Et un « quadruple double », un !

Certes, cet exploit a été réalisé dans une ligue modeste mais n’en demeure moins aussi rare qu’impressionnant. Outre-Rhin, une ex-Hoëgnarde s’est rappelée au bon (ou mauvais) souvenir de la Liégeoise Mayombo. A découvrir également du « Gjerga » dans le texte… Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (merschoise) du mardi

Le moins que l’on puisse écrire est que Tylik Evans (26 a, 1,73 m) a fait chauffer les compteurs en ce week-end frigorifique. Si le Black Star Mersch (D2 luxembourgeoise) s’imposait sans problème (152-94) à Mess, il le devait en énorme partie à son US de poche. Celui-ci signait, en effet, un hallucinant… « quadruple double » se composant de 53 points, de 11 rebonds, de 12 passes décisives et de 10 interceptions. A-t-on à faire à un record en la matière ?

Etranger : une ancienne Pepine barre la route à Emmanuella Mayombo

Un certain nombre de Principautaires (du moins de cœur) étaient en action dimanche en fin de journée. On reste au Grand-Duché où Sarlette (12 p, 40’) et ses « Sangliers » de Wiltz ont damné le pion (83-81) au Racing Luxembourg. En Confédération Helvétique, nouvelle « perf » des Vaudois de Bavcevic (Dubas 26) qui, via un 11-22 au 4e quart, se sont imposés 82-93 à Monthey. Surprise en D1 dames allemande où Keltern et Mayombo ont mordu la poussière (71-69) sur le parquet de Nördlingen. Pour parvenir à ses fins, la phalange locale pouvait compter sur la vista et les 11 points de la Finlandaise, Anissa Pounds, bien connue à la « salle du bas » des bords de Hoëgne.

Quand Gjergja pète une durite suite à une « technique » de Martin Van Hoye

En coupe de Belgique, les Hasseltois ont remporté 73-70 le quart de finale aller aux dépens des Ostendais. Comme un splendide cadeau d’anniversaire à Niels Marnegrave. Il restait 4’20 à jouer lors de cette rencontre initiale quand Martin Van Hoye sifflait une seconde technique – donc, synonyme d’exclusion – à un Dario Gjergja au bord de la crise de nerf. Refrain archi-connu quand il est dirigé par des arbitres belges. Et ce, en raison d’une énième rouspétance gestuelle. Les images de la vidéo du match sont là pour en attester. Au coup de sifflet final, notre sélectionneur fédéral se lâchait auprès de collègues néerlandophones : « Zéro respect ! Zéro humanité ! Celui qui prend la décision de me renvoyer au vestiaire est à 25 mètres de moi et j’ai le dos tourné. Ces trois messieurs-là m’ont discrédité, ont discrédité ma vie et ont discrédité ma famille. » Voilà qui promet en vue du « retour » de ce soir (20 h 30) sur le littoral…

La télé crève l’écran

Grande semaine en EuroLigue et en télévision avec, dès ce mardi, la retransmission du duel entre Milan et le Maccabi sur VOOsport World 1.

Michel Christiane

Crédit photo : Black Star Mersch

Pierre, Rensonnet, Emo et les Visétois empochent une nouvelle victoire à ESL United

Les Visétois continuent de surfer sur une bonne dynamique à l’approche des fêtes de fin d’année.

Les sept valeureux Collégiens n’ont pas résisté aux neuf résidents de la Cité de l’Oie. Rensonnet (17 points), Emo (16) et les Visétois allaient d’emblée afficher leur supériorité, filant à 13-26 après dix minutes. Les locaux allaient alors réagir mais Pierre (22) empêchait le retour des Collégiens avant d’en remettre une couche dans la dernière ligne droite pour offrir une nouvelle victoire à Visé, 58-84.

Le trio De Liamchine/Hamaide/Cybers surpasse un formidable Steph Grandry

Magnifique duel à Comblain entre le Mailleux et le Haut-Pré. Un match qui mettait aux prises de formidables attaquants.

A Comblain, les locaux s’appuyaient sur Cybers (15 points) en début de rencontre alors que Stéphane Grandry (31 points) commençait son récital pour placer le Haut-Pré aux commandes, 13-19. De Liamchine (23) prenait alors le relais de son intérieur tandis que Romain Hamaide (18) faisait admirer sa précision pour permettre aux Comblinois de revenir à 43-44 à la pause.

