Et oui, il y a même de la condensation en Flandre !

Le match entre Falco Gent et RSW Liège Basket a dû être interrompu suite à une importante condensation dans la salle gantoise.

Les conditions étaient loin d’être idéales à Gand pour ce beau match de TDM2. Une importante condensation empêchait les acteurs de s’exprimer au mieux, une ribambelle de glissades venant gâcher le spectacle. Dans le troisième quart-temps, alors que le marquoir affichait 48-39, les hommes en gris décidait de stopper définitivement la partie. Affaire à suivre…

« Nous allons avoir besoin de tout le monde »

Superbe victoire de Corentin Rondoz et des Comblinois – toujours invaincus – contre Flénu. Interview.

Corentin, victoire importante que celle acquise contre Flénu 84-78 ?

Oui, c’est une importante victoire car nous savions que Flénu était un gros morceau.

Qu’as-tu pensé de votre prestation ?

Notre prestation fut correcte malgré quelques erreurs de concentration en défense que l’équipe adverse a très bien exploitées.

Comment juges-tu votre début de championnat ?

Avec un quatre sur quatre, notre début de saison est réussi et positif. Mais nous devons rester concentrés car nous savons que la saison sera longue et nous allons avoir besoin de tout le monde.

« Il existe une vraie différence de niveau entre la P4 et la P3 »

Après un début de saison irréprochable, Thibault Lonhienne et Fléron se sont inclinés 58-70 contre Harimalia dans le choc du week-end en P3C. Entretien.

Thibault, vous avez connu votre première défaite contre Harimalia, 58-70.

Harimalia possède une très belle équipe, plutôt complète avec beaucoup de taille et du shoot. Nous avons connu un retard à l’allumage alors que nos adversaires étaient prêts et nous ont infligé un 4-20. Ensuite, nous nous sommes remis sur les rails et avons durci le ton en défense mais sans parvenir à refaire notre retard. Nous manquons encore d’automatismes car nous ne nous sommes pas encore entrainés une seule fois à dix depuis la reprise. Les Abeilles proposent une défense de zone très difficile à contourner et jouent très physique, avec beaucoup de dureté. Je pense que nous devons être davantage appliqués dans nos début de rencontres et plus concentrés à l’échauffement.

Comment évalues-tu votre début de saison ?

Il était jusqu’alors encourageant avec trois victoires alors que nous ne sommes pas au complet et faisons face à des blessures de certains joueurs majeurs. La force de notre groupe demeure notre collectif et l’excellente entente qu’il y a entre nous. Ce qui est certain, c’est que nous avons encore une marge de progression importante, surtout offensivement, et que nous devons continuer à travailler dur pour nous améliorer.

Quels sont vos objectifs dans cette P3C où un véritablement rassemblement s’opère en tête de classement ?

Il existe quand même une vraie différence de niveau entre la P4 et la P3 et nous devons être prêts à chaque match. Cette défaite ne remet pas tout en question et l’objectif demeure identique : viser le plus haut possible mais en restant les pieds sur terre. Nous prenons les matchs les uns après les autres avec la volonté de les gagner.

« Bouassab et Pierrard nous ont portés offensivement »

Dans le derby à l’Avenir, LAAJ s’est imposé 67-81 au terme d’une rencontre épique. Les Brasseurs accueilleront la jeune équipe de Huy ce dimanche matin.

Un derby marqué par le nombre incalculable de fautes sifflées. Les jeunes de LAAJ prenaient un excellent départ aux Argilières pour mener 8 à 16 après cinq minutes alors que Manu N’Sama se voyait déjà montrer la direction des vestiaires. « Cela a totalement changé le cours du match et l’Avenir allait revenir au score et compter jusqu’à neuf points d’avance à la quinzième minute », constate Arnaud Croteux qui voyait ses troupes recoller à 44-39 à la pause.

Décidant d’opter pour une zone 2-3, les visiteurs passaient rapidement devant à la reprise pour finalement s’imposer 67-81. « Ce sont Bouassab et Pierrard, deux mecs qui ne scorent pas habituellement, qui nous ont portés offensivement car Bolland avait trop de fautes », souligne le coach de LAAJ. « J’ai la chance d’avoir un super groupe avec un mental de fou. C’est ce qui nous a permis de gagner ce derby. »

Zinnen et la défense de Blegny font sensation contre Hamoir

En se reposant sur une défense de fer et un Victor Zinnen prolifique, les Miniers ont dominé Hamoir 56-43.

