« Ça continue, encore et encore ! C’est que le début ,d’accord, d’accord ! »

Les Etoilés de Jupille continuent de gagner et restent invaincus.

« Ça continue (encore et encore !), c’est que le début (d’accord, d’accord !) », chantait Francis Cabrel dans sa célèbre chanson « Encore et encore ». Les Etoilés ont visiblement programmé la vedette française dans leur playlist pour continuer – encore et encore – à gagner et poser les bases d’une saison qui pourrait bien se révéler historique.

Penneman (15 points), Niedziolka (17 points) – bien plus impliqué au scoring cette saison – et les Jupillois mettaient dix minutes, 13-14, pour se chauffer contre les Hutois avant de claquer un impressionnant 33-10 qui tuait tout suspens à la pause, 46-24.

En pleine confiance, Fassotte (10), Guillaume (12), Beauduin (10) et les locaux en remettaient une couche à la reprise pour conforter leur domination, 72-39 à la demi-heure, et s’offrir une large victoire 90-52.

Avec ce cinquième succès consécutif, les Etoilés demeurent invaincus et en tête de l’élite provinciale.

« 80% du groupe découvre la première provinciale »

Gaël Colson et les Blue Rabbits ont décroché leur première victoire de la saison en P1, 89-83 contre RSW Liège Basket.

Gaël, comment a réagi le groupe après cette victoire dans un match qui pouvait déjà s’avérer important pour le maintien.

Il faut se calmer en parlant de maintien après seulement six matchs de championnat car une saison est très longue… Ceci étant dit, tout le monde a levé les bras car cette victoire était vraiment attendue au vu des progrès que nous réalisions ces dernières semaines. Nous avons eu la chance d’avoir pas mal de suporters qui furent présents et qui nous ont encouragés jusqu’au bout.

Que retiens-tu de ce match et qu’est-ce qui vous a permis de l’emporter 89-83 ?

Nous avons fait un honteux 21 sur 39 aux lancers-francs, ce n’est vraiment pas bon. Mais nous avons joué dur jusqu’au bout car nos adversaires sont venus avec quatre joueurs de R2, ne l’oublions pas. Mais surtout, nous étions menés de 7 points à 2 minutes et 4 secondes de la fin de la rencontre. Chacun a apporté quelque chose à l’équipe et c’est cela le plus important car nous aurons besoin de tout le monde dans cette découverte qu’est la première provinciale pour 80% du groupe.

Crédit photo : Orizon Photographie

« Une vraie saison collective aboutie ! »

Avant de raccrocher les sneakers pour épouser d’autres défis sportifs, Denis Lambion revenait sur la saison historique des Wawas, champions de P1.

Quelle saison des Wawas qui, au bout d’une belle lutte avec Alleur et Spa, décrochèrent le titre en P1 et la montée en régionale. « Ce fut une vraie saison collective aboutie ! » s’exclame Denis Lambion. « Nous avons moins vu d’individualités mais plutôt un collectif solide qui nous a aidés à faire une grosse saison, surtout en défense. Nous finissons meilleure défense de l’élite provinciale, et de loin. »

Neuf mois passionnants conclus en apothéose avec ce titre presque inattendu. « Le tournant de notre saison eut lieu lors de notre défaite à Spa en novembre. Ensuite, nous avons aligné quinze victoires d’affilée pour décrocher le titre », souligne Denis.

L’artificier en chef des Wawas a pris la décision de s’éloigner des parquets. « Je souhaite à mes anciens coéquipiers de vivre une saison aussi aboutie que celle-ci dans une division qu’ils vont, pour la plupart, découvrir et que l’ambiance demeure aussi bonne sur le terrain comme en dehors », termine Denis.

Goffart et les Métallos s’imposent de peu contre Braives

Les Flémallois ont bien failli tout dilapider contre les Giants.

Goffart (15 points) et les Flémallois entamaient cette rencontre sur les chapeaux de roues pour filer à 20-7 après dix minutes. Après un second quart équilbré, le marquoir affichait 33-18. Au retour des vestiaires, Grevesse (12) et les Braivois serraient les rangs derrière et recollaient à 44-39 à la demi-heure. Le dernier quart était passionnant, les deux équipes jetant leurs dernières forces dans la bataille. Walravens (12) et les Métallos finissaient par assurer l’essentiel en s’imposant 65-62.

