« Le championnat semble assez ouvert cette année »

Superbe victoire de Denis Lambion, décisif, et des Wawas en prolongation à Esneux Saint-Louis. Interview.

Denis, avec 26 points, tu as brillé à Esneux Saint-Louis. Comment t’es-tu senti dans la salle du Collège ?

Je me suis senti dans le rythme et les points sont venus tout seul au fil du match.

Que peux-tu retenir de cette rencontre lors de laquelle vous avez dû passer par toute la gamme des émotions ?

Nous avons réussi une très grosse première mi-temps avant de connaitre un gros relâchement ce qui a permis aux Collégiens de repasser à +7 à deux minutes de la fin. Nous avons cependant su relever la tête au bon moment, ce qui nous a permis d’arracher la prolongation (ndlr : sur des lancers-francs de Denis). Dans celle-ci, nous sommes restés sereins et peut-être que l’expérience a fait pencher la balance de notre côté. Saint-Louis est une belle équipe et je pense que rares seront les équipes à aller gagner là-bas. C’est une bonne victoire pour nous.

Comment évalues-tu votre début de saison ?

Je pense que nous avons complètement déjoué contre Atlas et que nous n’aurions pas dû perdre. Autrement, nous avons affronté de belles équipes et sommes finalement à notre place. Le championnat semble assez ouvert cette année et nous essaierons de faire au mieux, comme d’habitude.

« Nous pouvons déjà voir l’énorme impact de Walewyns sur le jeu »

Profitant du retour d’Alex Walewyns, l’Etoile Jupille a remporté le derby à Bellaire, plongeant encore davantage les Blue Rabbits dans la crise. Jérôme Niedziolka revient sur cette rencontre pour Liège & Basketball.

Avec le retour d’Alex Walewyns, les Jupillois avaient à coeur d’effacer la déception de leur élimination en Coupe lors de ce court déplacement chez une équipe de Bellaire en proie à de grandes difficultés. Après dix minutes parfaitement équilibrées, Beauduin (14 points), Niedziolka (8), Bassini (16) et les Etoilés serraient la vis derrière et faisaient le break, 23-33 à la pause. La seconde période était également à l’avantage des Jupillois, malgré les efforts de John Michel (12 points), et l’Etoile s’imposait 47-62, prolongeant la série négative des locaux.

Jérôme, cette victoire est salutaire après l’élimination de la Coupe ?

En effet, cela nous permet de reprendre un peu confiance même si, honnêtement, cela devait être un laid match à regarder quand on voit le score (rires).

Que retiens-tu de cette rencontre ?

Essentiellement notre défense. Le coach nous avait assez répété que c’était là que nous devions travailler le plus. Limiter les Blue Rabbits à moins de cinquante points chez eux prouve que nous avons sorti les barbelés.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Il est mitigé. Nous savons que nous pouvons mieux qu’actuellement et que notre marge de progression est encore énorme. Nous avons récupéré Walewyns cette semaine et avons déjà pu voir l’énorme impact qu’il a sur le jeu. Il ne manque plus que Lamborelle, qui devrait doucement être plus dispo, et nous pourrons vraiment nous développer mieux.

Crédit photo : PP Photography

Mathy et Bernard assurent l’essentiel pour Belleflamme

Les Haricots se sont imposés à Profondeville pour se qualifier pour le prochain tour de la Coupe AWBB.

Chez la R2 de Profondeville, les Haricots ont souffert mais se sont imposés de justesse, 85-88. Profitant de leur impact à l’intérieur, Mayele (12 points) et Kabangu (9) permettaient à Belleflamme de revenir à égalité après dix minutes, 21 partout. Le second quart voyait les deux équipes se rendre coup pour coup et à la pause, le marquoir affichait 48-47.

A la reprise, les Liégeois lâchaient les chevaux à l’image de Mathy (12 points) et, surtout, de Bernard (23 points) qui enfilait les bombes, démontrant tout son potentiel offensif. Les protégés de Vincent Clavier en profitaient pour faire le break, 70-78 à la demi-heure. Les locaux ne s’avouaient toutefois pas vaincus et dresser les barbelés derrière pour tenter un héroïque retour. Heureusement, Mathy veillait au grain et Belleflamme assurait l’essentiel, se qualifiant ainsi pour le prochain tour de cette Coupe AWBB.

Crédit photo : PP Photography

Marc Gasol en a toujours sous la pédale

Le cadet de la fratrie Gasol a tenu la dragée haute aux Madrilènes.

