Camara et les Blazers proches de l’exploit à Cleveland !

Le forward belge et les Blazers ont fait douter le leader de la Conférence Est.

La deuxième partie de saison des Blazers est plus que réussie. S’il sera ardu pour les protégés de Chauncey Billups de refaire totalement leur retard pour accrocher le Play-In, les résultats sont désormais plus qu’encourageants et leur prestation à Cleveland confirment la montée en puissance de la franchise de l’Oregon.

Hunter (32 points et 7 rebonds), Mobley (20 points et 8 rebonds), Jérôme (25 points et 6 assists) ont dû s’employer en l’absence de Mitchell pour contenir des Blazers combatifs et enthousiastes. Camara (19 points à 7 sur 11 aux tirs, 5 rebonds et 4 steals), Avdija (30 points, 12 rebonds et 10 assists) en triple-double, Simons (27 points) et leurs coéquipiers sont passés à un fifrelin de l’exploit, ne s’inclinant que 133-129.

Crédit photo : Blazers

Festival offensif dans le Texas

Opération portes ouvertes entre les Spurs et le Thunder.

A San Antonio, les spectateurs ont eu droit à une pluie de paniers ! Privés de Wembanyama pour le reste de la saison, les Spurs s’en sont remis à Castel (32 points et 8 rebonds) et Fox (20 points) pour tenter de suivre le rythme dingue imprimé par Gilgeous-Alexander (31 points et 8 assists), Williams (41 points (!), 6 rebonds et 7 passes décisives), Wallace (19 points), Wiggins (17 points) et le Thunder. Les leaders de la Conférence Ouest sortaient vainqueurs de ce duel offensif, 132-146.

« Nous sommes bien plus qu’une équipe et voulons retrouver l’élite provinciale »

Elsa Lejoncq et ses coéquipières de Belleflamme ont remporté le duel au sommet de P2B à Haneffe pour se tracer une voie royale vers le titre et un retour au sein de l’élite provinciale.

Elsa, comment avez-vous abordé ce déplacement à Haneffe ?

Malheureuement, je n’ai pas pu assister à notre unique entrainement de la semaine mais l’équipe a préparé ce match comme à son habitude. Il faut avouer qu’avec un entrainement programmé le lundi de 21h15 à 22h45, la motivation n’est pas toujours au rendez-vous. Malgré cela, nos séances restent toujours intenses, avec beaucoup de jeu et de rotations entre les joueuses. D’ailleurs, cette habitude de jouer avec tout le monde sur le terrain est un véritable atout pour notre collectif.

Que retiens-tu de ce duel au sommet – les Templières occupaient, avec Blégny, la seconde place dans cette série – et qu’est-ce qui vous a permis de remporter la victoire 45-77 ?

Nous sommes rapidement entrées dans le match en imposant notre rythme, en restant concentrées et appliquées des deux côtés du terrain. L’expression ‘une bonne attaque passe par la défense’ a pris tout son sens lors de cette rencontre. Nous avons su cadenasser les pivots adverses malgré l’absence de nos deux intérieures, Océane et Adeline Testelmans. En attaque, nous avons varié notre jeu, alternant entre des phases placées – où nous avons bien exploité nos systèmes – et des actions plus rapides avec des tirs en première intention. De plus, en première mi-temps, nous avons fait preuve d’une belle réussite dans nos shoots, aussi bien à mi-distance que sur des tentatives plus lointaines. Un exemple marquant est le triple au buzzer de Méline Rousseau pour clore la première mi-temps !

Comment juges-tu votre saison alors que vous êtes toujours invaincues et semblez vous diriger vers le titre ?

Notre saison est jusqu’à présent exceptionnelle, avec dix-huit victoires en dix-huit matchs ! Cela met en évidence la force de notre collectif et cette si belle harmonie dans l’équipe. Nous sommes un groupe soudé qui s’entend à merveille ! Malgré cette réussite, cela n’a pas toujours été simple. Nous avons dû faire face à des moments plus compliqués, notamment avec la perte d’Océane – mon super binôme – qui est une joueuse clé de notre équipe. Son absence a été un vrai défi pour l’équipe, tant sur le plan tactique qu’émotionnel. Mais nous avons su rebondir pour elle ! Chaque victoire lui est dédiée. Nous nous appuyons encore plus sur notre collectif et le fait qu’elle soit présente aux entrainements et aux matchs nous booste beaucoup. Une autre de nos force est aussi, je pense, de ne jamais sous-estimer nos adversaires. Chaque match est abordé de la même façon et avec beaucoup de sérieux. Désormais, nous arrivons dans la dernière ligne droite. Mais avec l’engagement et l’état d’esprit dont nous faisons preuve depuis le début de saison, nous avons les cartes en main pour continuer sur cette belle dynamique !

