Petit et le Réveil font parler la poudre à Saint-Vith

Le BC Réveil reste solidement accroché au podium en P3B avec son nouveau succès glané à Saint-Vith.

Se rendre un vendredi soir à Saint-Vith pour y découdre avec la rugueuse équipe locale n’est jamais une partie de plaisir et constitue un piège dont se méfient tous les adversaires du BC Power Tower. Face à l’inévitable Alt (19 points) et au prolifique Huppertz (16), Willems (19) et ses partenaires démarraient piano et se retrouvaient menés 23-22 après dix minutes et 37-32 à la pause.

Le passage au vestiaire était salutaire pour les « Réveillés » qui entamaient le seconde période en trombe. Rigoureux derrière et diablement efficaces devant, Dumont (12 points), Petit (18 points dont 6 bombes) et leurs coéquipiers enquillaient les perles – 9 bombes en 2 mi-temps ! – pour passer devant au marquoir à la demi-heure, 50-60 et filer vers une belle victoire 70-87.

Thib Marien le sauveur !

D’une incroyable bombe on the buzzer, Thibaut Marien a offert une victoire retentissante à Alleur à Beez 68-69.

Il n’y a sans doute que le basket qui peut offrir de telles émotions ! D’une formidable bombe, Thibaut Marien a fait exploser le coeur de tous les All Blacks pour arracher la victoire à Beez on the buzzer. Mais rembobinons quelque peu le fil d’une rencontre passionnante.

Se rendre à Beez, formation routinière en régionale, n’est jamais chose aisée et cela se vérifiait d’entrée de jeu, Forthomme (9 points) et ses coéquipiers étaient cueillis à froid d’un cinglant 15-5 après cinq minutes. Julien Moray stoppait l’hémorragie d’un judicieux temps-mort et les All Blacks en profitaient pour retrouver leur basket et revenir à 23-17 à l’issue du premier quart-temps avant de se rapprocher à 38-36 à la pause.

De retour des vestiaires, Dallenogare (23 points), Carbonari (11) et les All Blacks continuaient leur travail de sape et passaient devant à la demi-heure de cette passionnante rencontre, 57-58. Dans le dernier quart, les visiteurs semblaient prendre l’ascendant mais la Namurois revenaient sans cesse à la charge. Dallenogare plantait dix unités consécutives pour propulser Alleur à 58-66 à trois minutes du terme. Mais, une fois encore, les locaux recollaient au score et passaient même devant, 68-66, sur deux lancers à dix-huit secondes du coup de sifflet final.

Après un temps-mort, les Alleurois revenaient sur le parquet pour jouer la dernière possession. Mal embarqués, les All Blacks s’en remettaient à Thibaut Marien (16 points) dont la lointaine tentative faisait filoche, climatisant les supporters namurois et déclanchant l’hystérie dans les rangs des promus. Magnifique !

Royal Gallia Beez – RBC Alleur : 68 – 69

Q.T : 23-17 / 15-19 / 19-22 / 11-11

RBC Alleur : Aldenhoff C 0  Mertens 2  Dallenogare M 23 (3×3) Gillet M 2 Debefve M – Forthomme F 9 (3×3) Notelaers M 3  Carbonari L 11 (1×3)  Julémont T 1 Marien T 16 (2 x 3) Kistemann G 2

Le buzzer magique de Thib Marien en vidéo ici.

Crédit photo : Philippe Collin

Lourd revers pour les Lions contre la Turquie

Avec le seul Bako au dessus des dix points, les Lions ne furent jamais vraiment dans le match contre la Turquie, s’inclinant 86-52.

Après dix minutes, le marquoir affichait déjà 23-13 et la suite n’allait pas s’avérer plus réjouissante pour Bako (17 points) et les Lions qui ne cessaient de céder du terrain pour finalement s’incliner 86-52.

« Quatre jeunes ont reçu du temps de jeu »

Julien Mathy et les Haricots ont évité le piège à Ans. Interview.

