« J’ai toujours jonglé avec deux sports »

Aussi efficace sur les parquets que sur les tartans, Romain Bruwier a décidé de privilégier la balle orange et évoluera à Visé et Saint-Michel cette saison. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce jeune sportif ambitieux.

Romain, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

Il n’est pas bien compliqué à raconter: j’ai toujours été à Visé, dès mon plus jeune âge. C’est seulement maintenant que cela devient plus sérieux en basket et que je me fixe de nouveau objectifs.

Qu’est-ce qui te plait dans ce sport?

Au départ, j’ai commencé le basket car c’est un sport collectif et qu’il est nécessaire de se faire de bons potes et d’apprendre à gagner et perdre ensemble, contrairement à l’athlétisme – sauf en relais – qui est un sport plus individuel et fort exigeant. Je trouve que le basketball est un sport ultra-complet. J’adore l’adrénaline que procurent les matchs à suspens et le fait de jouer avec des copains qui ont tous cette même détermination.

Quel genre de joueur es-tu?

Je pense être un joueur assez complet. J’ai toujours joué en-dessous car j’ai toujours été grand. Désormais, et alors que cela devient plus sérieux, il est plus difficile de m’imposer « in the paint » vu ma morphologie, même si j’y travaille beaucoup. J’ai donc tendance à remonter sur le poste 3 qui serait le poste idéal pour pouvoir aller le plus loin possible! Il me reste encore à travailler mon shoot…

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?

Sans aucun doute les deux Coupes provinciales remportées deux années de suite en U18 et U21 avec mes équipiers de toujours; mais aussi avec l’aide de Frans De Boeck qui m’a permis, personnellement, d’élever mon niveau de jeu et de viser plus haut! J’ai également vécu des moments inoubliables en P1 malgré la deuxième partie de saison un peu catastrophique.

« J’ai toujours trouvé les deux disciplines complémentaires »

Tu pratiques aussi l’athlétisme. Dans quelles disciplines?

En effet, j’ai toujours jonglé avec ces deux sports à raison d’un entrainement ou deux tous les jours. Avec mon père comme entraineur, lui qui a participé aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 sur 400 mètres haies, j’ai naturellement pratiqué le 110 mètres haies et le 400 mètres haies.

Estimes-tu que c’est complémentaire avec le basket?

J’ai toujours trouvé ces disciplines assez complémentaires jusqu’à aujourd’hui. L’une m’apportait résistance, souplesse et endurance et l’autre force et détente. Mais cette année, alors que les résultats suivaient dans les deux sports (champion francophone U20 sur 400H et vice-champion toutes catégories confondues cette année), j’ai dû faire un choix car je grandis encore et que les blessures commençaient à arriver. Cette saison, je me dédierai à 100% au basket pour pouvoir jongler avec mes deux nouvelles équipes.

Excellente transition Romain! Tu évolueras aussi bien à Visé en R2 qu’à Saint-Mich’ en TDM2. Pourquoi ce choix de la double affiliation?

J’ai opté pour cette formule car je me suis fixé de nouveaux objectifs dans le basket et je mets en place le nécessaire pour y arriver. De plus, j’ai eu l’honneur d’être dans les vingt derniers pré-sélectionnés pour le Championnat d’Europe U20.

Quels sont tes objectifs pour cette nouvelle saison?

Aller chercher le plus de victoires avec les deux équipes. Ce sera plus difficile avec la TDM2 mais le groupe est vraiment top et motivé. Je pense que nous pourrions créer quelques surprises! Avec Visé, grâce aux arrivées, nous pouvons voir plus loin et très certainement jouer le haut du classement! Cette saison peut aussi être vue comme une année de transition avec le début de mes nouvelles études à l’université de Maastricht.

Pour conclure, un petit mot sur le club de Visé?

Visé, c’est mon club de toujours, c’est là que j’ai noué des liens très forts avec les jeunes de mon âge ainsi qu’avec l’ensemble des membres du club.

« Une égalité encourageante contre Cointe »

Ans a bien démarré sa pré-saison avec une égalité, 78 partout, contre Cointe et affrontera Alleur ce vendredi.

« La reprise se passe bien avec déjà une bonne ambiance au sein du groupe et après notre premier match de pré-saison contre Cointe où nous avons fait égalité, 78 partout » sourit Stéphane Mossay. « Nous avons déjà pu observer de très belles choses, ce qui est forcément encourageant et motivant.« 

Ce vendredi, les Ansois remettront le couvert avec une nouvelle rencontre, contre la P1 d’Alleur cette fois. « Je ne connais guère cette équipe mais c’est apparemment une jeune formation et nous devrons courir mais aussi imposer notre propre tempo » poursuit Moss’. « Le but sera de travailler ce que nous commençons à mettre en place. Cela reste un match de préparation mais, comme n’importe quel match, nous voulons l’emporter.« 

« Appliquer les principes que nous voulons adopter »

Ce samedi, la P2 de Wanze recevra Bellaire et la P3 des Sucriers recevra Andenne. L’occasion de faire le point avec Thibaut Gustin.

