« Notre terrible 30-0 à Andrimont me reste en travers de la gorge »

Alors que la trêve touche à sa fin, Kieran Permanne revient sur la première moitié de saison de Visé en première provinciale et évoque les défis futurs des Visétois.

Ca y est, après une trêve finalement assez courte, le championnat reprend ses droits dans toutes les divisions. En première provinciale, le second tour s’annonce passionnant. « Hormis Waremme qui est clairement au-dessus du lot et qui s’est montré plus régulier, tout peut encore arriver pour les Playoffs! Il y aura très certainement encore des surprises et des équipes que l’on ne reconnaîtra pas lors de ce deuxième tour, j’en suis persuadé » avance Kieran Permanne

Une deuxième partie de saison cruciale pour les résidents de la Cité de l’Oie. « Nous devons gagner un maximum de matchs dès la reprise afin de finir la saison dans de meilleures conditions que l’an dernier. Nous ne gagnerons pas tout, mais, lors des matchs « prenables », nous devrons être beaucoup plus présents que lors de la première phase de compétition. L’effet de surprise, pour certaines confrontations, sera également le bienvenu » continue ce véritable clubman. « Pour engranger des victoires salutaires, nous devons travailler sur notre régularité: nous avons de bonnes séquences trop souvent entrecoupées par de très mauvaises. Nous devrons jouer davantage de manière collective, surtout lors des moments chauds ou difficiles. Et nous devrons être encore plus soudés en défense lors des passages à vide et utiliser au mieux les gars en confiance.« 

Des jeunes en progrès et un regain de confiance

A quelques jours de recevoir SFX, le Visétois jette un oeil dans le rétro et analyse le premier tour de sa formation. « Notre première partie de saison ne fut pas sans difficultés » reconnait-il. « Nous avons connu de bons moments grâce à quelques victoires, pas forcément espérées d’ailleurs, contre Spa et Saint Louis, mais aussi des moments difficiles avec des revers contre nos concurrents directs. Il nous a fallu un peu de temps avant de nous trouver sur le terrain car nous avons dû composer avec la blessure de notre seul vrai poste 5 -Rémy Voet- et intégrer les nouveaux jeunes joueurs. De plus, comme nous sommes beaucoup dans l’équipe, cela ne facilite pas la tâche des coachs qui ont essayé différentes règles pour mettre la machine en marche.« 

Avec une victoire d’avance sur ses principaux poursuivants, Visé a son sort entre les mains et peut noter du positif ainsi qu’un triste record. « Notre terrible 30-0 à Andrimont me reste tout de même en travers de la gorge. Ce genre de situation ne peut plus se reproduire » s’emporte Kieran avant de se radoucir. « Je suis satisfait de la progression de l’équipe de manière générale mais surtout de celle de nos jeunes joueurs du club, Nathan Steegman et Romain Bruwier. Ce dernier démontre un beau potentiel pour l’avenir, certains l’ont déjà bien remarqué! D’autres, comme Jérôme Pâques, Kevin Sarlette ou Théo Lierneux retrouvent une certaine confiance et cela fait du bien. L’équipe montre progressivement un regain de forme et nous avons pu constater lors des dernières rencontres avant la trêve que nous pouvions compter sur ces acteurs pour gagner des matchs. » Et pour triompher de SFX samedi?

« En Dames, nous nous connaissons pratiquement toutes »

Frappé par la guigne, Ninane a vu son noyau se réduire comme peau de chagrin en P2 Dames. Avant d’aborder un deuxième tour de tous les dangers pour les Calidifontaines, à la lutte pour le maintien, Hélène Dubois revient sur la première partie de saison de sa formation ainsi que sur sa série de P2A et le championnat dans son ensemble.

Hélène, comment juges-tu votre premier tour?

Notre premier tour avait bien débuté avec deux victoires d’entrée de jeu, ce qui nous a mis en confiance. Malheureusement, cet élan de confiance fut stoppé net par deux grosses blessures survenues début octobre et qui ont touché deux membres de notre cinq de bases. Eva Gusso a dû mettre un terme à sa saison, ses ligaments croisés du genou étant touchés et une opération sera envisagée en fonction de ses obligations professionnelles. Sophie Colette s’est fracturée le coude et ne rejoindra le groupe qu’à la mi-février. J’ai moi-même été blessée durant un gros mois suite à une déchirure au mollet. Une de nos joueuses ayant décidé d’arrêter, le calcul est vite fait: il nous reste actuellement six joueuses. C’est trop juste pour espérer faire des résultats dans cette série que nous découvrons. Néanmoins, malgré ce souci d’effectif, le groupe reste méritant, motivé et essaie de donner son maximum. Même si c’est parfois démoralisant de voir que notre petit noyau ne nous permet pas d’accrocher des victoires. Nous comptons le même nombre de victoires que Cheratte, qui a disputé un match de plus que nous et Blegny est derrière nous, sans avoir encore eu la chance de s’imposer.