Le premier quart conclut sur le score de 12-7 donnait le ton : c’est à un match hommage aux nineties que les spectateurs allaient assister. Et si l’adage selon lequel il suffit de marquer un point de plus que l’adversaire pour gagner est véridique, celui qui affirme qu’il suffit d’en encaisser un de moins l’est tout autant, ce qu’ont bien compris les Miniers, se refusant à une opération portes ouvertes.

A la demi-heure, l’écart restait inchangé, 23-20 alorq que Zinnen (24 points), Hohnon (10) et les locaux profitaient de la reprise pour creuser leur avance – 37-29 – et filer vers la victoire malgré la combativité d’Artus (10 points) et des visiteurs. Score final : 56-43.

Le mot du jour : « Culottes »

Les Carnets du basketteur, saison 6 !

Dimanche 8 septembre 2013, les footballeurs de Huy reçoivent ceux du Wallonia Walhain au (champêtre) Stade Legrand, à l’ombre de la centrale de Tihange (photo). Si je n’ai pas retenu grand-chose de cette partie de Promotion (2-2), je ne suis pas prêt d’oublier les inévitables « vestiaires » d’après-match…

Pourquoi le cacher ? Jamais, je n’ai rencontré quelqu’un d’aussi suffisant que Thierry Blindenberg, le mentor bruxellois des Brabançons. A la première question, il s’empresse de répliquer en toisant son interlocuteur : « Je vous ferais remarquer que je n’ai de leçon à recevoir de personne. » Et le reste de l’entretien ( ?) sur le même ton méprisant.

Disons que ce fut plus « imagé » en compagnie de Philippe Caserini, l’entraîneur des Mosans, n’appréciant guère le trio arbitral (deux penalties réfusés) : « Aujourd’hui, nous avons eu droit à un ref principal qui se croit déjà en D1 alors qu’il ne vaut pas mieux qu’une P1 (et encore) ainsi qu’à deux linesmen qui n’ont pas arrêté de faire dans leur culotte car ils étaient visionnés. Quelle mascarade ! Il serait peut-être temps qu’ils se remettent en question. »

Du « Case » tout cracher…

Michel Christiane

Crédit photo : RFC Huy

Dimanche important pour les Liégeois de TDM2

En TDM2, les Liégeois seront sur le pont ce dimanche pour des duels qui vaudront le détour.

Auréolés d’une première victoire en championnat le week-end dernier, les Carriers voudront remettre le couvert dimanche en se rendant au Royal IV Brussels, une phalange athlétique toujours très difficile à manier. Dans la capitale, les Sprimontois devront s’appuyer sur leur puissance à l’intérieur pour tenter de faire la différence.

C’est aussi le week-end passé que les Calidifontains ont débloqué leur compteur, d’un petit point à domicile. Les troupes de Nicolas André voudront elles aussi réussir la passe de deux dimanche à Vilvorde, une équipe également complète et proposant un jeu rugueux.

Les Dragons sont, eux, toujours à la recherche d’un premier succès en championnat. A quinze jours d’une rencontre historique en Coupe de Belgique contre le Brussels, Lhoest et ses partenaires auront à coeur de briller dimanche contre l’équipe B des Bears de Louvain.

Enfin, les nombreux Liégeois de Tongres voudront poursuivre leur bonne dynamique en recevant Anderlecht dimanche en fin de journée. L’adresse extérieure des Limbourgeois pourrait faire la différence face aux puissants Anderlechtois.

« Je suis plus un joueur qui aime faire la passe décisive que celui qui met le panier »

Depuis l’entame du championnat, RSW Liège Basket surprend positivement et Tarik Bouchaouir cartonne au scoring. Ce samedi, les Sang et Marine accueilleront des Alleurois toujours invaincus.

