« Nous sommes toujours à la recherche du bon équilibre »

Weekend de Coupe chargé pour la P1 de Spa. Vendredi, les Bobelins iront à Maffle en AWBB avant de se rendre à Harimalia samedi pour la Province. Mike Laboureur revient sur les difficultés actuelles des Spadois et ces deux matchs couperets. Entretien.

Mike, comment expliques-tu vos difficultés actuelles?

Nous savions qu’il serait difficile de former un bloc soudé très rapidement car nous intégrons six nouvelles têtes. Nous sommes toujours à la recherche de cet équilibre où chacun pourra apporter le meilleur de lui-même à chaque match. Nous nous entraînons beaucoup trop peu en équipe car certains sont repris dans le programme d’entraînement de la TDM2, mais c’est comme ça et il faut faire avec.

La Coupe peut-elle relancer une dynamique positive au sein de votre groupe?

Je l’espère de tout coeur mais je connais peu de choses sur nos deux adversaires.

Vendredi à Maffle et samedi à Harimalia, deux déplacements pour deux Coupes. Comment allez-vous aborder ces rencontres?

Nous devons aborder ces rencontres avec sérieux mais sans aucune pression. Les Coupes ne sont pas un objectif mais nous devons nous servir de ces matches pour travailler différents points qui nous ont porté préjudice depuis le début de championnat.

Sur quoi l’accent sera-t-il mis ce weekend?

Sur le collectif et une meilleure défense afin de mieux asseoir notre jeu.

« La décision officielle est tombée, le match est à rejouer »

Ninane rejouera son match de Coupe de Belgique avec, toujours, l’objectif de s’imposer et de recevoir ensuite Mons-Hainaut.

Après l’imbroglio du match de Coupe de Belgique – disputé sans les cinq points d’avance traditionnel pour l’adversaire d’une division inférieur et perdu de quatre points par les locaux – à Ninane, le club calidifontain était dans l’attente. « La décision officielle est tombée, le match est à rejouer » nous informe Luc Dubois. « Nous avons proposé plusieurs dates qui ne convenaient pas à notre adversaire et avons alors imposé le mardi 15 octobre pour disputer, à nouveau, cette rencontre.« 

Une décision logique et qui laisse l’espoir au matricule 1200 de recevoir la D1 de Mons-Hainaut en cas de victoire. « L’avocat que nous avons consulté pense que nous n’avons pas d’autres recours. En disputant ce match le 15 octobre, nous espérons aussi récupérer une partie de nos blessés, à savoir Romain Fassotte et Xavier Colette. »

Nul doute que le duel « bis » entre Ninane et Oxaco devrait valoir le détour. Le mardi 15 octobre, c’est bien le Hall Freddy Winkin qui sera « the place to be ».

« Me fondre dans le collectif »

Ce vendredi, Liège Basket accueillera Ostende. Encore sans ses renforts étrangers, les Liégeois – qui n’auront jamais mieux porté leur nom – devront réaliser le match parfait pour l’emporter.

Au Brussels, Liège a longtemps cru à la victoire avant de craquer sur la fin. « Dans les 5 dernières, nous encaissons un 16-1 fatal… car c’était 61-61 à 6 minutes de la fin!« , peste Ludo Lambermont. Le combo-guard liégeois fut discret lors de cette rencontre. « Je n’ai pas fait le match que j’aurais voulu… Je n’ai pas été super bon donc j’ai préféré me fondre dans le collectif et jouer pour mes coéquipiers » reconnait-il humblement.

Mais ce vendredi, Liège aura besoin de tous ses joueurs au top de leur forme pour résister à l’armada d’Ostende. Même si les Côtiers ont réduit la voilure, ils restent grandissimes favoris cette saison en EuroMillions Basketball league. « Nous évoluerons à nouveau sans nos joueurs étrangers » nous précise Ludo. De quoi rendre l’exploit encore plus grand en cas de victoire des Principautaires! « Et nous aurons besoin du soutien de nos supporters pour nous aider à nous transcender » conclut le nouveau membre du backcourt de VOO Liège Bastket

En bonus, le résumé en vidéo de Brussels -Liège à voir ici.