Que penses-tu de votre série?

Notre série est sympa car nous sommes avec les deux autres équipes montantes rencontrées la saison passée, Cheratte et Blegny. Nous avons aussi des équipes des environs, ce qui est d’autant plus chouette pour les déplacements. Nous sommes une équipe qui joue en P2 et P3 depuis de nombreuses années et nous rencontrons, dans cette série, des joueuses connues et des adversaires habituels. En Dames, nous avons tendance à pratiquement toutes nous connaitre.

Quelles différences notes-tu entre la P2 et la P3 dames?

En terme de niveau de jeu, il n’y a guère de différences. Par contre, je remarque que les équipes affrontées sont complètes et tiennent bien dans l’intensité. Les remplacements ne se remarquent pas car nous sommes souvent confrontées à des groupes très complets et homogènes. Nous espérons retrouver un groupe de ce type rapidement et prouver que nous pouvons, nous aussi, remporter des matchs en P2!

« Benoit Scheveneels nous rejoint pour le second tour »

A quelques jours d’entamer le second tour de la compétition, David Iliaens revient sur la première moitié de saison d’Esneux, leader invaincu en P2B. Il en profite pour analyser ce championnat de deuxième provinciale et annoncer deux gros renforts pour les Dragons.

David, le bilan de votre premier tour est forcément positif?

Oui, extrêmement positif avec treize victoires et zéro défaite et une super ambiance et entente au sein de l’effectif.

De quoi es-tu le plus satisfait?

La mentalité imposée par tous les joueurs. Nous voulons gagner chaque match!

Que vous faut-il encore améliorer?

Notre discipline et notre capacité à tuer le match dès que possible ainsi que d’arrêter de laisser nos adversaires rentrer dans leur match.

Quel fut, selon toi, le fait marquant de cette première moitié de saison?

Au vu de notre série, c’est la blessure de Quentin Thielen de Sprimont. C’est une perte majeure pour les Carriers. Les Sprimontois nous suivaient de près mais sont désormais à cinq défaites.

« Etre en P1 l’an prochain »

Quels sont vos objectifs pour le second tour?

Prendre match après match, comme nous le faisons depuis septembre. Pour ma part, mon regard se tourne vers la P1 qui est mon objectif avec cette équipe. Les gars le méritent!

Deux belles surprises peuvent d’ailleurs être annoncées…

Oui, je voulais convaincre mon pote et clubman Benoit Scheveneels de venir nous rejoindre pour cette deuxième partie de saison… Et c’est acté! Benoit et Maxime Horevoets, tous les deux revenus du Canada, seront opérationnels pour la reprise.

Que penses-tu de ce championnat de deuxième provinciale?

Je ne savais pas à quoi m’attendre car cela faisait plus de dix ans que je n’avais plus joué en provinciale. Je trouve ce championnat très sympa. Il y a de l’intensité et du talent également. De plus, on connait toujours des joueurs ou des personnes dans les clubs que nous rencontrons. J’espère que nous serons en première provinciale l’année prochain afin de retrouver de vieilles connaissances et de permettre au club de pouvoir préparer au mieux ses jeunes.

« Ce championnat peut partir dans tous les sens »

Avant un déplacement à Ensival pour un derby verviétois et un second tour de tous les dangers, Gino Fortuna dresse le bilan de Dison-Andrimont en première provinciale.