En seconde période, Christophe Grandry (16), David Bernard (14) et les Sérésiens allaient résister autant que posssible aux assauts comblinois mais les locaux se montraient plus réalistes pour passer devant au marquoir et se détacher petit à petit pour finalement s’imposer 92-84.

« Nous avons joué correctement pendant 32 minutes »

Les jeunes Haricots de Maxime Clavier ont remporté une précieuse victoire à Linthout, 95-102. Interview.

Max, que retenir de ce déplacement dans la capitale ?

Nous retiendrons la victoire qui était hyper importante. Nous avons joué correctement pendant trente-deux minutes.

Qu’est-ce qui vous a permis de l’emporter 95-102 ?

Notre vitesse, notre domination au rebond et, paradoxalement vu le score, notre défense.

« Hallucinant ! »

Rencontre complètement folle en P2B où il aura fallu cinquante minutes pour départager Tilff et le RBC Awans !

« Ce match fut hallucinant, finissant après une double prolongation que les locaux ont arraché à chaque fois dans une salle où leurs supporters explosaient à chaque triple », commence Maxime Werll. « Un match qui a tenu toutes ses promesses alors que nous venions défier le premier du championnat qui est la seule équipe a avoir battu Grâce-Hollogne cette saison. »

Durant la rencontre, chaque camp a eu dix points d’avance et les Porais étaient en tête à quelques minutes du coup de sifflet – que les observateurs pensaient – final. « De grosses défenses nous ont permis de remonter ce déficit pour avoir même deux points d’avance à sept secondes de la fin », continue Max. « Malheureusement, nous avons perdu la balle et nos adversaires ont tenté et réussi un shoot compliqué pour égaliser. »

Voilà les deux formations parties pour une première prolongation, à l’avantage des locaux plus précis. Mais les Awansois ne lâchaient rien et parvenaient à revenir au score et à mener 85-88. « La pression et la rage de vaincre des Porais nous a à nouveau poussé à la faute et un autre triple a envoyé tout le monde vers une seconde prolongation », poursuit Maxime.

Dans celle-ci, les Awansois filèrent directement à 89-95 mais, refusant d’abdiquer, les locaux revinrent à égalité avant de voir la victoire revenir finalement dans l’escarcelle du RBC Awans, 101-104 ! « C’est la troisième fois en trois ans, après Union Liège et Cointe, qu’on se paie le leader du championnat », sourit Max. « Les Porais méritaient autant que nous la victoire mais elle est tombée dans notre camp, à l’image de cette série impressionnante où tout le monde bat tout le monde. »

« Nous avons ajouté quelques éléments importants à l’équipe mais la structure est restée la même »

Encore une victoire – la dixième déjà ! – pour François Bully et les Wawas victorieux à Vieux Campinaire après avoir été sacrément malmenés en première période. Entretien.

François, que retenir de cette victoire 86-93 à Vieux Campinaire ?

Les locaux ont réussi une très bonne première mi-temps avec un très haut pourcentage. Nous avons ensuite modifié un peu notre défense, augmenté notre envie et avons alors recommencé à prendre confiance et à revenir au niveau de nos adversaires dans le troisième quart avant de passer devant dans le quatrième. C’est une victoire d’équipe. Nous sommes restés soudés et n’avons pas abandonné même lorsque nous avions presque vingt-cinq points dans la vue.

Vous êtes premiers de R1 avec une seule défaite et une avance confortable sur vos dauphinsTilff et Loyers qui comptent déjà trois et quatre revers. T’attendais-tu à vivre un tel premier tour ?

Non, clairement pas au niveau du classement (rires). Nous avons ajouté quelques éléments importants à l’équipe mais la structure est restée la même. Cela joue en notre faveur alors que nous allons encore avoir un gros match avant la trêve.

Duel au sommet entre Cats

En coupe d’Europe, le binôme héraultais Linskens-Vanloo impose ses vues à la Rhodanienne Allemand. Petit et Fuger au petit trot avec Koursk et Contern. Les jours derniers, ces vieilles connaissances de Raivio et de Besovic se sont rappelées au bon souvenir général. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontières : Mitchell, vainqueur après prolongation