Crédit photo: Philippe Collin

« Des coups de sifflets parfois bizarres »

La quatrième journée de championnat en P2A fut marquée par les revers de Pepinster à Visé et d’Angleur à Aubel ainsi que par la première victoire de Tilff contre Prayon.

La P2A est dense et compacte. Au bas mot, six équipes peuvent prétendre au titre: Comblain, Angleur, Theux, Visé, Aubel et Pepinster. Tilff fait lui figure d’outsider en compagnie de Sprimont et d’Ensival.

Cette quatrième journée de championnat a vu les favoris que sont Theux et Comblain s’imposer. Les Comblinois ont évité le piège tendu par Ans (reportage complet ici) tandis que les Theutois se sont imposés 51-61 à Atlas.

Dans le choc entre Aubel et Angleur, c’est le groupe de Fred Delsaute qui a fini par émerger, 50-46. Dans l’autre affiche du weekend, Pepinster s’est incliné 62-59 à Visé. « C’est dommage » regrette Christophe Francot. « Nous avons une très belle équipe avec du talent mais beaucoup de gars manquent d’expérience ce qui provoque une certaine inconstance en match. »

Rien de dramatique toutefois pour le groupe de Jérôme Jennes. « A Visé, nous avons raté huit lancers dans le dernier quart. Même en étant inconstants nous aurions pu revendiquer la victoire » poursuit le shooteur pepin. « Nous apprenons encore à jouer ensemble, cela va d’ailleurs de mieux en mieux et nos automatismes se développent. Nous avançons bien, la mentalité est exemplaire et cette défaite n’est qu’un accident. Cela arrive et nous allons bosser pour éviter de connaitre cela à nouveau.« 

Tilff, défait la semaine passée à Pepinster, a décroché sa première victoire contre Prayon, 99-93. « Quand on met plus de 90 points mais qu’on en prend 99, c’est difficile de gagner un match » reconnait Thomas Broset. « Nous avons manqué de lucidité par moments, fait preuve de trop de précipitation lorsque nous revenions au score. Mais cela reste positif car nous avons effacé un revers de vingt unités pour revenir à trois longueurs de cette belle équipe poraise et n’avons rien lâché. Il faut aussi retenir l’excellente mentalité affichée par les deux équipes face à des coups de sifflets parfois bizarres des hommes en gris. »

Ensival, autre outsider victorieux, s’est imposé assez largement – 84-105- à Grivegnée.

« Un problème de mentalité »

A Mont-sur-Marchienne, Haut-Pré s’est incliné 80-62 et est désormais éliminé de la Coupe AWBB.

En Coupe AWBB, Haut-Pré s’est incliné 80-62 à Mont-sur-Marchienne. « Je n’étais pas présent mais je sais qu’encore une fois, notre mentalité n’était pas bonne » nous apprend Marc Braconnier. « C’est vraiment notre gros problème pour le moment. »

Désormais éliminés de la Coupe AWBB, les gars de Philippe Maurissen vont pouvoir uniquement se concentrer sur le championnat. « Dans les chiffres, notre un sur quatre, en ayant déjà joué les ténors que sont Ans et Flénu, est correct » souligne le longiligne meneur-ailier. « Nous avons encore un gros morceau qui arrive la semaine prochaine avec Aubel. Après, nous devrons prendre les matchs qui suivront!« 

Changement de présidence à Henri-Chapelle

Henri-Chapelle a un nouveau Président et un nouveau Secrétaire.

Remaniement dans le comité d’Henri-Chapelle. Jean Thonus désirait passer la main. « Le changement de présidence a été acté, je vais être remplacé par Jean Schonbroodt qui était le Secrétaire du club jusqu’à présent » nous précise-t-il. Sébastien Luzzi devient lui le nouveau Secrétaire du matricule 1377.

« Damned, I love this game! »

Coach de la P3 d’Aubel et assistant d’Arnaud Lardinois en R2, Jean-François Loop revient sur le début de saison des Herbagers.

En deuxième régionale, Aubel enchaine les victoires. Es-tu surpris par ces résultats?

