Un espoir belge à Barcelone

 

Haris Bratanovic, le grand -par la taille et le talent- espoir belge a été recruté par Barcelone.

 

C’est l’AWBB qui s’en fait l’écho sur son site: Bratanovic rejoint la péninsule ibérique.

Voici peu, Eddy Casteeels créait la surprise en reprenant le jeune (17 ans), Haris Bratanovic, au sein du noyau élargi de Lions qui ont entamé leur préparation à Spa. Manifestement, il n’est pas le seul à avoir remarqué les qualités du Gantois. En effet, le sociétaire du Falco (TDM2) a été recruté par le Barça. Dans un premier temps, notre compatriote évoluera en U21 et avec Barcelone B.

 

Michel CHRISTIANE

« Une montée serait magnifique pour les 75 ans du club »

 

Reléguée en P2, la Vaillante Jupille a pu conserver la majorité de son noyau pour la prochaine saison. Pour les septante-cinq années d’existence du matricule 88, Olivier Henry, le nouvel entraineur de l’équipe fanion jupilloise, se veut ambitieux mais mesuré. Entretien.

 

Qu’est-ce que tu penses de votre série de P2 pour la saison prochaine?

Nous n’avons pas été gâtés lors du tirage. La série A est la plus forte de P2, c’est très costaud.

Qui vois-tu comme favoris?

Evidemment, je pointe Bellaire et Welkenraedt comme favoris au vu de leur classement respectif lors de la dernière saison. Mais il n’y a pas une seule équipe qu’il faudra sous-estimer compte-tenu des solides noyaux de chacune.

Quels seront vos objectifs?

Ils sont simples: gagner! Nous devrons prendre match après match car, en sport, il n’y a pas de science exacte et cela ne sert à rien de se mettre trop de pression d’entrée. D’ailleurs, la pression, on la boit (rires)! Les comptes se feront à la fin du championnat.

L’équipe descend, comment appréhender cela?

En effet, je reprends l’équipe après une descente et ce ne sera pas évident car nous savons que faire l’ascenseur de suite pour remonter est très compliqué. Toutefois, nous ferons tout ce qui est possible pour retrouver l’élite provinciale le plus rapidement possible. Le club et son comité s’investissent tellement que cela serait une magnifique récompense, d’autant plus l’année des septante-cinq ans d’existence du matricule.

Satisfait de garder une grosse partie du noyau?

Oui, je suis pleinement satisfait d’être parvenu à conserver la majorité du noyau de la précédente saison auquel nous avons ajouté quatre joueurs. A moi, désormais, de tout faire pour intégrer le mieux possible nos nouvelles recrues et de faire en sorte que la sauce et le collectif prennent rapidement afin de vivre une saison remplie de victoires.

« Pas envie d’abandonner l’équipe après une descente »

 

Pepinster se sera battu jusqu’au bout mais n’a pu éviter la relégation en deuxième provinciale à l’issue de l’ultime journée de championnat. Nicolas Rossinfosse, toujours aussi lucide, se confie sur la saison à venir.

 

Nicolas, continueras-tu à évoluer avec l’équipe bis de Pepinster?

Bien sûr. La P2 reste mon équipe de base, je ne suis pas encore prêt pour m’imposer en régionale. Je ferai donc partie des groupes avec priorité à la P2. De toute manière, je me voyais mal abandonner la team après une descente.

Que penses-tu de votre future série?

Je n’ai pas encore regardé sa composition et je ne connais que très peu d’équipes à cet échelon, difficile pour moi de savoir qui proposera tel ou tel niveau de jeu.

Quelles sont tes envies?

Peu importe la série finalement, mon désir est d’aborder au mieux la saison de « transition » pour préparer une possible montée dans les années à venir.

Vous vous êtes fixés un objectif?

Notre équipe sera très jeune. L’objectif est donc d’intégrer les jeunes joueurs. Enfin, les plus jeunes que moi, les minimes et cadets, dans la catégorie hommes. Je ne me considère pas encore comme un ancêtre (rires). Je pense que nous allons tenter d’accrocher le milieu de classement, voir un petit peu plus haut.

« Quelques changements dans l’effectif »

 

Quatrième cette saison, le 4A Aywaille sera à nouveau un sacré client lors de la prochaine saison, avec un effectif un peu remanié, comme nous l’explique Yorick Godin.

 

Yorick, que penses-tu de votre série de deuxième provinciale?

Elle est assez bien équilibrée. Je suis plutôt content de tomber avec nos amis de Comblain ainsi que Sprimont et Esneux. Ce sont toujours des confrontations assez sympathiques.

