Quentin Bonaventure et les Stavelotains ont remporté une belle victoire contre Theux. Interview.
Quentin, que retenir de cette rencontre contre Theux ?
L’envie de se battre les uns pour les autres, l’esprit d’équipe, un Jona Schoenaerts qui a presté à un niveau qui se rapproche du sien et mon frère Maxence qui a mis des paniers importants au bon moment. Même après un début de troisième quart où les Theutois ont démarré pied au plancher, nous ne nous sommes pas désunis.
Quels sont les facteurs qui expliquent cette victoire 63-58 ?
L’esprit d’équipe, à nouveau, ainsi que les bonnes performances défensives – via Evrard, Peeters et Schoenarts – sur Klassen et Barbay et les positivité des uns envers les autres. Même après une mauvaise attaque, nous revenions en défense comme des morts de faim. Nous espérons continuer de la sorte pour montrer notre vraie valeur au second tour.
Contre Andenne, les Porais de Quentin Pincemail n’ont pas fait dans le détail, s’imposant 102-79 pour signer une huitième victoire depuis l’entame du championnat. Avant le choc de ce samedi contre Waremme, Quentin Pincemail fait le point pour Liège & Basketball. Entretien.
Quentin, que retenir de cette victoire contre Andenne, 102-79 ?
Ce que je retiens, c’est l’envie des gars de se remettre tout le temps en question ainsi que leur adaptation à tous les évènements qui entourent l’équipe. Contre les Oursons, nous avons joué sans Sumkay et Troisfontaine et, finalement, le groupe a encore une fois pris le dessus et lorsque nos deux gars reviendront, nous nous réadapterons.
Quels sont les facteurs qui expliquent cette large victoire ?
Primo, d’avoir pu jouer à neuf et ainsi user nos adversaires avec nos rotations. Secundo, l’envie de victoire au troisième quart-temps et, tertio, notre précision chirurgicale sur la zone adverse.
Avec un match de moins que Loyers, vous êtes les dauphins de Waremme en R1. Comment analyses-tu ce premier tour qui touche à sa fin ?
Cela nous fait huit victoires au premier tour alors qu’il nous reste deux matchs : Waremme et Waterloo. Je suis très satisfait d’avoir pris tous les matchs qui étaient à prendre au premier tour contre nos adversaires directs. La saison est cependant encore longue et beaucoup de choses peuvent se produire dans cette série de dingue. Notre objectif est d’aller, samedi, titiller Waremme car c’est une équipe au QI basket impressionnant.
Face à des Angleurois fortement diminués, les Flémallois ont émergé en seconde période pour s’imposer 78-68.
Au moment où ce match débutait, les Angleurois n’étaient que cinq, Marc Braconnier n’arrivant que pour la seconde période. Cela n’empêchait pas le MOSA de rivaliser avec les locaux. Dans le sillage d’un Golewski en feu (13 points, tous dans le premier quart), les protégés de Vincent Esposito tenaient la dragée haute aux Métallos, le marquoir affichant 21 partout après dix minutes. Mieux, l’inévitable Kabeya (18 points), Phuta (14) et leurs coéquipiers profitaient même du second quart pour se forger un petit viatique. A la pause, c’était 37-42.
Remontés comme des coucous, Delfosse (13), Qualla (12), Iliaens (11) et les Flémallois retrouvaient leurs standards défensifs en revenant au jeu et plaçaient un 20-10 décisif. Logiquement fatigués par leurs efforts, les visiteurs ne parvenaient plus à retrouver leur allant offensif et s’inclinaient 78-68.
« Le fait que le MOSA soit cinq a évidemment contribué à cette victoire », souligne très honnêtement Maxime Herbeto (8 points). « En deuxième période, nous avons affiché une vraie volonté de défendre et, contrairement à notre habitude, nous n’avons pas perdu notre énergie à nous énerver sur l’arbitrage. »
Liège Basket devrait très prochainement battre pavillon américain. Si tous les contours de l’opération ne sont pas encore précisés, de profonds bouleversements sont à attendre chez les Sang et Marine et RSW Liège Basket pourrait rapidement redevenir une place forte du basket belge.
L’info s’est répandue à la vitesse de l’éclair : Liège Basket est repris par des investisseurs américains. Qu’en sait-on davantage ? La nouvelle a bel et bien été confirmée à Jacques Delcominette, figure incontournable du basket principautaire, par Norman Liedtke, l’ancien US de… Blegny (P3). En substance : « Ce mail pour t’annoncer que mon grand ami, Brad Greenberg, va très bientôt officialiser sa venue aux commandes de l’équipe de Liège. Je lui ai de suite précisé qu’on est très bien reçu chez vous. » Il a pu, semble-t-il, déjà s’en rendre compte car il aurait rencontré, lundi, l’ensemble des acteurs du club.
