« La place des Tilleuls est un lieu mythique de par sa localisation et son histoire »

Nouvelle étape du Crelan 3×3 Masters à Andenne avec pas moins de 46 équipes et des purs talents comme Ioann Iarochevitch et Laura Baggio.

Comme lors des deux années précédentes, l’étape namuroise du Crelan 3×3 Masters aura lieu sur la place des Tilleuls à Andenne (à l’Andenne Arena en cas de mauvais temps) et suscite un vrai engouement avec 46 équipes inscrites pour cette troisièmes édition. 180 joueurs âgés entre 11 et 42 ans et répartis en six catégories s’affronteront : spectacle garanti ! Certains top players seront de la partie : Vadim Hollevoet (Team B55 Brussels) 10ème belge au classement FIBA 3X3, Ioann Iarochevitch (ex-Belgian Lions et ex-joueur de Liège en BNXT League) ou encore Laura Baggio (MVP de la récente Coupe AWBB 3X3). La sélection nationale U18 (Team EYOF) viendra également se préparer en vue des Jeux Olympiques Européens de la Jeunesse.

« Le Crelan 3X3 Masters d’Andenne rencontre du succès chaque année. La place des Tilleuls est un lieu mythique de par sa localisation et son histoire. L’ambiance y est toujours festive et attire généralement de nombreux curieux », explique Sélim Ben Aissia. « Des joueurs de toute la Wallonie et même de Belgique y participent de par la situation géographique centrale de la ville. Bref, tous les ingrédients sont rassemblés pour que cette 3ème édition soit à nouveau une belle propagande pour le Basket 3X3 !« 

Crédit photo : AWBB

La Roja sort l’artillerie lourde !

Les Espagnols s’affichent déjà comme les favoris de la prochaine Coupe du Monde.

Si les Américains ont envoyé une équipe bis – et même une équipe ter – pour cette Coupe du Monde à un an des Jeux Olympiques de Paris, ce ne sera pas le cas des Espagnols qui aligneront pratiquement l’équipe championne d’Europe en 2022.

Malgré l’absence de Lorenzo Brown, le noyau de la Roja est impressionnant avec le retour de Ricky Rubio, les frères Hernangomez, Rudy Fernandez, Sergio Lull, Victor Claver ou encore Alex Abrines. De quoi déjà permettre à l’Espagne de se positionner parmi les favoris de la compétition.

« La raclette préparée avec Pierrick Van Den Brule pour l’équipe »

Louis Titeca analyse les performances des Carriers en 2022-2023 et évoque la prochaine saison de TDM2.

Louis, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler ?

Je pense que nous avons réalisé une saison en demi-teinte. J’entends par là que nous avons su réussir de solides prestations comme contre Comblain ou Ostende mais que nous avons aussi livré des prestations en dessous de notre niveau, comme l’illustrent les défaites à Quaregnon ou contre Sijsele.

Quels furent les moments marquants de cette dernière saison ?

Je ne crois pas qu’il y ait eu des moments plus marquants que d’autres, sauf peut-être la raclette que nous avions préparée avec Pierrick pour l’équipe en début d’année.

Quels sont tes espoirs pour la prochaine saison ?

Je pense que notre plus grand défi sera de maintenir un niveau constant et de ne pas laisser les équipes adverses entrer dans les matchs avant nous. Chacun souhaitera faire mieux que lors de cette saison 2022-2023 tout en montrant du beau basket.

« Ce club restera gravé dans ma mémoire »

Nico Berger se remémore la dernière saison de Tilff en R1 et se projette vers son nouveau défi en P1 avec l’Union Liège.

Nico, quel bilan fais-tu de cette dernière saison de Tilff en R1 ?

Nous pouvons tous être fiers de la saison que nous avons disputée ensemble. Elle ne fut pas facile entre les blessures, les absences et la décision de scratcher l’équipe qui nous a mis un peu dans le dur au début du deuxième tour. Mais ce qu’il y a à en retenir, c’est que malgré tout, du début à la fin de la saison, nous nous sommes battus ensemble pour atteindre notre objectif et nous y sommes parvenus. Nous avons pu montrer qui nous étions et que l’esprit de groupe dans l’équipe primait sur tout le reste. Grâce à cela, nous avons réussi à décrocher de belles victoires et à rivaliser avec les grosses cylindrées.

Que retiendras-tu de cette dernière saison avec les Porais ?

Les Playoffs n’étaient pas l’objectif principal. Cependant, nous les avons ratés de peu. C’est dommage car cela aurait été encore un moment incroyable à vivre dans ce club, avec l’équipe et avec les supporters qui nous ont toujours soutenus. Mais c’est la loi du sport. En tout cas, nous pouvons affirmer que ce fut une saison incroyable que nous vécue tous ensemble. Nous avons travaillé très dur et pouvons être fiers de ce que nous avons réalisé.