Julien, comment avez-vous abordé ce déplacement à Ans ?

Le coach nous avait prévenu qu’il s’agissait d’un match piège. D’autant plus que nous devions composer sans Ali Kabangu. Et notre coach avait raison puisque nous ne comptions que six longueurs d’avance à la mi-temps car les consignes n’étaient pas suffisamment respectées.

Néanmoins, vous avez su assurer la victoire, 54-75.

Nous n’avons pas livré notre meilleure prestation de la saison mais effectivement la victoire était au bout. Et quatre jeunes qui se donnent à l’entrainement et n’ont pas l’occasion de monter au jeu d’habitude ont reçu du temps de jeu.

Selon toi, qu’est-ce qui explique votre résultat positif ?

La différence s’est faite grâce à nos qualités physiques. Nous étions douze alors que les Ansois n’étaient que huit.

Remacle, Hauglustaine et Ensival arrachent la victoire à ESL United

Duel palpitant placé sous le signe de la jeunesse en P3 entre ESL United et Ensival.

Dans une rencontre serrée de bout en bout, ce sont les Ensivalois qui parvinrent à s’imposer de justesse, 63-65. Un duel qui confirme que la relève est bien présente à Liège et à Verviers, Thomas Vieujan (12 points) étant, à 42 ans, le dernier des mohicans parmi ses (très) jeunes coéquipiers d’Esneux Saint-Louis.

Le premier quart permettait à Steeman (17 points) et aux locaux de prendre une unité d’avance, 15-14. L’écart ne changeait pas au cours des vingt minutes suivantes, les deux équipes se rendant coup pour coup. Dans la dernière ligne droite, Remacle (24 points), Hauglustaine (10) et les Ensivalois réussissaient à passer devant au marquoir pour arracher la victoire 63-65.

Crédit photo : PP Photography

Bremer, Lussadissu et les Villersois s’imposent à Welkenraedt

Deuxième victoire et trois précieux points engrangés par les Villersois à Welkenraedt avant de recevoir l’Etoile Jupille ce dimanche.

C’est d’abord en défense que les Villersois ont construit leur victoire à Welkenraedt. En ne conçédant que six unités lors des dix premières minutes, Bremer (21 points) et les frères Servais (10 points pour Quentin, 6 pour Nathan) prenaient l’avance, menant 6-13 après dix minutes. Le seconq quart allait voir Lussadissu (14 unités) et les visiteurs faire le break pour rentrer au vestiaire avec un viatique confortable, 17-38.

La reprise était de nouveau en faveur de Villers avant que Delrez, Delhez (17 points chacun) et les locaux ne parviennent à réduire de peu l’écart en fin de rencontre. Score final : 56-78.

En s’imposant à Welkenraedt, les Villersois empochent leur seconde victoire de la saison et trois précieux points chez un concurrent direct pour le maintien. Ce dimanche, les troupes de Damien Deblond recevront l’Etoile Jupille.

Le mot du jour : « Docteur »

Les Carnets du basketteur, saison 6 !

Pendant des dizaines d’années et durant la saison, mon rituel du dimanche matin était immuable : petit-déjeuner vers 8 heures puis, direction, le bureau pour recueillir, dès 9 h 30, les résultats et les points des joueurs ayant évolué le samedi soir. Une habitude de lève-tôt que n’appréciait pas toujours certains coaches s’étant couchés dans la nuit…

A de très nombreuses reprises, j’ai été confronté à cette même demande des entraîneurs : « Voilà, Tartempion a enfilé 14 points, mais, pour le boulot, il est en congé de maladie. Si tu pouvais arranger les bidons pour qu’on ne le retrouve pas dans la liste des marqueurs. » Au bout d’un certain temps, j’ai dès lors décidé que ces « grands malades » s’appelleraient « Docteur » dans l’énumération des points. Aujourd’hui, je peux vous affirmer que ce « Docteur » a joué dans un nombre invraisemblable d’équipes…

Ultime confidence typiquement principautaire : oserais-je vous avouer que ces requêtes étaient beaucoup plus courantes en région liégeoise qu’à Verviers ou en Hesbaye. Allez donc savoir pourquoi ?

