Auteur/autrice : Thiebaut Colot

Place à une finale de Coupe AWBB 100% liégeoise entre les favoris de Belleflamme et les outsiders de Wanze.

Ce samedi, place à une finale de Coupe AWBB 100% liégeoise entre Belleflamme et Wanze. Les Haricots, leaders de première régionale, auront les faveurs des pronostics face à des Sucriers co-leaders de l’élite provinciale. « Les Sucriers méritent cette finale. Nous allons les respecter et surtout pas les prendre de haut », assure cependant Olivier Macfly dont la première saison au club liégeois est une totale réussite.

Pour augmenter le suspense, les Wanzois auront, comme le veut le règlement, dix unités d’avance au coup d’envoi. « Ces dix points d’écart joueront un rôle majeur dans le début du match », reconnait Sacha De Liamchine, atout d’une rare polyvalence pour les Sucriers. « Toutefois, connaissant les forces offensives de Belleflamme, je sais que les Haricots n’auront aucun mal à effacer leur retard si nous ne livrons pas une prestation cinq étoiles. »

Un facteur que prend également en compte le coach des Haricots. « Il s’agira de bien débuter ce match, de surtout conserver notre calme et d’être dans le contrôle durant les quarante minutes de cette finale », déroule Olivier Macfly.

Autre aspect déterminant de cette finale : le Hall du Paire qui devrait être plein à craquer comme lors des plus belles années du club pepin en D1. « Le Hall du Paire, c’est du lourd ! Ce club a une vraie histoire. C’est un privilège de jouer une finale dans cette salle emblématique », s’enflamme Olivier Macfly. « La gestion de la pression sera la clé de ce match », avance Sacha De Liamchine. « De notre côté, nous attendons énormément de supporters, et ils ne viendront pas pour faire de la figuration. Nous allons vivre une expérience inédite et il faudra que nous soyons prêts à performer dans un Hall du Paire rempli. »

Alors, qui des Haricots ou des Sucriers brandira la Coupe samedi soir ? Rien ne va plus, faites vos jeux…

Après les Verviétois, ce sont les Spadois qui ont dominé le Fresh Air.

Nous éviterons de récidiver par un piètre jeu de mots mais force est de constater que les Bruxellois du Fresh Air prennent des courants d’air en venant dans notre région. Après s’être inclinés à Verviers, les résidents de Jette ont connu une seconde défaite de rang, cette fois à Spa 89-70.

Huby (14 points) se montrait immédiatement efficace, tout comme Hendrick (23 points dont 6 bombes) et les Bobelins prenaient rapidement l’avantage, 21-14 après dix minutes. Sous l’impulsion de Diallo (16 points), Karolero (17 points) et Bikuki (15 unités), les Bruxellois reprenaient du poil de la bête pour réduire l’écart et recoller à 43-42 à la pause.

Au retour des vestiaires, Desert (18 points), Léonard (11 points) et les Spadois avaient remis leur jeu à l’endroit et en profitaient pour recreuser un petit peu l’avance, 67-60 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, les protégés de Michel Pluys dressaient les barbelés pour alourdir l’addition et s’assurer la victoire, 89-70.

Une treizième victoire qui contribue à garder les Bobelins dans la course aux Playoffs, ce qui serait une belle récompense pour l’excellente saison que réussissent Rossinfosse et ses coéquipiers.

Carton plein pour les finales provinciales organisées au Country Hall.

Ces 15 et 16 mars avaient lieu les finales provinciales au Country Hall et c’est peu dire que ce fut une franche réussite. « L’organisation fut super », souligne Benjamin Riga. « Le choix du Country Hall s’est avéré judicieux vu le public qu’a drainé la finale Hommes pour laquelle il y avait plus de spectateurs que lors de certains matchs de Liège lorsque le club militait encore en D1. Pour la finale entre Comblain et Harimalia, il y avait sans doute plus de 1500 personnes. Il faut dire que c’était une affiche de rêve. »

De l’ambiance, de superbes matchs, des beaux vainqueurs et des vaincus méritant, un public nombreux et fair-play : ce fut la fête du basket liégeois pendant deux jours. « Les finales provinciales deviennent vraiment un évènement incontournable pour tous les amateurs de basket, ce qui est très bien vu l’érosion du public constatée dans les salles durant la saison », poursuit le Président du Comité provincial. « Nous avons enregistré plus de 3000 entrées payantes sur le week-end : c’est un record dans cette formule. »

S’il est impossible de mentionner tous les héros de ces finales, un homme a marqué Benjamin : Maxime Princen. « C’est un joueur très sympathique qui fait toujours face à des défenses qui essaient de le museler. Il prends des coups et encaisse sans rien dire, il garde son calme. Cela m’avait déjà marqué en demi-finale et ce fut à nouveau le cas en finale. Il fut impeccable, un vrai gentleman », conclut celui qui planche actuellement sur un autre dossier épineux : le passage des séries de quatorze à douze équipes.