Cette saison, Simon Liebens est de retour à Tilff. Et, au vu de son premier match contre Waremme, le bondissant ailier est en forme. Pour Liège & Basketball, il revient sur son choix de rejoindre les Porais, son intersaison, ses attentes, ses envies et ses objectifs avec sa nouvelle équipe.
Comment se passe ton intersaison?
Je vais très bien. J’ai connu quelques soucis de santé en juin, j’ai donc pu beaucoup me reposer.
Comment te maintiens-tu en forme?
Etant « Personnal Trainer », je possède plusieurs programmes différents. Pour le moment, je bosse beaucoup dans ma salle de fitness en « pure strenght » et je finis avec des élastiques et du matériel SKLZ.
Impatient de débuter la saison?
Je me réjouis de recommencer car je ne connais pas trop le championnat P2. D’après les autres joueurs, nous sommes dans une série très difficile. Chaque match devrait être intéressant.
« Il manque un marqueur régulier »
Content de retourner à Tilff?
Oui, vraiment très content, surtout parce que c’est pour jouer avec des amis comme Antoine Mottard et que mon but est de reprendre du plaisir sur le terrain après deux saisons difficiles à ce niveau-là.
Pourquoi avoir fait ce choix?
Concrètement, au départ, je reviens à Tilff pour des raisons éloignées du basket. Ma femme attend une deuxième petite fille pour novembre, je souhaite pouvoir me consacrer, en priorité, à ma famille. A Tilff, dans cette P2, nous n’avons qu’un seul entrainement et beaucoup d’autres joueurs ont d’autres obligations (travail, concert, etc). Comme je suis dans la même situation -je travaille le dimanche- cela ne pose pas de problème ou de stress vis-à-vis du coach si je rate un match. C’est donc pour moi, pour le moment, idéal. Cela ne m’empêche toutefois pas de m’entrainer durement dès que j’en ai l’occasion en-dehors des séances d’entrainement.
Quelles sont tes attentes et tes envies pour cette saison?
D’après le coach et certains joueurs, il manque un marqueur régulier à cette équipe. J’espère pouvoir apporter cela à ma nouvelle formation. De plus, la saison dernière, mes nouveaux coéquipiers ont connu plusieurs défaites de moins de cinq points. Je pense être bon en fin de rencontre, j’espère donc pouvoir contribuer à ce niveau là. Personnellement, je commence toujours une saison en me disant que nous allons être champions et j’y crois jusqu’à ce que cela ne soit mathématiquement plus possible. Cette saison ne sera pas différente, nous allons être champions. »
Ce samedi, la P1 de Visé était opposée à la P2 de Tilff pour son premier match de reprise. Une rencontre positive selon l’entraineur visétois, Dustin Hayot.
A la suite du match entre les P2 de Tilff et Waremme, c’était ensuite la P1 de Visé qui affrontait l’autre équipe poraise de deuxième provinciale. Cette dernière n’était pas drivée par son entraineur, Yannis Bouvier. « J’étais malheureusement absent pour cette rencontre » nous informe-t-il.
Une partie remportée 44 à 54 par les résidents de la Cité de l’Oie. « C’était notre premier match de reprise » nous précise Dustin Hayot. « Je désirais un match pour que les joueurs reprennent du rythme, pour trouver des automatismes et contraire la cohésion. C’était positif et nous allons continuer à travailler pour bien débuter les matchs de Coupe AWBB. »
A l’aube d’une nouvelle saison avec Prayon, Victoria Miceli se confie sur son intersaison, sa préparation, les transferts réalisés par son équipe et ses envies pour l’exercice à venir.
Victoria, comment se passe ton intersaison?
Cela se passe bien. J’ai profité du mois de juillet pour ralentir un peu… mais pas trop quand même (rires). Comme la saison va vite recommencer, je suis un programme journalier qui mêle la course, le vélo, la nage et le travail musculaire afin de garder une bonne condition physique et d’aborder la reprise correctement.
Impatiente de débuter cette nouvelle saison qui se profile à l’horizon?
Oui, je suis vraiment impatiente de débuter ce nouveau challenge. Bien évidemment, tenter de figurer le plus haut possible dans le classement sera, je pense, notre objectif.
D’autant plus que vous avez enregistré deux nouveaux renforts…
Oui, Manon Crelot et Constance Palm ont rejoint l’équipe. Avec ces deux arrivées, la bonne cohésion qui règne dans le groupe et l’expérience de notre coach, nous avons toutes les cartes en mains pour réaliser une belle saison.
