« Sortir de la P4 est toujours compliqué »

En P4D, Haut-Pré réalise un début de saison tonitruant. Liège & Basketball vous emmène à la rencontre de Romano Nicosia, le coach invaincu d’Ougrée.

Romano, comment juges-tu votre début de saison?

Je ne peut qu’être heureux avec deux victoires en préparation – contre les P4 de Visé et d’Alleur – quatre victoires consécutives en championnat et deux victoires en Coupe – contre la P4 d’Aubel et la P3 de La Spéciale Aywaille. Un succès que nous n’attendions pas, qui fut une agréable surprise et nous a permis de nous mesurer à la P2 de Theux. Ce qui me plait surtout dans ce début de saison, c’est que je sens tous mes joueurs concernés. Nous sommes toujours entre dix et douze aux entrainements alors que l’année passée, nous n’étions que six ou sept dans le meilleur des cas (rires).

Invaincus et en tête de la P4D, quelles sont vos ambitions cette saison?

Notre objectif était de faire mieux que les trois dernières années où nous terminions toujours avant-derniers avec un maximum de cinq victoires. Outre faire mieux, nous espérons jour le milieu de classement voire plus haut si possible. Conclure la saison plus haut que le ventre mou du classement serait un vrai bonheur pour le groupe, surtout après des saisons de disette.

Que penses-tu de votre série et qui en sont les favoris?

C’est une série où tout peut arriver. Tout le monde peut battre tout le monde mais je crois que le titre se jouera entre Sainte Walburge (ndlr: également invaincu), Braives et Hamoir (ndlr: respectivement un et deux revers au compteur).

Que penses-tu de la quatrième provinciale?

Pour moi, la P4 sert à deux choses: soit bâtir une équipe avec des jeunes afin de leur donner de l’expérience, soit monter une équipe de potes avec l’objectif de s’amuser. Mais sortir de la P4 est toujours compliqué.

Tu as un parcours de coach assez atypique…

Oui, j’ai débuté la saison dernière en tant que coach-joueur mais j’ai rapidement constaté que combiner les deux fonctions était extrêmement difficile (ndlr: coucou Vincent Kompany), surtout que nous avions des soucis d’effectif. Cette saison, je voulais me concentrer uniquement sur mon rôle de coach. J’ai toujours aimé entrainer. Avant de coacher au basket, je fus entraineur d’équipes de jeunes de football pendant cinq ans.

Qu’apprécies-tu dans le coaching?

J’ai toujours aimé ressentir la satisfaction que l’on ressent lorsque le travail effectué en semaine se remarque lors des matchs. Avec mon équipe du Haut-Pré, c’est un peu différent car je ne dois plus enseigner les bases – encore que cela soit le cas pour certains (rires) – mais surtout améliorer mes joueurs dans leurs imperfections. Je dois bien reconnaitre que j’aime la perfection. Même quand nous gagnons, je vois davantage ce qui n’a pas été que le contraire, au grand dam de mes joueurs (rires). Mais j’ai surtout envie de leur transmettre l’envie que j’avais en tant que joueur et que j’ai toujours car, la plupart du temps, ce qui fait gagner un match, c’est le mental!

« Plusieurs joueurs m’ont tenu à la culotte »

A Spa, Benoit Blanchy a réalisé un carton offensif pour permettre à Hannut de rester dans le sillage de valeureux Bobelins. Les Hesbignons auront à nouveau besoin de le marqueur vedette ce vendredi contre Alleur.

A Spa, Benoit Blanchy a réalisé un nouveau carton offensif avec 33 points à son compteur personnel. « Ce match était très particulier car je me sentais très bien mais l’équipe ne proposait pas son meilleur jeu » nous raconte le scoreur hesbignon. « Je me suis donc concentré sur le mien afin d’essayer de rester au contact de l’adversaire, ce qui ne fut pas simple vu le nombre important de joueurs différents à m’avoir tenu à la culotte. Heureusement, dans le dernier quart, l’équipe a commencé à mieux jouer et cela nous a permis de remporter la victoire après prolongation.« 

Une performance de choix saluée par ses coéquipiers. « J’essaie de donner le meilleur de moi-même à chaque match afin d’aider au mieux l’équipe mais c’est vrai que cela fait du bien de retrouver mon jeu, surtout après l’opération au ménisque subie en juin » sourit Benoit avant d’évoquer la réception d’Alleur ce vendredi. « C’est une très bonne équipe, comme toutes celles du championnat P1. Chaque équipe est compétitive et joue crânement sa chance. Nous en avons fait l’expérience le weekend passé, nous étions très près d’une défaite face à une formation pointée à zéro sur quatre.« 

Ambitieux, les Hesbignons sont conscients de la nécessité de remettre l’ouvrage sur le métier chaque semaine. « Nous devons préparer tous nos match de la meilleures façon possible et surtout être concentrés durant ceux-ci afin de proposer notre meilleur basket car chaque rencontre sera un combat de tous les instants. Il ne faudra rien lâcher si nous voulons atteindre ou rester dans le top du classement en fin de saison » prévient l’expérimenté scoreur.

