« Nous sommes déçus mais devons passer outre »

Ce samedi, Pepinster se rendra à Lambusart – une formation qui avait corrigé Spa – sans Mourad Chikhaoui, qui a rendu son équipement. Hugo Maréchal fait le point sur la situation des Pepins.

Cette semaine, les Pepins apprenaient que Mourad Chikhoui avait décidé de rendre son équipement. « Nous en sommes tous très déçus mais c’est son choix donc nous allons passer outre et continuer d’avancer ensemble » nous confie Hugo Maréchal.

C’est un déplacement à Lambusart qui attend le groupe de Pascal Mossay ce samedi. « Nous y allons pour gagner et, surtout, nous reconcentrer suite à la déferlante subie à Oostkamp » continue le Verviétois. « Nous avons été briefé par Fred Carton qui connait les qualités des joueurs adverses. »

« Nous sommes le petit poucet de la série »

Avant le déplacement de Ninane à Haneffe, Liège & Basketball a fait le point avec Nicolas André.

Nico, quel bilan tires-tu de votre début de saison?

Ce début de saison est compliqué au niveau des victoires. Mais nous nous rendons bien compte que nous sommes le petit poucet de la série avec une moyenne d’âge ne dépassant pas les vingt années et six joueurs qui n’évoluaient qu’en P3 et cadets la saison dernière!

Comment allez-vous aborder ce derby contre Haneffe qui a retrouvé le chemin de la victoire le weekend dernier?

Nous sommes clairement les outsiders face à des Templiers qui possèdent une équipe expérimentée et certainement très en confiance offensivement. De notre côté, nous nous sommes fixés une ligne de conduite qui est de travailler dur à chaque entrainement et de faire mieux de match en match.

Que devrez-vous faire pour tenter d’empocher les trois points en Hesbaye?

Si nous voulons avoir une chance de l’emporter à Haneffe, nous allons devoir défendre dur pendant quarante minutes, ce que nous ne savons pas encore faire. Malheureusement, ce déplacement se fera sans Simon Affano qui est l’un des « guerriers » de l’équipe.

« Je peux être plus percutant »

Ayant fêté son retour sur les parquets par une victoire, Nicolas Paulus s’apprête, avec ses coéquipiers, à retrouver Quaegnon ce samedi pour le remake de la dernière finale des Playoffs de R2. Entretien.

Nicolas, tu as pu retrouver les terrains le weekend dernier. Comment te sens-tu?

Je me sens bien, c’est un plaisir de rejouer mais ma cheville est toujours gonflée et douleureuse. Je limite donc les séances. Cela devient long, je ne suis pas à 100% mais j’arrive quand même à rendre des services à l’équipe.

Retrouves-tu petit à petit tes sensations?

Mes sensations reviennent mais tant que j’ai ces gonflements et cette peur de me re-blesser, on pourra toujours dire – et moi le premier – que je peux être plus percutant.

Ce samedi vous recevrez Quaregnon pour le remake de la dernière finale des Playoffs de R2. De quoi vous stimuler?

Quaregnon, nous n’y pensons pas beaucoup. Nous pensons davantage à prendre tous les matchs que nous pouvons prendre et celui-ci en est un. Chez nous, nous avons un coup à jouer. Je pense que nos adversaires s’attendaient à un meilleur début de saison donc peut-être sont-ils – comme nous – en méforme? Une chose est certaine, si nous jouons comme la semaine passée, nous ne gagnerons pas. Les Playoffs de l’année passée sont en tout cas oubliés, nous pensons à ceux de cette année (rires). Non, bien sûr, nous en sommes très loin!

« Apprendre à nous taire sur l’arbitrage »

Double derby pour Hannut ce weekend. Ce sera d’abord Alan Dibenedetto et la P1 qui iront défier le voisin de Waremme avant que la P2 d’Arnaud Duvivier ne prenne la direction de Wanze.

