Kevin a fini par comprendre que l’on ne badine pas avec la discipline sous les ordres de Casteels. Destination lointaine pour les Métropolitains en quête d’un nouveau sésame continental. Hoëgnard puis Brasseur, Dragan Tubak poursuit son tour du monde basket aux pieds. Ce sont les infos d’EMCE.
L’ancien Angleurois toujours à Louvain après avoir reçu le message 5 sur 5
L’info est passée assez inaperçue. Au contraire de Romain Boxus, les Universitaires ont conservé cet autre Mosan qu’est Kevin Stilmant (22 a, 2,02 m, photo). Pas plus tard que dimanche, il jouait une dizaine de minutes (4 pts) en coupe de Belgique. Il est revenu, dans HLN et non sans humour, sur sa première année chez les Brasseurs : « Au début, j’étais mal mentalement. Après une bonne discussion, j’ai compris qu’avec Eddy Casteels, il faut perdre deux litres de sang et quatre de sueur ainsi que deux dents dès qu’on est sur le terrain. Depuis, ça va beaucoup mieux. D’autant qu’ici, c’est beaucoup plus professionnel qu’à Liège. » A l’évidence, le jeune Namurois a gardé son franc parler. Et c’est très bien ainsi…
Les Anversois au Kosovo pour une qualification en FIBA Europe Cup
S’ils désirent figurer dans la phase de groupe de la FIBA Europe Cup, les Giants doivent gagner le tournoi qualificatif de cette semaine au Kosovo. Ils se retrouvent d’emblée en demies où les ouailles de Skelin en découdront, ce mercredi (17 h), avec le vainqueur d’AEK Larnaca (Chy) – Thorlakshöfn (Isl). Pour info, les Cypriotes alignent Marcus Tyus (28 a, 1,85 m) en provenance de Mons. Les Islandais, eux, n’ont pas d’US, mais deux Espagnols, un Grec, un Suédois et un Canadien. Autre particularité, cette bourgade scandinave compte… 1650 habitants. En cas de succès, les Métropolitains pourraient être opposés, lors de la finale de vendredi, aux Allemands de Göttingen, drivés par…Roel Moors, Anversois pur jus.
Des hauteurs wegnolaises à l’Iran pour l’interminable Dragan Tubak
A l’été 2012, il découvrait les hauteurs wegnolaises en compagnie de Nemanja Aleksandrov. La saison suivante, l’interminable Dragan Tubak (35 a, 2,16 m) transitait par Louvain pour… trois matches. On trouve sa trace ensuite en Serbie, en Bulgarie, au Maroc, en Macédoine, ou encore, en Géorgie. Lors du dernier exercice en date, il loue ses centimètres en Côte d’Ivoire et à Nyon, en Suisse. Désormais, il poursuivra ses pérégrinations en Iran pour le compte du club d’Arak. Mais, où et quand s’arrêtera-t-il ?
La télé crève l’écran
Jeudi, vous pourrez d’abord suivre France – Chine sur France 4 et enchaîné, à 12 h 30, avec Belgique – Australie sur Tipik, Divertissez-VOO et la VRT.
A la Coupe du monde qui se déroule actuellement en Australie, Julie Allemand est l’un des maillons essentiels des Belgian Cats qualifiées pour les quarts de finale et la meilleure représentante de la région liégeoise. Une véritable fierté pour tout le basket belge. Et si après le triomphe de Remco Evenepoel, les Cats prolongeaient l’état de grâce du sport belge au pays des kangourous ?
A vingt-six ans, Julie Allemand fait déjà partie du gratin mondial et possède une expérience colossale. Elle a effectué ses premiers dribbles à la salle de la rue Monfort pour le compte du RBC Alleur et, très vite, elle se distingue par des aptitudes exceptionnelles et une mentalité conquérante. Elle rejoint ensuite Sprimont pour ses débuts en D1 avant de s’engager à Braine où elle rafle trois titres de championne de Belgique et deux Coupes, fait ses grands débuts sous le maillot des Cats et est draftée en WNBA !
