« J’adore le basket depuis que je suis gosse »


La saison prochaine, Simon Chapelle portera le maillot de Comblain, en TDM2. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce jeune talent de vint-trois ans passé par la D1 et l’équipe nationale belge. Entretien.


Simon, peux-tu retracer ton parcours basket pour les lecteurs de Liège & Basketball?

J’ai commencé le basket dans le club de mon village, Beez, où je vis d’ailleurs encore. J’y suis resté jusqu’en benjamins puis je suis allé dans deux clubs du Namurois et puis à Belgrade où je fus champion AWBB en 2010. Je suis ensuite passé par le centre Adeps pendant deux ans où j’ai joué en BDL. Après cela, je suis parti deux ans à Alost en D1 et en D3 et puis au Brussels en D1 avec une double affiliation avec la D2 d’Anderlecht. J’ai ensuite porté les couleurs de Neufchâteau, en D2, et enfin celles de Lambusart, en D3.

La saison prochaine, tu évolueras à Comblain. Pourquoi avoir décidé de rejoindre le Mailleux?

J’ai toujours eu envie de venir jouer à Liège et, déjà l’année passée, j’en avais eu l’occasion mais il en fût autrement. J’adore cette région, j’ai beaucoup d’amis dans toutes les équipes de Liège et Comblain est une belle équipe avec une très bonne ambiance.

Quelles seront tes ambitions la saison prochaine?

Mes envies sont de devenir un joueur important pour l’équipe et pouvoir apporter le plus possible à celle-ci. L’objectif sera de figurer le plus haut possible dans le classement par rapport aux ambitions du club.


« Le basket, c’est toute ma vie »


Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basketball?

J’adore le basket depuis que je suis gosse. Chaque weekend, j’allais voir ma soeur qui jouait en D1 à Namur. Le basket, c’est toute ma vie. J’adore la compétition et le fait de jouer en équipe.

Comment te définirais-tu en tant que joueur?

Je suis plus un joueur défensif. Je joue dur car j’aime vraiment ça. Mais je sais aussi mettre le ballon dedans et je suis toujours fair-play. Je prends vraiment du plaisir lorsque je suis sur le parquet.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?

C’est lorsque je suis devenu champion d’Europe avec les U16. C’était un moment magique et inoubliable. Je garde aussi d’excellents souvenirs de ma participation au Championnat d’Europe U20.

As-tu d’autres passions que le b-ball dans la vie?

J’adore passer du temps avec mes amis et faire la fête. J’aime aussi tout particulièrement être dans les jardins et la nature en général. Je poursuis d’ailleurs des études en architecture du paysage et des jardins à Gembloux.

« Il y aura une chouette ambiance dans les gradins »


Dison veut profiter du souper du club pour empocher la victoire lors du match à six points contre Angleur. Les deux P3 verviétoises affronteront quant à elles Henri-Chapelle et La Spéciale Aywaille avec des enjeux différents: éviter la descente pour les Disonnais évoluant en P3A et rester parmi les équipes du top pour la formation de Gauthier Liégeois.


« Ce sera un match à six points samedi » prévient Jordan Delrez. « Malgré l’enjeu, nous allons aborder cette rencontre comme toutes les autres. Il faudra essayer de reproduire la même prestation qu’à Spa car, si tout n’était pas parfait, nous nous sommes battus sur tous les ballons et avons pu corriger certains détails.« 

Engagés dans un sprint final pour décrocher leur maintien, les Disonnais savent que la rencontre face au Mosa est cruciale. « Tant qu’à présent, nous n’avons pas eu beaucoup de réussite contre nos concurrents directs » regrette le meneur verviétois. « J’espère que, cette fois, nous inverserons la tendance. »

Pour ce match capital, les troupes de Gino Fortuna pourront bénéficier du soutien de leurs supporters. « Ce sera un avantage de jouer dans notre salle, surtout qu’une des P3 du club organise un souper. Il risque d’y avoir une chouette ambiance dans les gradins » conclut Jordan.