Tu as participé au Championnat d’Europe de 3×3 avec Liège Atlas. Que retiens-tu de cette aventure?
Ce fut une expérience vraiment enrichissante. Nous avons atteint les huitièmes de finale, tout comme l’équipe masculine, ce qui est pas trop mal du tout. Ce fut réellement une super aventure et je remercie les coachs pour cela.
Reprise convaincante pour la P2 poraise, qui alignait Mike Bastings, face à celle de Waremme. Reportage.
Plusieurs absents du côté local -six joueurs sur la feuille- et une surprise: la présence de Mike Bastings en bleu. Chez les Wawas, c’est avec dix joueurs que Nicolas Gerads a fait le déplacement.
Le début de match est à sens unique et Tilff forge rapidement un écart intéressant. Après sept minutes, c’est 12 à 4 et temps-mort. Au sortir de celui-ci, Antoine Mottard score sous l’anneau puis intercepte un ballon et envoie Simon Liebens en contre-attaque. Waremme réplique directement mais rate ensuite son fast-break. Après un échec des porais, les Wawas profitent d’un oubli de la défense locale sur transition pour faire 16 à 8. Malgré une ultime tentative au buzzer des locaux, le score reste identique à la fin du premier quart.
Waremme présentait un banc autrement plus fourni que celui de Tilff.
Les visteurs entament les dix minutes suivantes par un gros contre mais ratent ensuite leur attaque. Sur la possession suivante, Mike Bastings va provoquer la faute, inscrit le panier mais ne convertit pas le lancer bonus. Les Wawas scorent sur une jolie transition, puis tête de raquette, suivi d’un joli eurostep et d’une efficace contre-attaque. Avec deux lancers-francs inscrits, les gars de Nico Gerads recollent au score: 18 partout. Temps-mort local et cinq minutes à jouer avant la pause.
Simon Liebens intercepte la « outlet pass » et plante à trois points, dans le corner. Waremme répond immédiatement de la même distance avant de convertir une nouvelle contre-attaque. Liebens, nouveau renfort (ndlr: retrouvez son interview complète ce mercredi sur www.liege-and-basketball.be) des Porais, marque sur un magnifique « alley-oop lay-back » et les locaux inscrivent ensuite une contre-attaque. Les visiteurs repassent devant grâce à un gros triple. C’est 25-26 et temps-mort alors que l’horloge renseigne un peu plus de deux minutes à jouer. Antoine Mottard se fend d’un nouvel assist dans une partie où les fautes -à l’inverse des balles perdues- sont peu nombreuses et, malgré un ave maria du milieu de terrain, le marquoir affiche 27-26 à la pause.
Tilff déforcé
« Ce n’est pas facile de recommencer, après un mois et demi sans rien faire, par cette chaleur » soupire Mike Bastings en commandant un aquarius. « Il me manque pas mal de gars, nous sommes treize habituellement » enchaine Patrick Maquinay. « Mike est venu en dépannage. Nous verrons bien pour la suite. »
bastings a pesé sur la défense des Wawas.
C’est Waremme qui ouvre les hostilités de la deuxième période grâce à un shoot à 45 degrés. Tilff en zone, le meneur des Rouge et Blanc inscrit un joli floater au-dessus de large double-mètres de Bastings mais Liebens plante from dowtown pour remettre les deux formations à égalité, 30 partout. Bastings s’illustre ensuite par une interception et une « base-ball pass » pour Romain Chiappe qui marque sur transition. Le pivot, qui aura mangé du rebond au cours de ce troisième quart, score ensuite au poste. Laloux délivre une passe décisive pour Chiappe, Bastings marque à nouveau par dessus son défenseur et Chiappe convertit encore un lay-back. Tilff a recreusé son avance, c’est 43-30 et temps-mort visiteur alors qu’il reste un peu plus de quatre minutes à jouer. Waremme marque enfin, d’abord de plein jeu et ensuite sur lancers-francs, imité par Bastings dans le camp adverse. Greg Pivato réussit une belle pénétration mais rate son bras roulé, Liebens marque en contre-attaque, c’est 48-35 après trente minutes.
