« Trois cars pour aller en finale: juste incroyable! »

Quelle saison que celle vécue par le Rebond Neuvillois pour sa première en R2. Cela méritait bien une analyse approfondie, non dénuée d’humour, par le coach emblématique de cette sympathique formation qui évoluera en R1 lors du prochain exercice.

Le bilan:

« Quelle saison! Nous ne nous attendions vraiment pas à rejoindre la R1 ou à être en finale de la Coupe AWBB! Ce furent deux énormes surprises… Le maintien et la Super Coupe, nous espérions les décrocher mais le reste, pas du tout. A chaque fois que nous nous disions que notre saison était déjà réussie, il y avait encore quelque chose de nouveau qui arrivait (rires).« 

La fierté:

« Ce dont je suis le plus fier, c’est forcément du groupe! Nous gardons les mêmes joueurs pratiquement chaque année – les anciens Hutois et de réelles plus-values, sur tous les plans, rencontrées à Neuville. L’ambiance est superbe, chacun est heureux de retrouver les autres trois fois par semaine. Tous les joueurs sont capables de marquer, tous partagent la balle… Bref, je suis très fier du collectif, de l’équipe, du groupe! Je suis également très fier – et cela participe de l’ambiance générale – de voir les jeunes et parents du club qui nous suivent de plus en plus en mettant l’ambiance avec leurs « clapettes » home made. Remplir trois cars pour aller en finale de Coupe AWBB, c’est juste incroyable!« 

Les regrets:

« Je regrette les blessures des joueurs. Mottard, qui était celui qui ne connaissait pas le groupe et doit évoluer à la place la plus compliquée, selon moi, en a souffert. Cela a un peu retardé son intégration et entaché son rendement qui était pourtant très bon en commençant. Il reviendra plus fort la saison prochaine. Max (ndlr: Herbeto), a raté une grande partie de la saison et, notamment, cette fameuse finale de Coupe AWBB. Je ne pense pas que nous aurions inversé le résultat avec lui mais il méritait autant que les autres de pouvoir la disputer. Enfin, Lizin s’est chopé une grosse blessure qui va le tenir éloigné des terrains jusqu’en janvier. J’espère qu’il fera attention à sa ligne plutôt que de soigner sa courbe (rires). Je regrette aussi de ne pas avoir battu Quaregnon, seule équipe que nous n’avons pas réussi à vaincre cette année. Ces adversaires étaient plus forts mais pas imbattables. J’espère que nous aurons l’occasion d’en reparler la saison prochaine.« 

Les moments forts:

« Des moments forts, il y en a beaucoup même si je les vois souvent en photos car il arrive que ma mémoire me joue des tours (rires). Ce qui se passe à Neuville reste à Neuville. Mais tout le monde est le bienvenu au « Moulin chantant » avec nous (rires).« 

Les objectifs futurs:

« Les objectifs seront de continuer à progresser en conservant cette mentalité et cet esprit d’équipe! Notre maintien ne pourra passer que par là car nous allons affronter de grosse équipes et de gros coachs – sans mauvais jeux de mots. Individuellement, nous n’y arriverons pas. Si seulement nous pouvions jouer le maintien chaque année comme celle qui vient de s’achever (rires). Accessoirement, j’espère qu’on s’amusera encore un peu… Mais je n’ai pas vraiment de doute à ce sujet. »

« Mes joueurs adorent rajouter du suspens à nos matchs »

Un an plus tard, nous reprenons notre série d’interviews décalées. Une série intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Nathan Gabriel, à la tête de la P4 championne de Blegny, se prête au quizz.

Nathan, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

J’opte pour « La dernière chance« . Cela fait trois ans que j’ai repris cette sympathique équipe, trois ans que nous jouons le haut du classement. Il était donc temps de passer à l’échelon supérieur. L’équipe avait effectivement besoin d’un nouveau challenge pour la prochaine saison. Finalement, cette montée est la suite logique de l’évolution constante de mes joueurs.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011), « Les Papys font de la résistance » (film sorti en 1983).

« Une famille formidable« . C’est une équipe de potes. Chacun est là pour l’autre, que cela soit sur le terrain ou en-dehors, telle une vraie famille.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

Je vais choisir « Pour l’amour du jeu« . Mes joueurs sont tous passionnés par le basketball depuis tout petit. Ils jouent d’ailleurs ensemble depuis des années à Blegny. J’ai également choisi ce titre de film car mes gars adorent rajouter du suspens à certains matchs – alors que ce n’est pas nécessaire – en ne marquant pas pendant plus de cinq minutes ou en ratant dix lancers-francs de suite. Selon eux, c’est pour la beauté du sport et pour tenir en haleine les nombreux supporters. Je ne les crois qu’à moitié (rires).