Pour le premier match de la saison, Dison-Andrimont l’avait emporté contre Ensival avant de voir sa victoire lui être retirée. « Cette première victoire, sans contestation possible au vu du match, fut annulée pour un problème administratif, que je prends pour moi » nous explique Gino Fortuna. « Mais cela nous coûte un forfait et donc zéro point au classement. Un gros désavantage pour le décompte final. »

Cette petite unité risque de peser lourd dans la balance pour Dison, à la lutte pour le maintien. « Après une préparation catastrophique, nous avons retrouvé notre collectif petit à petit et nous aurions même pu forger d’autres résultats positifs » continue l’entraineur verviétois. « Mais pour cela, il faut que nous soyons plus durs sur le terrain et plus constants. Néanmoins, je suis fier de voir mon groupe rester soudé, même dans les moments difficiles. Cela, aussi, aura son importance à la fin.« 

Cette seconde partie de saison s’avère cruciale pour Delrez et compagnie. « Nous devons être prêts pour chaque rencontres. Tous les matchs seront importants et nous devons prendre un maximum de points » prévient Gino. « Ce championnat peut partir dans tous les sens car tout le monde peut battre tout le monde. Si nous nous appliquons à 200%, tant offensivement que défensivement, nous y avons notre place. »

« Les anciens tiennent leur rang, les jeunes progressent »

Champion en P2 la saison dernière, SFX impressionne à l’échelon supérieur depuis septembre. Avant de débuter le second tour par un déplacement à Visé, Julien Denoz dresse le bilan de la première moitié de saison de sa formation.

« Une première moitié de saison plus que positive » sourit Julien Denoz dont la formation s’est classée troisième à l’issue de la phase aller. « Nous avions pourtant perdu Hugo Maréchal et Gilles Wilkin à l’intersaison et montions d’une division mais les résultats sont au rendez-vous.« 

Avec neuf victoires en treize rencontres, les Collégiens impressionnent. « Les anciens tiennent leur rang et les jeunes progressent de match en match » continue l’entraineur verviétois. « Nous connaissons encore de gros trous d’air, comme à Andrimont ou Ensival mais avons aussi enregistré de belles victoire à Hannut ou contre Saint Louis et Haut Pré. Ne devons cependant trouver plus de constance dans notre jeu car, quand nous sommes mauvais, nous sommes vraiment mauvais et pouvons dès lors prendre rapidement vingt points dans la vue contre n’importe qui. »

Le maintien semble d’ores et déjà acquis pour SFX qui peut aborder sereinement la seconde partie de saison. « Ce championnat de P1 est très difficile, tout le monde peut battre tout le monde. C’est vraiment une belle série » conclut Julien.

« Nous en avons pris plein les yeux »

En vacances outre-Atlantique, Jonathan Putz en a profité pour assister au match entre les Knicks et les Bucks. Il nous raconte son expérience.

Jonathan, c’était comment de vivre un match au Madison Square Garden?

Je pense que chaque basketteur rêve de vivre un match NBA au moins une fois dans sa vie. En vacances, entre potes et accompagnés de nos copines, à New-York pour les fêtes, nous n’avons donc pas manqué d’assister à cette fête du basket. Et dès notre entrée dans la salle du MSG, nous en avons pris plein les yeux.

Qu’est-ce qui t’a particulièrement marqué?

Le stade est vraiment impressionnant et il y règne une ambiance de folie! Nous avons bien sûr testé les fameux hot-dogs, accompagnés de la bière locale, la Brooklyn Larger. Le show a l’américaine m’a marqué: pom-pom girls, lancer de T-shirts, concours de shoot pour gagner de l’argent et des stars mises à l’honneur. Nos deux compagnes qui ne sont pourtant pas de vraies fans de sport ont, grâce à cela, apprécié le spectacle.

Quid du match en lui-même?

Cette année, les Knicks ne proposent pas un jeu très attrayant et manquent, en l’absence de Porzingis qui est blessé, d’une vraie star pour faire lever les foules. Ce qui m’a marqué, c’est le nombre de trois points tentés par Brook Lopez. C’est vraiment symptomatique de l’évolution du basket moderne dans lequel même les grands doivent être capables d’allumer de loin.

« Le plus beau dans le basket, c’est de voir un groupe soudé »

     

Attaquant racé, shooteur émérite, Matthieu Dallenogare est la pépite du BC Alleur. Liège & Basketball vous emmène à la rencontre du All Black.

    

Matthieu, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

Je suis passé par Ans, Alleur pendant deux ans et puis Saint Louis durant trois saisons avant de revenir cette intersaison à Alleur.

Pourquoi avoir décidé de revenir à Alleur?

Le BC Alleur est à quelques minutes seulement de chez moi. J’ai donc changé de club pour avoir plus de temps pour mes études d’ingénieur industriel. Il y avait d’autres clubs dans la région qui étaient intéressés mais, ayant déjà joué à Alleur, je savais que je m’y amuserai bien. Et c’est le cas.

Comment expliques-tu vos difficultés actuelles après une super préparation, en AWBB notamment.