Interceptions et triples pour Liebens
Après une minute et trente secondes de jeu dans l’ultime quart-temps, c’est 51-38. Le score reste inchangé jusqu’à un temps mort des locaux alors qu’il reste sept minutes et quarante-quatre secondes à jouer. Au sortir de celui-ci, Bastings récupère une « lob pass » et obtient une faute « on the buzzer ». S’en suit une discussion des arbitres avec la table et Tilff obtient finalement une rentrée ligne de fond, directement galvaudée. Après des échecs successifs, le club porais accroit son avantage sur la ligne de réparation. En face, les gars de Nicolas Gerads combinent bien et font souvent l’extra-passe mais manquent de précision dans leurs tentatives à l’anneau. Nouveau temps-mort, c’est 53 à 39 alors que le « money time » vient de débuter. Liebens vole un ballon sur le top et file inscrire un lay-up en haute altitude. Il chipe une autre balle, sur la remise en jeu, et délivre une passe décisive pour Romain Chiappe. C’est 57 à 39, il reste trois minutes et demies à jouer. Waremme combine bien pour faire 57-41, puis 57-43 grâce à un fast-break de Pivato. Liebens plante un nouveau triple, Waremme inscrit un dernier panier et Tilff ne joue pas la dernière possession. 60 à 45, score final.
Un match de reprise, avec son lot de ratés, certes, mais un match plaisant durant lequel les deux formations auront eu à coeur de jouer au basket. Mention toute particulière à l’esprit collectif dont on fait preuve les deux équipes.
C’est un weekend chargé qui débute pour la P2 de Waremme qui se rendra à Tilff, ce samedi pour y affronter la P2 locale avant de défier la P3 des US Awans le lendemain.
Nicolas Gerads est un coach consciencieux et motivé. Pour sa première saison à la tête de la P2 des Wawas, l’ancien de l’Ajax Team souhaite préparer au mieux ses ouailles et ce sont deux matchs amicaux qui sont au programme de sa formation ce weekend. « Nous allons à Tilff ce samedi à 18 heures et nous irons dimanche à 15 heures aux US Awans » nous précise-t-il. « Pour ces deux rencontres, nous y allons à chaque fois avec une demi-équipe vu que je fais une tournante avec mes dix-sept joueurs. Le but est de travailler et de trouver des automatismes. »
Gageons qu’avec deux rencontres en vingt-quatre heures, Nico pourrait déjà être en mesure de tirer quelques enseignements concernant sa formation que de nombreux observateurs pointent comme un très sérieux outsider.
Grâce à des Playoffs de feu, Alleur a conquis le droit d’évoluer en première régionale cette saison. Une vraie joie pour Emilie Hertay et ses coéquipières, plus soudées que jamais.
« Je suis super impatiente de recommencer la saison et de retrouver la R1 » nous glisse, en préambule, Emilie Hertay. « Afin de nous maintenir en forme, notre coach nous a a donné un programme pour l’été mais, sincèrement, je ne suis pas la plus courageuse pour le suivre. Je suis tout de même allée courir une fois par semaine, et je suis également allée au fitness. »
Auréolées d’une saison victorieuse, les Alleuroises ne débarquent pas dénuées d’ambitions à l’échelon supérieur. « Individuellement, j’espère remplir à merveille le rôle de capitaine, comme Kelly Snakers l’a fait. Collectivement, nous devons viser le top 5 et conserver l’excellente ambiance qui anime le groupe » continue Emilie. « Grâce à nos trois renforts, je pense que c’est vraiment possible de livrer une bonne saison. J’espère vraiment que nos « nouvelles » vont bien s’intégrer au groupe qui est tout simplement exceptionnel. »
Car à Alleur, les avis sont unanimes: c’est une atmosphère rare qui règne au sein de la formation. « C’est plus qu’une simple équipe » précise Emilie. « Pendant la trêve, nous nous sommes côtoyées et nous sommes réellement de bonnes amies. » Amitié et talent, la recette du succès?
Après une saison mitigée avec SFX-Saint Michel, Sacha Gorlé est de retour du côté d’Aubel pour la première année des Herbagers en régionale. Actuellement en vacances, il évoque pour nous la saison à venir, ses attentes et ses objectifs. Entretien.
Sacha, comment se passe ton intersaison?
Pour le moment, plutôt calme. Je suis en vacances jusqu’au cinq août.
Comment te maintiens-tu en forme?
Nous avons reçu un programme, à base de crossfit simplifié, à effectuer à domicile. Je m’y suis plus ou moins bien tenu et cela fonctionne pas mal. J’ai également joué au tennis et je suis allé shooter quelques fois.