A 37 ans, Marc Gasol en a toujours sous la pédale comme l’a prouvée sa prestation contre le Real Madrid conclue avec 21 points, 7 rebonds et autant de passes pour une évaluation de 34. Cependant, ce fut insuffisant pour Gérone face à Mario Hezonja (23 points et 7 rebonds) et les Madrilènes qui ont réussi à empocher la victoire malgré l’abattage de l’ancien joueur des Grizzlies.

Crédit photo : Philippe Collin

« Ce que nous avons trouvé à Sprimont a dépassé toutes nos espérances »

Après une décennie en vert, Martin et Victor Horris ont pris la décision de quitter Sprimont pour relever le défi que leur proposaient Antoine Massart et Ensival : découvrir la régionale.

« Quand nous sommes arrivés à Sprimont il y a dix ans, nous recherchions un club qui alliait compétitivité et ambiance familiale et dans lequel nous aurions nos meilleures chances d’évoluer », se rappelle Martin Horris. « Mais ce que nous y avons trouvé durant toutes ces années a dépassé toutes nos espérances ! »

C’est à l’âge de douze ans que l’aventure humaine et sportive des frangins à débuté chez les Carriers. Après trois années sous la houlette de Jean-Marc Gilson – « avec qui nous avons énormément appris », précise Martin -, les deux pivots passent en cadet régionaux avec Antoine Massart et vivent un début de saison compliqué. « Nous perdions des matchs importants et l’équipe ne se trouvait pas », continue le nouvel Ensivalois. « Mais la deuxième partie, lors de laquelle nous n’avons plus perdu un match, fut rocambolesque. Nous avions même terminé champions de notre série avant de nous faire gentiment éliminer en demi-finale contre les premiers d’une autre série. »

C’est durant cette saison formatrice que les jumeaux vont vivre un de leurs plus grands moments de basket. Alors qu’ils affrontent Waterloo et qu’une victoire serait syonyme de première place, les Sprimontois se retrouvent menés de deux unités à cinq secondes de la fin de la rencontre. En deux passes rapides, Cédric Goffart héritait seul de la gonfle dans le corner pour tenter un inespéré shoot de la gagne qui fit ficelle. « L’énergie, la joie et la ferveur de ce moment demeurent des sentiments inoubliables qui nous font aimer ce sport », assurent les deux sympathiques gaillards.

Après une chouette saison – lors de laquelle Martin aidera les juniors et Victor découvrira la P3 alors coachée par Vincent Aldenhoff – conclue par trois titres en cadets, juniors et P3, les deux lascars enchainent par un autre titre de champion l’année suivante en juniors tout en continuant leur progression au sein des équipes seniors du club.

La saison 2019/2020 marque la fin de l’insouciance. Après un début de saison correct au sein de la P2 coachée par Simon Doneux, le confinement s’abat sur la Belgique – et l’Europe, et le monde – et contraint Martin et Victor à près de deux années loins des parquets. Une fois les mesures sanitaires levées, la balle orange reprend ses droits. « Nous étions remontés à bloc pour une nouvelle saison avec ce groupe que nous connaissions si bien », enchaine Martin. Le coach Luigi Di Leo doit assez vite jeter l’éponge pour raisons personnelles, c’est Jean-Luc Cornia qui reprend le flambeau avant de devoir lui aussi arrêter au milieu du second tour. « Malgré de nombreux efforts, la sauce ne prenait et nous continuions à perdre tous nos matchs », déplore le nouvel intérieur du RABC qui voyait tout de même sa formation terminer sur une note positive.

La descente des Carriers étant actée, Martin et Victor répondent favorablement à l’appel du pied d’Antoine Massart. « Une proposition impossible à décliner. Nous sommes des compétiteurs qui ne pouvions refuser un tel défi », précisent-ils. « C’est avec enthousiasme que nous partions retrouver Antoine Massart à Ensival mais avec aussi un pincement au coeur en nous souvenant de cette décénnie à jouer pour les Carriers et la tonne de merveilleux souvenirs forgés dans cette salle. Merci Sprimont. »

« Le vrai défi, c’est VEDIA qui l’a relevé en me sélectionnant »

Pendant quatre jours, François Poull a relevé des défis dingues pour VEDIA lors des Francofolies de Spa. Retour sur une expérience pas comme les autres.

François, comment as-tu vécu ces Francos et cette expérience pour VEDIA ?