Déjà, la Belgique est trop petite pour cette meneuse ambitieuse, capable de distribuer les caviars, de scorer et de défendre le plomb. Pour la saison 2017-2018, elle quitte notre plat pays pour s’enrôler à l’ASVEL, le club d’un certain Tony Parker. Elle y reste trois saisons, le temps d’être sacrée championne de France en 2019. EN 2020-2021, elle porte les couleurs de Montpellier où elle a comme coach le Hutois Thibaut Petit. Une saison faste avec une Coupe et une finale de championnat avant un retour à l’ASVEL auréolée d’un nouveau statut : celui de super joueuse européenne.
Parallèlement à sa carrière outre-Quiévrain, Julie effectue en 2020 ses grands débuts aux States avec Indiana avec brio, s’illustrant parmi les meilleures rookies. « Elle a su se faire respecter dans une autre ligue – la meilleure ligue du monde – et même y réaliser quelques records. Mais je pense qu’elle a encore une grosse marge de progression et qu’elle n’a pas fini de nous surprendre car c’est une éternelle insatisfaite », me confiait son frère Raphaël à l’issue de la première saison américaine de la Meilleure joueuse belge 2016. Cet été, c’est avec le Chicago Sky et Emma Meesseman qu’évolua l’ancienne Alleuroise.
Une coéquipière que Julie côtoie au sein des Cats, l’équipe nationale belge qui fait la fierté de la nation depuis plusieurs années ! En 2018, les Belges enthousiasment le monde entier avec un jeu collectif brillant. Elles terminent à la quatrième place d’un Mondial que la meneuse liégeoise boucle en tant que meilleure passeuse. L’année suivante, en Serbie, les Cats terminent cinquièmes de l’Euro avant de rafler la médaille de bronze deux ans plus tard au Championnat d’Europe !
Un parcours brillant pour Julie Allemand ainsi que pour nos compatriotes à peine terni par la désillusion nippone aux derniers Jeux Olympiques avec une défaite mortifiante, 85-86, contre le pays hôte qui brisa les espoirs de médaille des Belges sur la plus grande scène sportive du monde. « Cela fait toujours mal d’y penser et c’est pour ça que nous n’en parlons pas entre nous », avoue Julie sur le site de la FIBA. « Certaines d’entre nous ont toujours cette défaite à l’esprit et je pense que c’est normal, mais nous voulons résolument nous orienter vers le futur. L’équipe est un peu différente, le coach a changé, cela nous aide à tourner la page durant cette Coupe du Monde Féminine FIBA 2022. »
Depuis lors, le noyau de la Belgique a quelque peu changé : Ann Wauters a pris sa retraite, Kim et Hanne Mestdagh ont pris du recul et le Français Valéry Demory a remplacé Philip Mestdagh sur le banc. Les ambitions des Cats, elles, demeurent élevées. « Nous ne sommes plus la même équipe qu’avant. Je pense que nous avons encore besoin d’un peu de temps pour trouver notre identité. Je ne sais pas comment ce tournoi se terminera pour nous. Nous devons prêter une attention toute particulière aux détails pour être vraiment compétitives », souligne Julie. « L’équipe est très jeune, mais je trouve que c’est une bonne chose pour ne plus ressasser Tokyo et ce qui s’est passé avant. J’espère que le prochain chapitre de notre sélection nationale sera tout aussi excitant. »
Les Cats espèrent secrètement rééditer l’exploit de 2018 – où même encore faire mieux – même si la concurrence est féroce dans le basket international féminin. « J’ai l’impression que c’était il y a 10 ans, tant de choses se sont passées dans le monde et dans ma carrière depuis », sourit Julie en évoquant Ténérife. « Cette édition de la Coupe du Monde Féminine FIBA avait été incroyable et elle avait été le début de quelque chose de spécial pour moi. J’avais le sentiment d’être prête à franchir un palier et le coach m’avait confié une clé capable d’ouvrir toutes les portes que je souhaitais. Nous avions toutes joué avec tellement de liberté et personne ne s’attendait à ce que la petite Belgique pratique un jeu pareil et s’invite en demi-finales. Quand je repense à Tenerife, j’ai envie de voyager dans le temps et de m’y retrouver une nouvelle fois. »
Qualifiées pour les quarts de finale, les Cats peuvent compter sur Julie Allemand pour les aider à rejoindre le dernier carré. La Liégeoise est toujours à l’heure lors des grands rendez-vous et, comme Tony Parker, se nourrit de la pression pour exceller dans les matchs décisifs. Et si après le triomphe de Remco Evenepoel, les Cats prolongeaient l’état de grâce du sport belge au pays des kangourous ?
