« Triste de quitter la « famille » Atlas »

La saison prochaine, Maxime Princen continuera à enfiler des banderilles de loin mais sous les couleurs de Cointe (R1) et Comblain (TDM2). Partagé entre la tristesse de quitter son club actuel et l’enthousiasme d’un nouveau challenge, le shooteur de LAAJ explique les raisons de son choix à Liège & Basketball.

Maxime, la saison prochaine tu défendras les couleurs de Cointe et Comblain. Pourquoi avoir décidé de quitter LAAJ?

J’ai vraiment de la peine de quitter mes amis et la « famille » d’Atlas, c’est vraiment le mot qui résume notre équipe. Mais à vingt ans, c’est le moment où il faut faire des choix et avancer.

Tu évolueras en double affiliation avec Cointe et Comblain. Cela te permettra-t-il d’accélérer encore ta progression?

Oui, je n’ai jamais évolué en D3 et cela sera une découverte pour moi. Le fait de continuer à jouer, en même temps, en R1 me permettra de conserver de la confiance et même d’en acquérir pour la D3. C’est un bon compromis.

Le fait que Ludo Humblet et Mike Bodson soient amis favorise-t-il le bon fonctionnement de cette double affiliation?

Je pense qu’ils se mettent à fond dans le projet tous les deux et qu’ils feront tout pour que les joueurs s’épanouissent.

Quels souvenirs gardes-tu de tes années à LAAJ?

Honnêtement, que du bonheur et je suis vraiment triste à l’idée de quitter ce club. Tony Fernez se donne corps et âme pour que tout le monde se sentent bien tout en forgeant des résultats. Mais bon, il reste toute une partie de saison et je compte bien en profiter avec mes amis avant de les quitter pour d’autres horizons.

« Un superbe geste de Bonny »


Face à l’armada de Waremme, Ensival veut crânement jouer sa chance. Les gars de Christophe Hauglustaine pourront finalement compter sur Bonny qui a décidé de reporter son départ aux sports d’hiver. Une décision qui décuple la motivation des Verviétois, outsiders de cette finale de Coupe de la Province.


Après s’être défiés en championnat samedi dernier, Ensival et Waremme vont à nouveau s’affronter ce dimanche, cette fois dans un cadre plus prestigieux: la finale de la Coupe de la Province. Et bonne nouvelle pour les Ensivalois, ils pourront compter sur leur shooteur maison. « Vu les absences en distribution, Jon Bonny a décidé de jouer le match puis de partir retrouver sa femme et ses enfants aux ski » nous précise Christophe Hauglustaine. « Rien que pour ce geste, nous sommes obligés de nous donner à 200%.« 

Si les Wawas partent favoris, un match n’est jamais joué avant le coup de sifflet final. « Nous n’avons peut-être que deux chances sur dix de l’emporter, mais nous devons les tenter. Waremme a déjà été battu, cette équipe n’est donc pas invincible » conclut l’entraineur, motivé pour sa dernière finale – sauf en Playoffs? – à la tête de ce groupe

Nouveau revers pour Pepinster

A Mazy, Pepinster a concédé un nouveau revers, le septième, déjà. Les Pépins n’ont plus guère droit à l’erreur s’ils veulent pouvoir participer aux Playoffs.

Les Pépins se méfiaient de ce déplacement en semaine à Mazy comme de la peste. « C’est toujours particulier de jouer en semaine. Le déplacement au Royal IV un mardi ne nous avait pas réussi » rappelait Jérôme Thelen en préambule, avant d’en rajouter une couche. « Nos adversaires de ce soir sont très talentueux. Ils étaient en Playoffs l’année passée avec le même effectif, il ne faut pas l’oublier. Mazy possède des joueurs qui peuvent scorer beaucoup et facilement. Il faudra veiller à ne pas les laisser s’enflammer. »

Le message était visiblement bien passé et les Pépins étaient appliqués en défense dès l’entame de partie. Après dix minutes, c’était l’égalité parfaite, 17 partout. Les deux équipes étaient encore au coude à coude, 24-23, à la moitié du deuxième quart avant que les Pépins ne fassent un petit run juste avant la pause pour se détacher à 28-33.