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

J’opte pour « La totale« . Meilleure attaque et meilleure défense de la série, que demander de mieux? C’est également le premier titre de champion à Blegny chez les hommes depuis plus de quinze ans… Un titre qui en appelle peut-être d’autres d’ici peu pour le matricule 1595.

La plus vieille salle de basket à… Paris

A qui le Tour ? Aujourd’hui, une échappée finale à… Paris.

Si les coureurs boucleront la Grande… Boucle sur la plus belle avenue du monde, on terminera cette rubrique « cyclo-basketballistique » pas loin du musée Grévin. C’est qu’au n°14 de la rue de Trévise (9earrondissement, métro Cadet) se trouve tout simplement la plus vieille salle de basket de la planète. Le 27 décembre 1893, une dizaine d’Américains fixaient deux paniers aux poteaux soutenant le gymnase de Trévise et y disputaient le premier match sur le Vieux Continent. Aujourd’hui, l’infrastructure est toujours debout avec son parquet d’antan ainsi que sa piste de course (à pied ou à vélo) servant de balcon. Elle n’est toutefois plus en fonction et n’est visitable que lors des Journées du Patrimoine. Elle est d’ailleurs en cours de rénovation (identique à l’origine) et devrait être inaugurée à l’occasion des Jeux de Paris, en 2024. En attendant, Eddy de Pretto y a enregistré un clip. Elle est la plus ancienne car celle où le Canadien James Naismith a inventé le basket, à Springfield, a malheureusement brûlé. Le complexe de Trévise est immense. Il comporte ainsi un théâtre où se produisent régulièrement les Frères Taloche.

Michel CHRISTIANE

« Notre équipe explose »

En début de saison, Henri-Chapelle présentait deux équipes en troisième provinciale. Si l’une d’entre-elles a brillamment conquis la montée, l’autre a dû se résoudre à faire la bascule en P4. Jean Thonus fait le bilan d’une campagne frustrante et décevante et évoque la nouvelle saison qui se profile à l’horizon.

Jean, quel bilan dresses-tu de votre saison?

Je suis bien évidement vraiment déçu de ne pas avoir réussi à maintenir notre équipe en P3, d’autant plus que nous avions les qualités pour y parvenir et qu’il n’y avait qu’un seul descendant dans notre série. Nous maintenir aurait permis au club d’avoir une P4, une P3 et une P2 inscrites en championnat pour la nouvelle saison qui s’annonce. Cela aurait été top de pouvoir proposer à nos jeunes de pouvoir évoluer et apprendre dans l’une de nos équipes seniors.

Quels moments forts garderas-tu toutefois en mémoire?

Les nombreux moments qui me trottent en tête sont ceux où nous avons mené au score, régulièrement jusqu’à quelques minutes du terme, avant de finalement nous incliner. De nombreux observateurs assistant à nos rencontres s’interrogeaient sur ce paradoxe.

Qu’as-tu pensé de votre série, la P3A?

Justement, je trouve qu’elle n’était pas extraordinaire, hormis les trois ou quatre formations de tête. Saint Louis, avec un joueur comme Martin Francoeur, était injouable. Alleur et Verlaine possédaient des joueurs d’expérience et pétris de talent. Mais, pour le reste de la série, tout le monde pouvait battre tout le monde.

Quid de la prochaine saison?

Notre équipe explose avec deux joueurs qui quittent le club, d’autres qui vont dans une deuxième P4 d’Henri-Chapelle, plusieurs arrêts et un de mes coéquipiers qui rejoint le groupe P2.

Quant à toi, où évolueras-tu?

Je rejoins l’équipe P4 d’Alain Cordonnier car plusieurs amis avec qui j’ai toujours dit vouloir jouer en font partie. Nous donnerons tout pour jouer le haut du classement, voire la montée. Je pense que ce groupe sera davantage dans ma philosophie et je m’en réjoui. Je veux retrouver le plaisir de jouer, avec des amis, et faire des petites fêtes avec les joueurs mais aussi mon coach « Alane » (rires).

« Bernal va gagner ce samedi et ramener le jaune à Paris »

Dingue! Il n’y a pas d’autre qualificatif pour définir la seconde étape alpestre du Tour de France. Christian Vroomen, passionné de cyclisme et actif à La Spéciale Aywaille, débriefe cette journée complètement folle et évoque les deux derniers jours que doivent encore affronter les forçats de la route.

