« Toujours difficile de jouer contre une équipe qui n’a plus rien à perdre »

Victoire importante que celle conquise par les jeunes de Ninane contre La Rulles ce vendredi. Reportage.

Ce vendredi, Ninane accueillait La Rulles, seule formation de R2A a ne pas encore avoir goûté aux joies de la victoire. Et le discours de Michel Pluys était clair: il ne fallait pas que les Rullots déflorent leur compteur dans la salle Freddy Winkin.

Pourtant, le basketball est loin d’être une science exacte et les Calidifontains passaient à côté de leur entame de match. Trop permissifs, trop laxistes, les locaux laissaient leur adversaire du soir planter 24 points en dix minutes. « Nous avons ensuite resserré derrière et nous avons pu, grâce à cela, inscrire de nombreux paniers en contre-attaque » souligne Jason Troisfontaine. Ninane reprenait alors le fil de la partie et les commandes de celle-ci est s’imposait logiquement 76 à 65.

« C’est toujours difficile de jouer contre une équipe qui n’a plus rien à perdre mais cette victoire nous fait du bien et nous permet de nous éloigner un peu plus de la zone rouge » conclut l’ailier ninanais.

« Indigne d’une première régionale »

« Grosse catastrophe » pour LAAJ qui s’est incliné, 70 à 85, à domicile contre le Centre de formation. Un revers particulièrement dommageable pour les Brasseurs qui viennent là de griller un joker important. Gael Colson tire la sonnette d’alarme.

A domicile, LAAJ a loupé une vraie occasion de faire un pas vers le maintien en s’inclinant 70 à 85 contre le Centre de formation. « C’est un joker de grillé, surtout que nous jouions chez nous et, au lieu de nous rapprocher du maintien, nous nous en éloignons un peu » peste Gael Colson. « Sur ce match, nous n’avons pas joué en équipe, défensivement nous n’avons pas respecté les consignes du coach qui nous a pourtant parlé sans cesse du 9 et du 12 adverse. La balle ne tournait pas et nous n’avons eu aucune réaction. Et je m’inclus dans tout ce que je viens d’énoncer. En tant que Capitaine, je ne peux accepter cela. »

Gael va même plus loin et tire la sonnette d’alarme. « Je n’ai jamais usé de la langue de bois: cette défaite est une grosse catastrophe, nous n’allons pas nous le cacher » appuie-t-il. « En jouant de la sorte, nous ne gagnerons plus jamais un match. Le seul point positif fut notre deuxième quart-temps. Sinon, ce fut indigne d’une première régionale, indigne d’une équipe qui veut sauver sa peau, indigne d’une jeune équipe qui devrait se battre intensément sur tous les ballons. »

Un discours fort mais qui devrait sans doute réveiller les ardeurs des Brasseurs pour une fin de saison où la lutte pour le maintien risque de faire rage avec sept équipes – dont le Centre qui ne peut pas descendre – qui se tiennent à deux victoires.

Amère défaite pour Liège Basket

Malgré une belle prestation et un Bojovic intenable, Liège s’est incliné d’un tout petit point contre Alost ce vendredi au Country Hall.

Le banc liégeois avait plus fière allure ce vendredi pour recevoir Alost. Wangmene, le nouveau pivot camerounais de Liège était en tenue, tout comme Terrance Henry (mais qui n’a pas joué). Toutefois, les locaux loupaient leur entame de partie et laissaient les Okapis se constituer un viatique intéressant de onze unités. Fort heureusement, Bojovic (27 points, 8 rebonds, 4 passes décisives et 3 interceptions en 40 minutes de jeu) et ses comparses recollaient à 20-22 à la fin du premier quart-temps.

Les dix minutes suivantes étaient en faveur des Liégeois (26-20) qui se montraient efficaces et combatifs. A la pause, Lemaire (11 points, 2 rebonds, 2 passes et 2 interceptions) et ses coéquipiers étaient devant: 46-42. A la reprise, Deroover (19 points et 7 assists) et ses partenaires enfonçaient le clou pour se détacher à 54-46. Une séquence frustrante pour les Principautaires permettait à leurs adversaires de revenir dans la partie et même de passer devant, 67-69, à la demi-heure.