Mais, qui est ce Brad Greenberg ? Agé de 68 ans, il présente un impressionnant CV long comme un jour sans pain (ni Boursin) : assistant aux Clippers, aux Knicks ; directeur du personnel aux Trail Blazers, ou encore, manager general à Philadelphie. Après avoir été suspendu 5 ans par la NCAA pour violation dans le processus de recrutement, il rebondit à l’étranger : équipes nationales du Vénézuela, du Canada (T2 de Nurse, ex-Ostende) et du Kosovo tout en séjournant longtemps en Israël (Haïfa, Jérusalem et Ironi Ness Ziona avec qui il remporte une coupe européenne). Son dernier club en date est le Mets de Guaynabo, à Porto-Rico, où il a fait venir Amida Angola, l’ancien Côtier.
Quant au bras financier de l’opération, il est actionné par Ernie Cambo, gros propriétaire immobilier de Miami qui n’hésite pas à se présenter, sur twitter, comme « le nouveau président de Liège Basket ». Dans un passé encore récent, il a repris (et coaché) les Grises de Humacao, à Porto-Rico (aussi), qu’il quittait en juillet de cette année. Sur le plan sportif, il est conseillé par Pete Mickael (ex-Barcelone, 44 ans) dont l’écurie comporte plusieurs joueurs susceptibles de débarquer chez nous sous peu incessamment. En attendant, il a placé Royce Hamm à Anvers.
Selon Het Nieuwsblad, les évènements pourraient se précipiter : « S’il reste à définir le futur de Lionel Bosco, les investisseurs se sont engagés à régler les dettes du club liégeois. Si tel est le cas, Greenberg pourrait être sur le banc à l’occasion du match contre Charleroi de samedi. »
Si beaucoup d’incertitudes demeurent quant aux ambitions que pourraient afficher le Liège « made in USA », le basket liégeois ne peut que se réjouir de voir son club emblématique probablement définitivement « sauvé » et vraisemblablement disposer des ressources nécessaires pour redevenir enfin une formation de premier plan en Belgique. « Nous sommes heureux pour le club », nous a dévoilé Christophe Muytjens, DG de Liège Basket. Pour le quotidien néerlandophone, la Belgique pourrait même bientôt compter 14 formations professionnelles. Ce qui signifierait la belle ( ?) mort de la BNXT League. Suite au prochain numéro…
Hier, nous évoquions les ébouriffantes statistiques de Tylik Evans. Aujourd’hui, place à d’autres chiffres qui ne laissent pas indifférent tant en Allemagne que juste de l’autre côté de la frontière française. Sans oublier Brittany Brewer et sa (nouvelle) salle rudimentaire. Ce sont les infos d’EMCE.
20 : c’est le numéro du maillot de Brittany Brewer (ex-Liège) en Grèce
Désormais, l’ancienne Panthers (25 a, 1,96 m) sort ses griffes dans le championnat de D1 grecque. Et, plus précisément, pour le compte de l’Eletheria Moshatù qui pointe, pour l’heure, dans le ventre mou (6e sur 12, 5 sur 10) de la compétition hellène. Là-bas, l’Américaine a pour équipières deux compatriotes, une Macédonienne, ou encore, une Japonaise. Elle tourne à 9,2 points et 7,7 rebonds de moyenne par match au travers d’un temps de jeu d’une demi-heure. Le club a son siège dans la banlieue d’Athènes et niche dans une salle pour le moins rudimentaire. A ce niveau, elle doit regretter le cocon du Bois Saint-Jean…
149 : c’est le nombre de points encaissés par Givet en P2 namuroise
C’est une des particularités des championnats namurois, ils accueillent des équipes de la province du Luxembourg ou même de France. C’est le cas de Givet, dans le département des Ardennes, qui constitue une des composantes de la P2 B namuroise. Une phalange qui manifestement a autant de mérite que de problèmes défensifs. Dimanche, elle se déplaçait chez le meneur du Mosa Jambes B et y subissait une mémorable dégelée avec un marquoir se stabilisant à… 149-19. Le plus incroyable de l’histoire est que les « Hexagonaux » (1 sur 12) ne sont pas derniers de la série. En effet, Rochefort B (0 sur 12) fait encore « mieux » qu’eux.
24-0 : c’est l’illustration de la « remontada » de l’Alba contre Bayreuth
Ce week-end, l’Alba était en très grande difficulté face à Bayreuth. A l’entame du 4e quart temps, il était mené 61-67 et, dans la foulée, perdait Johannes Thiemann écopant d’une seconde « technique ». A ce moment, les Berlinois trouvaient que la plaisanterie avait assez duré et finissaient par se rebeller pendant que leurs rivaux perdaient leurs moyens ainsi que leur avance. Une remontada qui se traduisait par un cinglant 24 à 0 propulsant les joueurs de la capitale allemande à 91-83. Soit, une ultime ligne droite à 30-16.