Weekend de derby pour Hannut. Les Hesbignons, cinquièmes de notre élite provinciale, iront à Waremme pour tenter de décrocher une nouvelle victoire. « Pour retrouver notre niveau de l’année passée et gagner ce samedi, il faudra faire tourner un peu plus la balle et trouver l’homme libre » prévient Alan Dibenedetto. « Il faudrait aussi apprendre à nous taire un peu plus par rapport à l’arbitrage car cela nous porte préjudice depuis le début de saison.« 

Dimanche, ce sera au tour de la P2 d’Arnaud Duvivier de se mettre en mode derby pour un déplacement à Wanze. Un duel entre deux équipes qui présentent le même bilan mitigé: deux victoires et trois revers. « Nous connaissons bien certains joueurs de Wanze et aurons donc envie de bien faire ce dimanche » souligne Arnaud Duvivier. « Nous devrons jouer en équipe et collectivement. Nous devrons également redoubler d’efforts en défense et nous montrer très agressifs.« 

« Il n’y a que comme cela que nous y arriverons »

Dimanche dernier, Bellaire a infligé à l’Etoile Jupille sa première défaite de la saison en championnat. Dans le même temps, Sainte Walburge décrochait son premier succès de l’année. Ce samedi, les Blue Rabbits se rendront chez les Sang et Marine pour un derby qui s’annonce prometteur. Liège & Basketball en a profité pour s’entretenir avec Gael Colson.

Gael, que retires-tu de votre victoire contre l’Etoile Jupille?

Ce fut vraiment un match référence à tous les points de vue! Mentalité, encouragement, attaque, défense, tout y était et cela fait plaisir d’avoir vu un groupe répondant présent du début à la fin.

Un autre derby vous attend ce samedi à Bellaire.

Ce sera un match difficile face à une équipe qui vient de changer de coach et de remporter sa première victoire de la saison. A nous de reproduire ce que je demande à chaque fois, peu importe l’adversaire: mettre beaucoup d’énergie en défense pour pouvoir courir et déployer notre jeu offensivement et en équipe. Il n’y a que comme cela que nous y arriverons. C’est une rencontre que je prends très au sérieux pour continuer sur nos deux bonnes prestations.

« Nous n’avons plus de coach depuis une semaine »

Début de saison compliqué pour Grivegnée en P2A. Les Sang et or sont lanterne rouge et viennent de perdre leur entraineur. Pas de quoi envisager sereinement le déplacement chez la talentueuse équipe de Pepinster.

Le début de saison de Grivegnée est compliqué. Avec une seule victoire en six rencontres, les Sang et or ferment la marche en P2A et viennent de perdre leur entraineur. « Nous ne sommes clairement pas dans une position favorable » reconnait Nathan Stevens. « Nous n’avons plus de coach depuis une semaine, Didier Francesci ayant remis sa démission, nous connaissons toujours des soucis de présence(s) aux entrainements et l’ambiance dans l’équipe n’est pas au beau fixe. Chacun doit se remettre en question et nous devons nous serrer les coudes si nous voulons éviter la descente en P3. »

Au sein d’une série particulièrement dense, il y a déjà urgence pour Grivegnée. « Personnellement, je pense que nous avons davantage de qualités basket que la saison dernière mais, cette année, il n’y a pas de « coeur » et je remarque que cela fait une énorme différence » regrette l’ailier des Sang et Or avant de se pencher sur le déplacement de ce vendredi à Pepinster. « Cette rencontre n’est pas à prendre mais nous devons montrer un meilleur visage et afficher davantage d’envie et de volonté. Nous devons au moins respecter les bénévoles qui font tourner le club malgré ces évènements négatifs. Ce vendredi, il faudra surtout retenir la manière. Perdre de vingt points ne me dérange à partir du moment où nous sortons du terrain en pouvant nous dire que nous avons tout donné pour l’équipe et pour le club. » Le réveil de la RJS aura-t-il lieu en terre pépine?

« Toutes les individualités de Neufchâteau sont dangereuses »

Après la déception du revers enregistré à Sprimont, Martin Gillotay et Esneux doivent réagir face à l’excellente formation de Neufchâteau. Interview.