Au retour des vestiaires, les Pépins continuaient d’augmenter légèrement leur avance en profitant d’une défense toujours aussi hermétique. A la demi-heure, c’était 42 à 50. C’est alors que la machine bleue se déréglait. A la peine en attaque, les gars de Pascal Mossay voyaient leur adversaire, bien plus en réussite, parvenir à faire fondre l’écart comme neige au soleil. A un peu plus de trois minutes du terme, les locaux étaient repassés devant, 61-57 et parvenaient même à faire 65-57. Pepinster avait un sursaut d’orgueil, trop tardif malheureusement, et des lancers venaient clore la rencontre. Score final: 73-69.

Un nouveau revers pour les Verviétois, le septième déjà. Depuis décembre, Agapit et ses coéquipiers affichent un bilan à peine équilibré de cinq victoires en dix rencontres. Insuffisant pour un groupe capable de viser le titre et, surtout, de quoi rendre incertaine une qualification pour les Playoffs. A ce jour, il n’y a toutefois pas péril en la demeure. SFX sera, très vraisemblablement, en Playoffs (ou champion) et Gembloux est virtuellement troisième (deux défaites de moins que Pepinster mais deux matchs de moins également). Les Pépins suivent et sont talonnés par Saint Louis (une victoire de moins mais un match de moins) et Loyers (une défaite de plus et un match de moins). Toutefois, pour rester dans le bon wagon, Maucourant et ses partenaires ne peuvent guère se permettre d’autres faux-pas.

« Vilvorde a perdu quelques joueurs en cours de route »

Ce vendredi, Ninane reçoit Vilvorde. Alors qu’en coulisse le club s’active en vue de la prochaine saison, l’occasion est belle pour les Calidifontains d’engranger une nouvelle victoire pour ravir leur public.

Vilvorde est une équipe complète dont l’effectif a été quelque peu remanié ces dernières semaines. « Il s’agit là d’une formation solide physiquement mais je pense qu’elle a perdu quelques joueurs en cours de route » nous expliquait Gérald Henrard jeudi après-midi. « J’attends donc de redécouvrir cet adversaire ce soir (ndlr: lire jeudi) à la vidéo pour voir quelles sont ses forces par rapport au match aller. »

Reste que peu importe l’adversaire, Ninane a les armes pour l’emporter, à condition d’imposer son jeu. « Nous devrons aborder ce match sérieusement, comme nous l’avons fait à Hasselt et beaucoup courir en contre-attaque » prévient l’intérieur du matricule 1200.

« La tâche sera, une fois de plus, compliquée »

Passé pas loin de l’exploit contre Nivelles mercredi, Saint Louis remet le bleu de chauffe dès ce samedi en accueillant Sainte Walburge. Face à des Sang et Marine qui ont le vent en poupe, les Collégiens auront encore fort à faire, comme nous l’explique Romain Hamaide.

Romain, pas trop déçu de votre revers contre Nivelles?

Si, je suis un peu déçu car il y avait la place pour créer un nouvel exploit. Nous étions devant à quatre minute du terme. C’est frustrant mais nous sommes tout de même contents de notre prestation.

Ce samedi, c’est un derby contre Sainte Walburge qui vous attend. Comment allez-vous aborder la réception de cette équipe qui a le vent en poupe?

Nous allons aborder ce match comme d’habitude: avec beaucoup d’envie. Nous avions remporté le match aller d’un point, nous savons donc que la tâche sera, une fois de plus, compliquée.

De qui vous méfiez-vous en particulier dans cette équipe?

Nous nous méfions de tout le monde car nous savons que cette équipe est très complète et dans une bonne passe.

« Toute l’équipe a une revanche à prendre »

Ce vendredi, les Carriers accueillent les Haricots. A l’aller, Belleflamme avait dominé Sprimont. Jérôme Wuidar et ses coéquipiers veulent profiter d’être à domicile pour prendre leur revanche et continuer à surfer sur leur bonne dynamique. Entretien.

Jérôme, êtes-tu impatient de disputer ce derby contre Belleflamme?

Oui, évidemment, je suis impatient de jouer, comme toujours.

Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques heures de recevoir les Haricots?

Toute l’équipe a une revanche à prendre par rapport au match aller… A Belleflamme, nous avions sans doute réalisé notre pire match du premier tour. Nous sommes donc tous très motivés pour ce soir.

Que devrez-vous faire pour vous imposer?

Nous sommes dans une bonne dynamique et il faudra continuer de la sorte. Cela signifie trouver des options faciles, être en contrôle et jouer dur derrière.

Quels sont vos objectifs pour ce second tour?

Déjà, nous remontons un peu au classement et cela fait plaisir. Ensuite, l’objectif est de toujours jouer le mieux possible et de gagner un maximum de matchs.