L’étape alpestre de ce samedi fut absolument incroyable entre l’abandon de Pinot sur blessure, les conditions climatiques dantesques, le rabotage du parcours et la prise de pouvoir de Bernal! Un scénario imprévisible, comme l’est ce Tour de France depuis le grand départ à Bruxelles. « Ce fut une belle étape avec beaucoup de mouvements, d’attaques, d’energie » résume Christian Vroomen, membre de La Spéciale Aywaille. « Malheureusement, elle fut trop courte mais c’était une sage décision de stopper la course. »

L’abandon de Pinot a ému dans les chaumières ainsi que son directeur sportif. « Je suis déçu pour lui, son corps l’a encore trahi » reconnait Chris en rappelant que ce n’est pas la première fois que le Français est contraint d’abandonner. « Alaphilippe a lui enfin montrer ses vraies limites. Une conclusion logique mais ce fut un magnifique combat.« 

A deux jours de l’arrivée, Christian n’hésite pas à livrer ses pronostics. « Bernal a prouvé, en attaquant très tôt, qu’il est le meilleur grimpeur. Il va gagner ce samedi et finira en jaune à Paris. Je suis par contre moins convaincu que Bardet va conserver le maillot à pois » conclut ce passionné de la petite reine.

Incroyable mais vrai!

De la TDM2 de Pepinster au Mondial de basket, un parcours incroyable mais vrai!

Les trois coups du triptyque alpin furent donnés, jeudi, à Embrun où évolue un drôle de club de basket. En effet, les Embrunais n’ont plus la moindre phalange séniore. En revanche, une partie de leurs formations de jeunes est dirigée par Eric Occansey… 44 fois sélectionné en équipe de France. Celui qui est, aussi, directeur technique du comité des Alpes du Sud a ainsi notamment transité par Caen, Tours, Paris, Gravelines et Lyon. Quant à Hugues, son frangin, il a joué les premiers rôles avec le CSP Limoges de la grande époque. En 2015, il a pris en charge les destinées de la sélection ivoirienne. Qu’il est parvenu à qualifier pour la prochaine Coupe du Monde, en Chine. Fin de l’année passée, il était pourtant remplacé par Paolo Povia. Un Italien qui s’occupe également du centre de formation de Neufchâtel où Daniel Goethals coachera la D1 suisse. Retour à l’équipe de la Côte d’Ivoire dont le patron sur le terrain est un certain Landry Edi. Celui-là même qui, début janvier 17, a intégré la TDM2 de Pepinster alors dernière de la série. Autrement dit, un joueur qui n’a jamais cassé la baraque au sein d’une modeste D3 wallonne (lanterne rouge) s’apprête à participer à un  Mondial mettant aux prises les meilleures nations de la planète. Incroyable, mais…

Michel CHRISTIANE

« Deux ans d’avance sur le projet du club »

Au terme d’un championnat passionnant, l’équipe B de Waremme a décroché le droit de rejoindre l’élite provinciale. Nicolas Gerads dresse le bilan de la saison écoulée et annonce les futurs objectifs poursuivis par sa formation.

Nico, quel bilan dresses-tu de la saison écoulée?

Elle fut en deux temps. Un premier tour en demi-teinte, voire décevant. Et un deuxième tour splendide qui nous a amené en P1. La Coupe nous a, selon moi, aider à reprendre confiance en nous et à accomplir ce que nous avons accompli avec la demi-finale contre l’équipe A du club comme apothéose. Une défaite qui me reste d’ailleurs en travers de la gorge (rires).

Quelle est ta plus grande fierté lorsque tu jettes un coup d’oeil dans le rétro?

Ma plus grosse fierté, et notre plus grosse force à l’heure actuelle, c’est le groupe, son entente. Mes joueurs se battent les uns pour les autres, comme une vraie famille. C’est quelque chose de très agréable à voir et à coacher car, au final, sur le terrain, ce sont eux qui font la différence. Moi, je n’ai essayer que d’y mettre quelques ingrédients afin que prenne l’alchimie. J’ai d’ailleurs rarement des équipes qui, à la fin du premier tour, étaient descendantes – et j’ai failli donner ma démission tellement j’étais frustré – et puis montent à la fin.

Nourris-tu tout de même quelques regrets?

Je pense qu’il ne faut jamais avoir de regrets ou de remords. Si cela s’est produit, c’est que cela devait être le cas. Et comme dirait l’autre: « le regret est une seconde erreur… »

Quels moments forts conserveras-tu dans ta boîte à souvenirs?

A mes yeux, toute la saison fut un moment fort. Il m’est difficile d’en extraire certains plus que d’autres car, sans un certain rebond, une certaine défense, certains remplacements, il est impossible de mettre les paniers pour la gagne. Tous les moments sont aussi importants, tant pour moi que pour les joueurs. Mises à part, évidemment, certaines troisièmes mi-temps (rires).

Vous voilà en P1 et en avance sur votre tableau de marche. Avec quels objectifs aborderez-vous ce nouveau défi?

Pour la saison prochaine, l’objectif est clair: d’abord nous amuser, prendre du plaisir et essayer de nous maintenir. Nous sommes deux ans en avance sur le projet de Waremme donc si nous parvenons à conserver cette avance, c’est du bonus. Toutefois, il ne faut pas se leurrer, nous serons très clairement le petit poucet de la série. Mais c’est ce que j’aime. Certains vont retrouver un niveau qu’ils ont déjà connu, d’autres vont devoir prouver qu’ils ont les capacités pour évoluer à cet échelon. Je crois réellement en mes joueurs et je suis persuadé que nous allons faire de belles choses.