Quels furent les moments marquants de cette dernière campagne en R1 ?

Il me serait facile d’en citer des dizaines : des grosses victoires, des grosses fêtes lors des triplettes à domicile, le soutien des jeunes à chaque match à la maison. Mais ce que je retiens le plus, c’est tout simplement la famille des Porais ! Entre joueurs, entre équipes, avec le staff… Le club en lui-même restera gravé dans ma mémoire pour tous ces moments partagés.

Quelles sont tes envies pour ton prochain défi en P1 avec l’Union Liège ?

Je me réjouis déjà de rencontrer ma nouvelle équipe. Je connais quelques joueurs mais pas tous. Je n’ai pas encore eu l’occasion de les rencontrer et de parler avec eux des objectifs. Mais nous n’allons pas nous mettre la pression et nous prendrons les matchs les uns après les autres. Tout ce que je peux affirmer, c’est que la série de P1 ne sera pas facile. Il y a de grosses équipes qui la composent mais ce sera à nous de travailler dur et ensemble, de créer cette cohésion qui nous permettra de gagner des matchs compliqués sur le fil et de rivaliser avec tout le monde. Pour ma part, comme je l’ai toujours fait, je donnerai 100% à chaque match et j’apporterai mes qualités à l’équipe. Je suis convaincu que tous ensemble nous pouvons réaliser une belle saison, sur le terrain comme en dehors.

« Est-ce difficile de gérer ces gars-là, avec leur ego ? »

Les petits secrets de la méthode Nick Nursele nouveau coach des Sixers passé par Ostende.

Dans un questions/réponses, Nick Nurse a partagé quelque uns de ses petits secrets. « Gagner un titre NBA est évidemment le meilleur moment de ma carrière. C’était vraiment un sentiment à part de le faire pour la première fois au Canada avec Toronto. Mais c’était notre objectif depuis le premier jour et c’était bien de pouvoir l’accomplir. On était concentré sur notre jeu et notre préparation afin de produire le meilleur basket possible. On savait qu’il y aurait bien assez de temps pour célébrer une fois le travail terminé. Quand tout le monde a explosé, j’ai fait se rasseoir Nate [Bjorkgren], comme on le faisait avec l’Iowa Energy. On s’est assis et on a profité du moment ! Et j’imagine même ce que ça ferait d’en gagner un autre maintenant… » a déclaré l’éphémère entraineur d’Ostende.

En NBA, tous les coachs ne sont pas toujours très souples durant les matchs, limitants leurs ajustements. Ce n’est pas le cas de l’ancien entraineur des Raptors et nouveau coach des Sixers. « Il y a toujours des ajustements à faire et c’est ma priorité. Il n’y en a pas cent, mais deux ou trois. Quelles couvertures défensives pourrait-on changer ? Est-ce qu’il y a un duel sur lequel on veut ajuster un détail ? On montre des clips en attaque et en défense. Ça va vite. Mais c’est une question que j’entends souvent : est-ce difficile de gérer ces gars-là, avec leur ego ? Mais ils veulent juste être coachés. Ils veulent un bon plan, et ils veulent qu’on les mette en position de réussir » a-t-il expliqué. « En fin de compte, il faut essayer de perturber leur rythme. Les gars intelligents sont bons pour jouer en rythme et quand tu les prives d’un truc, ils trouvent en général un autre rythme rapidement. Il faut les forcer à faire ces changements rapidement. Perturber le rythme de l’adversaire est une des clés de notre stratégie défensive. »

Crédit photo : Philippe Collin

Luka Doncic emmènera la Slovénie à la Coupe du Monde

Luka Doncic, leader de la Slovénie à la Coupe du Monde.

A un an des Jeux Olympiques de Paris, plusieurs stars ont décidé de faire l’impasse sur cette Coupe du Monde 2023. L’équipe américaine ne compte par exemple aucune superstar. Les Slovènes seront privés de Goran Dragic qui a pris sa retraite internationale mais pourront compter sur Luka Doncic. La seule présence du fantastique leader des Mavs fait de la Slovénie un candidat crédible pour le titre.

Crédit photo : FIBA

« Ne plus revivre le stress du maintien »

Loïc Pirson revient sur la première année des Blue Rabbits en P2 et évoque la prochaine saison en P1.