C’était incroyable. Différent, mais incroyable. Il faut savoir que ce festival est pour moi un incontournable, comme une date que je coche chaque année dans mon calendrier. Ce sont quatre jours de fête, de découverte(s) et de plaisir(s). Le vrai défi, c’est VEDIA qui l’a relevé en me sélectionnant. J’ai donc dû tout donner pour récompenser la confiance de cette TV locale. Et j’espère avoir été à la hauteur.

Quel fut, sans conteste, ton meilleur moment ?

C’est difficile pour moi de n’en sélectionner qu’un tant ce fut intense. Je suis un fan de Tim Dup et j’ai adoré être à ses côtés sur le plateau. En tant que passionné de hip hop, c’était succulent de partager quelques minutes d’intimité avec Black M qui a bercé une belle partie de ma vingtaine avec Sexion d’Assaut. Bien sûr, du point de vue émotionnel, c’est sans conteste le « clapping » seul sur scène qui restera un moment inoubliable. Ce fut dingue à deux égards : par le stress occasionné avant de monter sur scène en ouvrant le rideau et puis par l’adrénaline procurée.

Quel est le concert que tu as le plus savouré ?

Mon meilleur concert, ce fut celui de PEET pour l’avoir savouré avec lui au milieu de la foule. En petit comité, nous sentions vraiment que l’énergie dégagée par chaque personne se répercutait sur sa prestation.

Peux-tu nous dire un petit mot sur ton frère Kevin que les lecteurs de #Liégeois connaissent au travers de sa chronique « Fricadelles et crustacés. Chronique d’un jeune #Liégeois dérangé » ?

Mon frère est une des personnes les plus importantes à mes yeux. Il compte énormément pour moi et je suis son premier fan. Sa personnalité est si singulière. Son écriture est le simple miroir de son humour et de sa connaissance aiguë de la littérature, comme en témoigne son premier bouquin, une sorte d’autobiographie satirique qui est la preuve de son talent et de son autodérision.

Crédit photo : François Poull

« Nous restons des compétiteurs et nous nous prenons au jeu »

Les Awansois de Nicolas Gerads ont assuré l’essentiel en Coupe à Blegny, 62-75.

Nico, que retiens-tu de cette victoire à Blegny 62-75 ?

Je retiens que nous fûmes extrêmement mauvais en nous mettant encore au niveau de l’équipe adverse et en tombant dans le jeu des locaux sans pour autant vouloir montrer notre supériorité mais plutôt en répondant parfois de la mauvaise manière.

Qu’est-ce qui vous a tout de même permis de l’emporter ?

La différence eut lieu lorsque nous nous sommes tus et que nous avons un rien accéléré. Nous avons alors pris quinze points d’avance et avons géré la fin de rencontre. J’adresse une mention particulière à Thomas Vaessen qui, lorsqu’il s’est concentré sur son sujet, a fait la différence derrière, ce qui a aidé ses coéquipiers à partir en contre-attaque.

Cette Coupe est-elle un objectif pour vous ?

Non, asbolument pas. Cependant, nous restons des compétiteurs et nous nouss prenons au jeu. Le prochain tour sera de toute façon très compliqué, nous allons devoir jouer en semaine avec les absences habituelles en plus des blessés.

Comment juges-tu votre entame d’exercice ?

Nous savions que le début de saison serait très compliqué en affrontant directement deux des trois gros morceaux de la série. Nous avons montré, malgré les absences, que nous pouvions un peu rivaliser mais il nous manque encore beaucoup afin de pouvoir les titiller.

Giants : 7 chances sur 8

Les supporters des bords de l’Escaut passeront fort probablement un hiver truffé de jolies affiches européennes. En ligue française, les budgets sont en hausse et explosent sur le Rocher. Débuts plus qu’encourageants pour Thomas Van Ounsem avec les Nordistes du BC Orchies. Ce sont les infos d’EMCE.

FIBA Europe Cup : Anvers en finale « initiale » face au Sporting Lisbonne

Au Kosovo, les troupes du duo Skelin-Muya ont déjà fait une (bonne) part du boulot. En effet, les Métropolitains (Woodson 12) ont rapidement effacé de la carte (33-24, 20e) les Chypriotes de l’AEK Larnaca sur le score de 76 – 60 en demi-finale. Ce vendredi (20 heures), ils affronteront le Sporting de Lisbonne qui est venu à bout (84-83) de Göttingen, coaché par Roel Moors. Il faudrait une catastrophe naturelle pour ne pas retrouver les Giants en phase de groupes de la FIBA Europe Cup où les quatre finalistes des tournois actuels plus les trois perdants les plus performants seront qualifiés. Soit, sept chances sur huit pour qu’Anvers connaisse un hiver continental. A noter que la compétition se déroule à Mitrovica, une bourgade multiculturelle où une partie de la population refuse d’être recensée pour raisons religieuses.