« La reprise se passe très bien, nous avons un groupe complet et motivé » sourit Thibaut Gustin. « Samedi, nous recevrons la P1 de Bellaire.« 

Une affiche pour les Sucriers qui pourront ainsi s’étalonner. « Ce sera notre deuxième match de préparation, le but sera de bien travailler dans l’optique de notre saison » poursuit Thib. « Je ne sais pas dans quel état d’esprit sera Bellaire mais pour nous, le résultat sera secondaire tant que nous appliquerons les principes que nous voulons adopter pour toute l’année.« 

Après la rencontre de l’équipe fanion, la P3 locale, récemment promue dans cette division après sa saison faste, affrontera Andenne.

« Une reprise sur les chapeaux de roues »

Ce samedi, Aubel organisera sa « journée JMC » en hommage à son ancien président, trop tôt disparu. Une kyrielle de matchs amicaux au programme dont une alléchante confrontation entre la P2 locale et la P3 de Stavelot.

Rendez-vous traditionnel et incontournable à Aubel, la journée JMC, en hommage au président Collin, trop tôt disparu. Une journée festive et sportive comme sait si bien l’organiser le club herbager.

Au menu, plusieurs matchs amicaux dont une alléchante confrontation entre la P2 locale et la P3 de Stavelot. Les Noirs, promus à cet échelon, ont des ambitions pour cette nouvelle saison. « La reprise a plutôt commencé sur les chapeaux de roues avec une grosse session d’entrainement samedi dernier suivie d’un bbq et d’une fête chez le coach » sourit Maxence Bonaventure. « Ce fut l’occasion d’intégrer le rookie Quentin Desert qui a connu un petit souci de digestion dans le divan (rires).« 

Face à la P2 des Herbagers, les objectifs des Stavelotains sont clairs. » Ce sera l’occasion d’intégrer les nouveaux systèmes, retrouver des automatismes et parfaire notre condition physique » conclut Maxence.

Le programme de la journée:

10h: Aubel (P4MM) – Harimalia

11h: Aubel (P2DD) – Vaillante Jupille

12h: Aubel (P1DD) – Belleflamme

14h: Aubel (P4MM) – Saint-Michel

16h: Aubel (P3MM) – Bellaire

18h: Aubel (P2MM) – Stavelot

20h: Aubel (R2MM) – Rebond Neuville

Eric Struelens n’est plus l’unique Belge de Gravelines

Avec le jeune Bryant, Eric Struelens n’est plus l’unique Belge de Gravelines.

Cet espoir qu’est Ayuba Bryant Jr rejoint le club de Gravelines (Jeep Elite) où Eric Struelens le suivra certainement de près. Le garçon a été formé au sein du cercle d’Olicsa, en plein centre d’Anvers. Faut-il préciser qu’il avait reçu, auparavant, pas mal de propositions en provenance de formations métropolitaines ? Un dernier détail qui mérite d’être mentionné : le « petit » Ayuba n’a que 14 ans, mais mesure déjà 1,97 m. 

Michel CHRISTIANE

« Revoir la belle brochette de Templiers »

Actuellement en Italie, Mika Berger a pris le temps de faire un break afin d’être à bloc pour la reprise du championnat.

« Je recommence seulement les entrainements, par un match AWBB, le 9 août » nous informe Mika Berger. « Actuellement, j’anime un groupe d’ados en Italie.« 

Le scoreur d’Haneffe a profité de la trêve estivale pour opérer une vraie coupure. « Cet été, je n’ai guère tapé la balle, je suis juste allé joué quelques fois » continue Mika. « Chaque été, je fais une petite pause basket. Cela fait du bien pour recommencer à bloc pour la reprise du championnat!« 

Une reprise qui approche ainsi à grands pas, pour le plus grand plaisir du Hesbignon. « C’est toujours un plaisir de recommencer la saison et de revoir la belle brochettes de Templiers que nous sommes » conclut-il..

Liège portera beau

Liège Basket portera beau la saison prochaine. L’effectif semble intéressant et les nouveaux maillots particulièrement séduisants.

L’effectif de Liège Basket semble intéressant en vue de cette nouvelle saison. Taille, polyvalence, profondeur de banc… plusieurs facteurs semblent réunis pour que les Liégeois quittent enfin cette lanterne rouge qu’ils trustent depuis trop longtemps.

Pour flamber sur les parquets, Donovon Jack et ses coéquipiers auront la chance de porter un tout nouveau maillot dessiné par Give Me Five. Du fort bel ouvrage de la société textile liégeoise et un équipement qui, nous l’espérons tous, aidera VOO Liège Basket à amasser les victoires.

« Heureux de retrouver les terrains »

Ayant repris le chemin de la salle mercredi dernier avec Esneux, Dorian Muller s’apprête à faire de même avec Saint Louis ce mercredi. Interview.