Justement, quels sont vos objectifs pour cette dernière partie de saison ?

La saison dernière fut très compliquée avec un nombre important de blessures et d’arrêts ainsi qu’une descente en P2. L’objectif avait été posé en début de saison et toutes les filles étaient d’accord : décrocher la montée pour retrouver l’élite provinciale ! Mais au-delà des résultats, ce qui rend cette saison si spéciale, c’est la dynamique de groupe exceptionnelle que nous avons créée. Nous sommes bien plus qu’une équipe : nous sommes un vrai groupe de copines, solidaires, soudées et toujours là les unes pour les autres. L’ambiance est incroyable, la communication fluide et l’entraide omniprésente. Cette cohésion et l’une de nos plus grandes forces, et c’est elle qui nous a permis d’enchainer les victoires et de faire de cette saison une vraie réussite sur tous les plans.

La meilleure défense de P3B a encore parlé !

Les Spadois ont remporté le derby à Ensival pour conserver le leadership de la P3B.

Avec la meilleure défense de la série, les Spadois dominent la P3B avec un seul revers au compteur et une place de leader qui les rapproche chaque semaine un peu plus du titre et de la montée en deuxième provinciale.

A Ensival, Haas (14 points) et ses coéquipiers tenaient dix minutes, 13-15, avant de voir Seynaeve (18 points) et les Spadois prendre peu à peu l’ascendant. Menant 23-30 à la pause, Wirtzfeld (12 points), Thiry (8 unités) et les Bobelins réalisaient une véritable démonstration défensive en seconde période pour s’assurer la victoire 36-58.

Des scoreurs d’expérience pour un match offensif

Les Abeilles ont pris le dessus sur les All Blacks dans une rencontre offensive.

Ce duel entre Harimalia voyait les joueurs d’expérience se mettre en évidence. Du côté d’Harimalia, Kevin Jonniaux confirmait son statut de meilleur marqueur de l’élite provinciale avec 32 points à son compteur personnel tandis que Benoit Jérôme (18 points) et Ben Bouché (19 unités) se montraient productifs.

Viseur (14 points), Di Pro (12 unités) et les Alleurois, coachés pour l’occasion par Damien Deblond, tenaient le choc dix minutes, 21-12, avant de voir les locaux se forger un petit viatique et compter dix longueurs d’avance à la pause, 47-37. En seconde période, Quentin Vanoost (19 points), son frère Ethan (18 unités), Simé Brajkovic (12 points) et leurs coéquipiers confirmaient leur supériorité pour finalement s’imposer 105-84.

« Nous avons notre sort entre nos mains »

L’expérimentée Américaine D’Asia Chambers renforce les Panthers jusqu’au terme d’une saison encore pleine de défis.

Guère épargnées par la guigne depuis l’entame du championnat, les Panthers vivent une saison difficile. « Nous n’éviterons pas le stress des Playdowns car nous avons grillé nos jokers », reconnaissait Pierre cornia voici quelques semaines alors que tous les concurrents du club liégeois venaient de se renforcer. « Toutefois, nous n’avons encore jamais pu évoluer au complet. J’ai confiance en notre équipe. Nous avons notre sort entre nos mains, ce qui est positif, mais il faudra montrer de la volonté et du caractère et que tout le monde se sente concerné. »

Actuellement antépénultièmes en TDW1, les Panthers de Liège se préparent à disputer ces Playdowns de tous les dangers où les quatre dernières équipes de la phase classique démarrent avec six, quatre, deux et zéro points et se rencontrent en aller-retour au rythme de deux matchs par semaine. « C’est vrai, notre situation est compliquée mais tout le monde fait le nécessaire pour viser ce maintien avec sérénité », assure David Petermans, Manager des Panthers. « Notre volonté et de boucler ces Playdowns à la première place alors que nous avons appris que Brunehaut n’avait pas souscrit de licence pour la prochaine saison. »

Dans cette quête du maintien, les Sang et Marine vont pouvoir compter sur un renfort de choix avec l’arrivée de D’Asia Chambers pour compenser le départ de Klaudia Perisa. « Cette joueuse colle parfaitement au profil que nous recherchions afin de compléter le groupe actuel tout en conservant son équilibre », analyse le Manager du club liégeois.

