« Le maintien, c’est le minimum syndical »

Sans langue de bois, Tom Ventat revient sur la dernière saison d’ESL United en R1.

Les Collégiens ont bouclé leur saison à une honorable neuvième place avec un bilan légèrement déficitaire : douze victoires et quatorze défaites. « Il faut être honnête, nous pouvions et devions faire mieux », assume Tom Ventat. « Nous avons réussi un premier tour qui correspond à nos qualités pour pointer à la troisième place à la trêve. Ensuite, nous avons recommencé en dents-de-scie et avons plongé petit à petit malgré quelques éclaircies. »

Qu’a-t-il manqué aux Liégeois pour terminer plus haut dans le classement ? « Tous les aspects qui ont fait notre réussite ont péché : la fluidité, le collectif et, surtout, la mentalité. Cela fait deux saisons que nous ratons les Playoffs et ce sont clairement deux échecs à mes yeux car le maintien, c’est le minimum syndical », assure le futur Chestrolais.

Néanmoins, tout n’est pas à jeter dans la saison des Dragons qui perdront leur emblématique meneur la saison prochaine. « Collectivement, il faut retenir notre six sur six et tout l’engouement du groupe qui s’en dégageait », pointe Tom. « Personnellement, le cadeau que m’a fait la TDM2 en me proposant de me joindre à elle pour le huitième de finale de Coupe historique contre le Brussels restera un très beau souvenir. »

Alors que Tom découvrira la TDM1 avec Neufchâteau la saison prochaine, le groupe de Benjamin Meunier tentera de renouer avec ses principes de base pour redevenir une équipe du top en première régionale.

« Nous avons les meilleurs supporters »

Il y a un an, Clément De Liamchine évoluait en P1. Désormais, il est champion D3 et prêt à découvrir l’antichambre de l’élite nationale.

Clément, que représente ce titre pour toi ?

C’est l’aboutissement de beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail. Nous avons été ensemble – staff, joueurs, comitards et bénévoles – chercher ce titre : tout le monde y a contribué.

Comment analyses-tu votre parcours ?

Notre saison est incroyable, vraiment. Je pense que personne de l’équipe ne s’y attendait mais, quand on regarde le travail acharné fourni aux entrainements, comment tous les matchs étaient préparés par le staff et le coeur avec lequel nous avons joué à chaque fois, cela explique de tels résultats.

Plus qu’une équipe, Comblain est un tout ?

Oui, le travail et le coeur sont la base de ce processus. Et nous pouvons compter sur un staff, un encadrement, un kiné qui vient à tous les matchs – même un amical un jeudi à Neufchâteau ! Nous nous sommes rendus compte que tout le monde était derrière nous pour nous pousser à chaque fois ! Combien de fois n’avons-nous pas eu plus de supporters que nous adversaires alors que nous étions en déplacement ? Ces supporters qui ont fait tout les déplacements pour nous encourager. Tout cela a contribué à réussir ce vingt sur vingt historique. Nous avons vraiment les meilleurs supporters !

Alors que tu jouais encore en P1 la saison dernière, tu vas découvrir la D2 la saison prochaine !

L’objectif sera de nous maintenir dans cette division mais surtout de rester sur les mêmes bases que cette saison, de mettre encore plus de coeur sur le terrain et si nous y arrivons, nous provoquerons de belles surprises !

Le Heat égalise à Denver malgré le carton de Nikola Jokic

Le choix d’Eric Spoelstra de couper Nikola Jokic de ses coéquipiers s’est avéré payant, les Floridiens se sont imposés 108-111 à Denver pour égaliser dans ces NBA Finals avant de retourner à Miami.

Après s’être illustré avec un énorme triple-double (27 points, 10 rebonds et 14 passes) dans la Game 1 de ces Finals, Nikola Jokic a de nouveau brillé en plantant 41 points (à 16 sur 28 aux tirs) tout en y ajoutant 11 rebonds et 4 passes décisives. Néanmoins, les Nuggets se sont inclinés 108-111 après avoir pourtant compté jusqu’à quinze longueurs d’avance au cours de la rencontre.

Les faits sont là : très souvent, lorsque Nikola Jokic est obligé de scorer à foison, Denver perd. Bien conscient de ce paramètre, Eric Spoelstra a décidé de couper le Serbe de ses coéquipiers. Le résultat ne s’est pas fait attendre avec une attaque moins fluide et des seconds couteaux moins en vue. 12 points et 7 rebonds pour Gordon, 18 points et 10 passes tout de même pour Murray, 5 points à 2 sur 8 aux tirs pour Porter Jr, 6 points pour KCP.

Dans le même temps, le Heat retrouvait de l’adresse (17 sur 35 de loin) et pouvait compter sur Butler (21 points et 9 passes), Vincent (23 unités) et Adebayo (21 points, 9 rebonds et 4 assists) ainsi que sur un Robinson (10 points) décisif dans le dernier quart. Lors de l’ultime période que les locaux abordaient avec cinq longueurs d’avance, les Floridiens ont fait exploser la défense des Nuggets en scorant 36 pions pour s’imposer 108-111 et égaliser dans ces Finals avant le retour à Miami pour les deux prochaines rencontres.