Le récital de François Lhote

Dison-Andrimont réussit bien aux Jupillois. En P1, l’Etoile a profité du récital de François Lhote pour dominer le groupe de Gino Fortuna tandis qu’en P3, la Vaillante n’a fait qu’une bouchée des Disonnais.

Aux Argilières, le choc entre l’Etoile Jupille a rapidement tourné court. Profitant du récital de François Lhote (20 pions), les locaux avaient déjà plié le match à la pause, 44-25. Après une troisième quart équilibré, le groupe de Michel Nihon en remettait une couche pour s’imposer largement, 82-53.

En P3A, la Vaillante Jupille a conforté sa place dans le peloton de tête en dominant Dison 90 à 56. Les Disonnais sont toujours à la recherche d’une première victoire dans la division.

« Nous avons failli créer l’exploit »

En P3C, Modave a bien failli créer l’exploit et infliger sa première défaite à l’Union Liège. Sprimont a lui créé la surprise contre Oupeye tandis que Grâce-Hollogne s’est sorti du piège tendu par Aywaille et que Visé a fait de même à Neuville.

« Nous avons failli créer l’exploit » souligne Arnaud Croteux. En effet, Modave ne s’est incliné que de trois unités, 59-62, contre l’invaincue formation d’Union Liège. « Un gros problème au rebond dans le money time a offert jusqu’à quatre chances de marquer à notre adversaire et le manque de rotations à la fin – un joueur à cinq fautes et deux blessés – furent fatals. Dommage car nous étions encore devant à trois minutes de la fin. Nous avons même eu la balle de match à dix secondes du coup de sifflet final mais avons fait preuve de trop de précipitation » développe le coach des Castors entre satisfaction et déception.

Victoire aussi pour les autres favoris. Grâce-Hollogne a résisté à des valeureux Aqualiens, 60-73 et Visé est revenu triomphant de Neuville, 56-61.

Petite surprise par contre avec la victoire de Sprimont sur Oupeye, 69-60. « Un gros match et un super troisième quart remporté 20 à 6 » nous résume Sacha Evrard.

Fabry et Moray combinent 62 points

Emmenées par des Fabry et Moray productives, les White Tigers ont dominé Union Liège.

Nouvelle victoire des White Tigers. Face à Union Liège, Moray (30 pions), Fabry (32 points) et leurs coéquipières n’ont laissé aucune chance à Union Liège pour décrocher une nouvelle victoire, 103 à 17.

« L’aventure en seniors se termine par un échec »

Appelé à la rescousse de la P1 de Sainte Walburge, Yves Dehousse n’est pas parvenu à « trouver des solutions pour rendre cette équipe performante » et a décidé de « passer la main » .

Les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas. Après deux exercices victorieux en P1 à Haut-Pré et achevés par une montée en R2, Yves Dehousse avait pris un peu de recul avant d’accepter le poste de coach de la P1 de Sainte-Walburge en début de campagne.

En retard de préparation, les Sang et Marine courent encore après une première victoire en championnat. Cela se fera sans l’ancien mentor du Haut-Pré qui a décidé de passer la main. « Je quitte la P1 de Sainte Walburge mais pas le club où je coache toujours les U12 » nous informe Yves. « J’arrête la P1 car je ne trouve pas de solution pour rendre cette équipe performante alors que la qualités de joueurs est bien présente, mais ils ne parviennent pas à la démontrer en match. Pour moi, l’aventure en seniors se termine par un échec donc autant passer la main. « 

« Une main gauche peut être utile »

Ce mercredi, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Cassandra Urbany. Entretien fleuve avec la passionnée joueuse de Prayon.

Cassandra, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé à pratiquer ce sport dès l’âge de trois ans. Toute petite, j’étais déjà une grande passionnée. J’ai joué à Tilff ainsi qu’à Esneux jusqu’en pupilles. J’étais alors en sélection mini-basket également et l’un de mes plus beaux souvenirs reste le tournoi international de Fossombrone. C’était juste magique. Je suis ensuite partie à Montegnée où je suis resté sept saisons et où j’ai eu la chance d’évoluer plus rapidement en jouant dans deux équipes. J’ai reçu l’occasion de m’entrainer avec les équipes dames, ce qui m’a aidé à progresser ainsi que de pouvoir compter sur d’excellents entraineurs comme Guillaume Barbieux et Philippe Anthiersens.

Tu es ensuite retournée à Esneux.