Je l’explique par un changement de mentalité. Lors de la préparation, nous avions un jeu détendu, fluide, collectif tout en étant agressifs et combatifs durant quarante minutes. Malheureusement, un calendrier difficile nous a fait enchainer les défaites de quelques points. Cela, conjugué à des blessures a fait que notre mentalité est un peu partie. Néanmoins, nous étions en train de la retrouver ces dernières semaines. 

Quels sont tes objectifs pour cette saison?

Nos objectifs sont, comme pour toutes les autres équipes, de gagner un maximum de matchs.

Comment juges-tu le championnat de P1?

Le championnat P1 est d’un bon niveau. Toutes les équipes peuvent créer des surprises. La seconde partie de championnat ne peut être que très passionnante.

    

« Mes coachs ont beaucoup travaillé le shoot avec moi »

  

Qu’est ce que tu apprécies particulièrement dans le basket?

Difficile à dire car rien ne me déplaît dans ce sport. Mais ce qui est vraiment beau dans le basket, c’est un groupe soudé, que ce soit pendant ou après les matchs. Cela donne dès lors encore plus de plaisir à pratiquer ce sport.

Tu es un super shooteur. Est-ce naturel ou fais-tu beaucoup d’exercices de shoot pour t’améliorer?

« Shooteur mais pas toujours marqueur » (rires). Mes coachs ont beaucoup travaillé le shoot avec moi, et je continue à le travailler pour qu’il soit plus efficace

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?

Il y en a tellement! On retient quand même souvent les championnats gagnés dans ces beaux souvenirs. Dans mon cas, il y a eu notamment deux beaux championnats avec mon équipe jeunes d’Alleur , mais aussi les montées de P4 en P3 et de P2 en P1 avec Saint Louis.

Et les pires?

Je crois que les pires souvenirs sont les blessures et de ne plus pouvoir jouer pendant des mois

As-tu d’autres passions dans la vie?

En ce moment, les études, les sorties et le basket occupent la majeure partie de mon temps. 

« Ensival comme outsider au second tour »

La première moitié de saison de l’Etoile Jupille est plutôt réussie. Auteurs d’un bon parcours en Coupe et bien placés en championnat, les promus peuvent être satisfaits mais ont encore les crocs. Patrick Noel dresse le bilan des Etoilés avant d’aborder un second tour qui s’annonce passionnant.

Champion en P2 et vainqueur de la Coupe de la Province la saison dernière, l’Etoile Jupille réussit plutôt bien ses premiers pas au sein de l’élite provinciale, malgré quelques couacs. « Nous n’avons pas été gâtés par les blessures depuis la reprise. François Lhote (dos), Julien Van Roy (cuisse) et Marc Jacot (genoux) furent souvent sur la touche ce qui implique moins de présence aux entrainements. Heureusement, nous pouvons compter sur des renforts de P4 afin d’être dix et de pouvoir travailler en cinq contre cinq en semaine » nous précise Patrick Noel. « Cette première partie de saison est, dès lors, mitigée car, si notre bilan est positif et que nous bouclons le premier tour dans le Top 6, nous pouvons néanmoins nourrir quelques regrets comme, par exemple, la défaite « on the buzzer » que nous avons connue. »

Logiquement moins dominants que l’an dernier, les gars de Michel Nihon sont toutefois de sérieux clients pour les Playoffs. « La plus grosse satisfaction avec cette équipe est que nous ne baissons jamais les bras. Plusieurs fois nous fûmes menés et sommes parvenus, au caractère, à recoller au score. Mais nous n’affichons pas toujours cette mentalité durant quarante minutes, ce qui est quelque peu décevant » poursuit l’assistant-coach jupillois. « Au second tour, nous voulons prendre encore quelques victoires le plus rapidement possible malgré un calendrier de feu -nous jouerons six équipes du Top 8 lors des six prochaines journées- pour assurer fissa notre maintien. Ensuite, pourquoi ne pas titiller les Playoffs? Mais, pour cela, il faudra se battre chaque semaine durant quarante minutes, et pas seulement durant la moitié des matchs. »

Ce premier tour a révélé quelque surprises en première provinciale et la suite du championnat s’annonce passionnante. « Le niveau est bien plus relevé que ce que l’on pourrait penser. On ne peut, à l’inverse des divisions inférieures, jamais savoir avec certitude que l’on va gagner le prochain match » analyse Patrick. « Je vois Waremme décrocher les lauriers en avril. Ensival est l’équipe qui m’a le plus surpris. Cette formation est très combative et appliquée. Si les Ensivalois récupèrent leurs blessés, je fais d’eux mes outsiders -pour les Playoffs- du deuxième tour.« 

« Un bilan en dessous de nos espérances »

Profitant de la trêve hivernale, Benoit Tassin et Liège & Basketball reviennent sur la première moitié des Templiers et sur le second tour à venir. Analyse.

