« Angleur a besoin de points »

Un déplacement périlleux attend l’Etoile Jupille ce dimanche. Marc Jacot et ses coéquipiers se rendent à Angleur, une formation à la lutte pour le maintien et qui sort d’une grosse performance contre le haut-Pré.

Un déplacement périlleux attend l’Etoile Jupille ce dimanche à Angleur. « Je pense que ce match va se jouer à l’intensité et revenir à celui qui a le plus envie. Angleur a besoin de points, les gars du MOSA viennent de battre Haut-Pré, cela situe bien leur envie » analyse Marc Jacot qui fait le point sur la situation de sa propre équipe. « Les choses sont de plus en plus avancées pour la saison prochaine, cela va permettre au groupe de jouer relâché. »

« Sept finales à disputer »

Esneux contre Spa, Dragons contre Bobelins, le derby de ce dimanche à l’AlfArena promet une belle bataille entre deux équipes qui sortent d’une précieuse victoire mais doivent encore prendre des points pour se sauver. Romain Nicaise et Martin Gillotay préfacent cette joute dominicale.

Tant Esneux que Spa sortent d’une prestation convaincante. Les Spadois l’ont emporté contre Neufchâteau, mettant ainsi fin à une spirale négative tandis que les Esneutois ont vaincu Sprimont, confirmant leur excellente forme. « La victoire contre les Chestrolais nous a fait du bien au moral, c’est certain. Mais nous sommes conscients que ce n’était qu’un match sur huit. Il nous reste sept finales à disputer, à nous d’aller en chercher le plus possible. Les matchs importants arrivent, nous savons que nous n’avons pas le droit à l’erreur contre nos concurrents directs » analyse Romain Nicaise. « Nous avons empoché une belle victoire à l’arraché contre Sprimont. Un résultat qui nous fait vraiment beaucoup de bien à un moment clé de la saison mais rien n’est encore fait. Nous devons encore bosser et prendre d’autres victoires » embraie Martin Gillotay.

Avec, déjà, une rencontre presque capitale entre deux formations soucieuses d’assurer au plus vite leur maintien. « Spa est une équipe qui nous a posé des problèmes au match aller, surtout dans le secteur intérieur » rappelle Martin. « La défense aura un rôle primordial lors de ce derby et nous devrons jouer sur notre vitesse en contre-attaque car nous avons un jeu plus rapide. Mais, encore une fois, le collectif sera décisif pour l’emporter.« 

Les Bobelins sont prévenus et se veulent vigilants. « Nous devrons nous donner à fond, comme nous l’avons fait contre Neufchâteau » enchaine Romain Nicaise. « Il faudra que nous soyons prêts dès la première seconde car si nous dormons en début de partie, le match sera plus difficile. La manière d’entamer les débats sera donc l’une des clés de cette rencontre. Ensuite, il nous faudra alterner jeu intérieur et extérieur afin de trouver les solutions en forçant le moins possible.« 

Crédit photo: Charnikon Prod.

« Heureux de rempiler à Pepinster »

Ce dimanche, défaite interdite pour Pepinster au Centre de formation. Maxime Halkin, qui portera toujours les couleurs pépines la saison prochaine, évoque cette rencontre et les futures échéances qui attendent sa formation.


Maxime, ce dimanche, vous vous rendez au Centre de formation. Défaite interdite pour vous là-bas?

En effet, défaite interdite si nous voulons vraiment accrocher cette place en Playoffs.

Que devrez-vous faire pour quitter Jambes avec les trois points.

Comme d’habitude, nous devrons respecter les consignes du coach et, surtout, rester soudés pendant quarante minutes. Nous devrons faire parler notre expérience face à cette équipe constituée de jeunes joueurs. Et, bien entendu, il faudra jouer avec un maximum d’intensité.

Quels objectifs poursuivez-vous en cette fin de saison?

L’objectif principal du club est de faire mieux que l’an dernier. En premier lieu, nous nous devons d’accrocher cette place en Playoffs. Même si obtenir l’avantage du terrain serait un bonus non-négligeable.

C’est la période des grands remaniements… Ton avenir est-il en bord de Hoëgne?

Oui, je suis heureux de dire que je rempile pour une saison de plus à Pepinster.

« Une belle performance défensive et collective »


Victoire précieuse dans l’optique du maintien que celle conquise par les Haricots ce samedi à l’ABC Arena. Belleflamme a pris la mesure de Saint Louis, 73 à 65.