Crédit photo : PP Photography

« Nous sommes vraiment capables du pire et du meilleur »

Manu N’Sama et les Jupillois de l’Avenir ont vaincu les Aqualiens du 4A 68-65.

Manu, que retiens-tu de ce match ?

Je retiens que lorsque nous sommes appliqués et que nous jouons avec de l’intensité demandée par le coach, nous sommes capables de faire de grands matchs.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

La différence eut lieu en première mi-temps. Nous avons joué avec de l’intensité pour prendre 21 unités d’avance à la pause. La deuxième période, par contre, c’est le visage que nous montrons souvent et qui doit rendre fou notre coach. Nous sommes retombés dans nos travers – c’est à dire de jouer avec moins d’intensité. Nous aimons nous faire peur, faut-il croire. Les Aqualiens n’allaient pas non plus se laisser faire, ils ont aussi augmenté leur intensité. Il y a eu une mi-temps pour chaque équipe.

Comme juges-tu votre début de saison alors que vous affichez un bilan positif de trois victoires en cinq matchs ?

Notre début de saison est un peu à l’image de notre équipe. Nous sommes vraiment capables du pire et du meilleur. Du coup, il y a des regrets quand on regarde le classement.

Rassenfosse, Cnezsev et les Fléronnais assurent l’essentiel Sprimont et enchaînent contre Alleur

Beau duel en P3 entre les Fléronnais et les jeunes Sprimontois avant que les Fléronnais n’enchainent à Alleur.

A domicile, Rassenfosse (15 points), en bon capitaine, montrait la voie à suivre. Après un premier quart équilibré, Cnezsev (16) et les locaux se forgeaient un petit viatique intéressant au moment de rejoindre les vestiaires. C’était 38-31.

Avec la fougue de la jeunesse, les Sprimontois refusaient d’abandonner et remontaient sur le terrain avec la ferme volonté de recoller au score. Moray (17), Borguet (16) et les Carriers jetaient toutes leurs forces dans la bataille, trouvant des solutions offensives pour réduire l’écart mais l’expérience des Fléronnais se révélait précieuse et les locaux assuraient l’essentiel, 77-74.

Une semaine plus tard, Thibault Lonhienne (25 points), Rassenfosse (16) et les Fléronnais se rendaient à Alleur pour y défier une autre jeune formation. Rapidement, les visiteurs prenaient le contrôle de la partie pour mener 16-26 après dix minutes avant d’en remettre une couche dans le second quart pour établir le score à 30-50 à la pause. La seconde période était bien plus équilibrée mais cela ne changeait rien au résultat final, les troupes de Vincent Kreusch s’imposaient 61-80.

« Tout reste à faire »

Théo Lierneux et les Visétois se sont imposés dans les grandes largeurs à Ensival.

Théo, que retenir de votre large victoire à Ensival ?

Ce fut un match à sens unique au cours duquel, je pense, les Ensivalois sont totalement passés à côté de leur sujet. Je n’ai aucun doute quant au fait que cette équipe propose beaucoup mieux d’habitude et nous devrons tout de même être vigilants au match retour.

Comment expliques-tu un tel écart, 57-92 ?

Nous avons fait le boulot sérieusement pendant quarante minutes. Les matchs au cours desquels nous prenons rapidement de l’avance sont souvent des matchs pièges et il faut parvenir à rester structurés, ce que nous avons très bien su faire. De plus, le scoring fut très bien réparti avec deux joueurs autour de la vingtaine de points et trois autres avoisinnant la dizaine. Cela témoigne d’une bonne circulation de balle en attaque et d’une bonne défense derrière pour nous permettre de courir.

Derrière Harimalia, grandissime favori de la série, vous êtes avec Tilff et Angleur de sérieux outsiders pour le titre. Comment juges-tu votre début de saison ?