Au pied du mur, les Nuggets devront réagir et cela passera inéluctablement par des ajustements défensifs ainsi que par la nécéssité de trouver davantage de solutions face à la zone proposée par le coaching staff du Heat.

Sprimont, Pepinster et Ninane d’un côté, ESL United et RSW Liège Basket de l’autre

Les clubs ont reçu le projet des séries nationales.

D’après le mail reçu par les clubs, le projet des séries nationales serait le suivant. En TDM2A, Sprimont, Pepinster et Ninane partageraient l’affiche avec Waterloo, Anderlecht, Tongres, Hasselt, Stevoort, Belgrade, Ciney, Aarschot, Louvain, Bruges et le KBGO. En TDM2B, ESL United et RSW Liège Basket affronteraient Willebroek, Lier, Boom, Woluwé, le Royal IV, Nivelles, Quaregnon, Flénu, Vilvorde, Asse-Ternat, Sijsele et Oostkamp.

« Il y a des saisons comme ça et il faut faire avec »

Ayant sauvé de justesse leur place au sein de l’élite provinciale la saison prochaine, les Blue Rabbits présenteront un effectif bien différent.

Cette saison fut ardue pour les Blue Rabbits, un temps descendants et finalement sauvés en toute fin de saison grâce à leur antépénultième place au classement. « Nous ne pouvons pas dire que notre bilan est positif au vu de l’effectif que nous alignions », reconnait Gaël Colson. « Okay, nous avons eu énormément de blessures et d’arrêts. Mais les excuses sont faites pour s’en servir, même si elles furent fatales pour nous. »

Une saison galère avec régulièrement la pièce qui tombait du mauvais côté. « Les moments marquants de cette dernière saison furent constamment à notre désavantage », soupire le coach de Bellaire. « Quand tu vois nos défaites au buzzer, tu te dis juste que ce n’est pas possible, comme si tout était contre nous. Il y a des saisons comme ça et il faut faire avec. »

Les Blue Rabbits ont dû composer avec une vague de départ et ont fait le pari de la jeunesse. « Nous avons reconstruit un groupe très jeune qui a envie de se donner et de travailler dur. C’est déjà un bon début d’après ce que j’ai pu observer au mois de mai », conclut Gaël.

Le futur effectif de Bellaire en P1 : Anthony Giaffreda, Maxime Bours, Mathieu Bours, Loïc Pirson, Quentin Sanglier, Emhrullah Talah, Nathanaël Adole, Maxime Halet, Julien Lacroix, Valentin Hulsen, Maxime Evrard, Chris Wembolua et Théo Bassanello.

« Notre confiance en nous et notre capacité à nous en sortir m’ont impressionné »

Mike Archambeau revient sur la saison exceptionnelle vécue avec Waremme et sur le nouveau défi qui l’attend à l’ABC Arena.

Mike, quel bilan fais-tu de cette dernière saison vécue avec Waremme en R1 ?

Le bilan est évidemment plus que positif. Nous avons vécu une saison avec une seule défaite et avec un groupe qui s’est bien entendu tout du long. Que du positif.

Quels furent les moments forts de cette saison 2022-2023 ?

Je ne vais pas isoler un moment en particulier mais je pense que notre confiance en nous et notre capacité à nous en sortir m’ont impressionné. Même dos au mur, avec des blessés ou à moins vingt-deux à la mi-temps, nous avons réussi à nous en sortir.

Quelles sont tes envies pour la saison prochaine que tu passeras toujours en R1 mais avec Belleflamme cette fois ?

J’intègre un nouveau groupe et je souhaite pouvoir m’y intégrer au plus vite pour pouvoir commencer à gagner le plus vite possible.

Jokic ou l’essence même du basketball

Pour son premier match en NBA Finals, Nikola Jokic a livré une véritable « masterclass » et démontré qu’il était la personnification absolue du basketball.

Nous n’allons pas le nier, à L&B nous sommes des fans absolus de Nikola Jokic. Le double MVP est l’un de nos joueurs favoris et l’un des plus agréables à regarder jouer. Son jeu au poste bas, sa qualité de passe, son flair et sa roublardise, ses tirs en cloche, son côté clutch et son sens constant et profond du collectif nous séduisent depuis déjà plusieurs années.

Alors qu’il a bouclé la saison en quasi triple-double et avec des pourcentages aux tirs faramineux, Jokic n’a pas récolté un troisième trophée consécutif de MVP. Qu’à cela ne tienne, le Serbe illumine les Playoffs de sa classe, enchaînant les triples-doubles et les performances dantesques pour conduire son équipe vers ses premières Finals après avoir sweepé les Lakers de LeBron James – ce qui, nous n’allons pas le nier non plus, fut un petit plaisir supplémentaire à la rédaction.