« La première moitié de saison est en-dessous de nos espérances. Nous nous étions clairement annoncés comme prétendants aux playoffs et nous n’y sommes pas » reconnait d’emblée Benoit Tassin. « Nous avons fait un très bon mois d’août mais le mois de septembre nous a directement mis dans l’embarras avec nos contre-performances. »

Néanmoins, le tableau n’est pas tout noir pour Haneffe. « Ce dont je suis le plus satisfait, c’est de la réaction du groupe face à un deux sur sept pour gagner quatre matchs d’affilée » continue l’emblématique Templier. « La défaite à Erpent est dès lors considérée comme un accroc. »

La deuxième partie de saison s’annonce riche en défis pour le groupe de David Beck. « Nos objectifs ne changent pas et nous voulons toujours aller chercher les Playoffs en fin de saison mais pour y arriver nous allons devoir retrouver notre identité défensive » prévient Benoit. « Nous prenons l’eau beaucoup trop vite dans les matchs un peu tendus. Le gros avantage de notre série est que le « ventre mou » est assez large et, en gagnant deux ou trois matchs, nous pouvons considérablement remonter dans le classement. Il y a bien Quaregnon qui semble au-dessus pour le moment mais qui sait…. »

« A ce rythme, la montée nous pend au nez »

C’est à nouveau une excellente première partie de saison qu’ont livrée les Précieuses d’Esneux. Profitant de la trêve, Julien Schreiber dresse un premier bilan de son équipe et du championnat de première provinciale Dames.

Julien, comment analyses-tu cette première moitié de saison?

Un début de saison plus que correct au niveau des résultats avec uniquement deux défaites et une place en tête du championnat même si la manière ne fut pas toujours au rendez-vous. Nous trébuchons lors de deux rencontres où nous fûmes littéralement, ou presque, absents. Contre deux bonnes équipes, cela ne pardonne pas. A noter que nous n’avons pas encore joué contre le MOSA Angleur qui compte le même nombre de défaites que nous mais qui a joué trois matchs de moins.

De quoi es-tu satisfait?

De l’intégration des deux nouvelles -Godefroid retour de grossesse et Derenne de Sprimont qui trouvent leur place dans l’effectif- ainsi que du retour de grossesse de Bourguignon et Bellefroid qui retrouvent petit à petit leur niveau. Nous sommes toujours en Coupe où il ne reste que de gros clients de notre championnat et ça, c’est évidemment une réelle satisfaction.

A contrario, que vous faut-il encore améliorer?

La régularité et la confiance doivent être nos objectifs, tant en match qu’à l’entrainement, pour vraiment développer le maximum de notre potentiel.

Quel fut, selon toi, le fait marquant de ce premier tour?

Ce fut le dernier match , sous forme d’apothéose, du premier tour où nous sommes allés à Prayon, qui venait de battre, sur un score fleuve de 81-83 en quart de finale de coupe, une très belle équipe d’Haneffe. Nous fûmes accrochés en première mi-temps et chacune de mes filles a sorti son meilleur basket pour nous permettre de prendre le large et de l’emporter de dix-huit points. J’ai vraiment eu le sentiment que, tant offensivement que défensivement, la mayonnaise prenait et que chacune était capable de donner le meilleur pour l’équipe.

Quelles sont vos ambitions pour le second tour?

A titre personnel, j’aspire à remporter la Coupe et à battre les deux équipes qui nous ont fait mordre la poussière au premier tour ainsi que remporter les deux duels face au MOSA. Il va aussi falloir nous positionner concernant nos ambitions pour l’an prochain car, à ce rythme, nous allons nous retrouver face à une montée qui nous pend au nez…

Que penses-tu de ce championnat de première provinciale Dames?

Il est d’un bon niveau. Il rassemble des équipes d’anciennes joueuses de régionale ou du top provinciale ainsi que des équipes qui se servent de la P1 pour donner du temps de jeu à leurs jeunes en pleine progression et déjà présentes dans les niveaux supérieurs. Deux types d’équipes que la montée n’intéresse surtout pas… Ce qui est dommage quand on voit le nombre d’équipes liégeoises d’un bon niveau en R2.