« Ce sera un beau spectacle »

Tout gros derby ce samedi entre Spa et Comblain. Deux formations capables de coups d’éclat et bourrées de talent. Un match à enjeu, aussi, pour deux teams qui veulent pérenniser leur place dans la division et terminer la saison dans la « colonne de gauche ». Place au spectacle!

Ce samedi, la Cité thermale sera le théâtre d’une rencontre passionnante. « Ce sera effectivement un tout gros derby avec beaucoup d’enjeu(x) » s’exclame Rémy Collard, l’artilleur du Mailleux. « Spa n’est pas encore certain d’être sauvé, nous non plus, ce qui assurera du beau spectacle et une bonne bataille. »

Le décor est planté, les acteurs ont reçu leur texte mais c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. Et pour toucher leur cachet (ndlr: les trois points de la victoire) et ne pas décevoir leurs fans, les deux troupes savent ce qu’elles doivent produire comme spectacle et quels arguments peuvent offrir un « rappel ». « Pour nous imposer, nous devrons rester concentrés toute la partie tout en proposant une défense exemplaire à cette très bonne équipe offensive qu’est Spa » prévient Rémy qui est un des premiers rôles de la bande de Comblain. « Sans oublier, évidemment, de mettre la balle dans l’anneau, ce qui nous fait a fait défaut contre Belleflamme. »

Cette représentation sera particulière pour les Comblinois, absents de la scène depuis quelques temps. « Certes, nous n’avons plus eu de match depuis trois semaines mais nous nous sommes entrainés pour garder la forme » souligne Rémy qui sera à pied d’oeuvre face à son ancien coéquipier Romain Nicaise. « Cela fait toujours plaisir de rejouer contre un ancien coéquipier et encore plus quand il s’agit de mon meilleur ami d’enfance » sourit-il. « Je l’ai un peu chambré voici quelques jour, pour son anniversaire. Tout en restant dans l’humour, bien entendu! » Et de conclure: « Je me réjouis de disputer cette rencontre qui sera certainement un très beau match de basket.« 

De l’enjeu à tous les étages

Après un weekend de repos (pour la plupart), le championnat de première provinciale reprend ses droits. Au programme, sept matchs en trois jours et des affiches qui vaudront le déplacement.

Tout commencera vendredi avec une confrontation entre Belleflamme et Sainte Walburge. Les locaux, privés de leurs joueurs de TDM2 (qui seront à Sprimont pour un derby de feu), auront fort à faire pour contenir la fougue des Sang et Marine. En cas de victoire des Haricots, ceux-ci feraient un pas intéressant vers le maintien. Dans le cas contraire, les gars de Christian Camus se rapprocheraient des Playoffs.

Autre match du vendredi et autre derby liégeois, Saint Louis recevra Alleur. Les Collégiens ont perdu de leur superbe depuis quelques semaines et les All Blacks doivent en profiter pour s’offrir une victoire salutaire. Cette rencontre sera, à coup sûr, particulière pour Damien Deblond. En effet, le nouvel entraineur de Saint Louis avait commencé la saison comme… joueur dans l’équipe adverse. Ce match marquera aussi le retour de Lozina dans la salle du Collège mais le talentueux pivot risque de devoir faire l’impasse, toujours blessé.

Samedi, à dix-neuf heures, Visé accueillera Haut-Pré. Les deux formations sont aux antipodes au classement mais les troupes de Dustin Hayot voudront vendre chèrement leur peau et créer l’exploit. Le maintien est à ce prix. Même raisonnement pour Dison-Andrimont qui recevra les artilleurs d’Hannut à dix-neuf heures également.

Spa, auréolé d’un beau succès le weekend dernier, affrontera Waremme, qualifié pour la finale de la Coupe de la Province. Avec un effectif au complet, les Spadois créeront-ils la surprise? Enfin duel de Noir et Jaune et de promus entre SFX et l’Etoile Jupille. Dans leur salle, les Collégiens sont toujours difficile à manoeuvrer mais les Jupillois semblent avoir retrouvé des couleurs depuis quelques semaines et pourraient, en cas de résultat positif, s’emparer de la troisième place au classement et revenir à hauteur de leur adversaire du jour. Un beau challenge en perspective pour les gars de Michel Nihon.

Dimanche, dernier match du weekend de première provinciale entre Angleur et Ensival. Les premiers sortent d’un lourd revers des oeuvres de Spa tandis que les seconds se sont brillamment qualifiés pour la finale de la Coupe de la Province. Les Verviétois partent logiquement favoris mais la vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain.