Engagé dans une intense lutte pour le maintien en première provinciale, Belleflamme a empoché une précieuse victoire contre Saint Louis, 73 à 65. « Une super prestation et une énorme solidarité de toute l’équipe avec énormément de combativité et, enfin, un match complet sans gros trou d’air » salue Guillaume Reynders. « Nous retiendrons surtout la grosse prestation défensive de toute l’équipe. Limiter les Collégiens à une soixantaine de points, c’est une belle performance. Cela fait plaisir de revoir notre combativité au top.« 

« Une rencontre sérieuse malgré les turbulences »

Ce vendredi, SFX est allé chercher une nouvelle victoire, 72-92, sur les hauteurs de Cointe. Reportage.

SFX aura un visage bien différent la saison prochaine. Ni Christophe Grégoire qui retournera à Visé, ni Bousmanne, Perin, Gerarts, Maréchal, Cordonnier ou encore Delhaes, Hertay et Delsaute ne porteront plus les couleurs verviétoises au terme de cet exercice. Cela n’empêche pas les Collégiens de livrer des prestations d’excellente facture, comme la semaine dernière contre Nivelles ou ce vendredi à Cointe.

D’entrée de jeu, les visiteurs prennent les commandes de la partie et ne les lâcheront plus malgré un retour de Pirson (17 points) et de ses coéquipiers en première période. A la pause, les Collégiens sont devant de dix unités et vont profiter du troisième quart pour faire définitivement le break dans un match particulièrement agréable et disputé devant une belle assistance.

« Ce fut une rencontre sérieuse de notre part » souligne Alexandre Bousmanne. « Si nous n’avons jamais déroulé comme un rouleau compresseur, nous n’avons jamais été menés dans cette rencontre. Malgré les turbulences de la semaine, nous avons su rester sérieux. »

Cointe : Jérôme 9, Baeri 8, Collombon 5, Cornet 11, Kouamé 4, Manfroy, Grégoire 6, R Pirson 17, A Cleymans 12, Letihon.

SFXSM: Domken 2, Wilkin G 8, Akinbodu, Gerarts 5, Cordonnier 9, Perin 6, Bousmanne, Hertay 18, Wilkin M 2, Delhaes, Maréchal 25, Delsaute 17.

Le match complet filmé et commenté par Védia est ici.

Marathon batave et choucroute rhénane

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Dans cette nouvelle chronique, florilège d’anectodes par delà nos frontières.

Cette semaine, je reviens sur quelques déplacements pas vraiment lointains – encore, que – mais dont j’ai gardé des souvenirs sortant de l’ordinaire. On est au début des années ’90 et Pepinster, donc en D1, s’en va disputer un match amical à Düsseldorf qui valait une très moyenne D3 belge de l’époque. Dans une salle minuscule tout en bois et surchauffée, les Hoëgnards prennent une dégelée mémorable. A l’évidence, certains d’entre eux n’étaient guère motivés à l’idée de rallier les berges du Rhin un soir d’hiver en pleine semaine. Ils n’ont d’ailleurs qu’une idée : regagner leurs pénates le plus vite possible. Ce qui ne sera pas vraiment le cas car les dirigeants du cru invitent la délégation verviétoise dans une auberge typiquement allemande. Et c’est ainsi que nous nous retrouvons attablés devant d’impressionnantes choucroutes. Une grande première pour les Américains de service qui n’en croyaient pas leurs yeux… 

On reste en Allemagne et, plus précisément, dans les environs d’Aix-la-Chapelle où le club du cru met sur pied un tournoi à l’affiche exceptionnelle avec l’Alba Berlin, le Bayer Leverkusen (champion national), Cologne et une équipe française. Le CSP Limoges, si je ne me trompe. Cette compétition de préparation à la saison se dispute dans un modeste gymnase de Brandt où il n’y a que deux pelés et trois tondus. Parmi lesquels, j’ai rapidement remarqué Jean-Pierre Darding et l’inévitable Bruxellois, Daniel Devos, l’ancien journaliste à Sport Magazine. Sur le parquet, un certain Sasa Obradovic (photo) s’illustre par l’intelligence de son jeu et son sens du panier. Il vrai que le garçon a été champion du monde en 98 avec la Yougoslavie et devrait bientôt prendre le charge le coaching de l’AS Monaco. 

Direction, cette fois, sur la Hollande. A ce moment, je collabore à « Magic Basket » placé sous la direction de l’inénarrable Francis Prégardien. Il me propose ainsi de l’accompagner au match mettant aux prises les Pays-Bas à la Turquie dans le splendide vaisseau de la « Maaspoort », à Den Bosch. De toute ma carrière, je n’ai jamais ressenti une ambiance aussi tendue, voire hostile. En cause, l’attitude des pseudos-supporters turcs qui invectivèrent les arbitres et les joueurs bataves de l’échauffement à la rentrée aux vestiaires. Sans oublier bien évidemment les jets de gobelets et de pièces de monnaie sur le terrain. Pour une fois, j’étais heureux de quitter une salle de basket au coup de sifflet final. Répugnant ! 