Avant la P1, ce sera la P3 de Gauthier Liégeois qui recevra Aywaille. Deux formations présentant des bilans presque identiques – 12 victoires et 7 défaites pour les Aqualiens, 11 succès et 7 revers pour les locaux – et qui devront composer avec de nombreuses absences. Du côté visiteur, guère épargné par les blessures, ce seront pas moins de sept joueurs – Julien Halleux, Alexandre Koch, Morgan Wey, Antoine Horrion, Julien Legrand, Julien Vanlaar et Bruno Bauraind – qui manqueront à l’appel. « Je ne peux malheureusement pas être présent pour ce match à cause du travail » regrette Julien Halleux. « Vu notre effectif particulièrement déforcé, chacun d’entre-nous devra augmenter son degré d’intensité pour tenter de rivaliser avec cette talentueuse équipe de Dison. C’est collectivement que nous pourrons trouver les ressources nécessaires pour forger un exploit » enchaine Yoann Laval qui était venu assister au choc contre Awans quelques semaines plus tôt.

A 21 heures, place à un match décisif pour le maintien. Dison-Andrimont (qui a joué un match de plus) et Henri-Chapelle occupent, à égalité, les deux dernières place en P3A, et ne comptent qu’une victoire de retard sur Waremme et Ensival. La partie risque d’être intense tant le perdant de cette joute verra se réduire à peau de chagrin ses chances de se maintenir en troisième provinciale.

« Personne ne peut dire qui sera champion »


En dominant Spa, premier en P4D, SFX a confirmé son statut de candidat légitime pour le titre de champion au sein d’une série particulièrement indécise. Le sprint final est lancé, qui va remporter les lauriers?


Après des débuts laborieux, SFX enchaine les prestations de haut vol. Pas plus tard que ce weekend, les troupes de Laurent Herten ont vaincu Spa, premier en P4D. « Nous avons pris le contrôle après vingt minutes et menions de dix points » nous explique Terence Gabriel. « Dans le troisième quart, les Spadois sont passés en zone 3-2 et, malgré nos adeptes du tir à trois points, nous avons manqué de réussite et laissé nos adversaires repasser devant. »

Les Collégiens allaient pourtant trouver les ressources pour renverser la situation. « Lorsqu’ils sont passées devant, je crois que les Bobelins pensaient avoir fait le plus dur mais, grâce à notre expérience et notre calme, nous avons réussi à inverser la tendance dans la dernière ligne droite avec des shoots importants dans le money time » sourit Terence.

Désormais, Spa et Henri-Chapelle restent les seules équipes avec trois défaites mais sont talonnés par SFX (4 revers) et l’Etoile Jupille (5 résultats négatifs). « La fin de saison risque d’être indécise car personne ne peut dire qui terminera champion dans deux mois » poursuit celui qui est également l’entraineur de Bellaire en R2 Dames. « Nous espérons un faux-pas de Spa et d’Henri-Chapelle – d’ailleurs Alain Cordonnier nous doit plusieurs tournées pour « services rendus » (rires) – et nous espérons être dans les montants en P3, ce qui ne serait pas démérité. Nous allons continuer de bosser jusqu’au bout! »

« Trop peu nombreux aux entrainements »


C’est de Prague que Stéphane Grandry a pris le temps de répondre aux questions de Liège & Basketball. La mauvaise passe du Haut-Pré, la revanche attendue face à SFX ce samedi et les ambitions d’Ougrée, autant de sujets abordés sans tabou par le scoreur du matricule 1429.


Stéphane, comment expliques-tu la mauvaise passe que semble actuellement traverser le Haut-Pré?

Contre le Mosa, nous avons touché le fond, c’est un fait. Le match à Sainte Walburge était mieux dans l’ensemble mais notre adversaire fut très bon. Depuis début janvier, les entrainements se font à quatre ou cinq maximum. Voici l’explication de nos résultats en dents de scie.

Ce samedi, vous recevrez SFX. A l’aller, vous vous étiez inclinés chez les Collégiens.

Ce weekend, c’est de nouveau un gros match qui nous attend même si SFX n’est plus dans un bonne spirale. Mais nous avons une revanche à prendre… J’espère que les gars auront tous la même envie sur le terrain. Il faudra surtout essayer de retrouver de l’enthousiasme et un jeu d’équipe.