La pression était à son comble dans le dernier quart mais Lhoest (4 points et 7 rebonds), Burgess (15 points dont 3 sur 6 à distance) et les autres Liégeois en avaient encore sous la pédale. Alors que Wangmene était déjà compté 5 (en 14 minutes!), les gars de Sacha Massot se battaient comme de beaux diables et menaient même 83-82 sur un crucial 2+1 de Milos Bojovic dans la dernière minute. Malheureusement pour les locaux, Zach Thomas (19 points) marquait à son tour pour offrir la victoire aux Okapis, 83-84. Un revers amer pour Liège qui aurait certainement mérité mieux.

Crédit photo: Philippe Collin

Belleflamme en finale!

En dominant Anderlecht 75-64, Belleflamme s’offre une finale de Coupe AWBB nationale.

S’il est vrai que la Coupe AWBB nationale n’est ni la plus ardue, ni la plus suivie des compétitions, il n’en reste pas moins qu’un trophée reste un trophée. Et, ce vendredi soir, les Haricots se sont offerts la possibilité de ramener, dans quelques semaines, une Coupe à la maison.

Empêtrés dans un championnat energivore, les gars de Vincent Clavier ont profité de cette demi-finale pour reprendre confiance et s’offrir une salutaire respiration. Longtemps menés au score, les Haricots, emmenés par Makengo (18 points) et Bryan Piron (15 unités), renversaient totalement la tendance dans la dernière ligne droite et s’imposaient finalement 75 à 64.

Une super Decors envoie le MOSA en finale

Portées par une Mich Decors impressionnante, les Dames d’Angleur sont venues à bout d’une vaillante équipe d’Herve-Battice et seront en finale de la Coupe AWBB pour la seconde année consécutive.

Michelle Decors l’avait annoncé dans nos colonnes avant cette demi-finale contre Herve. « Je ne compte rien lâcher, je veux revivre l’expérience de la finale et, cette année, la remporter » avait-elle prévenu. Et l’expérimentée intérieure a joint le geste à la parole. Avec 28 points à son actif, « Mich » a survolé cette rencontre disputée au petit Country Hall.

Après dix minutes, Angleur avait déjà résorbé son handicap (19-20) et profitait d’une baisse de régime des filles d’Alain Denoel dans le deuxième quart pour se détacher et compter dix points d’avance. Mais les Herbagères ne comptaient pas baisser pavillon si vite et parvenaient à recoller à 39-42 à la pause.

Au retour des vestiaires, Herve réduisait encore un peu l’écart mais Decors veillait au grain et plaçait ses couleurs sur orbite. A la demi-heure, Angleur menait 49 à 59. Même si les Jaune et Bleu se battaient comme de beaux diables, les dix dernières minutes étaient faveur du Mosa qui s’imposait 55-72. Angleur se qualifiait ainsi pour sa seconde finale consécutive.

« Pas question de copinage / Nous voici face à l’Everest »

Dans quelques heures, Waremme B et Waremme A en découdront pour un duel atypique en demi-finale de la Coupe de la Province. Pour planter le décor de cette confrontation rarissime, les coachs des Wawas, Mike de Keyser et Nicolas Gerads, se confient à Liège & Basketball.

Le moment fatidique de la rencontre approche entre vos deux équipes…

Nicolas: Oui et plus cela se rapproche, plus nous sentons que c’est un match très particulier qui n’arrive sans doute qu’une ou deux fois dans la vie d’un club. Deux équipes du même matricule à ce stade de la compétition, c’est très rare. Mes gars sont très sereins, voire trop, car ils savent que la « pression », s’il y en a, n’est pas sur nous. La nôtre est au bar (rires). Mais mes joueurs ont une envie folle de jouer ce match. Ils en parlent depuis des semaines et se battront quoi qu’il arrive.

Mike: En effet, le compteur d’heures diminue… Les joueurs sont très motivés et conscients que nous sommes près du but. Mais il faudra d’abord passer le cap de cette équipe de P2 que je connais très peu (rires).