Depuis le début de la saison, Tarik Bouchaouir cartonne au scoring avec RSW Liège Basket au point de trôner en tête du classement des meilleurs scoreurs de l’élite provinciale. Une demi-surprise pour les observateurs tant l’ancien Espoir d’Avernas est davantage réputé pour sa polyvalence. « C’est vrai que je suis plus un joueur qui aime faire la passe décisive que celui qui met le panier », confirme le Sang et Marine. « Ces dernières années, je ne jouais pas à ma place et je n’avais pas trop confiance. Je faisais quelques perfs par-ci, par-là. La dernière saison où j’ai été constant, c’était avec Ludo Humblet. »

Depuis la reprise, Tarik s’érige en leader de la jeune escouade principautaire et fait mouche de loin plusieurs fois par rencontre. « J’ai toujours été adroit de loin mais c’est vrai que je suis en forme. Je le dois à la promesse faite à mon petit frère en début de saison. Cette année, je joue pour lui qui était le plus talentueux de la famille mais qui a dû arrêter prématurément. Ma femme est aussi présente à chaque match et je me sens très bien », confie-t-il.

Avant d’accueillir une équipe d’Alleur invaincue, les Liégeois pointent à trois victoires en cinq rencontres. « La venue de Bayo me fait et fait beaucoup de bien à l’équipe. Le coach a su trouver les mots pour me responsabiliser et me donner confiance et mes coéquipiers sont de bons gars », remarque Tarik. « Je n’ai pas d’ambition individuelle, le plus important pour moi est de gagner. Je préfère être dernier marqueur de P1 et être premier à transmettre mon expérience aux jeunes. »

« Huit triples pour Renard »

Contre Ensival, les Miniers de Pilou Henry se sont imposés 98-70.

Oli, que retiens-tu de cette victoire contre Ensival ?

Nous fûmes extrêmement mauvais, c’est d’ailleurs l’un des pires matchs – si ce n’est le pire – que j’ai coaché depuis que je suis à Blegny.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur pour vous permettre de vous imposer 98-70 ?

Ce qui a fait la différence, c’est que notre adversaire du jour est arrivé à huit et a perdu un de ses joueurs sur blessure – j’espère qu’elle n’est pas aussi grave qu’elle ne le laissait paraître et je lui souhaite un prompt rétablissement. Du coup, physiquement nous avons pu faire la différence tout en profitant de l’adresse de Charles Renard qui termine avec huit triples !

Comment évalues-tu votre début de saison ?

Avec une seule défaite en quatre matchs, c’est positif. Mais la manière n’y est pas pour l’instant. Nous avons pris du retard lors de la préparation et j’espère qu’un déclic se fera rapidement pour vivre une belle saison.

« L’impact physique est parfois supérieurs aux entrainements qu’aux matchs »

En remportant très nettement le choc contre Herve-Battice, les Porais demeurent avec Grâce-Hollogne la seule équipe invaincue en P2B. Gilles Dubru revient sur la prestation réussie et le début de saison en fanfare de ses troupes. Interview.

Gilles, que retiens-tu de ce match au sommet contre Herve-Battice ?

Nous sommes évidemment très satisfaits de notre victoire, 90-64. Ce fut un chouette match avec Logan Solot et Elias Bonni qui alimentaient marquoir pour Herve en première mi-temps avant que Florian David ne prenne le relais en deuxième période. Cette belle équipe va clairement réussir sa saison.

Qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer si largement ?

Grâce à notre collectif et une adresse retrouvée, nous avons mené durant quarante minutes. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas ajouté la manière à nos victoires et nous espérons que cela va continuer en ce sens. Nos choix défensifs furent bien appliqués et ce que nous avions travaillé en semaine a très bien fonctionné. Cela fait très plaisir.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Il est paradoxal. Nous restons actuellement invaincus mais hormis lors de ce match contre Battice, nous ne produisons pas un beau basket… Ou du moins pas le basket que nous souhaitons. Nous ne boudons pas notre plaisir mais nous sommes conscients qu’il reste du boulot.

Un tel bilan vous pousse-t-il à viser le titre ?

Non, selon moi Grâce-Hollogne et Verviers sont clairement les deux meilleures équipes de la P2B et peuvent nourrir cet objectif. C’est une phrase bateau, certes, mais nous jouons chaque match du mieux que nous pouvons et nous verrons où cela nous mène. Le plus important reste de prendre un maximum de plaisir ! Mais comme nous sommes des compétiteurs, nous en prenons peu dans les défaites. Nous le voyons aux entrainements lors desquels l’impact physique est parfois supérieur aux matchs.