« Cette saison n’a pas été une grande réussite mais l’objectif principal a été atteint : le maintien », commence Loïc Pirson. « Notre premier tour fut tout de même satisfaisant mais le deuxième fut bien plus compliqué avec le départ de deux joueurs clés vers la P1 pour essayer de maintenir celle-ci, ce qui fut réussi également. »

Pour leur première saison en P2, les Blue Rabbits ont vécu des moments forts, notamment la victoire au Mosa qui assurait le maintien dans la division. « Le soulagement s’est directement fait ressentir » sourit Loïc qui évoluait aussi en P1 cette saison. « La saison prochaine, je ne jouerai plus que dans une équipe, celle de la P1 où j’espère ne pas revivre le stress du maintien comme cette année. J’espère que tout le monde prendra du plaisir sur le terrain et que les résultats suivront. D’un point de vue plus personnel, j’espère tout simplement réaliser une meilleure saison que celle qui vient de s’écouler et qui ne fut pas ma plus réussie, ainsi que prendre du plaisir avec l’équipe en donnant le meilleur de moi-même sur le terrain comme en dehors. »

« Retrouver une mentalité basket que je partage »

Après Sprimont et ESL United, François Delvoye découvrira un autre club en seniors la saison prochaine : Pepinster.

François Delvoye fera partie de la jeune et talentueuse escouade rassemblée par Vincent Aldenhoff pour constituer la nouvelle R2 pepine. « J’ai décidé de rejoindre Pepinster pour retrouver un coach avec qui j’ai un très bon contact et qui avait su me mettre en confiance et me lancer sur des rails pour atteindre la D3 à Sprimont avant de venir à Saint-Louis », sourit ce poste 4 très complet. « Je suis motivé pour retrouver une mentalité basket que je partage et découvrir de nouveaux joueurs et coéquipiers ainsi que de nouvelles infrastructures : le superbe Hall du Paire ! »

A ESL, François a vécu une expérience constrastée. « Je garde en mémoire les bonnes ambiances vécues en première régionale dans certains derbies chauds avec nos supporters bien chauds eux aussi et bien calés derrière notre banc », conclut-il.

N. B. : en photo, les débuts de François en seniors à Sprimont.

« Nous ne pouvons plus maintenir un budget de 40 millions d’euros »

Les Catalans sont obligés de réduire la voilure mais conserveront tout de même un budget de 30 millions d’euros.

Des chiffres qui feraient rêver n’importe quelle équipe belge mais qui signifie tout de même une diminution de 25% du budget des Blaugranas.

« A l’heure actuelle, nous ne pouvons plus maintenir un budget de 40 millions d’euros. Nous devons le réorganiser car le budget des sections affecte le « fair-play » financier. Nous devons nous ajuster en économisant sur les salaires. Nous croyons fermement en nos sections et en leur contribution au Barça en tant que club multisports. Pouvons-nous rester compétitifs dans le basket ? Absolument ! Nous aurons un budget d’environ 30 millions d’euros, ce qui reste important. Nous avons des joueurs qui sont impatients de nous rejoindre », a déclaré Joan Laporta lors d’une interview accordée à  Esport3.

La question se pose de savoir si les Catalans pourront garder Nikola Mirotic – cité avec insistance du côté de Monaco – alors que le talentueux intérieur gagne 5 millions par saison. Ce qui est par contre déjà acté, c’est le départ de Sarunas Jasikevicius. « Quant à Saras (Jasikevicius), Barcelone sera toujours sa maison. Personnellement, j’avais une excellente relation avec lui. Cependant, son contrat avait expiré et c’était peut-être le coach le plus payé en Europe. Suite à une analyse sportive détaillée menée par notre board, il a été déterminé qu’il valait mieux ne pas continuer avec lui et commencer un nouveau chapitre (…). Je ne veux pas trop entrer dans les détails de ce potentiel renouvellement de contrat mais nous n’avons pas aimé la façon dont cela a été fait. Le Barça ne peut pas être mis dans les cordes quand il s’agit de négocier. D’un point de vue sportif et économique, nous avons conclu que poursuivre avec Saras n’était pas bénéfique. Au lieu de cela, nous plaçons toute notre confiance à Roger Grimau« , a expliqué le Président de Barcelone.

« Les joueurs comme moi-même sont responsables de cet échec sportif »

Impressionnant au premier tour en R2, les All Blacks ont ensuite baissé de rythme pour descendre petit à petit au classement. Julien Moray revient sur cette campagne mitigée et évoque la prochaine saison ambitieuse des Alleurois.

Julien, quel bilan fais-tu de cette première saison en R2 lors de laquelle vous avez longtemps caracolé en tête du classement ?

Notre objectif en début de saison était clairement de jouer les Playoffs donc, n’ayons pas peur des mots, c’est un échec au niveau sportif. Tout n’est cependant pas à jeter, bien sûr. Je retiens évidemment notre excellent premier tour, notre victoire au buzzer à Beez devant 400 personnes mais surtout l’ambiance au sein du groupe pendant toute la saison.

Quelles sont tes envies pour le prochain exercice ?

Pour la saison prochaine, le but sera de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Tout le monde est responsable de notre échec cette année, les joueurs comme moi-même, et si tout le monde se corrige afin de se donner les moyens de nos ambitions, nous vivrons une meilleure saison au niveau sportif.

Crédit photo : Orizon Photographie