Vous partagez désormais la deuxième place avec Hannut. Cette position de dauphin de Waremme, c’est votre objectif?

Non, notre objectif n’est pas de terminer deuxièmes mais de nous qualifier pour les Playoffs. Nous sommes donc toujours sur la bonne voie malgré nos deux récentes défaites.

« Ce n’est pas la fin des Dames à Ninane »


Empêtrées dans une saison galère, les Ninanaises ont à nouveau vu la guigne les frapper, réduisant l’effectif à peau de chagrin et les obligeant à déclarer forfait pour le reste de la saison. Hélène Dubois explique cette douloureuse décision et évoque le futur de la P2 Dames du BC Ninane.


Il y a des saisons comme ça… Depuis le début du championnat 2018-2019, les Ninanaises ne cessent d’enchainer les blessures. A l’approche de la fin de saison, la situation a encore empiré. « Mercredi, nous avons enregistré deux blessées supplémentaires » nous explique Hélène Dubois qui est touchée au ménisque et ligaments du genou. « Nous avons du prendre la douloureuse décision de déclarer forfait pour le reste de l’exercice en cours. »

Un forfait décevant mais impossible à éviter au vu des circonstances. « Avec les arrêts, il ne restait que cinq joueuses pour terminer la saison et, avec les projets de vacances, il y avait trop de matchs où l’équipe n’aurait compté que quatre filles » nous précise l’énergique intérieure du matricule 1200. « C’est un peu frustrant pour le groupe de ne pas aller au bout des choses mais nous nous sommes rendues compte que c’était la seule alternative possible. C’est aussi compliqué pour le coach car c’est un échec.« 

Mais, fort heureusement, les Calidifontaines devraient repartir du bon pied – croisons les doigts! – en P3 la saison prochaine, une division qu’elles connaissent bien pour s’en être extirpées en mai 2018. « Un nouveau projet se met en place avec l’arrivée de quatre nouvelles joueuses et, grâce à cela, nous pouvons reformer un nouveau groupe » sourit Hélène. « C’est dommage pour cette saison mais cela ne veut pas dire la fin des Dames à Ninane car nous allons rebondir. » Ça, et un petit brin de chance, c’est tout ce que nous pouvons souhaiter aux valeureuses Ninanaises.

« Une montée serait magnifique »


La torche humaine pépine ne s’embrasera plus cette année. Victime d’une fracture du pied, Nicolas Rossinfosse voit sa saison plus que probablement terminée. Liège & Basketball est allé s’enquérir de la situation du scoreur verviétois qui en profite pour évoquer le déplacement périlleux à Nivelles en R1, les arrivées en P2, le derby contre Theux et les futures ambitions de Pepinster. Entretien.


Nicolas, comment vas-tu?

J’ai déjà connu mieux. Je me suis blessé hier (ndlr: lire lundi). J’ai le pied fracturé et je suis plâtré. Je dois voir un spécialiste dans dix jours mais, a priori, ma saison est finie.

Tu ne pourras donc pas prendre part au déplacement choc à Nivelles. Que devra faire ton équipe pour rééditer sa performance du match aller?

Nous sommes dans une bonne séquence. Le groupe tourne bien et, pour pouvoir gagner, il faudra que nous soyons capables de réaliser la même performance que lors du premier tour. Nivelles est une équipe très athlétique et il va falloir gérer cet aspect là. Nous devrons être présents des deux côtés du terrain et jouer comme des morts de faim.

A quel genre de match t’attends-tu?

Nous savons que les Nivellois sont proches du titre. Après leur défaite à SFX et celle des Collégiens contre Waterloo, ils voudront montrer qu’ils ont du répondant et vont vouloir profiter de l’occasion pour creuser l’écart avec leurs dauphins.


« Des arrivées qui vont faire un bien fou »


Tu ne pourras pas participer non plus au derby, dimanche, contre Theux en P2. Une rencontre que vous avez coché dans votre agenda?