Pour sa première apparition à ce stade de la compétition, Jokic a livré un chef d’oeuvre. Il y a les chiffres, d’abord : 27 points, 10 rebonds, 14 passes décisives à 8 sur 12 aux tirs. Mais il y a surtout la manière. Le chef d’orchestre des Nuggets a parfaitement appliqué l’adage selon lequel il faut laisser le jeu venir à soi. Dans un premier temps, il a mis en rythme ses coéquipiers, s’occupant de distribuer les assists, d’imprimer le tempo du match, de favoriser les matchups favorables et d’exécuter les systèmes choisis, de prendre des rebonds et de montrer la marche à suivre. Quand les Floridiens ont tenté de revenir dans le dernier quart en proposant une zone, il a pris ses responsabilités et enquillé plusieurs paniers précieux et décisifs. En faisant toujours le bon choix et en se mettant au service du collectif, Nikola Jokic a démontré une fois de plus qu’il est de la trempe des tous grands permettant ainsi à Denver d’entamer ces Finals de la meilleure des manières. Il a surtout prouver qu’il pratique ce sport comme il doit être pratiqué, sans jamais forcer mais en prenant ce que le jeu lui donne. Merci maestro !

T. C.

Crédit photo : FIBA

« Tenter de créer une nouvelle « connexion germanophone » sur le terrain avec Peter Tandler »

Retour en P1 pour Elias Bonni qui portera les couleurs d’Henri-Chapelle la saison prochaine.

Elias, qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre Henri-Chapelle pour la prochaine saison ?

C’est, en particulier, l’attitude très amicale et ouverte du nouveau coach Fred Carton et du club qui m’a convaincu. De plus, je me réjouis de jouer à nouveau en première provinciale, un championnat qui me permet de continuer à pratiquer le basket-ball tout en poursuivant mes études de droit et mon travail en Allemagne.

Quels sont tes objectifs pour ce retour au sein de l’élite provinciale ?

Je veux aider mon équipe par mon expérience, mon shoot et ma taille afin que nous puissions faire partie des favoris. En outre, je vais essayer de créer une nouvelle « connexion germanophone » sur le terrain avec Peter Tandler (rires).

Quels souvenirs garderas-tu de ton passage à Herve-Battice ?

Je me souviendrai en particulier de mes sympathiques coéquipiers – qui sont devenus des amis – ainsi que de mon coach Michel Derouaux et des nombreux bénévoles très investis. Le moment le plus inoubliable fut sans doute notre notre championnat remporté et notre promotion à l’étage supérieur la saison dernière.

« Une moyenne d’âge de 23,5 ans »

La future R2 de Pepinster a bouclé son effectif qui fera la part belle à la jeunesse.

Comme LAAJ et Sprimont, Pepinster a milité pour reprendre la place laissée vacante en régionale par un club liégeois. Si les Brasseurs ont jeté leur dévolu sur la R1 de Waremme et les Carriers sur celle de Tilff, les Pepins ont, eux, hérité de celle d’Ans qui, déjà condamné, fera la bascule en R2.

Pour driver sa future R2, les Pepins ont misé sur Vincent Aldenhoff qui a réalisé des prouesses à Alleur ces trois dernières années et viendra également retrouver Pascal Horrion comme T2 de la TDM2, reformant ainsi le duo des belles années sprimontoises.

Cette R2 pepine a pour objectif de développer de jeunes talents et vient de pratiquement boucler son effectif. « Il nous reste encore une place si une bonne opportunité se présente. La moyenne d’âge de l’équipe est 23,5 ans », précisait « Aldou » voici quelques semaines.

Les Pepins ont rappatrié Thomas Beaujean d’Ensival, engagé Noé Kreusch de la R2 de l’Union Liège, Paul Maah de celle de Huy et François Delvoye de la R1 d’ESL United tout en conservant Sacha Hardy. Le coach des All Blacks emmenera avec lui Martin Gillet, Colin Aldenhoff, Michael Coetsiers et Gordan Kistemann alors qu’Ugo Jacoby, à son avantage cette saison avec Belleflamme, viendra s’occuper de la distribution.

Crédit photo : DR

Fin de parcours pour les Lions à Vienne

Les Belgian Lions n’ont pas réussi à passer l’obstacle letton et quittent cette Coupe du Monde 3×3 au stade des huitièmes de finale.

Si Vervoort inscrivait en pénétration le premier panier du match, ce furent bien les Lettons qui firent cavalier seul pendant de longues minutes, inscrivant d’abord un 2+1 spectaculaire avant de profiter de leurs qualités et d’une défense belge trop naïve pour creuser un écart conséquent.

Au courage et à l’envie, les Lions parvinrent à refaire petit à petit leur retard sans toutefois jamais réussir à passer devant. Malgré leurs efforts et une fatigue visible en fin de match, les Belges manquèrent de ce petit brin de chance décisif lors de possessions cruciales et s’inclinèrent 19-15 face à l’excellente phalange lettonne.

Crédit photo : Philippe Collin