Justement, Mike, pour éviter la sortie de route face à l’équipe de Nico, que devrez-vous faire?

Mike: Nous devons respecter nos dauphins. Ils possèdent des individualités intéressantes et, quand ils sont bien dans leur tête, ils peuvent être très déroutants. Nous devrons imposer notre rythme et notre physique dès le début du match et être très concentrés sur notre sujet. J’ai déjà prévenu mes gars qu’il n’était pas question de copinage ce samedi soir. C’est le meilleur moyen de tomber dans le panneau et de se mettre en problème.

Et pour vous Nico, que devrez-vous faire pour vous octroyer une chance de créer l’exploit?

Nico: Il existe toujours une chance et, si elle est présente, nous essayerons de la saisir au maximum. Il faudra sortir le match plus que parfait dans tous les domaines et, surtout, avoir un bon pourcentage aux shoots vu la raquette adverse. Les subtilités tactiques, je les garde pour moi (rires). Mes gars ont déjà démontré qu’ils savaient se transcender dans ce genre de situations… Ils ont déjà gravi le Mont Blanc (avec Haut-Pré et Alleur, maintenant nous passons à l’Everest. J’ai toutefois du mal à comprendre la jalousie de certaines équipes envers la P1 de Waremme car c’est une chance énorme de pouvoir jouer contre « Sacha and co ». Et puis, je me dois de signifier tout mon respect à Mike pour le travail accompli car j’ai connu beaucoup « d’armadas » pour lesquelles cela n’a pas marché du tout. Il a réussi à trouver l’alchimie nécessaire et atteint ses objectifs, pour l’instant. Chapeau. Enfin, peu importe le résultat, après le match, ce sera la fête!

« Le danger peut venir de tous mes joueurs »

Ce samedi aura lieu une très belle affiche entre Braives, candidat affiché au titre en début de saison et Alleur, co-leader en P3C. Didier Pissart, sans doute le coach le plus victorieux depuis le début de saison, préface ce choc.

Didier, comment allez-vous aborder ce déplacement à Braives?

Nous allons aborder ce match comme tous les autres: avec l’envie de gagner (rires) et ainsi continuer ce beau début de saison qui est le nôtre. Même si nous savons qu’un déplacement chez les Giants n’est jamais évident.

Que devrez-vous faire pour vous imposer?

Nous devrons jouer en équipe, comme nous le faisons depuis le début de saison, et utiliser au mieux notre force – qui est l’homogénéité de notre équipe – car le danger peut venir de tous mes joueurs.

« Satisfait de mes joueurs, un peu moins des coups de sifflet »

A domicile, Hamoir a fait jeu égal avec Braives pendant trois trente minutes mais paie cher une troisième quart-temps loupé. Reportage.

Ce jeudi, Hamoir recevait Braives. Un duel a priori déséquilibré, Hamoir ne comptant qu’une victoire alors que Braives bataillait encore en deuxième provinciale la saison passée. Toutefois, la réalité du classement ne s’observait guère sur le terrain et les deux équipes étaient à égalité, 21 partout, après dix minutes. « Nous avons bien débuté malgré que nous étions terriblement vite sifflés et que nous avons rapidement compté trois titulaires à deux fautes » souligne l’entraineur local, Philippe Borguet. Le deuxième quart était identique, à peu de choses près, et les deux formations rejoignaient les vestiaires sur le score de 41 à 44.

Mais la reprise allait s’avérer fatale aux locaux qui encaissaient un terrible 7 à 28 et voyaient leurs joueurs majeurs écopper, à nouveau, de fautes rapides. « Nous faisons jeu égal, 20 partout, dans le dernier quart mais notre sort était déjà scellé » regrette Philippe. Au final, Hamoir s’inclinait 68 à 92.