Dorian, ton intersaison s’est bien passée?

Oui, très bien. Je suis parti en vacances en Turquie et puis j’ai travaillé tout le temps à la poste.

Tu as pu bosser sur ton jeu?

Je suis allé shooter plusieurs fois mais je n’ai pas eu vraiment le temps de bosser des points spécifiques de mon jeu.

Le basket t’a manqué durant cette trêve estivale?

Oui, un peu comme tout le monde je pense (rires). Je suis heureux de retrouver le parquet, de rejouer et d’essayer de prester une bonne saison.

Comment la reprises s’est-elle déroulée?

Elle s’est bien passée. Nous avons recommencé mercredi dernier avec Esneux et nous recommençons ce mercredi avec Saint Louis.

Crédit photo: PP Photography

« Tous motivés pour ce nouveau défi en D3 »

La reprise de Thibaut Julémont avec Pepinster fut différée suite à un souci au mollet mais l’ailier sent le groupe concerné par le challenge que constitue la promotion en TDM2.

« Nous avons repris les entrainements lundi dernier et il y a déjà pas mal d’intensité aux entrainements » nous informe Thibaut Julémont. « Tout le monde semble fit et motivé pour ce nouveau défi qui nous attend en D3. »

Seule ombre au tableau, un nouveau pépin physique pour l’ailier de Pepinster. « Malheureusement je n’ai pas pu prendre part à la reprise » soupire-t-il. « Mon mollet m’a encore fait une mauvaise blague durant les vacances. Je travaille dessus pour être retapé le plus vite possible.« 

Les vacances à peine digérées, le challenge qui attend Pepinster est costaud et tout le club espère pouvoir compter sur Julémont. « Le basket ne m’a pas manqué durant l’été. La saison dernière a été très longue, encore plus en étant sur la touche. Par contre, je me réjouis de rejouer rapidement avec mes coéquipiers et j’espère être tranquille avec ces problèmes physiques » conclut Thib.

« Je suis un joueur très peu académique »

Son parcours, son jeu, Comblain, sa passion pour le basket et les souvenirs qui y sont liés, son nouveau défi avec Cointe: autant de sujets que nous avons abordés avec Martin Henry. Entretien.

Martin, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket à deux ans et demi à Comblain car ma marraine était la coach et j’ai pu jouer plus tôt que l’âge habituellement requis. Ensuite, j’ai effectué tout mon parcours « jeunes » à Comblain avec des coachs comme Jean-Pierre Darmont ou Martial Paulus. A quinze ans, j’ai reçu l’opportunité de pouvoir m’entrainer avec les deux équipes seniors – dont en P3 avec papa comme coach – et dès mes seize ans, j’ai pu jouer en hommes.

En quoi Comblain est-il un club si spécial à tes yeux?

J’ai toujours joué au Mailleux, comme papa, maman, marraine, parrain.. Bref, toute la famille y joue et je suis, en quelque sorte, l’enfant du club car je suis le seul jeune qui y a fait toutes ses classes et qui y est resté. Habiter à Comblain, à dix mètres de la salle, joue aussi dans cette perception. Comblain, c’est comme une famille. Quand on y arrive, on s’en rend compte et, quand on y est élevé, c’est encore plus flagrant.

Pour la première fois, tu porteras un autre maillot cette saison…

Je ne quitte pas Comblain, je ferai la double affiliation avec Cointe! Mais j’ai décidé de rejoindre les Grenouilles car la R1 est un bon niveau pour moi. En P2, je ne retrouvais plus le challenge dont j’avais besoin pour progresser et je suis encore un peu court pour prétendre avoir une place et des minutes à tous les matchs en D3. La première régionale est un bon compromis et une division dans laquelle je pense pouvoir progresser et m’amuser.

Quels sont tes objectifs pour cette nouvelle saison?

Jouer de plus en plus en D3 et arriver à éclore en R1 et prouver ce que je sais faire! Sans oublier de m’amuser et de faire la fête après les matchs bien sûr (rires).

Qu’est-ce qui te plait tout particulièrement dans le basket?

Ce que j’adore dans ce sport, c’est l’esprit d’équipe qui y est très fort! Au football, si un joueur est moins bien, il est possible de combler cela mais en basket, cela se ressent directement. Tout le monde doit être au top et se soutenir pendant quarante minutes.

Quel genre de joueur es-tu?

Je suis un joueur très peu académique (rires), et pas beau à voir jouer mais efficace! Je sais pénétrer, shooter, dribbler… Même si ce n’est pas beau à voir et que ce n’est pas parfait, je sais presque tout faire. Je me donne aussi toujours à fond et je suis très motivé et dévoué.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?

Les quatre Coupes provinciales que j’ai gagnées avec les jeunes à Comblain ainsi que la montée en P3 et mon premier match en D3 avec Jean-Pierre Darmont comme coéquipier alors que, deux ans auparavant, c’était mon coach.