,13 m) arrivé de G-League. Pour rappel, le premier était à Mons en 17/18 et le second à Ostende en 19/20. Toujours dans le sud de la France, Daniel Goethals a jeté son dévolu sur l’international camerounais, Roger Monté a Bidas (27 a, 2,00 m, ex-Apollo Amsterdam). « Outre son côté spectaculaire qui plaira au public d’Antibes, nous pourrons compter sur son physique au poste 3 », souligne Big Dan. On ne demande qu’à le croire…

Michel Christiane

Crédit photo : Pully Basket

Le retour de la légendaire Australienne Lauren Jackson

La légendaire intérieure viendra renforce l’équipe d’Australie pour les matchs qualificatifs pour la prochaine Coupe du Monde.

A 41 ans, Lauren Jackson effectue son retour en équipe nationale après avoir déjà repris en club. « Lauren a remporté des médailles à tous les Jeux olympiques et à trois de ses apparitions en Coupe du monde, elle sait comment gagner », a déclaré l’entraîneur Sandy Brondello. « Son expérience est sans précédent, elle a la même soif de succès et apportera un avantage à notre équipe. »

« Les montagnes russes »

Pour Liège & Basketball, Tom Bass se penche sur la saison spéciale vécue par l’Etoile Jupille au sein de l’élite provinciale et évoque le prochain exercice que les Etoilés aborderont avec un effectif profondément remanié.

Tom, quel bilan fais-tu de cette dernière saison en P1 ?

Cette saison, ce fut les montagnes russes. Nous avons commencé avec une équipe complète et une première partie de premier tour avec un bel objectif de Playoffs puis la chute libre, des arrêts et des absences dans l’équipe, des défaites… Ensuite, nous avons connu un début de deuxième tour avec des victoires, moins d’absentéisme, des objectifs revus à la hause pour finalement devoir opter pour une ‘course au maintien’ suite au retour de nos travers, de l’absentéisme, des arrêts et entrainements communs avec la P4 – que nous remercions encore une fois – qui, heureusement, se termine « bien ».

Quels furent les moments forts de cette campagne 2021-2022 ?

Ce furent les victoires à domicile contre Alleur et Saint-Louis. Contre Alleur, ce fut une victoire collective grâce à un groupe soudé. Un groupe soudé aussi mais en petit comité contre Saint-Louis.

Que garderas-tu en mémoire ?

Nous essayerons de retenir les moments positifs éparpillés tout au long de la saison. Avec cependant quelques regrets car nous avions la possibilité d’accomplir notre objectif premier – les Playoffs – si la motivation des premières rencontres avait été régulière et collective.

Quels sont tes envies pour la prochaine saison ?

Elle commencera à partir d’une feuille presque blanche. Nous ne sommes que quatre à rester à l’Etoile : Niedziolka, Blanchy, Lamborelle et moi. Tout sera à remettre en place. Michel Nihon nous a concocté un sérieux menu de préparation et nous avons déjà pu faire quelques séances tous ensemble au mois de juin, ce qui nous promet une meilleure saison que celle qui s’est achevée voici deux mois. L’objectif premier reste le même : acccrocher les Playoffs et retrouver du plaisir à jouer tous ensemble tout au long de la saison.

« C’était le feu »

Si Damso, Orelsan, Sexion d’Assaut ou encore Stromae ont fait kiffer les milliers de fans présents pendant quatre jours aux Ardentes, certains spectateurs ont également taquiné la balle orange dans une ambiance de feu.

La crise sanitaire étant plus ou moins derrière nous, les festivaliers ont pu se régaler pendant quatre jours aux Ardentes avec la crème de la crème. Damso, PNL, et les autres ont envoyé du lourd – les décibels s’entendant à des kilomètres à la ronde – et fait kiffer les milliers de personnes présentes pour l’occasion.

The Maestro

Si, évidemment, Les Ardentes font la part belle à la musique, le nouveau site de Rocourt permettait d’offrir aux festivaliers de nombreuses animations et des plaisirs aussi divers que variés, comme avec la friterie gastronomique de Mallory Gabsi ou encore un atelier de tatouages éphémères. Les sportifs n’étaient pas oubliés puisqu’un playground hyper stylé dans la plus pure mouvance US avait été implanté en plein coeur du festival. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que cette initiative a suscité l’enthousiasme. « Au départ, nous devions juste faire jouer sept ou huit joueurs en 3×3 deux fois par jour mais nous nous sommes faits complètement dépasser par l’idée », rigole Gérald Henkin de Givemefive. « Du coup, nous avons fait jouer les festivaliers contre ma team Givemefive et c’était le feu ! »

Francis Torreborre a toujours de la dynamique dans les jambes

Autour de l’aire de jeu se pressèrent les curieux et les amateurs de b-ball. « Il y avait environ six cents spectateurs autour des matchs pendant trente minutes », observe, incrédule, Gérald. Et comme sur scène, le spectacle fut au rendez-vous avec des actions incroyables, du trashtalking et du suspens.

