« C’était l’occasion parfaite »

C’est un renfort de choix qu’enregistre le Mosa Angleur avec la signature d’Armand Kabeya pour la prochaine saison. L’ancien pro passé notamment par Pepinster, Liège et l’Espagne nous explique les raisons de son choix.

Armand, tu reviens sur les parquets liégeois.

Oui, c’est désormais officiel, je jouerai avec la P2 du Mosa Angleur la saison prochaine.

Pourquoi avoir fait ce choix, toi qui évoluait encore à Kontich, en TDM2, en début de saison?

J’ai arrêté à Kontich en novembre car c’était trop en conflit avec mon boulot – j’ai créé ma société de production médias et communication. Je suis aussi le digital content creator de Bouncewear. C’est pour des raisons de stabilité tant familiale que professionnelle que je rejoins Angleur. Nous venons d’acheter une maison à Grivegnée avec ma copine et mon travail me prend aussi beaucoup de temps donc il fallait faire un choix. J’ai aussi choisi le Mosa parce que le père de ma copine (ndlr: Vincent Esposito) y coache. Cela fait des années qu’il me taquine en me disant de venir le rejoindre. Cette fois, c’était l’occasion parfaite.

Ton arrivée fait-elle d’Angleur un candidat à la montée?

Je l’espère, tout en respectant le game. C’est aussi pour ça que je vais au Mosa avant de, peut-être, retrouver une équipe en nationale dans le coin si ça va avec le boulot.

N.B.: pour voir le travail de Mando, n’hésitez à jeter un coup d’oeil sur « The Locker Room« .

Herve est en finale!

Grâce à une défense de fer, Herve-Battice s’est imposé à Ganshoren et rejoint la finale des Playoffs de R2DA.

Victorieuses à domicile lors du game 1, les filles d’Alain Denoël se sont largement imposées à Ganshoren pour se qualifier pour la finale des Playoffs de RD2A.

Une victoire conquise grâce à une défense de fer. Menant 7-19 après dix minutes, les Fromagères allaient dresser les barbelés dans le second quart-temps pour rentrer aux vestiaires avec une confortable avance, 9 à 25.

La seconde période était davantage équilibrée mais Herve ne flanchait pas et s’imposait 28-52 afin de rejoindre Fleurus en finale.

« Nous avons beaucoup appris »

Sorti des Playoffs en deux manches par Pepinster, Saint Louis a tout de même livré une formidable saison et engrangé beaucoup d’expérience pour la prochaine saison.

Après s’être incliné à Pepinster, Saint Louis a vu les Pépins venir triompher dans leur salle comble pour l’occasion. « Il nous aura manqué une bonne défense et surtout de la réussite au shoot » analyse Clément Matisse. « Mais l’ambiance dans ces Playoffs fut exceptionnelle, je n’avais jamais vécu ça!« 

Samedi, malgré le match de mammouth de Tom Ventat (21 points, 14 rebonds et 4 passes) et l’apport précieux de Matisse (20 points et 4 rebonds) et Francoeur (16 points), les Collégiens ont déchiré à distance – 9 sur 37 de loin – à l’inverse de Pépins en feu. « Certes la réussite nous a boudé mais je ne retiens que du positif car ces Playoffs étaient une récompense pour notre belle saison » souligne Dorian Muller.

Deux défaites dont les scénarios étaient pratiquement identiques. « Lors de ces deux rencontres, nous avons vécu des débuts très compliqués et avons eu très peu de réussite aux shoots, ce qui ne nous a pas aidé » analyse Romain Hamaide. « Pepinster fut très complet et nous ne pouvons que féliciter nos adversaires. Pour l’avenir, il faudra se souvenir qu’en Playoffs, il faut rentrer directement dans la partie. Nous sommes encore jeunes et, malgré les défaites, nous avons beaucoup appris durant ces deux confrontations. »

A n’en pas douter, il faudra compter sur les Collégiens la saison prochaine!

Crédit photo: PP photography amateur

« Ne dit-on pas jamais deux sans trois? »

En course pour rejoindre la finale des Playoffs de première provinciale, Haut-Pré devra faire face à une vague de départs à l’issue de cette saison. Malgré la période tardive, le matricule 1429 construit son futur noyau et enregistre un retour de choix: celui de Marc Braconnier, enfant du club. Interview.

Marc, pourquoi avoir décidé de rejoindre Haut-Pré pour la prochaine saison?

