« Une saison qui commencera à partir d’une feuille presque blanche »

L’Etoile Jupille reprendra prochainement la direction de l’entrainement avec un effectif profondément remanié.

Après une saison sous forme de montagnes russes, les dirigeants de l’Etoile Jupille ont profondément remanié leur effectif pour aborder cette nouvelle saison de P1 avec des ambitions de Playoffs. « Cette nouvelle saison commencera à partir d’une feuille presque blanche. Nous ne sommes que quatre à rester à l’Etoile : Niedziolka, Blanchy, Lamborelle et moi. Tout sera à remettre en place », confirme Tom Bass. « Michel Nihon nous a concocté un sérieux menu de préparation et nous avons déjà pu faire quelques séances tous ensemble au mois de juin, ce qui nous promet une meilleure saison que celle qui s’est achevée voici deux mois. L’objectif premier reste le même : acccrocher les Playoffs et retrouver du plaisir à jouer tous ensemble tout au long de la saison. »

R’vlà Niksa !

C’est désormais officiel, le club du « gourou du Paire » retrouve le gratin helvète après une longue attente. Le Namurois Louvrier connait les deux Américains qui renforceront ses champions grand-ducaux alors que l’on reste bien évidemment sous le charme du dernier Tour en date. Ce sont les infos d’EMCE.

Vevey : feu vert pour la D1 ! Les troupes de Bavcevic ont enfin leur licence pour le top suisse

Pour rappel, le club valaisan s’était retrouvé au 3e niveau suisse suite à quelques problèmes de gestion. En 2020/2021, le Vevey Riviera survolait les débats dans l’antichambre helvète et réintégrait ainsi l’élite de son pays. Du moins en principe car encore fallait-il qu’il obtienne une licence très espérée. Au bout d’un intenable suspense, la Ligue a enfin décerné le fameux sésame aux troupes de Niksa Bavecvic qui ne sont bien évidemment pas disposées à faire de la figuration pour leur comeback en LNA.

Deux renforts US pour Etienne Louvrier et ses champions luxembourgeois

Après une saison exceptionnelle, on savait qu’Etienne Louvrier prolongerait son bail à l’Amicale Steinsel. Le champion grand-ducal devait encore choisir ses deux renforts étrangers. Dans ce domaine, on aura droit à une paire d’outre-Atlantique constituée de Shawn Montague et d’Axel Reese. Si le premier (25 a, 1,98 m) arrive en provenance de Gira Athleta, à Malte, le second (23 a, 2,08 m) demeure sur une première expérience européenne en Hongrie. On l’aura compris, les dirigeants luxembourgeois ne sont pas parvenus à garder cette perle rare qu’était Jarvis Williams. Pour l’heure, il dispute un tournoi estival et rémunérateur aux USA avec les Golden Eagles de Marquette.

A qui le Tour ? A Reims, le « Champagne Basket » pétille moins

A Reims, le club local a fusionné avec celui de Châlons-en-Champagne en 2010. L’équipe coachée par Nikola Antic (ancien assistant-coach au Spirou) montait en D1 française en 2015 tout en jouant en alternance dans les deux villes. Malheureusement, elle n’a pu éviter la descente en Pro B au printemps dernier. Du coup, les dirigeants se sont fixé un objectif de trois ans pour réintégrer l’élite. Parmi les éléments ayant transité par-là, on recense notamment Billy Baron (ex-Charleroi), Tyrel Johnson (ex-Alost), Dominic Archie (ex-Ostende) et Jean Salumu… pas plus tard qu’en 21/22.

La pépite (française) du mardi

Comme ne pas s’extasier au terme d’une Grande Boucle aussi passionnante que réjouissante. En cause, une sportivité et une joie de rouler de tous les instants. Sans oublier un Wout Van Aert au sommet (actuel) de son art. Unique bémol, une formation Lotto pédalant avec constance dans la choucroute. A l’instar de son « très cher » directeur sportif !

Michel Christiane

Crédit photo : Vevey Riviera Basket

A qui le Tour (féminin) ?

A qui le Tour ? Wilfried Yegete, l’enfant du CS Meaux, passe à Limoges.