Véritable globe-trotteuse, D’Asia Chambers, formée à l’université St Bonaventure et à celle de Slippery Rock – où elle compila 17,8 points et 8,7 rebonds de moyenne pour sa dernière saison -, a déjà pas mal bourlingué. En effet, après un début de carrière en Allemagne, l’Américaine est passée par l’Australie, la République Tchèque, l’Egypte, la Finlande, l’Allemagne, le Luxembourg, le Nicaragua et même la Mongolie ! « Elle évolue sur les postes 3 et 4 et va nous apporter toute son expérience ainsi qu’une nouvelle énergie. C’est une battante qui ne lâche rien », assure David Petermans.

L’objectif prioritaire des Panthers est donc d’abord d’assurer le maintien en D1 tout en offrant ensuite un souffle nouveau au club où la venue de l’homme d’affaires Thierry Dario doit permettre de réunir les forces vives de la région pour que la formation liégeoise, véritable locomotive du basket-ball féminin de la région, puissent renouer avec des standards plus conformes à ses habitudes. « Nous souhaitons rapidement retrouver, sur le terrain, le Top 5 belge et la Coupe d’Europe », avait ainsi annoncé Pierre Cornia le 31 janvier dernier. « Nous espérons y arriver le plus vite possible mais pas n’importe comment. Les Panthers conserveront leur ADN. Nous n’alignerons jamais huit étrangères mais nous avons besoin de cadres (ndlr : de joueuses confirmées), pour encadrer notre école de jeunes. »

Plus d’infos : Welcome to D’Asia et bonne continuation à Klaudia ! – post – Liège Panthers

Les ambitions des Panthers : « Un souffle nouveau pour booster le club » — #Liégeois

Crédit photo : Ben Bolle et DR

Bassini, Cloots et les Métallos assurent à Verviers

Les Flémallois ont livré deux quart-temps de rêve à Verviers pour empocher une nouvelle large victoire, 60-98.

A domicile, les Verviétois pouvaient compter sur Vincent Louis (13 de ses 21 points dans le premier quart-temps) pour rivaliser avec Francoeur (12 points), Dykmans (11 unités) et les Métallos au cours de dix premières minutes pétaradantes et conclues sur une totale parité : 28 partout. Dans le second quart-temps, les locaux ne parvenaient plus à suivre l’effréné rythme offensif de Cloots (18 points), Delfosse (14 unités) et des Flémallois qui en profitaient pour prendre largement l’avantage, 37-54 à la pause.

Au retour des vestiaires, Mahiat (16 points), Marot (7 unités) et les Verviétois avaient retrouvé leurs valeurs défensives et rivalisaient avec les visiteurs, l’écart demeurant inchangé ou presque à la demi-heure, 53-69 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, le scénario du deuxième quart-temps se répétait. Les locaux peinaient offensivement, tout l’inverse de Bassini (18 points), Cosentino (12 unités) et des Flémallois qui alignaient les bombes – 5 de leurs 12 triples dans les dix dernières minutes – pour terminer en force et empocher une nouvelle victoire impressionnante dans les chiffres : 60-98.

Aerts décisif pour Ciney contre Lier

Les Namurois ont émergé contre Lier avec un Alexandre Aerts décisif dans le money time.

Malgré l’annonce de la non-reconduction de l’équipe en TDM2 la saison prochaine et la séparation avec Milos Bojovic, les Namurois de Ciney ne veulent pas balancer cette fin de championnat ni devenir des oiseaux pour le chat.

Contre Lier, le futur Comblinois Balthazar (14 points), le Liégeois Hansotte (5 unités) et leurs coéquipiers ont bien résisté à leurs invités mais étaient toutefois menés 55-57 à la demi-heure. Moment choisi par Alex Aerts pour sortir de sa boîte. Le futur sprimontois (9 points) plantait sept points pour aider sa formation à prendre le dessus sur Lier et arracher la victoire, 79-73.