Qui vois-tu comme favoris? Vous?

Je n’aime pas trop donner de favoris. Je préfère laisser les choses se décanter et puis, seulement, en parler (rires).

Votre effectif reste-t-il semblable pour la saison?

Non, nous ne repartons pas tout à fait avec la même équipe. Notre bon vieux David Sottiaux et Martin Thines en ont terminé, quelques jeunes vont venir nous renforcer. Nous verrons si cette deuxième année avec notre coach sera la bonne, ou non.

« J’espère pouvoir jouer le top 5 »

 

Sauvé lors de l’ultime journée de championnat, le RBC Wanze et Thibaut Gustin se veulent ambitieux pour la future saison.

 

Thib, quel bilan tires-tu de la saison passée?

Nous nous sommes sauvés au dernier match, du coup sportivement ce ne fut pas la saison la plus facile. Mais il y a pas mal d’enseignements à tirer de cela. Nous avons des qualités basket, nous n’étions pas à notre place la saison passée. Nous devons cependant nous améliorer et être beaucoup plus appliqués à chaque match. La saison prochaine, nous devrons montrer plus d’envie et être plus forts mentalement.

Qu’est-ce que tu penses de votre série de P2 pour la saison prochaine?

C’est très homogène! Il m’est difficile de donner un favori. Il faudra que nous soyons constants pour pouvoir revendiquer quelque chose car tous les matchs seront à prendre. De notre côté, nous avons une fois de plus pas mal de derbies, ce qui rajoute encore de la compétition à cette série.

Quels seront vos objectifs?

Faire mieux que la saison passée. Nous conservons la même structure en rajoutant des profils expérimentés à ce niveau et dont nous avions besoin. Sur papier, notre équipe est mieux balancée. Nous avons également une année revécu collectif, ce qui va faciliter les automatismes. Avec l’arrivée de Marc Marnette au coaching, nous garderons la même philosophie de jeu et sa connaissance du basket sera un atout pour le groupe.
Tout est donc réuni pour vivre une saison positive, j’espère pouvoir jouer le Top 5.

« Chaque année, il y a des surprises »

 

Après une première saison à la tête de la P2 de Tilff, Yannis Bouvier « switche » d’équipe avec Patrick Maquinay et se projette sur la saison à venir.

 

Yannis, comment juges-tu ta série de deuxième provinciale, la B?

C’est une série qui me semble assez équilibrée. Esneux, avec ses joueurs de D3, Modave, avec l’arrivée de François Bens au coaching, et Aywaille, qui était déjà costaud la saison dernière, seront les favoris. Mais, chaque année, il y a des surprises positives et négatives.

Quels sont tes objectifs pour la saison à venir?

Ce sera ma première année avec cette équipe et je vais essayer de poursuivre le travail entamé par Patrick Maquinay, tout en sachant que nous perdons deux pions importants, Kenny Boers et André Yon. L’équipe va devoir s’adapter et trouver ses marques. L’objectif poursuivi est plus un objectif de jeu que de résultats. Nous souhaitons mettre en place des interactions de plus en plus fortes avec la R2 de Quentin Pincemail. Nous ferons le point après le premier tour pour nous situer en ce qui concerne nos ambitions en terme de classement.

 

« Rigueur, discipline et rage au ventre »

 

Sauvée lors de l’ultime journée de championnat, la P2 d’Ans repart avec l’envie de faire mieux et, pourquoi pas, d’accrocher la première partie de tableau.

 

Ayant repris la P2 des Verts pour le sprint final de la saison dernière, Matthias Scholze a été confirmé dans ses fonctions. « Me concernant, rien ne va changer. Je vais rester sur la même ligne de conduite que celle établie lorsque j’ai repris l’équipe » nous explique-t-il. « Un mélange de rigueur, de discipline et de rage au ventre, du début du briefing jusqu’à la dernière seconde du match. »

 

Matthias sera également le coach de la P4.