« Braives nous était supérieur mais pas de 24 points » nuance le coach des Verts. « Nous étions dans un bon jour après les examens de mes jeunes et l’absence de match depuis le cinq janvier. Toutefois, le fait que plusieurs de mes joueurs clés se soient vu siffler rapidement et pour des faits très légers a influencé le match et déséquilibré notre équipe sur le terrain. »

En sage qu’il est, Philippe retiens tout de même du positif à cette joute. « Malgré tout, je suis satisfait de notre jeu durant les deux premiers quart-temps. Certains joueurs sortaient de plusieurs semaines d’étude et ont vite retrouvé le rythme. Je suis moins satisfait d’un des deux hommes en gris. Il y a eu 30 fautes sifflés contre nous et seulement 20 contre Braives. Dommage » conclut-il.

« La formation me manque »

La saison prochaine, Julien Denoz ne sera plus à la tête de la P1 de SFX. Pour Liège & Basketball, l’entraineur des Collégiens explique sa décision et évoque son futur.

Julien, tu ne seras plus le coach de la P1 de SFX la saison prochaine. Pourquoi avoir pris cette décision?

J’arrive à la fin d’un cycle avec ces joueurs que j’ai tous eu pendant plusieurs année en jeunes. Je ne souhaitais pas faire l’année de trop avec eux.

Souhaites-tu retourner dans la formation à proprement parler ou un challenge en seniors pourrait-il t’intéresser?

La formation me manque, c’est vrai. Un challenge en seniors, il faut voir. Pourquoi pas m’occuper de gamins en post-formation ou donner des spécifiques à quatre ou cinq gars motivés. Des seniors, mais jeunes, pourquoi pas ou alors des jeunes régionaux. On verra.

Ninane, le maintien en ligne de mire

Ce vendredi, Ninane reçoit Rulles, bon dernier du classement en R2A. L’occasion est belle pour les jeunes Calidifontains d’empocher une victoire supplémentaire pour continuer de s’éloigner de la zone de turbulence. A quelques heures de cette rencontre, Liège & Basketball s’est entretenu avec Michel Pluys et Etienne Dubois.

Sur le papier, l’équation est simple: Ninane ne doit pas perdre contre La Rulles, dernière formation sans victoire en R2A. « C’est un match très important et la victoire est effectivement obligatoire, d’autant plus que nous serons à domicile » entérine Michel Pluys. « Au vu des prestations de mon groupe en janvier, et notamment de la semaine passée où tant l’esprit d’équipe, l’envie et l’ambiance étaient au rendez-vous afin de nous permettre de remporter une superbe victoire, je ne peux qu’être confiant pour ce vendredi. »

Une impression partagée par Etienne Dubois. « La victoire à Brainois nous a bien mis en confiance » corrobore le meneur calidifontain. « Face à Rulles, nous ne devons pas nous mettre de pression. Il faudra jouer « détendu » et prendre du plaisir sur le terrain. Comme lors de notre dernière rencontre, chacun de nous devra faire son boulot avec, en tout premier lieu, la volonté de durcir la défense. Le scoring suivra naturellement. »

L’équipe B du matricule 1200 semble en progrès mais n’est pas encore rassurée quant à sa survie dans la division. « Je ne pense pas que l’équipe soit vraiment en progrès mais le fait d’avoir gagné redonne un petit coup de boost qui va nous remettre en confiance, ce dont nous avions besoin » nuance Etienne. « Pour être, normalement, à l’abri, il faudra engranger dix victoires. Mais, dans cette série, beaucoup de choses peuvent se passer. Il faut donc rester vigilants et prendre les match les uns après les autres car aucun résultat n’est connu d’avance » analyse Michel. « Il reste encore beaucoup de matchs à notre portée et nous allons encore en gagner. S’il m’est difficile de définir un chiffre, je peux certifier que nous ferons tout ce qu’il faut pour assurer notre maintien » embraie Etienne.

Ninane possède en tout cas de sérieux arguments pour éviter la relégation tout en respectant ses principes de formation. « J’espère que l’état d’esprit du groupe restera le même que la semaine dernière et que, quoi qu’il arrive, mes joueurs restent tous concernés et que les plus jeunes continuent de progresser, comme c’est le cas depuis le début de saison. Première étape ce vendredi contre La Rulles. Une chose à la fois » conclut l’entraineur ninanais.