A la base, je voulais vraiment arrêter (ndlr: Marc évoluait en P3 à Harimalia cette saison), j’avais d’ailleurs refusé des propositions d’équipes intéressées et intéressantes. Mais quand Stéphane Grandry m’a téléphoné, il savait ce qu’il fallait dire pour me convaincre. Après une discussion avec ma femme, je ne pouvais refuser.

D’autant que Haut-Pré et toi, c’est une longue histoire…

Oui, Haut-Pré reste mon club, là où j’ai grandi. Et puis, ne dit-on pas jamais deux sans trois? Je suis déjà revenu deux fois à Haut-Pré, des retours conclus chaque fois par des montées (rires).

Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison?

Ce troisième retour est un beau challenge. L’objectif premier pour moi sera de retrouver le rythme de la P1. Et cela passe par essayer de retrouver, ou plutôt de trouver (rires), des jambes cet été.

« Fier de mon groupe »

Ce dimanche, dans le choc des invaincus du tour final des meilleurs deuxièmes de P4, Harimalia a trouvé la clé pour déverrouiller la défense d’Herve-Battice. Les troupes de Pascal Goffin se sont imposées 79 à 54 et ont décroché leur ticket pour la troisième provinciale.

Cette joute dominicale entre Harimalia et Herve, les deux formations invaincues de ce tour final des meilleurs deuxièmes de P4, revêtait une importance capitale: le vainqueur était assuré de rejoindre l’échelon supérieur.

Victorieuses de leurs deux premiers matchs – dont le second samedi – dans la compétition, ces deux séduisantes formations arrivaient gonflées à bloc. Les Fromagers prenaient le meilleur départ pour mener 16-20 après dix minutes. « Comme lors de chaque match du tour final, nous avons eu du mal à mettre en place notre défense » reconnait Pascal Goffin. « Mais nous avons resserré les boulons derrière dans le deuxième quart pour faire la différence. » Intransigeantes dans leur partie de terrain et prolifiques en zone de conclusion, les Abeilles posaient leur empreinte sur la partie et rejoignaient les vestiaires avec un viatique intéressant: 39 à 29.

La seconde période était également à l’avantage des troupes de Pascal Goffin. « Comme depuis le début de ce tour final, nous avons bien géré notre deuxième mi-temps car chaque joueur tient bien son rôle et applique les consignes à la lettre » sourit le coach des Abeilles. Au final, Harimalia s’imposait 79-54, validant officiellement son ticket pour la troisième provinciale.

Un résultat brillant et finalement logique pour une équipe qui a également réalisé un splendide parcours en Coupe de la Province. »Je suis vraiment fier de mon groupe car l’objectif n’était pas vraiment la montée mais mes gars m’ont prouvé qu’ils avaient la maturité pour évoluer en P3. Je tiens à tous les remercier personnellement. Merci à Stéphane, Marc, Eric, Quentin, Aubry, Jean-François, Nicolas, Jérôme, Alexandre, Axel, Lucas, Adrien, Didier et Marvin » conclut Goff’.

Comblain, Belleflamme et Harimalia en P2!

Comblain, Belleflamme et Harimalia évolueront en P2 Dames la saison prochaine. Dison-Andrimont et Sainte Walburge rejoignent l’élite provinciale.

Lors du premier match du tour final des meilleurs deuxièmes de P3 Dames, Comblain avait pris une sérieuse option sur la montée en dominant Harimalia 60 à 40.

Mais, suite au maintien d’Atlas en R2, il y aura quatre montants de P2 en P1 et six montants de P3 en P2, comme l’indique le CP Liège qui a logiquement annulé la suite des tours finaux en P2 et P3 Dames.

« Je suis super heureux » sourit Sébastien Peremans, entraineur de Belleflamme. « Pour une première année à la tête de cette équipe, je ne pouvais rêver mieux. Je suis juste un peu déçu de ne pas pouvoir jouer le tour final afin de prouver notre valeur sur le terrain et de pouvoir fêter ça après une victoire.« 

En P2 Dames, ce sont dès lors Sainte Walburge et Dison-Andrimont qui rejoignent l’élite provinciale.

Crédit photo: Mailleux Comblain

« Imiter nos voisins de Tilff »

Ce lundi, Neuville veut profiter de la réception de Flénu pour décrocher la belle dans cette demi-finale des Playoffs de deuxième régionale. Maxime Herbeto, de retour dans la raquette neuvilloise, fait le point pour Liège & Basketball.