Michel Christiane

Crédit photo : DR

« Le coach amène une bonne dynamique aux matchs et aux entrainements »

Avec sept victoires en huit matchs, Kevin Lesoinne et Harimalia figurent sur le podium en P3C avant de se rendre ce dimanche à Sprimont.

Kévin, que retenir de cette victoire 63-43 contre Prayon ?

Ce fut un match à deux facettes avec une première mi-temps où, comme depuis quelques matchs et sans prétention, nous fûmes intouchables. Nous avons bien alterné le jeu intérieur et extérieur. Nous pouvions marquer lors de toutes nos attaques et cela se ressentait – c’était déjà le cas le week-end précédent contre la Vaillante où il y avait 30 points à la pause – et nous menions 42-15. Tout le monde connait son rôle et le jouait à merveille.

La suite fut moins positive.

Mon dieu, que cette deuxième mi-temps contre Prayon fut longue et nulle. Nous avions retrouvé le vrai niveau et la mentalité des Barlos (rires). Mais la victoire de vingt points était au bout et c’était le plus important : faire le job ! A noter le come-back de Maxime Elaerts après presqu’un an. Il va nous faire du bien quand il sera au top mentalement car physiquement, j’ai rarement vu ça.

Quel bilan peux-tu déjà faire après deux mois de compétition ?

Le bilan est plus que positif avec ce 7-1. L’ambiance est au beau fixe et cela se ressent sur le terrain. Le coach amène une bonne dynamique au match comme à l’entrainement. Pour la suite, les matchs importants en vue du classement vont arriver et nous devrons être prêts et ne pas perdre des plumes. J’ai hâte, nous avons hâte de les jouer.

« Un triple à dix mètres de Rossinfosse et deux lancers de Pluys »

Superbe victoire des Bobelins de Michel Pluys à Henri-Chapelle, 58-62, avant de recevoir RSW Liège Basket ce samedi.

Mich, fameuse victoire obtenue à Henri-Chapelle, 58-62.

Nous étions pourtant privés d’Hendrick, retenu pour le travail pour ce qui fut un vrai derby, la justesse n’étant pas toujours au rendez-vous mais l’intensité bien présente jusqu’à la dernière seconde. C’est une très belle victoire d’un groupe très soudé.

Comment s’est déroulé ce derby ?

Les Capellois ont dominé les débats en première mi-temps alors que nous réussissions à limiter la casse via Pluys pour rejoindre les vestiaires avec neuf longueurs de retard. La deuxième période fut toute autre. Nous avions retrouvé notre intensité collective défensive dès le troisième quart grâce, notamment à une bonne entrée de Mathieu que nous avons malheureusement perdu sur blessure à la vingt-cinquième. Nous sommes revenus progressivement au score en n’encaissant que neuf points dans le troisième quart. Remis en selle, nous sommes parvenus à faire la jonction au début du quatrième quart-temps.

La fin de match fut palpitante !

Elle fut intense et indécise, en effet. Pluys, Huby et Rossinfosse alimentaient la marque tandis que notre défense – nous n’avons encaissé que vingt points en seconde période – restait toujours imperméable. Dans la dernière minute, Rossinfosse plantait un triple à dix mètres, la chance allait tomber de notre côté d’autant plus que Pluys, dont la main ne tremblait pas, alignait, à dix secondes du terme, deux lancers pour nous mettre définitivement à l’abri.

Comment analyses-tu votre début de saison alors que vous pointez à cinq victoires en sept matchs ?

Mon bilan après ces deux mois de compétition est positif. Malgré les embûches de début de saison, les blessures et les absences, ce jeune groupe – avec papa Lamy – continue sa progression. La saison sera encore longue, nous devons continuer à travailler dans cet état d’esprit.