Evidemment, nous voulons remporter ce match, mais comme tous les autres. Maintenant que nous sommes sauvés, nous voulons poursuivre sur notre lancée du deuxième tour, engranger un maximum de victoires et progresser autant que possible pour aborder la prochaine saison dans de bonnes conditions.

Que devrez-vous faire pour remporter ce derby?

Nous devrons prendre ce match au sérieux et ne pas nous contenter de notre maintien.

Votre équipe P2 enregistre de belles arrivées pour la saison prochaine. De quoi être ambitieux?

Les arrivées vont faire un bien fou à notre effectif. Nous allons pouvoir allier l’expérience des anciens et le talent des jeunes du club. De quoi, je l’espère, réaliser une belle saison. La montée serait quelque chose de magnifique mais mieux vaut garder les pieds sur terre. Une saison se joue match après match, et nous verrons bien où cela nous mènera.

Une Bonvoisin stratosphérique vient à bout de Bellaire


A Bellaire, Herve-Battice a pu compter sur une Bonvoisin stratosphérique pour remporter ce derby de R2, 52 à 61. Reportage.


Dans l’atypique salle de Bellaire, les Fromagères prenaient un départ idéal pour s’envoler à 1-13. Les locales ne tardaient pas à réagir et, après dix minutes, l’écart était stabilisé, 14-24. Le second quart tournait à l’avantage des filles de Terence Gabriel qui recollaient à cinq points à la pause.

Malgré une fantastique Bonvoisin auteur de 9 points dans le troisième quart (30 points au total ainsi que 15 rebonds, 4 passes décisives et 6 interceptions!), les visiteuses ne parvenaient pas à accroitre leur avance. A la demi-heure, le marquoir affichait 39-44. Le dernier quart se révélait passionnant. A quatre minutes du terme, Bellaire égalisait à 52 partout. Après un temps-mort d’Alain Denoël, les visiteuses remontaient sur le terrain le couteau entre les dents et claquaient un 0-9 pour clore les débats et l’emporter 52-61.


« Bonne chance à Herve pour la conquête du titre »


« Il nous a manqué un peu de justesse et de la lucidité offensive quand la fatigue s’est faite sentir » analyse Terence Gabriel. « Par moments, nous devions servir des filles défendues par des joueuses en problème de fautes et nous ne l’avons pas fait. Nous avons aussi commis beaucoup trop de turnovers et, défensivement, par moments, nous n’avons pas fait les efforts nécessaires et cela s’est payé cash. Rachel Vanblaere nous a beaucoup manqué dans le domaine du rebond.« 

Malgré la défaite, l’entraineur de Bellaire voit du positif. « Bien qu’en effectif réduit, nous ne nous inclinons que de neuf points contre les deuxièmes après un court revers de trois unités contre Fleurus la semaine précédente » rappelle Terence. « Cela prouve une fois de plus que mes filles ont du potentiel et méritent mieux. » Et de conclure: « Bonne chance à Herve pour la conquête du titre! »


R.U. Bellaire BC – BC Herve-Battice : 52 – 61

Quart-temps : 14-24, 14-9, 11-11, 13-17

Scoring : Bonvoisin 30, Antoine 6, Lahaye 2, D’Haene 0, Wera 11, David 2, Remy 3, Collignon 7.

« Partir sur un maintien en R2 »


Engagé avec Huy dans une lutte pour le maintien, Arnaud Bondue portera le maillot de Waremme la saison prochaine. Un retour aux sources pour le bondissant intérieur qui analyse la saison en cours et évoque son futur avant un derby prochain contre Haneffe.


Arnaud, heureux de revenir à Waremme pour la prochaine saison?

Oui, Je suis très heureux de revenir dans mon club et de retrouver mes amis. Je n’ai pas assez de mes deux mains pour compter tous ceux avec qui j’ai grandi en équipes de jeunes et qui sont toujours actifs dans les différentes teams seniors de Waremme. Je me réjouis également des troisièmes mi-temps avec les « allumés » de la P2.

Quels seront tes objectifs l’an prochain?

Ils seront au nombre de deux: créer ma place dans une équipe de très haut niveau et enfin gagner un titre avec Waremme.

Le noyau proposé par les Wawas sera impressionnant avec de grosses recrues dont Moray et Gaudoux.

