Une victoire qui compte

En totale maitrise, Ans a remporté son duel contre Neufchâteau 78 à 65.

Quarante minutes de match et quarante minute en tête pour Ans contre Neufchâteau. Dès le début des hostilités, Petit (15 points), Mossay (20 pions) et leurs coéquipiers prenaient les commandes. 23-15 après dix minutes, 46-32 à la pause et même 63-46 à la demi-heure. Malgré un timide retour des chestrolais dans le dernier quart, Ans l’emportait logiquement 78 à 65.

« Dommage que nous n’ayons pas tenu 40 minutes »

A Sainte Walburge, Cointe a longtemps mené mais a vu son avance fondre comme neige au soleil dans la dernière ligne droite pour finalement s’incliner 82 à 77.

Après un premier quart équilibré, les Grenouilles faisaient le break. A la pause, Jérôme (17 points), Cornet (26 unités) et leurs coéquipiers menaient 34-42 et puis 54-63 à la demi-heure, après avoir compté jusqu’à vingt points d’avance. Mais les locaux se rebiffaient et grignoter leur retard. Au final, Sainte Walburge s’impose 82 à 77. « Il nous a manqué de la constance » regrette Maxime Grégoire. « Quand nous comptons vingt points d’avance dans le troisième quart-temps, nous ne pouvons pas perdre. Nous retiendrons les 30 premières minutes qui étaient bonnes! Dommage que nous n’ayons pas tenu les 40…« 

« Je suis plutôt un meneur à l’ancienne »

    

Quentin Vanoost se plie à l’exercice du Thé ou Café. 

     

Quentin, plutôt passe ou panier?

La passe. Je suis un meneur à l’ancienne qui cherche ses partenaires démarqués.

Attaque ou défense?

Attaque. Je préfère faire marquer et marquer qu’encaisser (rires).

Netflix ou cinéma?

Cinéma. Et avec le bon popcorn qui va avec!

Pizza ou burger?

Burger, fidélité aux USA oblige.

City-trip ou vacances à la plage?

City-trip.  Un petit voyage aux USA constitue mon rêve ultime.

LeBron ou Curry?

LeBron, sans aucun doute! Depuis le début, je suis fan de ce gars. J’ai même fait tatouer son logo sur mon bras. Ce serait donc un peu bizarre si je choisissais Curry.

Anderlecht ou Standard?

Anderlecht. Je ne m’intéresse pas spécialement au foot mais je suis admiratif du palmarès de ce club qui a été plus de trente fois champion. C’est un peu le Boston ou Lakers du foot belge.

Et enfin, plutôt thé ou café?

Aucun des deux, je préfère un bon chocolat chaud.


Entre Eusebio et Preud’homme

Les Carnets du basketteur, saison 2! Pour cette chronique, il est cette fois question de l’actuel entraineur du Standard, du regretté Dany Evrard et d’autres anecdotes savoureuses.

Si vous ignorez encore que Michel Preud’homme a fêté, cette semaine, son 60e anniversaire, c’est que vous rentrez d’un mini-trip sur la lune. Une commémoration qui m’a rappelé un souvenir bien précis datant exactement du 31 octobre 1995.

Ce mardi-là, il fait (déjà) un froid de canard et la DH ainsi que la Libre m’ont envoyé en reportage à Kerkrade, au nord de Maastricht, où le Roda local accueille Benfica, en match-retour de la Coupe UEFA (1-0, à l’aller). C’est que la cage lisboète est défendue par l’actuel entraineur de Sclessin. Un entretien est d’ailleurs programmé après la rencontre. Alors que l’on se les gèle dans tous les stades belges, je suis agréablement surpris par une douce chaleur ambiante en pénétrant dans l’enceinte batave. En effet, la tribune centrale de celle-ci est dotée de « soleils » solidement arrimés à sa toiture. Peut-être pas très écolo, mais drôlement efficace… Luxe supplémentaire, les inévitables « VIP’s » assistant au duel en extérieur se voient, en outre, proposer un plaid aux couleurs (noire et jaune) du cercle limbourgeois. 

