« Il y a toujours un ballon qui traine »

Pour Liège & Basketball, Laurent Caubergh donne sa définition des vacances idéales et se remémore quelques souvenirs. Interview.

Laurent, quelles sont, pour toi, les vacances idéales?

Ce n’est pas spécialement de partir en voyage.. Je profite des choses simples comme aller boire un verre en terrasse, voire mes amis et ma famille, des soirées. Ne pas travailler serait l’idéal bien sûr (rires), j’aime aussi aller taper le ballon avec les potes jusque pas d’heure… bref les petits plaisirs de l’existence.

Donc tu continues à taquiner la balle orange en vacances?

Oui bien sûr! J’essaie de prendre un peu de repos mais comment ne pas taquiner la balle en vacances (rires). Il y a toujours un ballon qui traine quelque part et puis c’est très agréable de pouvoir aller jouer avec les amis et peut-être de boire un verre après (rires).

Quel est ton meilleur souvenir de vacances?

Nous étions partis en famille dans les montagnes suisses. Nous partions pour une randonnée d’une journée, il faisait grand soleil lors du départ au matin. Quand nous sommes arrivés au chalet situé au point d’arrivée, il commençait à neiger alors que nous étions seulement vêtus de shorts et de t-shirts (rires). Nous sommes redescendu dans la neige et en glissant sur des parties glacées.

Quel endroit t’a laissé un souvenir impérissable?

J’hésite entre le silence des montagnes franco-suisses – pouvoir se promener pendant une journée en découvrant toujours de beaux paysages – et la Sicile (lors de mon voyage rheto) avec notamment la Vallée des Temples d’Agrigente, les belles petites plages et l’Etna.

Quel est ton pire souvenir de vacances?

Je n’ai pas vraiment de pire souvenir de vacances, juste le fait d’avoir une seconde session ou de travailler et de ne pas pouvoir profiter de partir.

Et où pars-tu cette année?

Cette année, je ne pars pas car je travaille non-stop jusque fin août donc peut-être après en hors-saison.

Que la montagne est belle!

Benjamin Mertens a fait sienne la chanson de Jean Ferrat: « La Montagne ». Liège & Basketball a discuté vacances avec le nouveau meneur de Ninane.

« Pour moi, les vacances idéales c’est réussir à concilier les sorties et activités entre potes avec des moments plus calmes et relaxants en famille » pose d’emblée Benjamin Mertens. « J’adore les vacances à la montagne, notamment dans le Valais, en Suisse, où je vais régulièrement skier avec ma famille.« 

Ce sont d’ailleurs aussi des séjours en haute altitude qui ont particulièrement marqué le nouveau meneur de Ninane. « J’ai énormément de bons souvenirs de vacances mais je pense que le meilleur reste cette semaine au ski avec mes potes; même si certains souvenirs de ces vacances restent très vagues » rigole Benja. « Et c’est aussi de vacances à la montagne avec mon ancien coéquipier et meilleur ami Cédric Goffart que je garde le souvenir le plus étrange. Nous nous étions retrouvés dans un stage assez spécial.« 

Cet été, Benjamin ira dans l’Hexagone. « Je pars dans le Sud de la France. Et en vacances, j’adore taper la balle de manière un peu plus décontractée avec des amis. » Rosé et (balle) orange, le cocktail idéal d’une intersaison réussie!

« Quelque chose d’unique s’est déroulé à Herve-Battice »

Au terme d’une saison splendide, Herve-Battice a décroché le titre de champion en deuxième régionale et obtenu de facto le droit de rejoindre l’échelon supérieur. Alain Denoël revient sur les dix derniers mois idylliques vécus par sa formation.

Alain, quel bilan dresses-tu de la campagne écoulée?

Au terme de cette saison, je ne peux qu’être satisfait du bilan de mon équipe: une saison régulière de très bonne facture avec la meilleure défense du championnat (ce qui était un objectif initial), un titre de champion acquis au terme d’un sans-faute en Playoffs, une demi-finale de Coupe AWBB, trois filles et moi-même sélectionnés au All Star Game. On peut dire qu’Herve-Battice a marqué de son empreinte le paysage féminin du basket wallon lors de cet exercice.

De quoi es-tu plus particulièrement fier?

Je suis très fier du mental et de la culture de la victoire que mon équipe a acquis au fur et à mesure de la saison. Cette capacité à renverser des montagnes même quand la cause semblait perdue en fait une team à part parmi toutes celles que j’ai coachées. Mais ce dont je suis le plus fier, c’est que mon équipe a fédéré tout un club autour d’elle. Il suffisait de voir la ferveur des équipes d’âges, des parents de jeunes, des autres équipes seniors du club, des sympathisants, de nos amis durant la saison et, surtout, durant les Playoffs pour comprendre que quelque chose d’unique s’est déroulé cette année du côté de Herve-Battice.