Compt-tenu de nos résultats, notre début de saison est très positif si nous mettons de côté le faux-pas à Saint-Louis. Il nous reste énormément de boulot mais lors de nos deux dernières sorties, nous avons presté très sérieusement. Cependant, tout reste à faire car nous rencontrerons encore deux très grosses équipes durant ce mois d’octobre.

« Il n’y avait pas photo entre notre premier tour et notre deuxième »

Après un premier tour cahin-caha la saison dernière, Louka Vaes et les Jupillois étaient montés en régime.

« Franchement, ce fut une bonne saison », souriait Louka Vaes lors de la dernière intersaison. « Surtout notre deuxième tour qui fut particulièrement marquant. Il n’y avait pas photo par rapport au premier : plus de matchs gagnés, une meilleure cohésion d’équipe… Ce fut vraiment un bon deuxième tour. »

Cette saison, LAAJ aligne une équipe en R1 (reprise de la place de Waremme) et une autre en P1. « Moi j’ai juste envie de jouer, que cela soit en P1 ou en R1 et de découvrir l’équipe et mes coéquipiers. J’ai vraiment envie de jouer », prévient cet excellent combo-guard formé au Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas. Et s’il a fallu attendre quelques matchs, les Brasseurs ont décroché leur première victoire de la saison en R1 le week-end dernier alors que depuis le début du championnat, Louka Vaes se montre à son avantage.

Crédit photo : Orizon Photographie

« C’est un énorme coup »

Timothé Luwawu-Cabarrot, ancien coéquipier de Romain Boxus à Antibes, s’engage avec l’ASVEL, le club de Julie Allemand.

A Antibes, Romain Boxus fut le coéquipier de Timothé Luwawu-Cabarrot. « Tim dominait déjà en Espoirs. Il pouvait tout faire en attaque et avait ce profil de grand ailier« , assurait l’actuel Dragon à propos de son pote passé avec un certains succès par la NBA et qui vient de s’engager avec l’ASVEL.

« C’est un énorme coup, une grosse fierté d’attirer l’un des tous meilleurs joueurs français du moment. Je connais parfaitement Timothé et je n’ai aucun doute sur tout ce qu’il pourra apporter à l’équipe. Je suis très heureux qu’il ait pu faire confiance à notre projet et j’ai hâte de le voir porter notre maillot ! » a déclaré Tony Parker dans un communiqué disponible sur le site du club.

Après 343 matchs outre-Atlantique, TLC était revenu sur le Vieux Continent pour renforcer Milan en cours de saison. Dans la botte transalpine, il tournait à 11,9 points et 4,6 rebonds par match. Son arrivée chez les Lyonnais doit permettre à l’ASVEL de concurencer une équipe de Monaco solidement renforcée, elle aussi.

« Nous ne nous enflammons pas »

Victime d’une entorse, Thibaut Remacle fut un spectateur avisé du succès des Capellois à Union Liège 61-77.

Thib, quelles sont tes impressions à l’issue de votre victoire chez les Unionistes ?

Nous avons fait la différence à partir du moment où nous avons réussi à faire des stops et à jouer plus durement et de façon plus stricte en défense. En parallèle, nous avons su profiter de cette agressivité défensive pour aller mettre des paniers faciles devant et jouer plus juste en attaque. C’était trop brouillon au début de match, heureusement nous avons rapidement rectifié cela pour revenir à égalité à la mi-temps. Nous avons pris un peu d’avance au début du troisième quart, les locaux n’ont rien lâché et sont revenus. Dans le dernier quart, nous avons tous bossé les uns pour les autres et avons fait le trou sans jamais plus être rattrapés.

Comment évalues-tu votre début de saison ?

Il est bon : nous sommes à quatre sur cinq avec une défaite de trois points à l’Etoile après avoir mené tout le match. Mais nous ne nous enflammons pas du tout, nous allons enchaîner les gros matchs avec Tilff, Dison… Nous continuons de bosser pour être le plus performant possible car nous sentons encore une marge de progression dans l’équipe. Nous restons focus car l’an dernier, nous avions également démarré par un quatre sur quatre pour ensuite nous écrouler et perdre une dizaine de fois d’affilée.