On profite du Tour féminin pour poursuivre notre périple hexagonal. Cap dès lors sur la banlieue parisienne où se niche le CS Meaux dont les dames se maintiennent en Régionale 1 du comité d’Ile de France. Il n’en demeure pas moins que Wilfried Yegeté (30 a, 2,08 m, photo) est sans conteste la figure de proue du cru. Fils d’un international de Centre-Afrique, il a porté successivement les couleurs de Pau, du Mans et vient de signer au CSP Limoges. Pour info, Meaux est situé à 55 bornes de Paris et compte 55.000 habitants. Soit, autant de Meldois et Meldoises dont le maire n’est autre que Jean-François Copé (LR).

M. C.

Quel Liège il y a vingt ans ?

Qui composait l’effectif du Country Hall il y a vingt ans d’ici ?

Comme vous le lirez, on y retrouve encore quelques têtes bien connues aujourd’hui… Herbert Baert (46 a) est parti ensuite à Bree, il est pharmacien ; Marc Hawley (47 a), faut-il vraiment présenter le plus Liégeois des Britanniques ?; Brian Heinle (45 a), capable du pire comme du meilleur, a joué à Huy et réside toujours en Belgique ; Bruno Kurzweg (44 a), un caractère qui a mis ses qualités au service de plusieurs clubs régionaux ; Mark McSwain (57 a), a évolué dans de nombreuses D1 belges et habite en banlieue bruxelloise ; Barry Mitchell (57 a), l’élément fort de la phalange, très banché… NCAA actuellement, David Purnelle(45 a), arrivé en provenance de Charleroi, aujourd’hui au Réveil ; Marc Schiltz (50 a), le toubib luxo (chef de service dans un hosto de la capitale) n’a pas oublié Yvan Fassotte ; Eric Van der Sluis (49 a), un Batave qui ne lâchait rien, passé par Pepinster ; et Boro Vucevic (63 a), un Monténégrin qui est le papa de Nikola (Chicago Bulls) présent donc dans les gradins angleurois car il avait 11 ans à l’époque.

Michel Christiane

Crédit photo : Philippe Collin

Les Lions contre l’Allemagne à Hasselt

On a retrouvé la compo de l’équipe qui prestait, voici deux décennies, sur les hauteurs angleuroises. Avec quelques surprises au programme… Comme un parfum de NBA, début août, à Hasselt avec la venue de l’équipe d’Allemagne. Pendant ce temps, on fait toujours le Tour. Ce sont les infos d’EMCE.

Qui composait l’effectif du Country Hall il y a vingt ans d’ici ?

Comme vous le lirez, on y retrouve encore quelques têtes bien connues aujourd’hui… Herbert Baert (46 a) est parti ensuite à Bree, il est pharmacien ; Marc Hawley (47 a), faut-il vraiment présenter le plus Liégeois des Britanniques ?; Brian Heinle (45 a), capable du pire comme du meilleur, a joué à Huy et réside toujours en Belgique ; Bruno Kurzweg (44 a), un caractère qui a mis ses qualités au service de plusieurs clubs régionaux ; Mark McSwain (57 a), a évolué dans de nombreuses D1 belges et habite en banlieue bruxelloise ; Barry Mitchell (57 a), l’élément fort de la phalange, très banché… NCAA actuellement, David Purnelle(45 a), arrivé en provenance de Charleroi, aujourd’hui au Réveil ; Marc Schiltz (50 a), le toubib luxo (chef de service dans un hosto de la capitale) n’a pas oublié Yvan Fassotte ; Eric Van der Sluis (49 a), un Batave qui ne lâchait rien, passé par Pepinster ; et Boro Vucevic (63 a), un Monténégrin qui est le papa de Nikola (Chicago Bulls) présent donc dans les gradins angleurois car il avait 11 ans à l’époque.

Superbe affiche, début août, à Hasselt avec la venue de l’Allemagne

Face à un calendrier particulièrement chargé, les Lions entameront leur préparation à l’Euro ’22 (du 1er au 18 septembre) en accueillant leurs homologues allemands. D’autant que ceux-ci devraient s’aligner avec plusieurs de leurs éléments présents en NBA alors que ce pays pointe en 11e position au classement mondial. En attendant, sans doute, mieux… Le rendez-vous est fixé au mercredi 10 août prochain, à 20 h 30, à l’Alverberg. Il y a déjà huit ans que notre équipe nationale n’avait plus joué à Hasselt. De quoi réjouir le Gouverneur de la province du Limbourg, cet ex-joueur de D1 belge…

Tim Lambrecht ne s’éternisera plus longtemps en bord de Sambre

Aussi talentueux que nonchalant, le jeune géant flandrien (24 a, 2,07 m) constitue une énigme pour la plupart des coaches qui l’ont fréquenté. Ayant mis à bout la patience de Gjergja à Ostende, on espérait qu’il rectifierait le tir à Charleroi. Ce fut trop rarement le cas. Du coup, Tim Lambrecht a décidé de ne pas prolonger son séjour dans le Hainaut. Décision aussitôt acceptée par la direction locale. Quel gâchis !