Martin, comment le groupe a-t-il réagi après le revers en prolongation à Sprimont?

Ce match fut une grosse déception pour le groupe… Nous avions fait une bonne semaine d’entrainement et nous étions prêts pour ce derby. Nous savions à quoi nous attendre et, pourtant, notre entame de rencontre fut catastrophique. Nous méritions mieux qu’une défaite au vu de l’ensemble de la partie mais, malheureusement, la mauvaise gestion de la dernière minute nous fut fatale.

Ce vendredi, c’est un gros morceau qui débarque: Neufchâteau!

Neuchâteau est une équipe complète et toutes ses individualités sont dangereuses. Nous devrons être concentrés durant quarante minutes et répondre au défi physique imposé par les Chestrolais. En outre, nous devrons jouer sur nos principes en défense, c’est à dire contrôler le rebond et le « un contre un ». Offensivement, il faudra jouer très vite devant pour inscrire un maximum de paniers en contre-attaque. A nous d’également élever notre pourcentage aux shoots pour nous faciliter la tâche.

« Pas avoir peur de prendre des coups car nous en prendrons contre Geel! »

Ce vendredi, Comblain recevra sa bête noire: Geel. Ayant repris des couleurs depuis quelques semaines, Rémy Collard et ses coéquipiers veulent enfin vaincre le signe indien. Analyse.

Avec son noyau riche en talent(s), Comblain est capable de vaincre n’importe qui et encore davantage sans doute dans ses installations. Toutefois, une irréductible bande de Flamands résiste encore et toujours à la puissance de feu du Mailleux: Geel. « Effectivement, nous n’avons encore jamais gagné contre Geel » nous confirme Rémy Collard. « Et je pense que ce vendredi est le meilleur moment pour créer l’exploit! Nous revenons avec la victoire de chez un adversaire que nous n’avions pas encore battu lors des deux dernières années et Geel vient d’être vaincu à domicile par une belle équipe de Woluwé. Ne devrons jouer sur nos qualités, c’est à dire jouer sur notre vitesse d’exécution et ne pas avoir peur de prendre des coups car, contre Geel, nous en prendrons!« 

Lors du derby à l’ABC Arena, le Mailleux n’est pas passé loin de son match référence. « Cette victoire nous a clairement fait du bien mais Belleflamme n’était pas dans un bon jour, ce qui explique la si grosse différence au marquoir » nuance l’ailier comblinois. « Nous devons essayer de reproduire un jeu à l’identique afin de gagner à domicile ce vendredi. » Et de conclure: « Une victoire ce vendredi serait, selon moi, une des plus importantes de ce premier tour car Geel joue le top est est notre bête noire!« 

« Profiter de nos kilos in the paint car il en faut beaucoup pour fatiguer Mayron Wilkin »

Après sa belle victoire victoire à Gistel, Spa effectuera son plus court déplacement pour se rendre dans l’atypique salle du Collège Saint-Michel. Sur un terrain aux dimensions restreintes, le duel dans la peinture pourrait s’avérer déterminant. Liège & Basketball en a profité pour tailler le bout de gras avec Pierrick Van Den Brule pour qui cette rencontre sera toute particulière.

Pierrick, à Gistel dimanche dernier vous avez renoué avec la victoire et avec vos valeurs.

Nous avons vraiment livré un super match. Je pense même qu’il s’agit là de notre meilleure prestation de la saison car l’adversaire en face était solide et possédait une équipe complète avec de nombreux très bons joueurs. Nous avons mené toute la rencontre et avons géré notre avance.

Que du positif à retenir de votre prestation?

Beaucoup de positif en tout cas, vraiment braucoup. Le coach adverse a varié les défenses et les profils des joueurs alignés mais nous avons su nous adapter à chaque fois. Axel Dejond a pu conquérir sa première victoire avec nous, tout comme Lucas Lambot. C’est top pour la confiance et ils s’intègrent de mieux en mieux dans l’équipe, à l’instar de François Lodomez.