Oui et non. Comme n’importe quel amateur de basket de la région pourrait l’avancer, nous avons, en effet, une équipe qui sur papier a fière allure. Cela ne veut pas dire charrette non plus. La complicité que j’entretiens avec Arnaud Lardinois qui dirige le groupe est au maximum. Nous nous complétons à merveille. Ajoutons à cela que les joueurs sont réceptifs, travailleurs et ont des qualités. Tous cela portent ses fruits avec effets immédiats. Tant mieux.

Logique, mais tu disais être à moitié surpris. Pourquoi?

Oui, je suis un rien surpris car nous avons du essuyer des absences pour blessures ( Manset, Bousmanne, Bertho) et vacances (Klassen) en ce début de championnat alors que nous affrontions des grosses pointures. Les matchs contre Flénu, Mons-Hainaut et le Canter se sont soldés par un trois sur trois, la victoire suivante contre Bastogne était plus logique. Avec un sourire en coin, je me pose des questions (rires).

En P3, par contre, les résultats sont moins brillants avec une seule victoire en quatre matchs.

Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas. Une victoire à domicile pour deux défaites à l’extérieur et une autre à domicile contre une intouchable équipe de Stavelot ne nous empêchent pas de garder une très bonne ambiance au sein d’un groupe groupe qui se découvre petit à petit. Je prend du plaisirs avec mes gars. Nous savons que ce ne sera pas une saison de tout repos et c’est cela qui me fait dire : » Damned, I love this game! » (rires).

Manu Musemena cartonne en TDM1

Manu Musemena cartonne en TDM1!

Le jeune meneur liégeois qui évolue en TDM1 à Gistel démontre toutes ses qualités. Dans la courte défaite de sa formation contre Guco Lier, 74-76, Manu a compilé 21 points, 3 rebonds, 6 passes et 4 steals. Une ligne de stats tout simplement impressionnante.

« Di Prospero est éternel! »

Alleur a posé de sérieux problèmes à l’Etoile Jupille ce mercredi soir mais, dans leur salle et comme depuis le début de saison, ce sont bien Marc Jacot et ses coéquipiers qui ont empoché la victoire, 73-65. Avec un bémol, toutefois, pour les locaux: la blessure de David Bernard. Reportage.

Ce mardi, l’Etoile Jupille, équipe invaincue en ce début de saison et candidate déclarée au doublé Coupe/championnat recevait Alleur, formation jeune et drivée par Damien Deblond. « Ce fut un match assez intense. Le jeune meneur adverse a tenu l’entièreté du match en défense « press tout terrain », mettant ainsi une pression constante sur nos deux distributeur » nous explique Marc Jacot.

Alors que les Jupillois sont adeptes de scores fleuves depuis le début de saison, c’est défensivement que cette rencontre s’est jouée. « Nous avons eu un peu de mal en première période mais nous avons su faire la différence en défense dans le troisième quart-temps » continue le « 3-4 » local. « C’est d’ailleurs grâce à notre solidité défensive que nous avons remporté ce match dans lequel nous n’avons pas marqué le moindre triple!« 

Au final, le groupe de Michel Nihon l’emportait 73-65, confortant ainsi son leadership sur l’élite provinciale. « Alleur va aller chercher quelques victoires. C’est une équipe jeune mais très bien organisée, avec un Serge Di Prospero éternel » souligne sportivement Marc Jacot avant d’aborder le point noir du jour: la blessure de David Bernard. « Il a du aller à l’hôpital suite à un ballon reçu sur son doigt. Notre kiné n’arrivait pas à le remettre en place. Croisons les doigts (sic) pour que cela ne soit pas trop grave.« 

Samedi, en Coupe de la Province, Jupille affrontera l’excellente P2 de Saint-Louis. « A huit, nous devrons reproduire la même défense que ce mercredi soir face à une équipe qui proposera le même style de jeu qu’Alleur » prévient Marc. Joli duel en perspective!

« Ma zone de confort se situe au delà des 6,75 mètres »

Pur produit Hutois, Nicolas Danze est de retour pour la deuxième fois à Braives, un club dans lequel l’ailier shooteur est également entraineur. Liège & Basketball vous emmène à la rencontre de ce fana de basketball. Entretien.

Nico, peux-tu nous retracer ton parcours?