A domicile, les Calidifontains ont décroché une belle victoire contre Boom, 77-70.
Alors que les températures étaient à la baisse le week-dernier, les Ninanais furent bouillants contre Boom malgré un départ en demi-teinte. « Nous avons commencé ce match sur un rythme très lent mais en mettant la balle dedans. Malheureusement, nous avons connu un troisième quart-temps catastrophique en terme d’adresse », nous explique Nico André.
Menés de quinze unités à la fin du troisième quart, les Ninanais allaient réagir. « Il y a eu une révolte », remarque le coach local. « Celle-ci fut initiée par Xavier Collette qui a tiré le reste de l’équipe avec lui et avec les triples consécutifs de Malengré. De quoi réussir un run de 18-0. » Et de conclure : « Seule la victoire devait compter. »
Match à sens unique entre le Croatia et La Villersoise en P3B.
Match à sens unique à Oupeye avec un Croatia qui prenait d’emblée le contrôle de la partie et tuait rapidement tout suspens. Menant 21 à 5 après dix minutes, Aussems (27 pions) et le locaux allaient encore augmenter leur viatique dans le second quart, 48-25 à la pause, avant de tuer définitivement tout suspens à la reprise en plaçant un 31-13 des familles. De quoi permettre à Lozina (32) et ses partenaires de terminer en roue libre pour empocher une très large victoire 109-58.
Quentin Vanoost et les Dragons se sont imposés 79-89 à Geel, continuant ainsi leur remontée au classement où ils affichent désormais un bilan équilibré.
Quentin, que retenir de cette victoire 79-89 à Geel ?
Nous sommes restés soudés, comme lors des trois victoires précédentes. Nous avons joué en équipe et pas chacun pour soi, avec un vrai jeu collectif. Je le dis à mes partenaires avant chaque match : nous sommes plus forts ensemble. C’est ainsi que nous gagnons nos matchs. Et à Geel, nous avons réussi à gérer la rencontre jusqu’à la fin.
Comment analyses-tu votre premier tour qui se terminera ce week-end ?
Nous aurions pu faire mieux sur le début de championnat, mais nous nous sommes bien rattrapés. Je n’aurais jamais misé sur cette position au classement à la trêve. A nous de continuer sur cette lancée au second tour.
Démonstration défensive de l’Etoile en première période contre Dison pour s’offrir un large succès, 92-53.
Dans le sillage de Blanchy (20 points) et avec une défense de fer, les Etoilés n’ont fait qu’une bouchée de Dison-Andrimont. Après dix minutes, le marquoir affichait déjà un terrible 21-6 et à la pause, la messe était dite : 45-13.
La seconde période était certes moins à sens unique mais Niedziolka (16 points), Beauduin (13), Borremans (12) et leurs coéquipiers confirmaient tout de même leur supériorité sur cette rencontre et s’imposaient dans les (très) grandes largeurs, 92-53.
Le résumé vidéo du match par LgsportFun est disponible ici.
Pour Liège & Basketball, Abdoul Biao, jeune forward qui découvre le basket en seniors et dont le potentiel semble immense, se confie sur l’influence d’Yvan Fassotte dans son parcours, sur les points forts du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas et sur sa participation à The Atlas Rules by Yvan. Entretien.
Abdoul, que représente pour toi Yvan Fassotte comme entraineur ?
Yvan est un excellent entraineur de basket et je crois que mes coéquipiers du Sport-Etudes-Basket seront du même avis. Personnellement, il représente tout simplement une figure sportive à suivre.
Qu’est-ce que tu apprécies le plus au Sport-Etude-Basket de Liège Atlas ?
J’apprécie que les entrainements soient organisés pour faire progresser individuellement chaque élève, peu importe son poste de jeu. En plus, cette section met en place des cours de coaching théorique et pratique ainsi que des compétitions internes et des voyages en début ou fin d’année. Cela permet aux élèves de constater leur marge de progression durant l’année.
Sur quoi as-tu le plus progressé depuis ton arrivée à l’école ?
Je suis à Liège Atlas depuis deux ans. Et je pense que pendant ce temps, j’ai beaucoup progressé techniquement – shoot, dribble, etc. – mais aussi mentalement avec le QI basket et les lectures de jeu.
Tu as participé au tournage des premières capsules vidéo The Atlas Rules by Yvan produites par Liège & Basketball. Comment as-tu vécu cette expérience ?
C’était une très belle expérience vécue avec certains de mes coéquipiers du Sport-Etudes-Basket et du club de LAAJ. Le but est de montrer ce qu’on apprend au Sport-Etudes. C’est une très bonne initiative permettant à d’autres jeunes joueurs de nous rejoindre et/ou d’apprendre avec la philosophie d’Yvan Fassotte.