« J’affectionne les lectures de jeu »

Au terme de cette saison, Marc Hawley terminera un long chapitre de sa carrière, avec Ninane, pour un débuter un autre, à Neufchâteau. Pour Liège & Basketball, le plus Anglais des Liégeois – ou inversement – revient sur son épopée calidifontaine et le nouveau challenge qui l’attend en terre chestrolaise. Entretien fleuve avec un type au top.

Marc, la saison prochaine, tu seras le nouvel entraineur de Neufchâteau, en TDM2. Es-tu satisfait de ce changement?

Oui, je suis très content. J’ai été flatté qu’un club comme Neufchâteau me contacte et le timing était parfait. Le projet que les Chestrolais m’ont présenté m’a plu et convaincu. Neufchâteau est un club familial, avec une excellente réputation et qui possède une très bonne équipe.

Ce sera un tout nouveau challenge pour toi après une décade à Ninane.

En effet, cela va m’offrir un petit coup de boost, un nouveau challenge, ce qui est très positif. Après autant d’années à Ninane, une petite routine s’était logiquement installée.

Tu évolueras toujours en TDM2, un championnat que tu affectionnes?

C’est un chouette championnat. J’espère qu’Esneux et Belleflamme parviendront à se sauver et que Pepinster ou SFX réussiront à monter afin d’avoir un maximum d’équipes liégeoises et de derbies. Bon, Neufchâteau n’est pas une équipe liégeoise mais, avant d’affronter les Chestrolais, j’ai toujours considéré ces matchs comme des derbies.

Tu vis tes derniers mois à la tête de l’équipe première de Ninane. Sans parler de tournée d’adieux, est-ce que le fait d’être fixé sur ton sort va te permettre de profiter davantage de ces dernières semaines avec le matricule 1200?

Oui, vraiment. Ce fut un soulagement d’avoir pris la décision de quitter Ninane et ce nouveau challenge avec Neufchâteau m’enthousiasme. Cette saison et la précédente ne furent pas toujours simples mais mon équipe continue de se battre et c’est bien là le plus important. De mon côté, je vais pouvoir savourer et profiter sereinement de cette fin de saison et de mes derniers matchs comme entraineur du BC Ninane.

Ta période à Ninane fut particulièrement longue, comme joueur d’abord, comme coach ensuite, et fructueuse. Quels souvenirs gardes-tu de ces années?

Forcément, j’ai d’innombrables souvenirs avec ce club, tant comme joueur que comme coach. En tant que joueur, j’ai quelques regrets d’avoir été blessé pour la fin de ma carrière et de ne pas avoir su, au moment où je jouais encore, que je venais de disputer mon dernier match. Mon meilleur souvenir, plus que les montées, restera ma première saison en tant qu’entraineur. La saison précédente, le club était en proie à des soucis financiers, c’était d’ailleurs les jeunes du club qui avaient bouclé l’exercice en D2 et nous étions descendus. J’étais alors blessé et je suis devenu coach de cette équipe dans des circonstances pas forcément faciles. Le club n’avait pas d’argent et le recrutement était compliqué. Heureusement, j’ai eu la chance que François Lhoest, Jack Vanbergen et Jean-Pierre Darmont décident de rester et nous avons construit l’équipe en fonction de cela. Julien Van Roy est venu de l’équipe B, comme meneur et Casamento nous a rejoint. Après quelques matchs lors desquels nous avions battus des favoris, nous avons eu l’opportunité de signer Pipo Willems, un vrai « game changer » pour nous. Cette saison là fut exceptionnelle! L’ambiance dans l’équipe était extraordinaire et les résultats suivaient. Sportivement, nous aurions même pu prétendre à la montée mais le club n’avait pas encore retrouvé une assise financière suffisamment stable, malgré un gros travail des bénévoles à l’époque. Nous avions d’ailleurs disputé les Playoffs avec des jeunes afin d’éviter tous risques inutiles. Mais la sauce avait bien pris cette année-là et j’en garde un excellent souvenir.

Changer de club va-t-il aussi te permettre d’évoluer en tant qu’entraineur?

Bien sûr. Cela va modifier mes habitudes, me pousser à devenir meilleur, à faire mieux. Cela va aussi m’aider à apprendre de mes erreurs. Après aussi longtemps dans un club, on a parfois tendance à se relâcher. Quand j’ai débuté comme entraineur, je devais trouver ma place, d’autant que, juste avant, certains de mes joueurs étaient encore mes coéquipiers. J’étais dès lors plus strict, plus dur. Avec le temps, je suis peut-être devenu parfois un peu trop relax avec certains de mes gars.