Des regrets tout de même?

Je regrette notre non-match en demi-finale de la Coupe AWBB. Le costume était trop grand pour beaucoup de filles mais si nous voyons le bon côté, c’est un match qui nous a permis de grandir dans notre saison.

Quels moments resteront gravés dans ta mémoires?

Pour moi il y deux moments au-dessus de tout cette saison.Tout d’abord et incontestablement, notre déplacement à Fleurus en saison régulière où deux cars et une dizaine de voitures ont fait le déplacement et où nous avons pris l’avantage psychologique sur notre meilleur ennemi de la saison. Ensuite, le match retour de la finale des Playoffs à domicile avec une salle pleine à craquer, des supporters en feu – merci aux hooligans – et mes joueuses qui choisissent ce moment pour livrer leur meilleure mi-temps de la saison avec une Bonvoisin prouvant qu’elle est la meilleure joueuse de la série!

Quels seront vos ambitions la saison prochaine?

J’espère vivre un championnat tranquille. Pour ce qui est de nos objectifs spécifiques, je garde ça pour les filles. Nous gagnerons sans doute beaucoup moins que cette année mais j’espère garder nos supporters unis grâce à une mentalité sans faille. Nos apports Slaviero et Hauglustaine nous amèneront un plus indéniable pour y arriver!

« Se détacher un maximum de sa vie habituelle »

Qui dit période estivale dit vacances. Un sujet que Liège & Basketball a évoqué avec Romain Hamaide.

Romain, c’est quoi, pour toi, des vacances idéales?

C’est de se détacher un maximum de sa vie habituelle et de son quotidien. Il faut profiter, rester avec sa famille, ses amis, sa copine…

Quel est ton meilleur souvenir de vacances?

Il n’y en a pas qu’un en particulier, mais un des meilleurs est le voyage aux USA que j’ai fait il y a deux ans avec tous mes meilleurs amis!

Et la pire expérience vécue en vacances?

Je n’en ai pas vraiment connue. Le moment plus ennuyant pendant les vacances, c’est lorsqu’il faut travailler comme étudiant pour se faire un peu d’argent! Mais il faut bien le faire (rires).

L’endroit que tu as visité qui t’a le plus marqué?

Les USA, à nouveau. J’avais toujours rêvé d’y aller et j’ai vraiment beaucoup aimé.

Où pars-tu cet été?

Je suis déjà parti une semaine en Turquie. Maintenant, je commence à bosser comme étudiant.

En vacances, tu tapes quand même un peu la balle?

Cela m’arrive d’aller un peu jouer avec des amis mais c’est assez rare. Je penche plutôt vers un gros repos basket pendant les vacances!

« Le coach fut toujours présent malgré des conditions pénibles »

La saison du Mosa Angleur en P1 fut « catastrophique » selon les propres termes employés par Nicolas Vanbockestal. Relegués en P2, les troupes de Vincent Esposito auront toutefois fière allure et pourraient bien briguer le titre.

« La saison a été catastrophique puisqu’on descend avec seulement 4 victoires au compteur » concède Nicolas Vanbockestal avec lucidité. « Je ne suis fier de rien durant cette année sauf peut-être du coach qui a toujours été présent dans des conditions pénibles.« 

« Mes plus gros regrets sont les absences – à commencer par les miennes – trop nombreuses que ce soit aux entraînements ou à certains matchs clés. » poursuit Nico. « Nous n’avons donc pas vraiment connu de moments forts mais juste quelques sursauts comme la victoire contre Haut-Pré. »

C’est en deuxième provinciale que repartira le MOSA. Avec quelles ambitions? « Il faudra tout d abord reconstruire un collectif et un fond de jeu avec de la régularité. On verra, une fois cela mis en place, ce que nous pourrons viser comme objectif » avance Nicolas. « En ce qui me concerne, je dois voir de quoi sera faite ma vie professionnelle et de famille. Mais si rien ne l’empêche je serai de la partie. »

Le futur noyau d’Angleur:

Stéphane VOS, Ioannis IOSSIFIDIS, Milton Tshomba, Pierre DELFOSSE, Benoit BERGH, Armand KABEYA, Thomas GAVRAY, Maxime AMORANITIS.

« Le meneur de jeu est le point d’ancrage de toute l’équipe »

Figure bien connue du basket liégeois et verviétois, François Lodomez portera les couleurs de Spa la saison prochaine après six belles années à Comblain. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce meneur pour qui le collectif est une seconde nature.

François, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé à cinq ou six ans à Saint-Michel où j’y ai fait mes années de pré-poussins. Ensuite, je suis allé à Pepinster jusqu’à mes vingt ans. J’ai pu y jouer mes premières années seniors en P1 et D3 à seize ans. Durant mes années jeunes à Pepinster, j’ai joué dans les équipes régionales et espoirs avec comme coach Serge Polet et Christian Lemaire. Ils m’ont tout appris. Passé la vingtaine, j’ai eu l’occasion de partir avec Serge Polet, Ju Lemaire et Thomas Nyssen à Comblain où j’ai passé six années extraordinaires. Maintenant, je m’apprête à découvrir de Spa où j’espère accomplir de belles choses.

Justement, pourquoi avoir décidé de quitter Comblain et de rejoindre Spa?

Les trajets étaient difficiles à vivre depuis que Thomas Nyssen est parti à Pepin l’an dernier. De plus, mon travail me prend pas mal de temps et je vais avoir une petite fille fin septembre. Toutes ces raisons font que je voulais me rapprocher de chez moi. Enfin, j’avais besoin d’un nouvel air et d’un nouveau challenge après six années à Comblain.

Comment juges-tu cette dernière saison avec le Mailleux?

Ma dernière saison avec Comblain était la pire au niveau personnel. En effet, après ma blessure de l’année dernière, il m’a fallu beaucoup – trop, sans doute – de temps pour me remettre à niveau et je n’ai donc pas su répondre aux attentes du club.

Qu’appréciais-tu particulièrement à Comblain?

J’ai adoré jouer pour ce club. Le staff a toujours été très correct et a toujours tenu ses promesses envers les joueurs. Dans ce club, il y a une ambiance familiale et j’y ai été très vite intégré. D’ailleurs, grâce à l’ambiance que les supporters mettent, nous avons arraché plusieurs belles victoires.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine avec les Bobelins?

Au niveau personnel, c’est de retrouver mon niveau d’il y a deux ans. Au niveau collectif, obtenir une bonne place au classement et m’amuser autant lors des troisièmes mi-temps.

« Une philosophie de jeu collective »

Tu es meneur de jeu. En quoi cette position est-elle spécifique?

Le poste de meneur est spécifique car il est le point d’ancrage de toute l’équipe, être le relais entre le coach et l’équipe sur le terrain. Une compétence que je devrais encore améliorer dans mon jeu d’ailleurs. Ce poste me colle bien car je préfère construire quelque chose avec et pour l’équipe, en faisant de bonnes passes, plutôt qu’être le « scoreur ».

Justement, comment te définirais-tu en tant que joueur?

Cette réponse va rejoindre la précédente : ma philosophie de jeu est de créer quelque chose en équipe et pour l’équipe et de permettre à chacun de trouver sa place sur le terrain pour qu’on puisse, ensemble, exceller et aller le plus loin possible. Il y a deux ans, mes forces étaient mon dribble et ma vitesse, et je dois m’entrainer à retrouver cette vitesse d’antan surtout.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basketball?

C’est difficile comme question car le basket est devenu une habitude pour moi. C’est quelque chose en moi depuis toujours. Je vis cette passion au plus profond et je ne me suis jamais vraiment posé la question. Je crois que l’adrénaline que provoque un match et le suspense qu’il peut provoquer jusqu’au dernier moment, quand la partie est serrée, sont des facteurs qui me motivent, qui me poussent à me dépasser jusqu’au bout. Je pense que le jeu d’équipe est aussi un élément qui me fait aimer ce sport. Et puis, avouons-le, la troisième mi-temps du basket n’est pas des moindres! (rires)

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Principalement les finales en jeunes auxquelles j’ai pu participer et gagner. Mais aussi le Final Four en Espoirs à la Lotto Arena, la montée de R1 en D3 avec Pepinster et, surtout, avec Comblain dont le club attendait beaucoup de nous afin de redorer l’image du club : défi relevé!

Que représente pour toi le basket liégeois?

Pour moi, le basket liégeois c’est avant tout une grande famille, mais il faut avouer que, comparé aux clubs flamands, le basket liégeois et wallon est défavorisé sur le plan des infrastructures, excepté quelques clubs comme Spa – mes futures couleurs – par exemple.

« Ibiza calling »

En ce premier juillet, Liège & Basketball a discuté vacances avec Olivier Macfly.

Mac, pour toi, c’est quoi des vacances idéales?

Mes vacances idéales, c’est deux semaines à Ibiza dans une villa avec des amis. Je fais ça depuis douze ans maintenant. Même si je visite d’autres pays à l’occasion, j’ai besoin de me retrouver sur cette île.

Quel est ton meilleur souvenir de vacances?

J’en ai tellement, impossible d’en citer un. Je dirais les nouvelles rencontres.

Et le pire?