Crédit photos : Conformenon

« Un petit échec sur le plan humain mais une réussite sur le plan sportif »

Alexandre Bousmanne revient sur la saison 2021-2022 vécue avec Aubel en R2 et évoque la nouvelle campagne qui approche à grands pas.

Alex, quel bilan fais-tu de cette saison 2021-2022 ?

Sur le plan sportif, l’objectif souhaité par le club – à savoir les Playoffs – fut atteint. C’est donc une belle réussite malgré un parcours du combattant mais compensé par la belle intégration du coach, de Guillaume Liégeois et de Chris Albert. Cependant, perdre Gauthier Liégeois dès la première semaine puis termine la saison sans le duo de coachs et deux joueurs, cela reste un petit échec sur le plan humain. C’est dommage dans un club et un groupe où ça vit si bien ensemble.

Que retiendras-tu comme moments forts ?

De façon générale, la chance d’avoir pu vivre une nouvelle belle saison entre amis. Plus spécifiquement, la victoire et surtout la fête à l’Olympic Mont-sur-Marchienne restent un grand souvenir.

Quelles sont tes envies pour la nouvelle saison qui s’annonce ?

De prendre encore du plaisir à un beau niveau pour une année de plus. De profiter aussi de jouer avec mes amis proches, peut-être pour la dernière fois. Rester en bonne santé et ne pas avoir accepté la saison de trop seront mes deux objectifs.

« Très fiers et super heureux que cela soit un Belge qui gagne à Lausanne »

C’est sous les yeux de Mathilde Dewaegheneire, jeune Liégeoise expatriée à Lausanne, et d’autres compatriotes que Wout Van Aert a raflé au sprint la huitième étape d’une Grande Boucle passionnante.

Imaginez-vous l’eau scintillante du lac Léman réverbérant les rayons d’un soleil estival, des montagnes superbes entourant une ville à la fois moderne et médiévale, à l’histoire séculaire, habitée par une population polie et prévenante s’exprimant dans un français mâtiné d’un accent aussi charmant que traînant. C’est le décor quotidien de Mathilde Dewaegheneire qui, depuis le premier mai dernier, a quitté la Belgique et son job d’infirmière aux soins intensifs de Montlégia pour partir vivre et travailler à Lausanne. « La vie en Suisse, c’est vraiment super chouette », sourit-elle. « C’est vivre près des montagnes, au bord du lac, pouvoir s’y baigner et, pour l’instant, avoir l’impression d’être en vacances dès que j’ai un jour de repos. » Et d’ajouter, alors qu’elle trouve dans le canton de Vaud des conditions de travail plus normales qu’à Liège où la pénurie de personnel infirmier se fait cruellement ressentir : « La mentalité suisse est sympa aussi, plus dans le respect, dans la bienveillance. »

Si les activités ne manquent pas à Lausanne, cité historique abritant de nombreux musées, notamment, le hasard faisait que samedi, le Tour de France s’invitait sur ses belles artères. Pour l’occasion, la ville entière était en effervescence, parée de jaune, et les Lausannois – mordus de la Petite Reine – étaient descendus dans les rues pour admirer le spectacle que proposèrent les forçats de la route. « C’était la première fois que je me rendais à une étape cycliste et c’était vraiment super chouette. Il régnait une bonne ambiance, une partie de la ville était en piétonnier et pas mal d’animations avaient lieu. C’était vraiment génial ! » s’enthousiasme la jeune expat’.

Et pour embellir encore davantage cette splendide journée ensoleillée de juin, ce fut Wout Van Aert, au nez et à la barbe de Pogacar – les deux coureurs comptent désormais chacun 8 succès sur la Grande Boucle – et Matthews, qui rafla au sprint la victoire sur le boulevard lausannois. « J’étais avec un groupe de compatriotes et nous étions très fiers et super heureux que cela soit un Belge qui gagne à Lausanne », souligne Mathilde, aussi ravie de cette première « expérience » cycliste que de sa nouvelle vie en Suisse.

Crédit photo : Mathilde Dewaegheneire

Le 3×3, la nouvelle discipline qui a le vent en poupe

La croissance du 3×3 est exponentielle et cette discipline relativement récente ne cesse de faire de nouveaux adeptes.

Selim Ben Aissia, responsable du 3×3 pour l’AWBB, était l’invité de Bouke pour évoquer cette nouvelle discipline olympique dans laquelle les Belges brillent. Une émission à découvrir ici.

Crédit photo : FIBA