France : Monaco un budget de 20 millions et le 3e de Pro B pour Antibes

Par souci de transparence, la ligue française professionnelle a dévoilé les budgets des formations de deux divisions supérieures. Au sein de l’élite hexagonale, celui de Monaco explose littéralement (+47%) pour désormais se situer à 20,7 millions d’euros. En Pro B, les Sharks d’Antibes disposent d’une « enveloppe » de 3.641.000 €, soit une augmentation de 13% par rapport à l’exercice précédent. Ce qui les propulse dans le top 3 de la série derrière Chalon (4.875.000 €) et Orléans (4.001.000 €).

Excellents débuts de Van Ounsem avec Orchies, victorieux à Boulogne

Le championnat de Nationale 1 masculine démarrait en milieu de semaine. Il était d’emblée émaillé par le derby du Nord opposant Boulogne-sur Mer au BC Orchies. Devant une salle bien garnie, le suspense durait une demi-heure (61-60) puis les visiteurs (Venckus 20 pts) passait la vitesse supérieure et raflait finalement la mise sur la marque de 83 à 91. Un succès auquel, « notre » Thomas Van Ounsem n’était pas totalement étranger, via entre autres une contribution offensive se fixant à 11 unités. Sans parler d’une présence incessante dans la peinture.

La télé crève l’écran

« Diverstissez-VOO » retransmettra tous les matches décisifs du Mondial féminin. Donc, les demies (USA – Canada, 9 h, et, Chine – Australie, 11 h 30) de vendredi ainsi que les duels pour la 3e place (5 h) et pour la médaille d’or (8 h), samedi matin. Grande finale qui sera aussi visible sur la VRT. Sans oublier, ce soir (20 h 15), « notre » reprise belgo-hollandaise avec Limburg United – Mons, sur Pickx et VOOsport World.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Ce n’est jamais évident de démarrer un match avec un déficit de dix points »

Chez les meilleurs ennemis du BC Olne, les Pepins de Chris Francot ont assuré leur victoire, 66-88, et leur qualification pour le prochain tour de la Coupe provinciale.

Chris, comment avez-vous abordé ce match de Coupe chez vos voisins et amis de Olne ?

Ce n’est jamais évident de démarrer un match avec un déficit de dix points, surtout quand l’équipe en face sait jouer au basket. Mais nous avons fait le boulot dans les cinq premières minutes. Après, les locaux ont joué plus juste et nous ont posé des problèmes jusqu’à la mi-temps. Nous avons accéléré dans le troisième quart pour ensuite gérer le match.

Qu’est-ce qui a fait la différence au final ?

Je crois que ce furent notre rythme, notre intensité et notre rigueur.

La Coupe est-elle un objectif pour vous ?

Non, pas spécialement. Mais je suis du genre à vouloir gagner le plus de match possible, quoi qu’il arrive, et l’esprit de l’équipe est celui-à également. Nous verrons où cela va nous mener.

Comment évalues-tu votre début de saison ?

C’est vraiment dommage que nous soyons passés à côté de notre sujet à Aywaille mais je suis vraiment satisfait de ce début de saison et de l’implication de mes gars. Notre collectif se met bien en place, nous évoluons. Il reste encore beaucoup de boulot à fournir mais j’aime vraiment le mental et l’ambiance de ce groupe. Nous nous amusons, nous bossons et nous prenons beaucoup de plaisir à construire cette équipe.

« Pas épargnés par les blessures mais nous tenons notre match référence »

Après deux revers, Renaud Kalbusch et Welkenraedt ont réussi une démonstration de force contre Ninane. Interview.

Renaud, comment juges-tu votre début de saison ?

Nous ne sommes pas épargnés par les blessures depuis la reprise et nous espérons vivement pouvoir bientôt compter sur un effectif quasi complet. Nous deux premiers matchs face à la Vaillante et Harimalia étaient relativement similaires avec des défaites d’environ dix points. Des revers liés principalement à un manque d’organisation et très peu de réussite offensive, notamment aux lancers-francs.

Par contre, vous vous êtes imposés dans les grandes largeurs contre Ninane, 84-50.

Avec cette victoire, nous tenons notre match référence. L’équipe a fait preuve d’un très gros collectif qui nous a mené à la victoire. Cela s’est exprimé par une défense très solide et de très belle réalisations en attaque. Il faudra confirmer cela à La Spéciale pour un déplacement toujours périlleux.