Les Ansois ont été versés dans la série B de deuxième provinciale. « Je vois Awans, Esneux, Aywaille et certainement Modave, si la sauce prend avec le nouveau groupe et le coach de renom qui sera à sa tête, comme favoris » poursuit Matthias. « Pour le reste des équipes, le niveau devrait être équilibré et nous devrions assister à de très belles confrontations. De plus, nous aurons la chance d’avoir deux derbies avec Awans et Flémalle. »

Pour cette nouvelle saison qui approche, l’entraineur des Verts ne se met pas une pression excessive mais affiche tout de même une certaine ambition. « Nous souhaitons faire mieux que lors du précédent exercice » nous confie-t-il. « Même si nous avons finalement empoché dix victoires, nous avons dû attendre la dernière action du championnat pour célébrer notre maintien. Nous voulons donc nous sauver le plus vite possible et, pourquoi pas, viser la première partie de tableau. »

 

« A Belleflamme, on est gros mais on est fort »

 

Belleflamme a acquis sa montée en TDM2 de haute lutte après une brillante saison. Chez les Haricots, comme le veut une sorte de running gag: « on est gros mais on est fort! » L’occasion était donc toute trouvée pour réaliser un « gros et fort » entretien en compagnie de Sébastien Peremans, son frère Romain et Maxime Clavier.

 

Les gars, pouvez-vous expliquer un peu, pour ceux qui ne le connaissent pas, votre « running gag » sur « A Belleflamme on est gros mais on est fort »?

Maxime Clavier: Depuis que nous sommes en R2, nous grossissons un peu chaque année et le gens aiment bien se moquer. Il est arrivé que nous recevions des propos qui blessent mais nous avons décidé de répondre avec intelligence, maturité et, surtout, humour.

Sébastien Peremans: Cette chanson fait suite à un derby où, malgré que nous menions de vingt points, nous avions été attaqués sur notre physique. Nous avons voulu marquer le coup et c’est resté notre devise. J’espère que notre montée fera taire les critiques et apprendra l’humilité à certains adversaires.

Si vous deviez un choisir un gros match cette saison, quel serait-il et pourquoi?

Romain Peremans: Hormis nos quatre matchs de Playoffs, la rencontre face à Nivelles fut assez chaude. Nous gagnons de dix points à moins de deux minutes de la fin, nos adversaires reviennent et nous finissons par l’emporter en prolongation. Cela nous a permis d’obtenir l’avantage du terrain et nous a fait monter en puissance pour les Playoffs.

Maxime: A titre personnel, le plus gros match fut celui face à Liège Basket. Nous avions Mampuya qui était blessé et Johnson Matumuini sur une jambe. J’ai dû dépanner comme pivot et j’ai réalisé ma meilleure prestation avec vingt-deux points, dont plusieurs paniers importants. Mais l’équipe est intelligente et joue bien sur l’homme en forme.Au niveau collectif, nous avons réalisé des matchs de folie comme contre SFX chez nous ou, comme le disait Romain, contre Nivelles.

 

 

« La montée, un aboutissement collectif »

 

Si vous deviez un choisir un moment fort cette saison, quel serait-il et pourquoi?

Sébastien: Pour moi, cela reste le game 2 à Mazy et le coup de sifflet final à la fin de celui-ci. C’était un aboutissement collectif et personnel Cela fait plusieurs saisons que nous attendions ce moment.

Maxime: C’est évidemment le match de la montée avec ce club qui est le mien depuis que je suis en baby et qui est devenu une vraie famille. Quand je vois le nombre de personnes qui s’étaient déplacées un mercredi, c’est incroyable. Les gens s’identifient à l’équipe première car nous faisons beaucoup pour le club. Nous entrainons et nous sommes présents à toutes les manifestations. C’est la clé de la réussite.

Quelle fut votre plus grosse prestation collective?

Romain: Il y en a eu plusieurs pendant la saison, où nous avons collé quarante points plus d’une fois à notre adversaire. Toutefois, nous pouvons isoler nos deux superbes prestations lors des games 2 des Playoffs à l’extérieur, à Pepinster et à Mazy, qui se sont soldées par de larges victoires.

Sébastien: Le match à domicile contre Nivelles où nous l’emportons après prolongation fut une victoire plus que collective. Nous sommes allés la chercher avec les tripes et tous ensemble.

Maxime: Il y a eu aussi des mi-temps de fou ou des passages de folie où chacun prenait feu et l’adversaire ne savait plus où donner de la tête.

Qui a livré la plus grosse prestation individuelle cette saison?

Romain: Difficile de sortir un joueur du lot tant chacun a livré, à tour de rôle, de grosses performances individuelles. Ce qui fait la différence à Belleflamme, c’est que le danger peut venir de partout.

Sébastien: Comme mon frère, j’ai plutôt envie de mettre en avant notre collectif. Tout au long de la saison, ce sont chaque fois des joueurs différents qui se sont illustrés et l’équipe a su jouer avec l’homme en forme du moment. C’est notre point fort et ce qu’il manquait à beaucoup d’équipes de la série: un vrai collectif.