Ce vendredi, vous irez à Saint-Michel. T’attends-tu à une grosse ambiance?

Je l’espère en tout cas mais oui, je suis persuadé qu’il y aura du monde. C’est notre premier derby et rien n’est jamais simple dans la petite salle de SFX.

Une rencontre qui, outre le côté derby, sera particulière pour toi.

En effet, je connais pas mal de gars de l’équipe adverse, notamment Timothy Casamento et Romain Bruwier avec qui j’ai joué à Visé mais surtout les frères Wilkin avec qui j’ai évolué à Pepinster et que je vois encore souvent. Ce sera donc un match un peu particulier pour moi et je me réjouis vraiment d’y être!

Tu évoquais la petite taille du Collège Saint-Michel. Des dimensions en-dessous de la normale qui ont souvent une influence sur le style de jeu pratiqué. La lutte sous les panneaux sera-t-elle encore plus importante que d’habitude?

Effectivement, Saint-Michel possède des intérieurs plutôt mobiles, nous allons essayer de les user en-dessous et de profiter de nos kilos (rires). Mais je pense surtout que nous allons tomber sur des zones-press ou des zones et prises à deux. Martin Wintgens nous sera alors très utile avec son shoot à mi-distance.

Le rythme aura aussi son importance?

Absolument! Nous ne devrons pas tomber dans le piège de jouer vite car c’est le jeu prôné par Saint-Mich’. Pour avoir partagé plusieurs préparations physiques à Pepinster avec Mayron Wilkin, je peux assurer que je ne suivrai pas son rythme longtemps et qu’il en faut beaucoup pour le fatiguer (rires).

Quelles seront les autres clés de ce derby?

La patience devant et l’envie derrière. Les locaux convertissent pas mal de leurs tentatives derrière l’arc, nous devrons être directement concernés pour éviter qu’ils ne s’enflamment sans quoi le match risque d’être compliqué. Si nous jouons comme contre Lambusart, nous perdrons assurément ce derby. Il faut dès lors reproduire une prestation similaire à celle de dimanche dernier. Mais, comme toujours lors d’un derby, ce qui compte c’est la victoire et nous allons essayer d’offrir un beau spectacle aux spectateurs présents!

« Un deuxième quart fatidique »

En Coupe de la Province, la logique fut respectée avec la victoire de la P2 d’Harimalia face à la P4 de la Vaillante, 80-58, devant un large public. Reportage.

Malgré un manque évident de rotations, Jupille démarrait bien la rencontre et conservait son avantage durant quinze minutes. « Mais le deuxième quart fut fatidique » regrette Gaetan Remacle. Encaissant un 20-4 au cours de ces dix minutes, les « Pistols » voyaient les Abeilles prendre dix points d’avance juste avant la pause.

« Les locaux sont revenus très physiques dans le troisième quart pour accroitre leur viatique avant que nous ne fassions jeu égal dans la dernière ligne droite » poursuit l’entraineur visiteur. Au final, Harimalia s’imposait logiquement 80-58.

« Harimalia a profité de son avantage physique dans la raquette et ses ailiers – Cedric Bya en tête avec 22 points – ont affiché un très bon pourcentage aux shoots » analyse Gaetan. « Cette équipe est complète et redoutable pour le championnat P2. De notre côté, nous avons péché aux lancers-francs – 3 sur 16 – et nous sommes un peu emballé quand cela jouait un peu plus physique.« 

Fin de l’aventure dans la compétition pour la sympathique équipe de Jupille qui a pu compter sur un soutien franc et massif de ses supporters. « Notre club est venu en masse afin de donner encore plus de sens à notre slogan – Plus qu’un club, une famille! – et de nous encourager jusqu’à la fin du match et partager avec nous une sympathique troisième mi-temps » souligne le coach de la Vaillante. « Nous avons dégainé les flingues pour remporter un après-match digne des Pistols chez des amis pourtant très fêtards à la base.«