Je n’ai pas souvenir de mauvaise expérience. Même si des fois des complications surviennent, je suis de nature assez positive et zen. On ouvre les chakra (rires).

Quel lieu que tu as visité t’a fait la plus forte impression?

Bali et un road trip aux États-Unis : LA / Yosemite / Vegas / San Francisco. C’était à chaque fois des paysages à couper le souffle.

Où pars-tu cette année?

Je pars dix jours à Ibiza et puis je m’octroie une petite virée à la Tomorrowland.

En vacances, tu tapes un peu la balle?

Quand l’occasion se présente oui, mais j’aime aussi faire d’autres sports que je n’ai pas l’habitude de pratiquer durant la saison.

« Les pieds dans l’eau »

En cette trêve de la balle orange, Hervé Odeurs nous parle de ses meilleurs souvenirs de vacances.

Hervé, c’est quoi pour toi des vacances idéales?

En famille, dans un endroit ensoleillé et les pieds dans l’eau.

Quel est ton meilleur souvenir de vacances?

Ma première expérience de plongée en Egypte. J’en garde des images magiques des fonds marins.

Quel lieu visité t’a laissé la plus forte impression?

New York, sans hésiter. Cette ville est magique et j’ai eu la chance d’y vivre trois matchs NBA avec visites des vestiaires et accès à l’entrainement.

Parmi toutes tes vacances, quel fut ton pire souvenir?

Je n’ai pas réellement eu d’horribles expériences en vacances. Peut-être cette année à Djerba où les lieux n’étaient pas des plus idylliques.

Où pars-tu cet été?

Je suis déjà parti deux fois en fait. Mais pour mi-juillet, nous avons loué un gîte en France pour trois jours avec les Buffalos. Et dès mon retour, je pars en Bulgarie.

Tu tapes un peu la balle quand tu es en vacances?

Cela m’arrive des fois mais assez rarement, il faut le reconnaitre.

« Termine sur un titre aurait été une fin rêvée »

Pour Liège & Basketball, Samuel Bisschop dresse le bilan de la saison de La Villersoise en P3C.

« Je pense que nous avons réalisé une belle saison malgré des hauts et des bas. Nous ne nous attendions à rien de spécial au début, nous ne jouions pas la tête, nous voulions juste progresser ensemble comme nous le faisions depuis des années. Après quelques matchs, nous avons réalisé qu’encore une fois il y avait quelque chose à jouer. L’objectif du titre nous est donc venu en tête » nous raconte Samuel Biscchop. « Après deux ou trois défaites, nous avons arrêté d’y penser mais, après notre victoire à Awans et les défaites des plus grosses équipes de la poule, nous y avons à nouveau cru!« 

Au sein d’une série particulièrement dense, Villers voyait de peu le titre et la montée lui filer entre les doigts. « Le niveau de ce championnat était vraiment bon, toutes les équipes pouvaient se battre et tout le monde termine avec beaucoup de défaites. Cela témoigne du niveau homogène de la P3C » analyse le futur joueur d’Hannut. « Malgré notre troisième place logiquement un peu frustrante, nous avons tous pris énormément de plaisir à jouer ensemble. Surtout qu’au fur et à mesure de l’année, nous apprenions que certains – dont moi – s’en iraient au terme de la saison. Cela nous faisait encore plus profiter de nos derniers moments ensemble et de l’entente géniale qui régnait dans cette équipe. » Et de conclure: « terminer sur un titre aurait été la fin rêvée mais une place sur le podium, c’est mieux que rien. Je souhaite le meilleur à mon ancienne équipe et mon ancien club dans lequel tout le monde s’y sent toujours bien!« 

Paris Lee suit Roel Moors à Bamberg

Le meneur américain d’Anvers suit son entraineur à Bamberg.

Paris Lee (11,5 points et 5,3 passes de moyenne cette saison avec Anvers) quitte la métropole flamande pour… Bamberg, où il retrouvera Roel Moors. «  »C’est Moors qui m’a convaincu« , avoue Lee à la RTBF. « Je lui dois d’avoir vécu deux saisons fantastiques à Anvers, où j’ai en outre énormément appris grâce à lui. J’espère donc maintenant que cela va continuer ici à Bamberg…« 

«  »A partir du moment où je me suis rendu compte que l’opération était faisable, je me suis coupé en quatre pour l’inciter à signer chez nous. Ce qu’il a finalement accepté. Je suis ravi car malgré son jeune âge, il a vraiment toutes les qualités pour devenir l’incontestable leader de notre équipe, même au plus haut niveau international… » a commenté De Rycke à la RTBF, lui aussi passé d’Anvers à Bamberg. L’équipe allemande aura une connotation sacrément « belge » la saison prochaine!