Tu es connu pour apprécier un style de jeu sans réel intérieur…

Oui, c’était d’ailleurs notre force lors de ma première année à Ninane. Nous n’avions pas de « big man ». C’était Lhoest, Vanbergen et Macfly qui dépannaient sur le poste cinq. Nous n’avions pas le choix et cela obligeait nos adversaires à jouer small ball comme nous car, défensivement, il leur était impossible de nous arrêter. C’est vraiment un style de jeu que j’affectionne: trouver les mismatchs et en profiter, jouer les contre-attaques, les lectures de jeu. Les systèmes sont là pour offrir des opportunités en fonction de ce que « donne » la défense adverse. C’est d’ailleurs un style de jeu que je développerai avec Neufchâteau.

Ce travail des lectures, c’est en Belgique que tu l’as développé?

Non, déjà en Angleterre. J’ai débuté le basket assez tard, vers 13 ou 14 ans mais j’ai eu la chance d’avoir de bons entraineurs, notamment un coach américain qui était un ancien pro. Ensuite, j’ai continué d’apprendre ce travail des lectures lors de mes années à l’Université Mary, dans le Dakota du Nord. Et cela a ensuite continué en Belgique, avec Yvan Fassotte notamment.

Yvan t’a-t-il influencé en tant qu’entraineur?

Bien entendu. Ce qui m’a plu avec Yvan, c’est que nous étions sur la même longueur d’ondes concernant le basket, nous avions la même vision. Mais mon style de coaching est librement inspiré par tous les entraineurs que j’ai pu côtoyer. J’ai emprunté à chacun d’eux ce qui me semblait utile.

« La vérité du weekend est sans cesse remise en question »

A domicile, Braives a remporté l’affiche du weekend en P3C en battant Alleur. Une victoire des Giants qui rebat les cartes dans la course au titre au sein d’une série particulièrement indécise.

Alleur, longtemps leader en P3C s’est incliné ce weekend à Braives. « C’était un match serré où l’écart n’a pas dépassé cinq points durant 38 minutes, que cela soit en faveur d’une équipe ou de l’autre » nous explique Didier Pissart. « Nous avons bien joué mais, dans le premier quart, nous avons perdu beaucoup de ballons durement gagné en défense. A quinze minutes du terme, nous menions de cinq unités pour la première fois et je pensais que le plus dur était fait mais les artilleurs adverses en ont décidé autrement. Au final, l’écart final de huit points s’explique par les fautes commises pour tenter de récupérer la balle en fin de match. Mais, tant que nous ne serons pas plus précis aux lancers-francs, il nous sera difficile de nous imposer dans les matchs serrés. Nous avons shooté à 12 sur 22 depuis la ligne de réparation alors que les Giants ont fait 20 sur 22.« 

Le sourire était donc dans les rangs des locaux après cet excellent résultat. « Je retiens la victoire, le collectif et l’état d’esprit que nous avons affiché. Tant défensivement qu’offensivement, nous sommes restés solidaires durant toute la rencontre malgré l’absence de Goossens – entorse de la cheville – qui, conjuguée à celle de Jacob, nous privait d’un véritable poste cinq pour contrecarrer le physique d’Alleur » souligne Mathieu Hamaite. « Ce match s’est joué à pas grand chose mais, cette fois, la pièce est tombée de notre côté, ce qui n’a pas toujours été le cas cette année. Certains joueurs parfois plus discrets devant ont su se montrer décisifs dans le money time alors qu’Alleur a connu un peu moins de réussite dans les moments clés. Nos adversaires ont également perdu deux joueurs dangereux (sur blessure et pour une cinquième faute), ce qui a limité leurs rotations alors que nous avons muselé leurs points forts dans le dernier acte avec, notamment, une grosse défense sur Serge Di Prospéro. »

Une victoire, la troisième consécutive, qui permet aux Giants de rester en course dans la lutte pour le titre. « Ces trois victoires d’affilée font du bien mails il ne faut pas s’emballer » tempère l’ailier de Braives. « Nous devons gérer quelques bobos et nous ne serons sans doute pas toujours au complet lors des prochains matchs. Nous allons donc continuer à prendre les matchs les uns après les autres sans trop nous poser de questions et nous verrons où cela nous mènera. Dans cette série, la vérité d’un weekend est de toute façon remise en question le suivant. »