On terminera par un interminable marathon. Le mercredi 13 novembre 1991, la Belgique dispute une rencontre de qualification à l’Euro du côté de Den Helder. Pour les « pas doués » en géo, cette charmante cité maritime se situe à l’extrême nord des Pays-Bas. Soit, à plus de 350 bornes de Spa. Nathalie Evrard – qui travaille pour La Meuse – me se signale qu’elle y va et qu’elle aimerait ne pas effectuer le trajet seule. Je l’accompagne donc et pourrai ainsi transmettre le compte-rendu de ce « derby des Plats Pays » à la DH. Nous démarrons en tout début d’après-midi et observons que, sur autoroute, le conducteur d’outre-Moerdijk n’a rien d’un pilote de F1. En outre, le contournement d’Eindhoven prend un temps fou. Mais le « meilleur » reste à venir… C’est ainsi que l’on tombe dans d’invraisemblables embouteillages à hauteur de l’aéroport de Schiphol avant d’aborder, en pleine heure de pointe, les environs d’Amsterdam. Notre expédition prend dès lors des allures d’authentique course contre-la-montre car notre point de chute est encore à une centaine de kilomètres. Vous l’aurez compris, nous débarquons à Den Helder quand les deux équipes entament les échanges. Pour couronner le tout, nos compatriotes s’inclinent sur la marque de 65-59 au terme d’un duel de piètre facture. Et dire qu’il faut désormais se taper le voyage retour… sous la pluie. La totale, quoi.

Michel CHRISTIANE

« Nous possédons une équipe à vocation offensive »

Ce vendredi, dans une belle ambiance, Comblain a offert un véritable feu d’artifice à ses supporters pour remporter son premier derby de la saison à domicile en dominant Sprimont 101-75. Mike Bodson revient sur cette soirée idyllique.

Mike, que retiens-tu de ce match?

Clairement notre collectif. Le danger est venu de partout. Nous proposons un bon basket pour le moment. Le groupe a encore faim de victoires.

Difficile de vous battre quand vous réaliser un tel feu d’artifice?

Nous savons que nous possédons une équipe à vocation offensive et, quand la réussite nous sourit comme hier, il est compliqué pour l’adversaire de revendiquer la victoire.

Le groupe était heureux d’enfin prendre un derby à domicile?

Oui ça fait du bien pour le moral et je suis surtout content pour mon club et ses bénévoles qui le méritent.

P1 Dames: un carousel hebdomadaire

Alors que la fin de saison approche tout doucement, Kevin Vallée et Liège & Basketball offrent une première vision d’ensemble de la première provinciale dames.

Le championnat de l’élite provinciale, souvent sujet à discussions sur les réseaux autour de polémiques sur les montées ou relégations mais aussi sur la composition de ses équipes où l’expérience, le basket-plaisir et l’apprentissage des jeunes croisent le chemin de formations souvent (trop) renforcées par des joueuses s’alignant au niveau régional retient cette année encore toute notre attention.

En cette fin d’exercice, chaque point compte.  En tête, Esneux joue le titre et semble, cette année, vouloir rejoindre le niveau supérieur.  Les vertes de Julien Schreiber se déplaceront en terre uubeloise afin de consolider leur leadership avant de jouer leur sixième finale de coupe consécutive contre la jeune et méritante équipe d’Alleur.  Un déplacement au Green Temple que le leader devra prendre avec sérieux face aux joueuses de Geoffrey Jennart en spirale positive ces dernières semaines. A noter chez les herbagères l’intégration réussie pour cette saison de jeunes dans le noyau A mais aussi le retour aux affaires de Sarah Bottin, de plus en plus efficace sous l’anneau bien que ralentie par une blessure en ce moment.

Derrière, le MOSA Angleur s’accroche même s’il semblerait que l’équipe soit dissolue en fin de saison.  Pour compléter le podium provisoire, c’est un tir groupé qui tel le cours de la bourse varie à chaque clôture dominicale.  Pour l’instant, les formations de Herve et de Grivegnée gardent les épaules solides.  Deux équipes tenues par des filles d’expérience comme Zanella d’un coté et Keutiens de l’autre. En embuscade, le CP Awans-Oreye attend de remettre son compteur de matchs à niveau pour se mêler à la bagarre.