J’ai commencé le basket à l’âge de six à Huy. J’y ai effectué toutes mes classes de jeunes, dont une année en U16 régionaux et deux saisons en U18 régionaux. Nous avions d’ailleurs terminé dans le top 3 régional. J’ai ensuite poursuivi à Huy en P2-P4-U21, ce qui porta mon total à treize années passées à l’Union. Contacté par Braives, j’ai rejoint les Giants pour y jouer en P2 et en P4. J’y suis resté trois ans et j’ai participé à la montée de P4 en P3. Je suis ensuite passé par Ampsin pour une saison en P2, Braives à nouveau et puis je suis parti à Modave, en P3. Nous sommes montées et j’ai rempilé pour deux saisons supplémentaires en P2 avant de revenir pour la troisième fois à Braives.

Pourquoi avoir décidé de revenir à Braives cette saison?

Je coache dans ce club depuis plusieurs saisons et, étant diplômé en éducation physique, j’y occupais aussi la fonction de Directeur technique. Cette année, j’ai du faire un choix: basket ou vie de famille. Lors de la saison 2018-2019, j’étais au basket cinq à six jours par semaines. Cela commencait à faire beaucoup et j’ai décidé de tout regrouper à Braives afin de ne pas devoir arrêter de coacher la belle équipe U12 avec qui je joue le top provincial. De plus, ayant déjà passé cinq saisons dans ce club auparavant, j’y suis attaché. Cela me tenait à coeur d’y revenir et de vivre le basket de cette façon, entre vie de club, coaching et joueur. Surtout que Braives commence à renaître doucement mais surement par la formation des jeunes et le sérieux qui s’y installe.

« Un sport complet et qui véhicule de vraies valeurs »

Tu sembles être un véritable passionné de la balle orange. Qu’apprécies-tu tout particulièrement dans le basket?

Avant tout la richesse que ce sport peut apporter à chaque individu au niveau personnel. C’est un sport qui transfère les valeurs nécessaires à la vie de tous les jours et la formation va dans ce sens. De plus, ce sport combine parfaitement lecture de jeu, aptitudes physiques, fair-play et collectivité.

Quel genre de joueur es-tu?

Selon moi, je suis un joueur plutôt polyvalent. J’ai ma vision des choses que je n’hésite pas à exprimer. Ma zone de confort se situe clairement au-delà des 6,75 mètres! J’aime jouer en périphérie et shooter, mais j’essaie de développer mon jeu intérieur. J’attaque d’ailleurs souvent le cercle en ce début de saison. Plus jeune, j’ai plutôt exercé un rôle de pivot, j’ai donc également des bases à ce niveau-là. J’ai eu la chance d’être formé pour pouvoir jouer un peu partout mais, clairement, ma préférence reste le shoot.

« L’intensité, base du basket moderne »

Tu redescends d’un échelon cette saison, quelles sont les plus grosses différences entre la P2 et la P3?

Ce qui change le plus entre ces deux divisions, c’est d’abord la vitesse et la lecture de jeu. Pour évoluer plus haut dans ce sport, il faut surtout être malin et travailler dans ce sens avec le coach. L’exécution est aussi d’une importance capitale. Une équipe moins talentueuse sur papier peut facilement battre une équipe composée d’excellents joueurs uniquement grâce à des détails et de l’intelligence de jeu. C’est ce qui est beau dans ce sport! En ce qui concerne les deux divisions que nous évoquons, il convient de mettre l’accent sur l’intensité, base du basket moderne.

Quelles ambitions avez-vous avec les Giants?

Nous n’en avons pas vraiment, contrairement à ce que la presse prétend. Nous prenons les matchs comme ils arrivent et apprenons de semaine en semaine à mieux nous trouver, à ce que le cuir circule davantage, à peaufiner nos automatismes. Il est indéniable que nous possédons une équipe où tout le monde sait jouer. Notre force sera le collectif et l’absence de « déchets ». Nous ambitionnons toutefois de finir dans la première moitié de la série mais, en toute franchise, nous ne pensons pas au titre de champion.

Merci Nico et bonne saison!

Merci aussi et je tiens à dédier cet entretien à mes deux anciens coéquipiers fans de cyclisme, Arnaud Pinte et Nicolas Gustin.