Auteur/autrice : Thiebaut Colot

Avant un déplacement à Woluwé, Ircylle Makengo revient sur le début de saison de Belleflamme, son changement de statut, sa série de TDM2 et les spécificités de sa formation. Entretien.

Ircylle, ce weekend off a-t-il permis de recharger les batteries?

Cette semaine a fait du bien pour nous reposer et soigner les petits bobos, en effet.

Que penses-tu de votre début de saison?

Nous en sommes à un sur quatre. Lorsque j’analyse ces quatre matchs, hormis celui contre Sprimont où nous n’étions nulle part, nous avons démontré que nous pouvions rivaliser avec des équipes qui jouent le top. C’est certain que nous aurions pu mieux faire mais l’envie est présente.

Quelle est ton opinion concernant votre série de TDM2?

Par rapport à la TDM2A, notre série est pas mal car il y davantage de Liégeois et moins de longs déplacements.

Avoir déjà une saison de TDM2 dans les jambes t’aide-t-il cette année?

Je ne peux pas vraiment dire que je me sente plus à l’aise car, en début de saison, j’avais une blessure au tendon. Je jouais mais je ressentais une grosse gêne. Mais, par contre, je sens mes coéquipiers plus à l’aise et cela fait du bien.

Suite à ton excellent exercice 2018-2019, as-tu l’impression d’être davantage ciblé par les défenses adverses?

Oui, je sais que les défenses me ciblent davantage. C’est plus difficile, je dois continuer à travailler, varier mon jeu et ne pas me reposer sur mes acquis.

Que devrez-vous faire pour ramener les trois points de Woluwé ce vendredi?

Pour gagner , nous devrons rester solidaires. C’ est notre plus grande force, c’est ce qui fait notre identité. Et nous devrons garder la même attitude, la même combativité et la même énergie que contre Geel.

Invaincu en P2B Dames, Prayon s’apprête à recevoir Eupen qui possède un bilan diamétralement opposé. Pour Liège & Basketball, Victoria Miceli revient sur le début de saison de son équipe, les forces et changements de celle-ci ainsi que sur l’expérience engrangée en première provinciale. Entretien.

Victoria, comment juges-tu votre début de saison?

Après une bonne préparation durant le mois d’août, nous avons entamé notre championnat par trois victoires. Elle nous ont fait du bien au moral et nous espérons évidemment continuer dans cette voie.

Un bon début d’autant plus que votre effectif a quelque peu changé.

Oui, cette nouvelle saison est un peu particulière car des changements – arrivées de trois nouvelles joueuses et d’un nouveau coach – furent opérés. Pour l’instant, tout se passe très bien et l’équipe se reconstruit petit à petit.

Quels sont vos objectifs pour cette campagne 2019-2020?

Figurer dans le haut du tableau et – qui sait? – espérer remonter en P1. Nous sommes très motivées pour mener à bien nos objectifs!

L’expérience glanée en première provinciale la saison dernière contribue-t-elle à votre excellent début de saison?

Si nous avons bien appris quelque chose la saison passée, c’est qu’un match peut basculer à n’importe quel moment. Parfois, à la dernière minute, tout peut se jouer et toute l’équipe doit se donner à fond durant l’intégralité de la partie car la rencontre peut basculer au moindre relâchement. C’est une situation que nous avons rencontrée mainte fois l’année passée. Les matchs étaient toujours très serrés et, à ce moment-là, il n’y a qu’une seule chose qui joue: le mental! L’expérience et les leçons que nous avons pu retirer de la P1 sont importantes pour notre championnat.

Tu l’as dit, votre équipe a connu quelques changements. Quelles sont vos forces cette année?

La vitesse de jeu. François (ndlr: Sgobba), notre coach, a une vision du jeu bien particulière mais toujours dans la rapidité. Au début, c’était un peu difficile de ne pas confondre vitesse et précipitation. Mais, au fil des semaines, il arrive vraiment à construire quelque chose avec nous et nous le ressentons sur le terrain et en dehors. Ce qui est vraiment bien dans son coaching, et c’est aussi un atout en match, c’est qu’il utilise à bon escient les qualités de chacune de ses joueuses et qu’il arrive à tirer le meilleur de nous-mêmes. Ca, c’est primordial pour gagner un match!