Maxime: Ircylle (ndlr:Makengo), avec trente points, sort vraiment une grosse prestation au Royal IV. Mais dans l’ensemble, chacun a eu son match référence et, comme le disent mes coéquipiers, la force de notre équipe est que le danger peut venir de partout.

 

 

« Le shoot d’Alex était dingue! »

 

Quel fut le plus gros shoot de votre saison?

Romain: Sans aucun doute celui d’Alexandre (ndlr: Walewyns) à Pepinster, inscrit depuis les trois-quarts du terrain. Toute la salle s’est levée, c’était dingue.

Sébastien: Oui, le shoot d’Alex était un moment magique. Il a fait mal à l’adversaire et nous a offert l’adjuvant positif pour nous propulser un peu plus encore vers la finale.

Maxime: J’étais sur le banc à ce moment là et au moment où le shoot est parti j’ai directement dit: « il est dedans! » Et, ensuite, c’était la folie!

Et la plus grosse action défensive?

Romain: Sans doute un contre de Johnson Matumuini. Il en met tellement qu’il y en a sans doute de très beaux dans le lot. Je pense que Thomas Bodson rêve la nuit des blocks de Johnson (rires).

Maxime: Je n’en ai pas une qui me vient spontanément mais c’est vrai que Johnson régale avec ses contres et ses dunks. C’est un monstre!

 

 

« Tellement de beaux souvenirs »

 

Quel est votre souvenir le plus fort depuis toutes ces années à Belleflamme?

Maxime: Chaque année il y en a de nouveaux! Je peux citer le titre de champion de Belgique U21, les championnats de jeunes que nous avons remportés, la montée en R1 et cette montée en D3. A vrai dire, mes coéquipiers sont bien plus que mes copains, se sont mes frères. Je ferais tout pour eux et j’ai plein de souvenirs, tous plus beaux les un que les autres, dans la tête.

Romain: Là encore, c’est ardu de choisir mais j’opte pour le titre en R2 il y a trois ans.

Qu’est ce qui fait la force de votre équipe? Et de votre club?

Sébastien: Le collectif, indubitablement. Nous sommes amis en-dehors du terrain et il n’y a jamais eu aucune rivalité ni soucis entre les joueurs. Nous jouons les uns pour les autres et nous nous connaissons depuis de nombreuses années. Notre club est une grande famille, tout le monde se connait et tout le monde suit l’équipe première. De plus, les joueurs de R1 vont aider les autres équipes pour l’arbitrage, la table, etc. et cinq d’entre-eux coachent des équipes du club. Nous sommes investis à 200% et je pense que cela n’existe nulle part ailleurs.

Romain: Le collectif que nous formons sur et en-dehors du terrain. Nous possédons une énorme cohésion en attaque et en défense. Nous jouons ensemble depuis tant d’années, tout est rôdé. Ensuite, individuellement, chacun peut faire la différence durant la rencontre, c’est difficile de nous contenir (rires). Notre club est quelque peu différent des autres car nous avons beaucoup de bénévoles qui nous suivent, qui aident pour toutes sortes d’évènements ainsi que les jeunes et leurs parents qui nous supportent. Je peux affirmer que l’ambiance mise par nos supporters, même en déplacement, n’a jamais été vue à ce niveau!

Maxime: Je rejoins ce que disent Séba et Romain. Le partage est peut-être notre plus grande force. Nous jouons vraiment les uns pour les autres et c’est très rare. Nous sommes aussi sans doute le seul vrai club formateur de Liège car toutes nos équipes seniors se remplissent avec de vrais jeunes du club. C’est une des forces de Belleflamme. J’aime ce club plus que n’importe quoi, je donnerais tout pour lui, et je suis fier d’en faire partie.

 

 

 

« Prouver que nous méritons notre place en TDM2 »

 

Une grosse envie pour la prochaine saison?

Romain: Nous savons que ce sera difficile en TDM2. Le niveau de jeu, l’intensité et le talent des adversaires vont largement augmenter. Il y a un gouffre entre la D3 et la R1, je suis bien placé pour le savoir. Nous allons essayer de le combler du mieux possible avec une belle préparation collective et individuelle.

Sébastien: Nous viserons le maintien. Ce sera une première expérience à ce niveau pour tout le monde, hormis mon frère et Mampuya. Il faudra que nous soyons prêts physiquement et entamer le championnat tambour battant si nous voulons avoir une chance de rester dans cette division car nous savons que nous devrons compenser notre inexpérience par notre collectif.