Avec des gars comme eux, on ne peut que progresser. J’ai déjà joué avec Max en inter-scolaires durant nos études supérieures, c’était un pur bonheur. J’imagine qu’en club, cela doit être encore mieux. Je me réjouis également de pouvoir défier Sacha Massot dans la raquette aux entrainements. C’est ainsi que j’apprendrai le plus.

Quitter Huy fut une décision difficile?

Dès que je suis arrivé à l’Union, je me suis senti comme chez moi. Cela n’a pas de prix. Je partirai avec un pincement au coeur en fin de saison. Je veux simplement dire merci à Huy. Merci de m’avoir fait confiance, de m’avoir donné ma chance et, surtout, de m’avoir amené là où je suis maintenant. J’ai énormément progressé au cours de cette saison, mon style de jeu a évolué et c’est à ce club que je le dois. Pouvoir cotoyer un gars comme Lio et échanger nos idées sur le basket, c’est simplement génial. Je retiendrai vraiment la sympathie de tout un club et j’espère pouvoir garder en mémoire la fête du maintien en R2.

Nzisabira porte Liège vers la victoire


Liège, emmené par un Nzisabira en feu, a remporté une superbe victoire contre Gembloux, 61-60.


Avant de se rendre à Liège, Bruno Rowet avait annoncé la couleur. « La clé de ce match sera de canaliser chaque secteur du jeu adverse. Il faudra bloquer Potier à la distribution, Nzisabira à l’aile et Skrelja en-dessous. Liège est une équipe très bien organisée, qui joue vite et développe un bon basket. Cela ne sera pas facile pour nous, ce sera un match piège! » nous avait expliqué le coach de Gembloux.

Malheureusement pour les visiteurs, Orly Nzisabira avait décidé de flamber! Le jeune Liégeois a planté 29 points pour aider sa formation a remporter une belle et précieuse victoire au terme d’un match à suspens.

Le premier quart était offensif et appartenait aux visiteurs qui se détachaient à 21-27 après dix minutes. Les Liégeois profitaient du second quart-temps pour revenir à égalité. A la pause, c’était 38 partout. A la reprise, aucune des deux équipes ne parvenaient à se départager et le marquoir affichait 55-55 à la demi-heure. Les dix dernières minutes étaient étouffantes, les paniers se faisaient rares, mais le groupe de Jérôme Jacquemin l’emportait sur le fil, 61 à 60.

« J’ai envie d’un nouveau challenge »


Après une terrible blessure, Ludo Lambermont commence tout doucement retrouver la plénitudes de ses moyens. Liège & Basketball est allé à la rencontre du joueur d’Ypres qui devrait relever un nouveau défi la saison prochaine.


Ludo, comment te sens-tu après ta lourde blessure?

Celle-ci est derrière moi désormais mais je n’ai pas encore complètement retrouver toutes mes qualités athlétiques. Cela revient petit à petit mais cela ne fait que neuf mois que j’ai été opéré et, d’après les avis, il faut environ un an avant d’être complètement retapé. Je poursuis mon travail avec le kiné quand je suis à Liège et je bosse de mon côté lorsque je suis à Ypres.

Comment juges-tu votre saison?

Notre saison se passe bien. Nous sommes sur une série de cinq victoires après notre dernier large succès, 81-63, contre Melsele. Et nous avons repris l’average.

Vous voilà quatrièmes, à égalité avec Gembo et Gent. Quels sont vos objectif pour cette fin de saison?

Nous voulons aller chercher la meilleure place possible pour les Playoffs. Notre fin de calendrier ne va pas être facile car nous devrons affronter Oxaco et Waregem et négocier des déplacements à Gistel, au Royal IV et à Limburg. C’est un peu comme si nous commencions les Playoffs avant l’heure! Après, nous essaierons d’aller le plus loin possible en Playoffs. Et pourquoi ne pas rêver du titre?

Resteras-tu à Ypres la saison prochaine?

Non, je ne pense pas rester. J’ai envie d’un nouveau challenge donc, avec mon agent, nous allons étudier ce qui pourrait être le mieux à faire pour moi.