Dans le sillages d’excellents Jean Delva (21 points) et Théo Beaujean (14), les Oursons d’Andenne ont évite le piège libramontois. Il ne fallut que dix minutes aux visiteurs pour effacer leur retard initial de dix unités et mener 18-23 avant d’accroitre leur avantage et de gérer les échanges pour s’imposer 61-76 et poursuivre l’aventure dans cette Coupe AWBB.
Belle victoire de Sam Winkin et des Calidifontains contre Linthout en Coupe AWBB.
Sam, que retiens-tu de cette belle qualification en Coupe au détriment de Linthout, 84-82 ?
Ce fut un très beau match dans l’ensemble avec un Casamento en feu. Pourtant, cela n’avait pas bien commencé avec un 0-7 dans la vue mais nous avons su réagir rapidement pour revenir au score et prendre à quelques moments de l’avance. A la fin du quatrième, nos adversaires sont revenus au score mais nous n’avons pas perdu notre sang-froid et avons su faire la différence pour remporter cette rencontre de deux petits points.
La Coupe AWBB est-elle un de vos objectifs ?
Nous nous sommes fixés de beaux objectifs pour cette saison mais la Coupe n’en fait pas vraiment partie. Nous savons que, cette année, avec un groupe assez compétitif, chaque match est à prendre pour tenter d’aller un peu loin dans la compétition que les années précédentes sans toutefois être véritablement un objectif.
Comment évalues-tu votre début de saison ?
Nous pouvons être satisfaits de cette saison qui commence mieux que les années précédentes. Nous avons été prêts plus rapidement qu’autrefois et avons appris des erreurs des saisons antérieures. Le groupe évolue bien mais il reste encore beaucoup de pain sur la planche pour réussir une belle saison et être bien positionnés au classement.
Les Fromagers de Michel Derouaux se sont imposés à Grivegnée en Coupe provinciale et continuent ainsi sur leur excellente dynamique.
Michel, que retiens-tu de cette victoire 56-94 chez la P4 de Grivegnée ?
Cette belle équipe de Grivegnée a craqué dans le troisième quart-temps. Mes gars ont abordé le match sérieusement et la différence fut surtout au niveau physique : nous avons mis une grosse intensité durant tout la rencontre.
La Coupe est-elle un objectif pour vous ?
Nous ne nous pensons pas du tout favoris pour la Coupe, mais nous voulons aller le plus loin possible. Nous pouvons être surprenants sur un match et nous verrons où cela nous mènera.
Vous vivez un début de saison en fanfare.
Je suis bien entendu très satisfait, nous ne nous attendions pas à pareil entame de saison. Espérons que cela dure.
Les Visétois ont envoyé du lourd derrière l’arc contre la P1 d’Hannut et se qualifiés pour les seizièmes de finale de la Coupe provinciale sur une ultime bombe « on the buzzer » de Lucas Lenaers.
En déficit de pivots, les Visétois ont changé leur style de jeu pour recevoir la P1 d’Hannut avec une consigne claire : profiter de leur adresse derrière l’arc. Le contrat fut rempli pour les locaux avec 14 bombes – dont 10 en première mi-temps ! Toujours en tête à la pause, les pensionnaires de la Cité de l’Oie voyaient Goffin (14 points) et Leclercq (20) passer devant dans le troisième quart-temps. Combatifs, les Visétois parvenaient à s’accrocher et à arracher la victoire sur un ultime triple – le septième – de Lucas Lenaers (24 points). Score final : 82-81.
A Ans, les Flémallois ont assuré l’essentiel et la qualification pour les seizièmes de finale de la Coupe de la province, une compétition dont il ont goûté à la finale la saison dernière.