Oui, dans mon club de coeur et pour sept années durant lesquelles nous avions un très bon groupe. Nous finissions chaque fois dans le top 3. J’avais des envies de monter en régionale mais ce n’était pas possible avec Esneux alors j’ai eu le déclic de partir à Pepinster durant une saison et demie.

Une saison et demie?

Oui car cela s’est assez mal terminé, il y avait des désaccords entre l’ensemble du comité, le coach et moi. Je ne garde aucun regret et je me suis dirigé vers Trooz, le club où je continue de pratiquer ce sport qui me passionne tant! Si le projet de R1 ne s’est pas fait, j’ai été très bien intégré par les filles de P1.

Une saison qui s’est conclue par une descente.

Notre équipe comptait de bonnes joueuses mais nous n’arrivions pas à concrétiser notre potentiel par des victoires. Cela nous a valu une chute libre et une descente en P2. Cela ne nous a toutefois pas affaiblies, bien au contraire, et nous sommes reparties motivées en P2 avec un nouveau coach qui nous apporte beaucoup.

Un évènement t’a profondément marquée.

Oui, la perte de mon papa m’a fortement changée sur le terrain. J’essaie de moins me prendre la tête car cela reste une passion et j’ai la chance de toujours avoir ma maman qui m’accompagne partout depuis ma plus tendre enfance.

Ton club de Prayon t’a d’ailleurs soutenue dans ces moments difficiles.

En effet, j’y ai rencontré de belles personnes qui m’ont soutenue après la perte de mon papa, un évènement dont je me remets difficilement car il était très présent au basket pour me crier dessus quand je n’en faisais qu’à ma tête ou quand je pétais les plombs, ce qui arrive moins souvent car j’ai mûri.

Qu’apprécies-tu à Prayon?

Outre les personnes que j’ai rencontrées, le côté familial du club m’a motivé à poursuivre le basket tout comme la confiance que l’on m’y accorde, tant sur le terrain qu’en dehors.

Tu t’y impliques d’ailleurs beaucoup.

Pour l’instant, je suis capitaine. On verra si je le reste mais je fais de mon mieux pour faire honneur à ce privilège et porter et motiver mon équipe. Je me suis investie pour créer des t-shirts de supporters et depuis cette saison je fais partie du comité et j’essaie de faire avancer le club au travers de différents organisations et projets.

Quels sont vos objectifs cette saison en P2?

La montée, directement. Nous sommes descendues alors que nous avions un bon niveau. Notre mauvaise gestion sur le terrain nous a coûté cher mais nous sommes toutes déterminées, ainsi que notre coach, pour conclure ce championnat la tête haute avec une montée à la clé et peu de défaites.

Comment juges-tu votre début de saison?

Personnellement, je dirais très casse-pied au début car notre nouveau coach est particulièrement pointilleux, ce qui n’est pas un défaut sauf quand l’on n’a pas de main gauche et qu’il veut qu’on la travaille (rires)! Ceci dit, je constate désormais que c’est bien utile et qu’une main gauche peut parfois servir (rires). Plus sérieusement, le travail commence à payer et malgré les arrivées de nouvelles joueuses et les grossesses, notre début de saison n’est pas mal du tout avec quatre victoires en autant de rencontres et nous allons continuer à avancer ensemble.

Comment juges-tu le niveau en P2 dames?

Difficile à dire car cela fait longtemps que je n’y avais plus évolué mais je remarque une grande différence avec le niveau pratiqué en P1. Alors qu’en P1 un match n’est jamais fini, en P2 le retour de l’adversaire devient beaucoup plus difficile dès qu’il y a un écart de points importants.

Revenons un peu à toi. Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basketball?

Le jeu en lui-même me plaît, les aspects collectifs et combatifs surtout. Cela fait partie de ma mentalité de ne rien lâcher. J’adore jouer défense et aller récupérer des balles au sol. L’interception reste mon dada mais il faut vraiment que j’essaie de davantage convertir mes contre-attaques (rires).

Comment te définirais-tu en tant que joueuse?

Déterminée, surtout depuis la perte de mon papa, mon plus grand fan qui me répétait de ne jamais rien lâcher, combative, rapide, concentrée, râleuse, nerveuse et disposant d’une bonne lecture du jeu. J’encourage tout le temps, je crie beaucoup, je suis passionnée, parfois inconsciente. J’ai du mal à m’arrêter, même lorsque je suis blessée, ce qui m’a parfois joué des tours. Et je vais dire un peu shooteuse, aussi, car cela m’arrive de scorer quand il le faut, surtout en P2. Mais si je constate que cela ne veut pas rentrer, les assists fonctionnent très bien (rires). Enfin, il faut reconnaitre que j’ai toujours eu un sale caractère, ce qui m’a apporté du négatif comme du positif.

As-tu des modèles qui t’inspirent?