Crédit photo : DR

« Humainement, l’équilibre entre passé, présent et futur devenait impossible à trouver »

Alors qu’il avait annoncé passer la main à la fin de ce championnat après sept belles années à la tête de l’équipe R1 de LAAJ, Pascal Vanderoost a finalement décidé de quitter ses fonctions un peu plus tôt. Interview.

Coach de l’équipe fanion de LAAJ, Pascal Vanderoost est également l’entraineur de la R2 de Huy mais aussi impliqué dans les sélections régionales et provinciales et, depuis peu, chargé de cours à la fédération. Ce prof de math dans le civil a décidé de stopper plus tôt que prévu à Atlas. Le comité de LAAJ, par la voix de son Président Marc Marnette, n’a pas manqué de saluer le formidable boulot accompli par celui qui était depuis 2018 « le pilier et le chef d’orchestre » de la section féminine de LAAJ et qui, grâce à son engagement sans faille et sa passion, a contribué à développer et structurer cette filière, permettant ainsi aux Jupilloises de « progresser et de s’épanouir sur le plan sportif et humain ». Toujours selon le comité des Brasseurs, le professionnalisme, l’écoute et la capacité de motiviation de Pascal Vanderoost ont fait de lui « bien plus qu’un entraineur, un véritable guide », contribuant à faire grandir la section féminine en « affrontant chaque défi avec ambition et détermination ».

Le comité de LAAJ – qui se réunira mercredi pour décider qui prendra le relais pour cette fin de saison alors que ce sont Yves Leemans et Christian Randaxhe qui avaient été choisis pour coacher la R1 et la P2 la saison prochaine – n’a pas manqué de remercier Pascal Vanderoost pour ces belles années au club, soulignant que le travail et l’investissement du désormais ex-coach de la R1 d’Atlas « laisseront une empreinte durable au sein du club ».

Pascal, pourquoi avoir décidé de stopper maintenant ton mandat à la tête de la R1 de LAAJ plutôt que d’attendre la fin de saison comme préalablement annoncé ?

Sportivement, si le classement était aujourd’hui figé, nous serions sauvées avec un effectif souvent décimé. Une trêve de deux à trois semaines s’offre au groupe avant quelques échéances importantes et le retour de certaines blessées. L’occasion est donc parfaite pour le futur staff d’insuffler le vent nouveau nécessaire pour mobiliser l’ensemble du groupe en tablant sur un choc psychologique que je crois possible chez certaines. Humainement, l’équilibre entre passé, présent et futur devenait impossible à trouver. Une partie du vestiaire vit dans le futur, une autre dans le passé, et bosser avec moi au présent devenait impossible. D’après les témoignages, c’est la solution que plusieurs désiraient. Tout le monde est donc libéré d’un poids. Enfin, il n’était plus possible pour moi d’avancer avec des œillères sans prendre position. Je me dois ainsi de préserver mon entourage, mes valeurs et moi-même.

Qu’espères-tu pour la fin de saison de l’équipe fanion d’une section féminine que tu as développée avec brio pendant plusieurs années ?

Je souhaite évidemment au groupe et au futur staff tout le succès qu’ils mériteront en vivant autant de bons moments que j’en ai vécus pendant sept ans ! Le tout sens perdre d’esprit les valeurs de partage, de solidarité, de coopération et de fidélité qui ont toujours été mises en avant depuis la création du projet. D’une manière générale, je souhaite à ce club qui m’est cher de continuer à se développer. Enfin, mes encouragements et mes vœux d’émancipation sont également dirigés vers les joueuses qui quitteront le club de force ou de gré. L’évolution de plusieurs d’entre-elles est également l’une de mes grandes fiertés.

Super remontada de Schoonbroodt et des Esneutoises à Libramont !

En R2B, victoire étriquée des Précieuses à Libramont.

A Libramont, club dont certaines Liégeoises telle Constance Frère ont fait les beaux jours par le passé, les Esneutoises ont dû cravacher. En panne d’adresse, les protégées de Michel Derouaux étaient menées 23-17 à la pause. Au retour des vestiaires, Humblet (8 points), Delvaux (6 unités) et les visiteuses retrouvaient de leur superbe des deux côtés du terrain pour renverser la situation. Schoonbroodt (17 points) ne tremblait pas sur la ligne de réparation dans les instants décisifs pour assurer la victoire aux Esneutoises, 49-54.

Crédit photo : Clément Longrée