On a droit à un véritable duel de coupe puisque les troupes de Huub Stevens se croient qualifiées à 2-0 quand l’international marocain, Hassan Nader, y va in extremis d’un doublé – à chaque fois entaché d’un hors-jeu – aux 87e et 90e minutes. Benfica passe en quarts de finale où il sera sorti par le Bayern Munich, futur vainqueur du trophée. Au coup de sifflet final, je rejoins les vestiaires – heureuse époque – et en profite pour faire signe à MPH qui appelle un accompagnant en costume-cravate. Il se retourne, m’indique que Michel arrive dès qu’il aura pris sa douche et si je veux bien attendre en sa compagnie. Non peut-être puisque mon interlocuteur n’est autre que l’immense… Eusebio, un des plus grands footballeurs mondiaux de tous les temps. Et c’est entre ces deux « monuments » que j’entame, peu après, mon interview qui se déroulera dans une ambiance bonne enfant… 

Il y a quelques années, je racontais cette anecdote au regretté Dany Evrard, vrai passionné esneutois de basket, en général, et de Pepinster, en particulier. Cet ami de Pierre Rapsat me confiait dans la foulée : « En fait, j’ai eu Michel comme élève à l’Athénée de l’Air Pur, à Seraing, où j’étais prof de dessin. C’était un excellent élément, mais on sentait déjà qu’il n’y avait que le Standard qui comptait pour lui. D’où ses absences de plus en plus régulières pour aller s’entraîner. Par la suite, nous avons continué de correspondre et je lui envoyais parfois l’un ou l’autre caricature qui le faisait bien se marrer. Du moins me l’assurait-il… » 

Une petite dernière pour la route et elle a trait à la radinerie légendaire de nos voisins d’outre-Moerdijk. On le sait, le « Marathon de la Meuse » est constitué par un aller-retour de Visé à Maastricht. Les organisateurs avaient pris l’habitude de présenter leur épreuve, une année en Belgique puis l’autre aux Pays-Bas. Dans la « Cité de l’Oie », un copieux repas était systématiquement de mise. Mais, dès que l’on passait la frontière, c’était de (très) modestes tartines qui étaient servies et il fallait quasi faire des courbettes pour obtenir une seconde boisson. Je ne sais trop pourquoi, mais les promoteurs de la course ont vite compris qu’ils avaient intérêt à abandonner cette « fâcheuse » alternance. Sans quoi, ils risquaient de rester sur leur faim. Eux aussi…

Michel CHRISTIANE

Journée de gala à Herstal

Ce dimanche, en marge des demi-finales de la Coupe de la Province, a lieu une journée de gala à Herstal où l’handibasket est mis à l’honneur.

Belle journée en perspective à Herstal ce dimanche. L’asbl « Embarquement immédiat » met l’handibasket à l’honneur avec trois rencontres au programme. Pour démarrer les festivités, à 10 heures 30, un match de handibasket aura lieu entre les clubs « Embarquement immédiat » et « L’envolée » de Verviers. A 13 heures, ce sera au tour d’un match de basket en chaise de ravir les observateurs avant de laisser place, à 16 heures, à une rencontre de basket unifié.

Une belle initiative favorisant le vivre ensemble à travers les valeurs que véhicule le sport.

« Nous avons déjà brûlé toutes nos cartouches »

Ce dimanche, Pepinster accueille Mons. Face à cet adversaire mal classé, les Pépins ne peuvent se permettre de trébucher. Liège & Basketball fait le point avec Kevin Snakers.

Kevin, réception de Mons ce weekend. Faux-pas interdit?

Je ne dirai pas cela mais nous avons déjà brûlé toutes nos cartouches. C’est donc indéniable que nous devons gagner car nous évoluerons à domicile et compte-tenu de la différence qui nous sépare de notre adversaire au classement. Cependant, nous avons déjà pu voir que rien n’est jamais joué d’avance. Il ne faudra donc absolument pas prendre notre adversaire à la légère!

Que devrez-vous faire pour battre cette jeune équipe montoise?

Nous devrons retrouver notre jeu en attaque, qui nous fait défaut depuis quelques temps, et rester soudés derrière pour limiter notre adversaire offensivement.

Avec, toujours, les Playoffs en ligne de mire?

Absolument mais, désormais, vu notre position au classement, nous devrons gagner plus de matchs que nos concurrents directs pour pouvoir rester dans le bon wagon et accéder aux Playoffs.

Aurez-vous récupéré vos blessés?

Maxime Halkin s’est entrainé normalement et sera à 100 % ce dimanche. Par contre, Francot et Julémont sont toujours out.

« Rien n’est encore joué pour les Playoffs »

Ce dimanche, Ans reçoit Neufchâteau. Si les Verts veulent encore croire aux Playoffs, chaque match doit être abordé comme une finale. Cela tombe bien, c’est l’intention d’Errol Koçur et de ses partenaires.

Face à Neufchâteau, Ans connait le plan à suivre. « Nous devrons livrer un match plein en commençant par bien défendre » prévient Errol Koçur. « En attaque, chacun d’entre-nous devra apporter son capital points.« 

En début de saison, les Playoffs étaient l’objectif que s’étaient fixés les Ansois. Après quelques déconvenues, ceux-ci semblent s’éloigner tout doucement. « Effectivement, les Playoffs s’éloignent un peu » reconnait le pivot des Verts. « Cependant, nous ne sommes pas résignés! Nous devons engranger des victoires face à des adversaires plus costauds. Nous n’avons pas le choix et nous en sommes plus que capables. C’est ainsi que cela devra se passer si nous voulons toujours espérer accrocher ces Playoffs. Rien n’est encore joué!« 

Avec ce discours volontariste et le talent dont regorge le noyau ansois, Koçur et ses partenaires pourraient bien finir la saison en apothéose.