Maxime, heureux de retrouver les terrains?

Oui, cela fait vraiment plaisir même si les sensations ne sont pas encore là!

Comment allez-vous aborder ce game 2?

Comme tous les matchs, nous allons l’aborder pour gagner et imiter nos voisins de Tilff.

Que devrez-vous faire pour empocher la victoire?

Nous devons resserrer notre défense, en particulier sur le distributeur adverse et sur le pivot dominant de Flénu, pour limiter cette équipe à 65 points. Si nous y arrivons, nous gagnerons! Nous serons chez nous et nous voulons retourner jeudi à Flénu pour la belle.

Germain Claeys offre une belle à Spa

Germain Claeys avait visiblement envie de jouer les prolongations sous le maillot spadois. L’ailier des Bobelins fut incroyable dans le dernier quart pour offrir la victoire à ses couleurs face à une équipe d’Haut-Pré plus que méritante. Dans l’autre demi-finale, Hannut s’est imposé 90-92 à Alleur. Reportage.

D’emblée le constat sautait aux yeux, la profondeur de banc des visiteurs est sans commune mesure avec celle des locaux. A onze, les Spadois ont fière allure face au sept – et même six car Maxime Werll ne recevra pas l’opportunité de fouler le parquet – valeureux gaillards d’Ougrée. Pourtant, devant une assistance relativement fournie, Lussadissu et Grandry plaçaient les visiteurs aux commandes avant un dernier panier spadois au buzzer. C’était 19-20 après dix minutes.

Le deuxième quart était le théâtre de pas mal de maladresses de part et d’autres mais également de belles actions, dont un double contre de Benjamin Herman. Un véritable chassé-croisé s’installait, Dans les deux dernières minutes, Lussadissu plantait un triple sur un assist de Bastien Efferz avant d’inscrire un gros panier avec la faute. Derrière, Desert allumait à trois points en transition. C’était 36-35 à la pause.

Desert d’abord, Claeys ensuite

Haut-Pré redémarrait idéalement la partie avec un panier de Lussadissu suite à un excellent système de jeu et deux lancers d’Herman obtenus grâce à un caviar de Grandry et passaient devant, 36-39. Quentin Desert sortait alors de sa boîte pour planter trois triples et un lay-up presque consécutivement, obligeant Yves Dehousse à prendre temps-mort pour stopper l’hémorragie. C’était 47-41 à la vingt-sixième minute de jeu. Malgré un coup de sifflet particulièrement curieux -(technique à Grandry pour s’être adressé à son…. coéquipier!), Haut-Pré ne baissait pas les bras et parvenait, grâce à de fréquents passages sur la ligne de réparation, à réduire l’écart à 49-45 à la demi-heure.

En une minute, les locaux passaient alors un 5-0 aux visiteurs, obligeant le mentor du Haut-Pré à directement craquer un temps mort. Au sortir de celui-ci, Christophe Grandry obtenait un 2+1 sur un service de Laffalize. Lussadissu plantait ensuite de loin pour ramener Ougrée à 56-53 à six minutes du terme. La suite appartenait à Germain Claeys. L’ailier aux faux airs de Fred Delsaute exhortait ses troupes à mettre de la pression – Spa aura « pressé » tout terrain derrière chaque panier marqué ou presque – et à défendre dur tout en prenant ses responsabilités en zone offensive. Le futur Cointois plantait d’abord deux gros triples, un post-up, un tir du corner, un panier à neuf mètres et une ultime bombe pour enterrer les derniers espoirs du Haut-Pré – c’était encore 66-63 à la trente-huitième – malgré les interceptions d’Efferz et les paniers cruciaux de Lussadissu, Grandry et Herman. Spa s’imposait 72-65 face à une équipe d’Haut-Pré plus que méritante mais logiquement émoussée sur la fin. Les deux formations se retrouveront jeudi 9 mai pour la belle.

Une belle que disputeront également Alleur et Hannut. Les Hesbignons l’ont emporté 90-92 chez les All Blacks. « Notre défense était à la ramasse et nos adversaires ont shooté avec une belle précision » nous résume Martin Di Prospero. Deux rencontres qui devraient valoir le déplacement.

Crédit photo: Charnikon prod.