Dames : de Malines à Namur en transitant par Fribourg, en Suisse

Une énième arrivée au Winketkaai malinois, via la venue de la très prometteuse, Renée Denys (18 a, 1,72 m) en provenance de Lummen. Quant à l’Elfic Fribourg, le récent champion de Suisse, il s’est renforcé avec l’apport de l’Américaine, Courtney Range (27 a, 1,90 m), à Namur de 2020 à 2022. A propos du cercle saint-servaitois, il a confirmé le Portugais, José Aranjo, au coaching. Il sera assisté par Lionel Dorange qui faisait partie du staff des Spirou Ladies. Il prendra également en charge plusieurs formations de jeunes. On reste dans la capitale wallonne où la Croate, Klaudia Perisa (25 a, 1,80 m), séjourna début 2020 (7 matches dont Panthers et Pepin). Elle débarque à Courtrai en droite ligne de Trévise (D2 italienne). Elle déclarait à un journal de son pays : « La ligue belge est faible car il y a trois, quatre équipes assez bonnes, mais le reste ne vaut pas grand-chose. » Sans commentaire.

A qui le Tour ? Wilfried Yegete, l’enfant du CS Meaux, passe à Limoges

On profite du Tour féminin pour poursuivre notre périple hexagonal. Cap dès lors sur la banlieue parisienne où se niche le CS Meaux dont les dames se maintiennent en Régionale 1 du comité d’Ile de France. Il n’en demeure pas moins que Wilfried Yegeté (30 a, 2,08 m, photo) est sans conteste la figure de proue du cru. Fils d’un international de Centre-Afrique, il a porté successivement les couleurs de Pau, du Mans et vient de signer au CSP Limoges. Pour info, Meaux est situé à 55 bornes de Paris et compte 55.000 habitants. Soit, autant de Meldois et Meldoises dont le maire n’est autre que Jean-François Copé (LR).

Michel Christiane

Crédit photo : CS Meaux

« Mes quatre années à Aubel furent fantastiques »

Avant d’aller exporter ses talents à Henri-Chapelle et de retrouver l’élite provinciale, Fred Perin aka « L’homme aux 62 points » revient sur son expérience aubeloise.

Fred, comment évalues-tu cette dernière saison avec Aubel en P2 ?

Elle fut en dents-de-scie. Nous avons très mal débuté pour finir sur les chapeaux de roues. Ce qui nous a procuré un peu de frayeur mais nous avons géré en fin de saison.

Quels furent les moments forts de cette campagne 2021-2022 ?

Notre come-back de 13 points à cinq minutes de la fin contre Hannut, notre concurrent direct à ce moment-là de la saison. C’était une victoire à 9 points pour le maintien.

Que conserveras-tu comme souvenirs de tes années aubeloises ?

Mes quatre années à Aubel furent fantastiques. J’y ai rencontré des gens formidables, un staff incroyable, une vraie famille. Je me réjouis maintenant de venir y passer une « après-midi panaché » en regardant la P2 et la R2 – où mon frère a prolongé.

Quelles sont tes envies pour le nouveau défi que tu relèveras avec Henri-Chapelle qui fête son retour au sein de l’élite provinciale ?

Je retrouverai la P1 avec Henri-Chapelle et mon but sera de gagner un maximum de matchs. Nous aurons des gars expérimentés, toujours en forme malgré leur grand âge (rires). Il faudra donc en profiter pour aller chercher le Top 5. Et pourquoi pas aller loin en Coupe…

Revers pour Chicago avec de timides Meesseman et Allemand

Contre New York, Chicago s’est incliné de peu, 83-80.

Un revers directement imputable à une reprise trop timorée qui a vu les New-Yorkaises prendre le contrôle de la rencontre et résister ensuite à la tentative de retour de timides Meesseman (8 points, 4 rebonds et 2 passes) et Allemand (4 points, 3 rebonds et 2 passes).