« Disputer une demi-finale de Coupe AWBB n’arrive pas chaque année »

Ce dimanche, Neuville affrontera Mazy en demi-finale de la Coupe AWBB. Sur le papier, le Rebond, déforcé, ne part pas favori de cette rencontre face à l’ancien finaliste des Playoffs de première régionale. Mais, sur un match et au vu de ce qu’ont démontré les troupes de Kevin Reyserhove depuis le début de saison, l’exploit semble possible.

Pour sa première saison en deuxième régionale, Neuville épate et semble en position de décrocher un ticket pour les Playoffs. Mieux, le Rebond est également qualifié pour les demi-finales de Coupe AWBB. « Comme la priorité est le championnat et que nous comptons plusieurs blessés dans nos rangs, un weekend sans match n’aurait pas fait de tort » commence Kevin Reyserhove. « D’un autre côté, jouer une demi-finale de Coupe AWBB n’arrive pas chaque année et cela aurait été chouette d’être au complet pour cette rencontre afin d’être plus compétitif mais aussi pour que tout le monde puisse en profiter. C’est d’ailleurs cela qui sera le plus important: profiter de l’occasion.« 

Reste qu’un match de basket est toujours incertain et que l’exploit est réalisable si le Rebond montre son meilleur visage. « Mazy est plus fort que nous individuellement. Nous devrons être solidaires en défense et jouer collectivement devant » analyse l’entraineur neuvillois. « Sur un match, tout est possible. Profitons de l’évènement et nous verrons après la rencontre si nous buvons un verre pour fêter notre victoire ou notre parcours. » Dans les deux cas de figure, Neuville gagnera sans doute encore à coup sûr la troisième mi-temps.

« Cela se jouera au mental »

Ce dimanche, pour clore un intense weekend de Coupe de la Province, les Dames d’Alleur et de Prayon en découdront pour tenter de valider leur place en finale. Victoria Miceli analyse ce duel alléchant ainsi que le parcours de son équipe.

Victoria, dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques heures de cette demi-finale?

Bien évidemment, nous nous sommes préparées pour cette rencontre, autant physiquement que mentalement. Nous avons déjà rencontré Alleur en championnat il y a deux semaines et ce fut un match assez tendu et serré, surtout dans le dernier quart. Je pense que nous pouvons gagner cette nouvelle confrontation mais ce qui pourrait nous nuire, et nous faire sortir de notre match, c’est notre mental. C’est cela qui nous a d’ailleurs fait perdre, malheureusement, quelques points en championnat.

Que devrez-vous dès lors faire pour vous imposer?

Nous sommes deux équipes assez équivalentes au niveau du jeu. Le match se jouera au mental et à la motivation! Si nous voulons cette finale – et nous sommes bien déterminées à aller la chercher (rires) – nous devrons être motivées comme jamais!

Comment juges-tu votre saison?

Jusqu’à présent, elle est faite de hauts et de bas. Nous n’avons guère été constantes et les matchs perdus se sont souvent joués à pas grand chose. Il existe parfois un manque de compréhension dans l’équipe sur le terrain, avec parfois trop peu de solutions apportées dans le jeu. Mais ce sont des soucis qui se règlent assez vite aux entrainements donc ce n’est pas trop grave. Pour certaines d’entre-nous, c’est notre premier championnat en P1 et, comme on nous l’a si bien dit en début de saison, le niveau est différent et les équipes se valent généralement assez bien. Beaucoup de surprises étaient logiquement à prévoir. J’espère que le reste de la saison se déroulera au mieux histoire d’assurer notre maintien dans la division.

« Il va vraiment falloir se faire mal »

Ce dimanche, Aubel se rendra à Harimalia. Pas le déplacement le plus facile pour permettre aux Herbagers de renouer avec la victoire. Arnaud Fabry préface ce duel entre deux formations sympathiques.

En se rendant à Harimalia ce dimanche, les Aubelois savent que la tâche sera ardue. « Nous pourtant capables d’aller chercher un résultat si nous jouons juste et avec de l’envie » avance Arnaud Fabry. « Mais cela nous manque pour l’instant sur le terrain. Nous avons perdu des matchs largement à notre portée à cause de détails, des matchs perdus de peu alors que nous aurions pu nous mettre à l’abri dès la mi-temps. Il va vraiment falloir se faire mal et, surtout, être plus sérieux pour la suite. Retrouvons l’esprit du Green Temple!«