Tilff, the right way

L’équipe de deuxième régionale de Tilff n’est pas sans rappeler celle des Detroit Pistons de 2004 en proposant un jeu collectif abouti tout en obtenant des résultats probants. Edito.

Lors du sacre des Detroit Pistons en 2004, le New York Times se faisait l’écho de Larry Brown, alors entraineur de la franchise du Michigan, pour qualifier le jeu des Billups, Hamilton, Wallace et compagnie.  » We play basketball the right way – with teamwork, sacrifice and execution » avançait le légendaire coach américain dont les propos étaient corroborrés par de nombreux observateurs attentifs.

De prime abord, établir un parallèle entre Detroit – ville tentaculaire du Midwest américain – et Tilff – sympathique commune en périphérie liégeoise – et leur équipe de basket respective semble abscons. Et pourtant, à bien y regarder, les similitudes sautent aux yeux.

Entre 2003 et 2008, les Pistons, après une relative traversée du désert, reprennent des couleurs et créent une véritable dynastie avec en point d’orgue deux finales (2004 et 2005) ponctuées d’un titre de « NBA World champions ».

Cette équipe des Pistons, constituée d’excellents joueurs – Rip Hamilton, Chaucey Billups, Rasheed et Ben Wallace, Tyshaun Prince – mais sans superstar, se caractérisait par une défense de fer, des gars qui excellaient dans leur rôle, une volonté de pratiquer un basket collectif saupoudré d’un sens tactique aigu, et d’une formidable cohésion collective. A bien des égards, Detroit pratiquait le basketball tel qu’il devait être joué. The right way.

La version de Tilff 2018-2019 ressemble, sur bien des points, à la glorieuse équipe de MoTown. Si les Porais ne peuvent se reposer sur une raquette aussi dominatrice que ne l’était celle des Pistons, ils peuvent compter – comme Detroit en son temps – sur un chef d’orchestre de qualité (Piret), d’excellents shooteurs (Mottard, Henrioulle), des intérieurs atypiques (Niedzolka, Szabo) ou plus traditionnels (Grzesinski, Forthomme) ainsi que des phénomènes athlétiques (Bastings, Balbourg) et un rookie (Henrard). Mieux encore, cette équipe de Tilff semble vouloir jouer de la bonne manière, en partageant le ballon, en se battant en défense et au rebond, en faisant passer le collectif avant les individualités. « Notre jeu n’est pas basé sur l’individualisme ni sur les individualités mais sur le groupe. Cela parait simple à énoncer mais demande beaucoup de sacrifices de la part de chacun » nous confie d’ailleurs Quentin Pincemail, coach heureux de l’équipe fanion du matricule 97. Et pour enjoliver le tout, les Porais peuvent compter sur de nombreux et bruyants supporters, comme c’était le cas des Pistons au Palace d’Auburn Hills!

Avec un groupe composé de bons joueurs mais sans vedette, où chacun a sa place et son rôle et y excelle, avec un jeu basé sur l’intensité, la combativité, l’intelligence et le collectif, Tilff ne peut que faire penser à cette formidable équipe des Pistons. Et comme Detroit en son temps, les résultats suivent. Ayant décroché la belle contre Quaregnon, les Porais imiteront-ils leurs glorieux ainés américains?

Thiebaut Colot

« Heyen avait faim de paniers »

Mené d’une courte tête à la pause, La Villersoise a livré une deuxième mi-temps d’excellente facture pour s’imposer 78-65 contre Grâce-Hollogne dans le tour final des meilleurs troisièmes de P3.

Ce samedi, La Villersoise s’est imposée contre Grâce-Hollogne, 78 à 65. « Le match était serré en première période et nous étions menés d’un point à la pause » commence Samuel Bisschop. « Mais nous avons su accélérer le jeu sur la zone des Buffalos et réussi à créer l’écart à la fin du troisième. Et hormis quelques moments de faiblesse, notre adversaire n’est jamais parvenu à recoller au score.« 

Avec, comme souvent dans les confrontations au sommet, un « X-Factor surprise ». « La bonne présence de Charles-Henry Heyen dans la raquette nous a fait du bien » souligne Sam. « Il se montre d’habitude plus discret en attaque mais ce samedi, il avait faim de paniers.« 

La Villersoise affrontera la « bien belle équipe » d’Alleur dimanche prochain pour déterminer le vainqueur du tour final des meilleurs troisièmes de P3.