Impatient de débuter la saison?
Je suis hyper impatient de recommencer mais, malheureusement, j’ai raté la première semaine. J’ai hâte de retrouver mes potes et de rejouer au basket.
Quelles sont tes attentes et tes envies pour cette saison?
C’est difficile à dire, je ne connais pas la division. Je pense que l’équipe a du potentiel. Ceci dit, nous sommes nombreux, j’espère que cela ne va pas poser de problèmes car on sait que les larges noyaux ne sont pas toujours facile à gérer.
Quels vont être vos objectifs?
En tant qu’équipe montante, l’objectif est clairement le maintien. Nous verrons par la suite si nous avons l’occasion de viser mieux que cela -ce que j’espère. Je souhaite simplement que nous passions une bonne saison, avec une chouette ambiance dans l’équipe et des résultats qui suivent.
C’est toujours à Ensival qu’évoluera Jaques Wieckoswki. Actuellement en vacances, le shooteur ensivalois nous confie ses envies pour cette nouvelle saison et les objectifs poursuivis par son équipe.
Jack, tu porteras toujours les couleurs d’Ensival cette saison?
Oui, tout à fait, je continue à Ensival.
Comment se passe ton intersaison?
J’essaie de me maintenir en forme en allant faire un peu de jogging même si, pour l’instant, c’est difficile avec cette chaleur. Je rate le début de la préparation car je suis en vacances pour quinze jours.
Quelles sont tes envies pour la saison à venir?
J’aimerais vivre une saison comme celle qui vient de s’achever, c’est à dire de prendre du plaisir sur le terrain et en-dehors avec une équipe pratiquement similaire.
Quels objectifs devez-vous vous fixer?
Nous avons réussi un bon championnat l’année dernière en accrochant les Playoffs. Il faut se fixer cet objectif là cette saison, même si certaines équipes se sont considérablement renforcées.
Actuellement sans club, Gaetan Sangiorgio souhaiterait rejoindre une formation évoluant en régionale.
Après une belle saison avec Haut-Pré, couronnée par une demi-finale de Coupe, une deuxième place au classement -à un cheveux de la montée- et une finale des Playoffs,Gaetan Sangiorgio a souhaité être laissé libre par Ougrée. L’ailier, véritable anguille en pénétration, souhaite se perfectionner à l’échelon supérieur. « J’aimerais trouver une équipe de niveau régionale, voire plus, si possible. Je souhaite évoluer dans une division plus haute que la P1 » nous a-t-il expliqué.
Alors que la reprise a déjà eu lieu pour bon nombre de formations, Gaetan est toujours en stand-by. « Je n’ai toujours pas de club pour le moment » nous a-t-il précisé. Avis aux amateurs!
Fan absolu de Vegas, Gael Colson a, cette fois, emmené les Liégeois, Gauthier et Benjamin, dans ses valises. Retour sur un séjour dans la capitale du jeu.
« C’était vraiment top! » s’enflamme d’emblée Gael. « Nous nous sommes vraiment bien amusés, de A à Z, mais il faisait quand même particulièrement chaud. La température minimale était de 42 degrés. »
A propos de ce trip dans le désert du Nevada, les anecdotes ne manquent pas. « Nous avons dû rester une nuit supplémentaire à Vegas car notre avion avait dix-sept heures de retard. En parlant de nuit, il y a un jour où nous étions tellement fatigués que Benja a dormi de 15 heures à 6 heures et Gauthier et moi de 18 heures à 6 heures également » se souvient « Coco ». « Nous avons aussi croisé quelques stars comme Julian Draxler, Tristan Thompson ou Tyronn Lue, rien que ça. »
Gael et Lue.
Face au coach de Cleveland, Gael n’a pu s’empêcher d’aller à la pêcher aux infos. « Je lui ai demandé: « what about your team? » Lue m’a souri et s’est barré (ndlr: un peu comme LeBron) » rigole Gael.
Ne restera qu’un regret dans ces vacances d’anthologie. « Ce qui fut dommage, c’est que Gauthier voulait absolument aller à la Summer League le samedi alors que nous voulions aller voir les Lakers le dimanche. Résultat final: nous avons raté LeBron James » soupire Gael. « Mais le plus important pour moi fut de voir que mes amis ont aimé leur séjour et tout ce que nous avions programmé. » Mission accomplie!