Toujours invaincus, les Herbagers s’apprêtent à disputer deux derbies, à Alleur en Coupe AWBB ce jeudi et à Haut-Pré en championnat samedi. Liège & Basketball en profite pour faire le point avec Sacha Gorlé. Entretien.

Sacha, ce weekend off a-t-il permis de recharger vos batteries?

Etant donné que c’était le weekend du mariage de Raph Perin, je ne pense pas que « recharge de batteries » soit la description la plus juste que nous puissions donner (rires). Mais un petit break ne fait pas de tort.

Invaincu depuis l’entame de championnat, le groupe doit être satisfait des résultats enregistrés?

Nous sommes très contents des résultats de ce début de saison, surtout vu l’hécatombe de blessés que nous avons connue. C’est par contre un peu plus pénible de ne jamais nous entrainer à dix mais, pour le moment, cela ne nous a pas trop porté préjudice.

Que penses-tu du niveau de la R2A?

Nous n’avons rencontré que quatre équipes, c’est donc encore un peu tôt pour donner un avis global. La plus forte formation affrontée était Flénu qui possède un groupe vraiment complet.

Deux derbies vous attendent avec Alleur en Coupe AWBB ce jeudi et un déplacement à Haut-Pré samedi en championnat. Comment allez-vous aborder ces rencontres?

Je ne connais pas très bien cette équipe d’Alleur mais, comme d’habitude, nous prendrons ce match très au sérieux, en nous concentrant sur notre jeu et en nous adaptant aux forces présentes en face. Ce sera la même chose pour le déplacement à Ougrée, une équipe qui possède quelques bons scoreurs que nous devrons tenir.

En huitièmes de finale de la Coupe AWBB, la R1 Dames d’Alleur s’est imposée à Loyers grâce à une impressionnante seconde mi-temps. Une rencontre à laquelle ne participait pas Marine Minguet, opérée ce lundi et out pour le reste de la saison. Entretien.

En huitième de finale de la Coupe AWBB, les Alleuroises se rendaient à Loyers. A la pause, le score était de 35-37. Les visiteuses décidaient alors de dresser les barbelés et claquaient un 16-40 à leurs hôtes pour s’imposer 51-77. Marine Minguet ne pouvait pas assister à cette rencontre car elle devait passer sur le billard pour être opérée des ligaments croisés.

Marine, ton opération s’est-elle bien passée?

Elle s’est très bien déroulée, sans mauvaise surprise d’après le chirurgien. Le réveil fut par contre très douloureux. Heureusement, j’ai reçu beaucoup d’anti-douleurs cette nuit (ndlr: lire de lundi à mardi) qui ont calmé la douleur et m’ont aussi pas mal « shootée » (rires). Je suis désormais rentrée à la maison, la douleur n’est facile à gérer mais cela va aller.

Combien de temps sera-tu éloignée des parquets?

Il est clair que la saison est terminée pour moi… Elle n’a même pas commencé en fait car je me suis blessée le 15 août – en jouant, pas en Outremeuse (rires). La planification de l’opération a pris un peu de temps et il faut compter six ou sept mois pour pouvoir reprendre. Cela m’amène fin avril et je ne vais pas rejouer pour deux matchs de fin de championnat et prendre des risques inutiles. Mon objectif est d’être prête pour août prochain, en pleine forme et en faisant preuve de prudence.

Qu’est-ce qui va le plus te manquer durant les prochains mois?

Le plus dur, c’est vraiment de ne pas pouvoir participer. Je reste énormément présente aux entrainements et aux matchs de mon équipe et je suis, bien entendu, super contente et hyper fière des résultats qu’obtiennent mes coéquipières mais, surtout, de la manière dont elles les obtiennent. C’est d’autant plus difficile pour moi de vivre cela de l’extérieur, sans pouvoir réellement « faire partie » de ces belles prestations.

Quels sont tes espoirs pour ton équipe pour cette saison?

J’ai beaucoup d’espoirs. Jusqu’ici, mes coéquipières ont déjà montré de très belle choses avec une excellente défense et un collectif – pour ne pas le redire: une symbiose – en attaque. J’espère que cela va continuer de la sorte tout au long du championnat mais aussi en Coupe. Je les encouragerai du mieux que je peux depuis le bord du terrain, en espérant les y rejoindre – sur le terrain – rapidement.