Julie Allemand et Emma Meesseman. Leur modestie et la simplicité de leur jeu rend le basket tellement beau. J’adore les regarder jouer, c’est juste « Waouh »! J’ai eu la chance de partir aux Etats-Unis en juillet dernier avec Game Time et d’assister à un match WNBA. C’était juste magique! Un basket propre et beau. J’apprécie aussi la NBA – LeBron James, Jordan et James Harden – même si je ne suis pas tous les matchs. Les moments forts me fascinent, surtout dans les matchs difficiles, ainsi que les shooteurs, les crosseurs, les belles phases de jeu.

Selon toi, quels sont les points communs et les différences entre basket féminin et masculin?

Actuellement, le jeu masculin est tout de même plus physique même si je trouve que le basket féminin l’est devenu davantage. Le basket féminin est plus « vicieux », les filles sont plus râleuses (rires). J’estime que le basket féminin est plus tactique que son homologue masculin qui est plus rapide et spontané. Les hommes arrivent plus vite à se trouver sur un terrain et, chez les filles, on remarque rapidement lesquelles ont joué avec des garçons en étant plus jeunes.

Quels sont les atouts du basket féminin pour séduire un plus large public?

Les shorts moulants (rires)! Non, je rigole bien sûr. C’est vrai que moins de spectateurs se déplacent pour les matchs féminin mais je crois que proposer du beau basket, remporter des matchs avec une vraie notion collective et une belle ambiance ne pourra qu’encourager le public à supporter des équipes féminines. J’espère que le basket féminin continuera de convaincre un plus large public car, en dames, nous proposons de belles choses aussi.

Retour victorieux pour Paulus dans un match fou

Un match complètement fou! Au terme d’un marathon de cinquante minutes, Neuville est venu à bout d’Andenne et a décroché sa deuxième victoire de la saison contre un concurrent direct. Reportage.

Retour victorieux pour Paulus! Le poste 3-4 du Rebond a fêté son retour de blessure avec 14 points, un match marathon et une victoire importante face à Andenne. « Cette victoire face à un concurrent direct pour le maintien fait du bien » souffle Vincent D’Alessandro.

Dans leurs installations, Warnimont (19 pions) et ses coéquipiers se retrouvaient menés 18-23 après dix minutes mais profitaient du second quart pour recoller au score. C’était 34-35 à la pause. La reprise était défensive et profitait à Delfosse (18 unités) et consort qui passaient devant. A la demi-heure, le marquoir affichait 48-44. Dans la dernière ligne droite, la bande de Jimmy Stas parvenait à recoller au score et à arracher la prolongation. Dans celle-ci, Neuville et Andenne ne parvenaient pas à se départager. Après quarante-cinq minutes de jeu, c’était 73 partout. Dans la deuxième prolongation, Elettrico (14 unités), Debry (10 pions) et leurs partenaires finissaient par émerger et l’emporter 85-82.

« Ce match s’est joué sur la concentration pendant cinquante minutes et sur l’envie défensive. Grâce aux consignes du coach – même si elles n’ont pas toutes été respectées – et au soutien des joueurs entre-eux et des encouragements du banc, nous avons su faire la différence » avance le jeune pivot neuvillois.

« Cette victoire nous fait énormément de bien pour les trois points qu’elle nous rapporte » souligne Nicolas Sumkay avant de tempérer les ardeurs. « En revanche, cette rencontre nous a permis de constater que malgré les progrès réalisés par l’équipe, nous avons encore pas mal de chemin a parcourir pour arriver au top de notre potentiel. »

« Un match rude à certains moments »

En P3A, Theux a décroché sa seconde victoire en allant s’imposer à Liège Basket, 58-68. Jason Dorjo revient sur cette performance et le début de saison de sa formation.

Jason, que retiens-tu de ce match?

Enfin un match référence et une très bonne victoire collective. Ce fut une rencontre chargée en intensité et rude à certains moments.

Qu’est ce qui a fait la différence en votre faveur?

Notre cohésion de groupe et les choix tactiques du coach, surtout lors de notre première mi-temps presque parfaite. Ce qui a également fait la différence, ce sont nos supporters qui on joué le rôle du sixième homme du début à la fin.

Que penses-tu de votre début de saison?

Pour le moment, elle se déroule bien avec une seule défaite au compteur. Nous somme à deux victoires en championnat avant le prochain match à Harimalia, un gros morceau qui nous attend.

Fin de parcours pour Ninane

En s’inclinant 64-97 contre Oxaco, Ninane quitte la Coupe de Belgique.

Les Calidifontains n’accueilleront malheureusement pas Mons-Hainaut. Sans Colette, ni Fassotte, la marche était trop haute face à la solide TDM1 d’Oxaco et Ninane s’est incliné 64-97. Un revers qui met fin au parcours des Ninanais dans la compétition.