Plus bas, Spa, qui changera de coach pour la saison prochaine, revient bien. Après avoir un peu pris l’eau en début de saison, les filles de Raphael Grisard se stabilisent dans le ventre mou du classement tout comme Bellaire, Alleur et Aubel.

En dessous, le combat risque d’être serré. Sprimont se relance après avoir changé de coach et renforcé son effectif tandis que Blegny semble en perte de vitesse malgré des prestations honorables de ses jeunes et le retour de Justine Scheen qui amène la grinta qu’on lui connaît.  Marie Honhon, souvent décisive mais aussi régulièrement absente pour raisons professionnelles, manque sous l’anneau.

Pour les montantes de Prayon, nous espérons qu’elles ne soient pas victimes du coup d’ascenseur qui leur serait fatal.  Elle qui affronteront le trio de tête à l’extérieur dans les prochaines semaines mais recevront également leur adversaire direct (Blégny) le 9 mars prochain.

Kevin VALLEE

« Nous avions insisté sur l’importance du début de match »

Au terme d’une partie maitrisée de bout en bout, Saint Louis est revenu du Borinage avec une nouvelle victoire dans ses valises. Tom Ventat revient sur la prestation de sa formation.

Cette rencontre à Mons était importante pour Saint Louis. Une victoire était indispensable aux Collégiens pour rester dans le bon wagon. « La défaite nous est interdite » nous confirmait Clément Matisse avant la rencontre, soucieux que la différence de points au classement se reflète sur la physionomie de la rencontre. 

Désormais assurés de leur maintien grâce à une saison haute en couleurs, les Collégiens ont de l’appétit. « L’équipe a très envie de tenter l’expérience des Playoffs et nous allons tout faire pour y parvenir » prévenait le versatile poste 4. A Mons, les gars de Joseph De Sutter ont fait le boulot et empoché les trois points grâce à une nouvelle victoire, 73 à 84.


Tom, que retiens-tu de ce match?

Nous avions insisté sur l’importance du début de match et nous avons tout de suite pris les commandes. Nous avons ensuite géré la partie de bout en bout sans jamais voir notre adversaire revenir sous la barre des sept points.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Outre notre bon début de rencontre et la bonne gestion de celle-ci, nous avons joué à l’intérieur, ce qui était le point faible de notre adversaire.

« Liège Basket n’est pas au bord de la faillite »

Si la situation financière de Liège Basket est, comme depuis plusieurs années, préoccupante, il n’est nullement question de banqueroute, comme nous l’explique Christophe Muytjens, Directeur Général du club principautaire.

Ce samedi, un article paru dans la DH/Les Sports + annonce Liège Basket au bord de la faillite. Dans cet article, une dette de 633 000 euros est évoquée ainsi que la mise en place d’une PRJ, une procédure de réorganisation judiciaire. Contacté par Liège & Basketball, Christophe Muytjens, Directeur Général de Liège Basket, a tenu a éclaircir la situation. « Tout d’abord, le montant de la dette n’est pas tout a fait exact » nous précise-t-il. « Ces dettes existent depuis plusieurs années maintenant et nous avons déjà mis en place des actions afin de réduire les dépenses du club et combler ce déficit. »

Précisant que le club ne va pas communiquer outre-mesure sur cette annonce avant mardi, jour du CA mensuel du club principautaire, Christophe se veut rassurant quant à la situation de Liège Basket. « Nous ne sommes pas proches de la faillite » nous affirme-t-il. « Nous nous battons chaque jour pour nos supporters, bénévoles et tous nos jeunes. Rien ne va changer.« 

Toutefois, une procédure de réorganisation judiciaire a bien été lancée. « Cela s’est fait à notre initiative, c’est une volonté de notre part » nous confirme le DG liégeois. « C’était nécessaire afin d’aller au bout de notre projet et nous permet de nous mettre, pour un laps de temps défini, à l’abri de nos créanciers. Ainsi, nous obtenons un peu de temps et de crédibilité.« 

Concrètement, la RPJ, validée et d’une durée de quatre mois, signifie un accompagnement pour le club liégeois. « Il n’est pas question ici de mise sous tutelle ou de l’envoi d’un curateur » nous précise Christophe. « Nous serons suivis par un juge que nous rencontrerons chaque mois afin de lui fournir nos comptes pour vérifications et qu’il puisse constater que nous allons dans le bon sens. Un plan financier a été établi afin que le club perdure et que personne ne perde son investissement.« 

Alors oui, les finances de Liège ne sont pas des plus florissantes mais le club veut, par cette initiative, consolider son projet et assurer son avenir et celui de tous ses membres.