Chez la très bonne P3 d’Ans, Flémalle s’est imposé 64-68. « C’est une victoire qui fait du bien même si la qualité n’y était pas. Peu importe, nous passons un tour et nous bossons », souligne Thierry Dario. « Après une défaite à Wanze qui a laissé des traces et une semaine sans entrainement digne de ce nom et avec de nombreux absents et blessés, nous savions que ce déplacement à Ans, bonne P3 très physique ayant raté de peu la montée l’année passée et invaincue cette année, s’annonçait dangereux. »
Privé d’Electricco, Lheureux, Herbots, Dehaut et Gachertz, les Métallos ont puisé dans leur ressources face à des locaux qui démarraient sur les chapeaux de roues. Les Ansois allaient compter dix longueurs d’avance avant que l’expérience et le jeu intérieur des Flémallois ne leur permettent de revenir à 37-36 à la pause. « Nous avons redémarré avec une stratégie offensive différente – merci au T2 – et en augmentant la défense en homme à homme », ajoute Thierry qui voyait ses troupes se détacher à 39-50. « Mais la fatigue et les fautes allaient permettre aux locaux de revenir dans notre sillage. Néanmoins, nous parvinmes à rester devant jusqu’au bout. »
Voilà les Métallos qualifiés pour un choc contre la P2 du Mailleux. « Cette Coupe n’est clairement pas un objectif mais nous sert davantage d’entrainement alors que nous savons que nous allons avoir difficile de rééditer l’exploit de la saison dernière », assure l’entraineur flémallois.
Les Métallos ont un groupe élargi mais doivent faire face à une cascade de blessures, sans oublier les absences pour des raisons professionnelles. « Notre début de saison est d’ailleurs en dents-de-scie car nous ne rajeunissons pas », remarque Thierry Dario. « Nous avons nos soucis physiques et nous aspirons à une saison tranquille en P2 mais en regardant vers le haut. »
Des ambitions mesurées mais légitimes pour une groupe talentueux et à la force collective certaine. « Nous avons besoin de bosser nos schémas tactiques encore plus durement car notre physique et notre expérience ne peuvent suffire à chaque match », observe « Coach T » qui reprend son bâton de pélerin pour renforcer son effectif. « Au vu des blessés que nous comptons dans nos rangs, nous cherchons un meneur-ailier – si possible de moins de cinquante ans (rires) – pour venir étoffer le groupe. »
Déjà qualifiées pour les quarts de finale, les Cats se sont inclinées contre la Chine, 81-55.
Sans Emma Meesseman laissée au repos, les Cats ont tenu trente minutes face aux Chinoises. Avec Vanloo (13 points) et Linskens (14 points et 7 rebonds) comme cheffes de file, les Belges restaient au contact de la Chine après dix minutes, 17-14, et à la pause, 35-28. A la reprise, les deux équipes faisaient encore presque jeu égal et le marquoir affichait 54-45 à la demi-heure avant que les Chinoises ne prennent le large dans la dernière ligne droite pour s’imposer 81-55.
Les Collégiens de Marc Jérôme ont sorti de la Coupe provinciale des Capellois réduits à quatre. Interview.
Marc, comment s’est déroulé ce match de Coupe contre la P1 d’Henri-Chapelle.
Ce fut un match compliqué physique, nos adversaires d’un soir proposaient beaucoup d’expérience et de dureté. En première mi-temps, ce fut équitable et puis nous avons décanté le marquoir sur nos contre-attaques. Nous avons aussi adapté notre défense en zone pour limiter leur percussion offensive dans la peinture.
Comment expliques-tu un tel écart ?
Malheureusement, les Capellois ont eu deux blessés au cours du match et ont dû terminer la rencontre à quatre alors qu’il restait encore cinq minutes de jeu. Ce fut une situation propice pour que nous fixions le score à 50-82.
Bel exploit de Gauthier Liégeois et des Aubelois qui ont éliminé la R1 de Waremme de la Coupe AWBB.
Gauthier, que retiens-tu de cette belle victoire en Coupe contre la R1 de Waremme ?
Que nous avons pris du plaisir, tout simplement.
Qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer 79-74 ?
Le coach avait mis en place une défense small ball qui a fait déjouer l’adversaire et qui nous a également permis de transmettre plus de rythme devant.
Cette Coupe AWBB est-elle un objectif ?
Nous voulons juste de trouver notre identité et la Coupe offre des matchs supplémentaires pour arriver à cela. Après, ce n’est que du bonus et c’est agréable de jouer contre des R1 que nous aimerions rejoindre à l’année.
Quel bilan fais-tu de votre début de saison ?
Mitigé. Nous sommes capables du meilleur comme du pire. Ici, ce sont encore un peu les réglages du mois d’août que nous essayons d’affiner et surtout de trouver cette hargne qui nous faisait défaut dans un collectif encore maigre jusqu’au week-end passé.