« Le basket reste un vecteur social »

Avant d’entamer une nouvelle saison avec un noyau largement remanié, Jérôme Niedziolka revient sur la dernière campagne de l’Etoile Jupille en P1.

Jérôme, comment juges-tu la saison 2021-2022 disputée avec l’Etoile Jupille ?

En toute honnêteté, je la juge insatisfaisante. Sur le plan sportif, nous avions un groupe capable de beaucoup mieux. Mais au fur et à mesure des semaines, nous étions de moins en moins nombreux. Et s’entrainer à quatre ou cinq, c’est quelque chose qui n’est pas concevable au niveau auquel nous jouons. Le spectre du Covid a probablement eu raison de la motivation de certains et nous avons souvent dû bricoler pour être parfois assez aux matchs. Et jouer avec la presque peur de descendre n’est pas agréable.

Quels furent les moments forts de cette dernière campagne ?

Je vais en citer deux : nos victoires face à Alleur et à Saint-Louis. Pour la deuxième, nous étions cinq à l’entame de la rencontre et nous avons montré qu’avec du coeur, nous pouvions faire de grandes choses.

Que garderas-tu en mémoire ?

Les rencontres humaines. Outre l’aspect sportif, le basket reste un vecteur social. Malgré nos piètres résultats, j’estime avoir fait de belles rencontres que je ne manquerai pas de suivre la saison prochaine dans leurs nouveaux horizons respectifs.

Quelles sont tes envies pour la saison 2022-2023 ?

De retrouver du plaisir sur le terrain avec une équipe qui en veut, s’entrainer à dix pour progresser en équipe et terminer le plus haut possible. Et, évidemment, faire de belles troisièmes mi-temps… Mais au vu de ce que j’ai pu constater des quelques prestations que nous avons pu faire en fin de saison, je ne m’inquiète pas trop pour cela.

Match référence pour Julie Allemand, à nouveau titularisée

Titularisée pour la troisième fois de la saison, Julie Allemand a sorti son match référence et Chicago a évité le faux-pas contre Dallas. La Liégeoise et ses coéquipières enchaineront ce samedi contre New York.

Les joueuses de Chicago ont joué à se faire peur mais, heureusement, Candace Parker (14 points, 10 rebonds et 3 passes) était présente au rebond offensif pour assurer la victoire des locales, 89-83. Pour la troisième fois, Julie Allemand était titularisée et la Liégeoise en a profité pour sortir son match référence avec 13 points et 6 passes décisives. Emma Meesseman (13 points, 9 passes et 5 rebonds) et ses coéquipières enchaineront ce samedi contre New York.

« Quelque chose d’unique à Liège »

Au MOSA, l’été est mis à profit pour bosser ses skills et tisser du lien social.

Un vent de renouveau souffle sur Angleur, l’une des communes les plus durement touchées par les tragiques inondations de juillet 2021. Le MOSA ne fait pas exception à la règle et propose, notamment, un programme estival digne des meilleurs facs US. Ainsi, des sessions d’entrainement avec des joueurs et coachs chevronnés – on parle de vraies « stars » du b-ball comme Oli 3F, Marjorie Carpréaux – sont organisées du 19 juillet au 26 août.

« Ceux qui me connaissent savent à quel point j’ai toujours été prêt à faire des kilomètres juste pour jouer au basket, passant parfois plus de temps sur la route que sur le parquet », rappelle Mando Kabeya, nouvelle pierre angulaire du projet angleurois. « Cet été, je souhaite amener quelque chose d’unique à Liège, quelque chose que j’aurais rêvé d’avoir lorsque j’étais plus jeune : des entrainements de perfectionnement skills et préparation physique en compagnie de coachs ayant une expérience pro et accompagnés par des joueurs pros. »

Une superbe initiative qui n’élude pas l’aspect social ancré dans l’ADN du MOSA. « J’espère que ces sessions deviendront un endroit d’apprentissage et de partage, que nous puissions nous retrouver et bosser ensemble, faisant une place aux filles trop souvent oubliées, et créer ainsi des liens à travers ce sport qui nous anime tous », avance l’ancien pro passé par l’Espagne et Pepinster.

Plus d’infos : THE GRIND — The Locker Room

https://fb.watch/emGCJNi7bG/

https://fb.watch/emGbL0cdwd/

www.thelockerroom.media/thegrind