Maxime: Nous voulons faire taire tous ceux qui critiquent notre défense depuis toujours. On nous disait que nous allions nous casser la gueule en R1 et nous sommes montés. On nous affirme la même chose pour la TDM2 et nous voulons prouver que nous méritons cette division. Nous serons prêts pour relever le défi et il faudra compter sur Belleflamme la saison prochaine.

Quand avez-vous vécu la plus grosse ambiance?

Maxime: Les Playoffs. Nos supporters ont été incroyables et nous les en remercions.

Sébastien: Le dernier match à Mazy, sans aucun doute. Tout le club était présent pour vivre ce moment et il y avait une ambiance de feu qui nous a poussé à nous dépasser et à aller chercher la montée.

Et la plus grosse fête d’après-match?

Maxime: Il y en a eu tellement! Mais celle du titre était top car tout le monde y a participé, même Thomas Bodson qui n’avait jamais bu d’alcool de sa vie auparavant.

Sébastien: Les après-matchs sont toujours festifs à Belleflamme en cas de victoire mais le meilleur reste celui de notre montée. Des moments magiques à jamais gravés dans notre mémoire.

« Envie que notre P2 reflète bien l’ADN aubelois »

 

C’est avec un groupe remanié que la P2 d’Aubel entamera sa future saison avec l’envie de jouer les premiers rôles tout en étant le parfait exemple des valeurs familiales du club herbager, comme nous l’explique Florian David. Interview.

 

Florian, quel bilan tires-tu de la saison qui vient de se terminer?

Elle fut très longue. Nous n’avons pas été une seule fois au complet de toute la saison et nous avons disputé plusieurs matchs à cinq. Nous étions donc tous contents qu’elle se termine.

Que penses-tu de votre série de P2?

Je ne connais pas les effectifs de toutes les équipes, notamment celles qui redescendent de P1, mais je pense que cette série A est assez relevée. Bellaire rate, depuis deux ans, de peu les tours finaux et Welkenraedt a raté la montée sur une possession l’année passée. Je mettrai bien une pièce sur ces deux équipes comme favorites de notre prochain championnat.

Quel sera votre objectif?

Celui-ci reste le même, à savoir jouer les première places. Maintenant que notre P1 est montée en R2, la voie est libre. Je pense que nous avons construit une nouvelle équipe avec beaucoup de joueurs talentueux en enregistrant les renforts de Perin, Delsemme, Glaude, Remacle et Bertho. Nous ne nous entrainons par contre qu’une seule fois par semaine, nous serons peut-être en manque de rythme face à des jeunes formations comme Atlas. Nous avons misé cette année sur des gars qui sont motivés et qui seront présents autant sur le terrain qu’en dehors. Les team building ont déjà commencé d’ailleurs. Le club d’Aubel est une vraie famille et nous avons bien envie que notre P2 en soit le parfait exemple.

« Hâte de reprendre »

 

Troisième cette saison, Bellaire a raté de peu la montée en première provinciale. Avec un groupe pratiquement similaire, les Blue Rabbits seront encore de sacrés clients la prochaine saison.

 

Les séries provinciales sont désormais connues et Bellaire a été versé dans la A, en deuxième provinciale. « Une série, à nouveau, très compliquée, avec trois équipes qui ont disputé le tour final à Ans et deux équipes qui descendent de P1 » souligne Gael Colson. « La saison qui vient risque fort d’être, comme la précédente, très serrée. »

Bellaire ne repart pas dans l’inconnu, l’équipe subissant peu de changements. « Lemprereur part travailler à l’étranger mais je récupère Maxime Devillers, qui reprend, Florian Lamarche, qui jouait avec la P4 ainsi que Julien Purnelle qui sera là pour le deuxième tour » nous précise l’entraineur des Blue Rabbits. « Nous allons essayer de repartir sur les bases que nous avons construites l’an dernier tout en mettant l’accent sur la défense. Nous verrons ce que cela donnera en fin de saison. »

Le coach de Bellaire se fixe des objectifs clairs. « Nous voulons, comme cette année, prendre du plaisir, tout en essayant d’apprendre des erreurs que nous avons commises contre l’Etoile et Sainte Walburge, qui accèdent à la P1 » nous précise Gael. « Nous avons aussi la volonté d’intégrer les jeunes du club dans l’équipe afin de la solidifier un maximum. » Et de conclure: « C’est un groupe très agréable à coacher et avec qui j’ai hâte de reprendre. »