En toute fin de semaine, un duel d’EuroCup retenait l’attention belge. Avec, au final, un succès (53-62) de Lattes (Linskens 8, Vanloo 2, photo) en terres lyonnaises (Allemand 10). A un niveau moindre, Contern (Wurtz 30) et Fuger tracent à nouveau aux dépens (79-68) d’Ettelbruck. Pas de souci non plus pour Koursk (Kalu 21) et Petit rayant de la carte (104-58) Neftyanik. En revanche, couac pour Trégueux (Sené 15) et Widart qui tombaient trop court (74-64) chez les espoirs de St-Amand, avant-dernières. En hommes, Santa Barbara (Mitchell 15) a dû recourir à une prolongation pour venir à bout (67-64) de Pepperdine. En Irlande, Hulsen et Marian n’ont rien pu faire (115-70 après 60-29, 20e) à Flexachem. Encore sans Van Ounsem ( ?), Orchies est rentré victorieux (70-86) de Feurs. En Suisse, enfin, faux-pas (86-74) pour Winterthur et Torreborre (23) du côté de Zürich.

Raivio, l’US passé par Liège à la double nationalité parlant français en D2 italienne

Au siècle passé, Rik Raivio faisait les beaux soirs du Racing Malines au Winketkaai et, dans la foulée, devenait papa à la naissance de Nik à… Anvers. Celui-ci obtenait ainsi la double nationalité. Et, en 2010/2011, le « gamin » débarquait dans un Country Hall qu’il quittait en cours d’exercice. Le gaillard (36 a, 1,93 m) qui parle français n’en a pas moins poursuivi sa carrière en Europe. En vue des fêtes, il vient de se mettre d’accord avec les décideurs de San Severo (53.000 habitants dans les Pouilles), une A2 italienne pointant actuellement en 10e position sur 14, via un modeste 4 sur 11.

Un sacré globetrotter ce Nemanja Besovic ayant pris son envol au Paire

En 2013, Charleroi s’appropriait les services de Nemanja Besovic (30 a, 2,21 m) en provenance du Partizan Belgrade. Afin de l’aguerrir, les Sambriens l’envoyaient directement au Paire où il séjournait deux saisons. Depuis, il a opté pour différentes directions sortant souvent de l’ordinaire. Comme l’Iran, la Macédoine, le Qatar, la Bulgarie, ou encore, Taiwan. C’était d’ailleurs sa dernière adresse en date mais désormais, cet infatigable globetrotter défendra les intérêts d’Al Karameh, en… Syrie. A chacun son truc !

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

Panne offensive des Blue Rabbits contre RSW Liège Basket

Les Sang et Marine se sont imposés 49-72 à Bellaire.

Difficile de gagner un match en inscrivant 6 points dans le premier quart-temps et 9 dans le dernier. C’est la douloureuse expérience qu’ont faite les Blue Rabbits ce week-end contre Liège. Après dix minutes, El Madjoubi (18 points) et les Sang et Marine menaient déjà 6-17. Ben Bouché (17 points) avait beau se démener pour sonner la révolte, l’écart ne bougeait pas à la pause. Pire, celui-ci augmentait au retour des vestiaires, les locaux encaissant un 18-27 dans le troisième quart qui sonnait le glas de leurs espoir de retour. Score final : 49-72.

« En ne marquant que 54 unités, ça devient compliqué de gagner »

A Waterloo, les Grenouilles furent solides défensivement mais pas suffisamment inspirées offensivement que pour éviter une courte défaite, 57-54.

Si la défense laisse parfois à désirer dans le chef des Cointois, ce n’était pas le cas le week-end dernier à Waterloo, les Grenouilles limitant parfaitement les locaux. Malheureusement, de l’autre côté du terrain, Robin Malpas et ses partenaires se montrèrent moins inspirés que de coutume. « Il nous a juste manqué de la réussite », reconnait l’intérieur de Cointe. « C’est dommage parce que défensivement, nous étions bien en place en encaissant seulement 57 points. Mais en ne marquant que 54 unités, ça devient compliqué de gagner. »

« Un peu plus de réussite en fin de match et quelques stops auraient pu changer la décision »

A Willebroek, Martin Wintgens et les Pepins ne sont pas passés bien loin de décrocher une belle victoire. Interview.

Martin, que retiens-tu de ce court revers, 78-70 à Willebroek ?

Nous n’avons pas fait un mauvais match. Nous avons joué contre une équipe solide qui s’adaptait bien à nos changements défensifs et mettait la balle au bon endroit.

Que vous a-t-il manqué pour forcer la décision et inverser le résultat ?

Il y avait clairement la place mais aller gagner là-bas n’est indubitablement pas facile. Un peu plus de réussite en fin de match et quelques stops auraient pu changer la décision.

Crédit photo : Charnikon Prod.