« Evoluer sportivement et humainement »

Pour Liège & Basketball, Ludo Lambermont se confie sur son intersaison, son mode d’entrainement et ses envies futures.

Ludo, comment se déroule ton intersaison?

Elle se passe bien!

Bosses-tu des domaines spécifiques de ton jeu?

Non, pas spécialement, j’entretiens la machine. Je m’entraine individuellement avec Corodo. En début du mois de juillet, j’ai fait une semaine de stage intensive là-bas pour complètement tout relancer et, désormais, je m’entraine deux fois par semaine et je fais de la muscu.

Des entrainements collectifs aussi en perspective?

Quand les clubs vont reprendre, avec l’accord de Jérôme Jacquemin que je remercie encore, j’irai m’entrainer avec son groupe pour retrouver un autre rythme que les entrainements individuels.

« Notre tour est réussi »

Seul Bernal a pu reprendre du temps à Alaphilippe au terme de la première alpestre. Le Tour du Français, toujours en jaune, et de sa formation belge est une une sacrée réussite!

« Quoiqu’il arrive notre Tour est réussi avec trois victoires d’étape et ce maillot jaune » soulignait Patrick Lefevere lors de la journée de repos. « Julian (ndlr: Alaphilippe) me surprend en effet. Il va essayer de garder son maillot jaune, mais s’il n’y parvient pas, ce n’est pas grave, notre Tour est déjà réussi. »

Heureusement, la belle histoire de ce Tour de France s’est poursuivie au terme de la première étape alpestre pour le Français qui conserve le maillot de leader bien au-delà des espérances affichées en début d’épreuve. Une surprise – même si le terme est inexact – et un accomplissement logique pour ce coureur généreux et présent du début à la fin de la saison.

Néanmoins, si la probabilité de voir le coureur de Deceuninck ramener a tunique irisée à Paris augmente au fil des jours, les étapes de ces vendredi et samedi – des étapes courtes en haute altitude et avec arrivée au sommet – risquent de se révéler indigeste pour de nombreux coureurs dont l’actuel leader. « Alaphilippe risque de coincer dans les Alpes. Il faut reconnaitre qu’il n’a pas non plus une équipe autour de lui – comme Ineos par exemple – pour s’occuper de la gestion de la course. Ceci dit, il a encore franchi un échelon et le jour où il décidera de se préparer spécifiquement pour le tour, il deviendra un sérieux prétendant » analysait pour nous Arnaud Pinte mercredi.

Toutefois, Alaphilippe n’a cessé de surprendre au fil des jours. Et s’il continuait….? Et qui sait si cette édition du Tour n’aura pas donné des idées au D’Artagnan du peloton et à sa formation. C’est en tout cas ce cyclisme généreux, offensif et spectaculaire que les amateurs auront savouré tout au long de l’épopée en jaune du coureur de Deceunick-Quick Step. « Un Tour de France enfin digne du Tour de France. Cela bouge dans tous les sens, c’est le vélo comme on veut le voir » concluait John Vanoost pour Liège & Basketball.

« Me montrer sous mon meilleur jour et viser le titre »

Pour Liège & Basketball, Florian David fait le bilan de la saison vécue par la P2 d’Aubel et évoque les prochains défis qui le motivent. Interview.

Florian, quel bilan dresses-tu de la campagne écoulée?

Je suis un peu déçu car nous visions secrètement le titre mais notre manque de rigueur nous en a empêché et nous avons terminé à la sixième place, ce qui est bien en-dessous de nos objectifs initiaux.

De quoi es-tu fier?

Je suis tout de même fier de notre groupe. Malgré nos mauvais résultats, nous sommes restés unis comme un seul homme. De plus, j’ai pas mal été au fond du trou, je n’arrivais plus à rentrer un shoot et j’ai du payer beaucoup de tournées (rires). Pourtant, l’équipe m’a toujours soutenu, telle une vraie famille, et j’ai pu finalement me relever et terminer meilleur marqueur de la team, juste devant Remacle.

Quels moments forts garderas-tu en mémoire?

Ceux-ci se déroulaient régulièrement en troisième mi-temps où nous étions bien plus performants que nos adversaires, à défaut de l’être sur le terrain.

Quelles seront vos ambitions la saison prochaine?

Nous espérons faire mieux que cette année pour prouver à tous que nous avons un rôle à jouer en P1. Nous viserons donc le titre. Et vu la ferveur autour du weekend All Star à Ninane, j’aimerais me montrer sous mon meilleur jour l’année prochaine et être sélectionné.