« Ne pas nous focaliser sur les « stars » adverses »

Ce samedi, c’est pas moins de quatre affiches qui auront lieu en première provinciale. Des chocs en haut du classement, une probable joute de Playoffs, un duel de promus, de multiples retrouvailles et un derby pour le maintien. Focus sur quatre rencontres qui vaudront le déplacement.

Que de belles affiches ce samedi en première provinciale! L’Etoile Jupille, quatrième du général, recevra Hannut, troisième. « La défaite du week-end dernier à Saint-Louis nous a fait mal car nous avions le match en main. Nous devons réagir contre les Hesbignons » souffle Marc Jacot. « Nous devrons pour cela cadenasser Blanchy et imposer notre rythme et notre physique dans la raquette. Limiter offensivement Hannut sera l’une des clés de cette rencontre. » Les Etoilés font le gros dos en attendant des joueurs meilleurs et la trêve des confiseurs. « Nous n’arrivons pas à nous entrainer à dix suite à des blessures et à des absences pour raisons professionnelles » déplore le versatile poste 4. « Cela porte préjudice à notre fluidité offensive. La trêve hivernale fera du bien à l’équipe.« 

Autre affiche entre cadors, la réception de Saint-Louis par Alleur. « Encore un gros match, surtout pour moi qui vais retrouver pas mal de connaissances » rigole Adrien Lozina, un ancien du Collège. « La clé sera de limiter les shooteurs de Saint-Louis et de réussir à garder l’alchimie offensive que nous avons eu à Welkenraedt car nous affronterons à nouveau une grosse défense. Nous pouvons nous « permettre » de marquer 94 points mais pas d’en encaisser 98. » Et si le pivot refaisait une nouvelle pointe à 36 unités, la balance pourrait bien pencher en faveur des All Blacks.

Verviers sortira-t-il l’artillerie lourde pour le derby du maintien?

Dans la course aux Playoffs, le duel entre Waremme et Esneux devrait valoir le déplacement. Une rencontre particulière pour Nicolas Gerads (retrouvez son interview complète ici) qui a autrefois porté les couleurs des Dragons. « Nous allons devoir afficher notre identité défensive durant quarante minutes et ne pas nous focaliser sur les « stars » adverses » prévient le coach des Wawas. « Il faudra nous serrer les coudes derrière et imprimer un certain tempo devant car affronter les expérimentés Esneutois sur jeu placé est très compliqué. Offensivement, nous devrons rester focalisés sur ce que nous savons faire et ne pas vouloir prendre le match à notre compte car, chez nous, personne n’en est capable. Il faudra jouer sur les points faibles adverses, ce qui ne sera pas simple car le coach Gillotay sais facilement s’adapter et profite de son expérience pour trouver souvent de bonnes solutions. Selon moi, Esneux possède une savoureux mélange pour jouer le top 4 avec Hannut, Ensival et l’Etoile. »

Pas de lutte pour le titre ou pour les Playoffs entre Dison et Verviers mais un derby capital pour le maintien entre deux formations qui ont grandement besoin de prendre des points. « Un gros match que ce derby lors duquel nous devrons imposer notre rythme de la première à la dernière minute tout en étant présents des deux côtés du terrain » souligne Jordan Delrez. Dans quelle configuration se déplaceront les Collégiens? La TDM2 jouant vendredi, il y a de fortes chances que Verviers sorte l’artillerie lourde.

« Une victoire importante »

Ce mercredi, en match d’alignement en P3C, Sprimont a créé la surprise en dominant La Villersoise 60-51. Reportage.

« Je pense que le principal est d’avoir empoché les trois points » souligne Sacha Evrard, satisfait de la défense proposée par sa formation. « Nous n’avons pas fait un bon match du tout mais notre adversaire, que j’attendais plus fort, non plus.« 

La partie était équilibrée mais les Carriers comptaient dix longueurs de retard avant de revenir à égalité. « Dans le quatrième quart, nous avons changé de défense et le match a basculé » précise l’entraineur local. Au final, Sprimont l’emportait 60-51 pour se donner un peu d’air avec le fond du classement. « Une victoire importante pour nous » conclut Sacha.

« Que du bien à dire de Neufchâteau »

Ce vendredi, Sprimont accueillera Neufchâteau. Une rencontre synonyme de retrouvailles pour Thibaut Boxus.

Thibaut, appréhendes-tu les retrouvailles avec les Chestrolais?

Non, je n’ai pas d’appréhension, je suis juste content de retrouver mes anciens coéquipiers avec qui je m’entends très bien. Cela laisse présager d’une grosse buvette.

Quels souvenirs gardes-tu de tes années à Neufchâteau?

Je garde un très bon souvenir de ce club, je n’en parle que pour dire du bien. Cela aurait dû être une belle affiche en vue des Playoffs mais grâce à ce championnat super excitant – on nous a annoncé en début d’exercice qu’il n’y aura pas de Playoffs cette année, du coup, sauf énorme surprise, Kontich sera champion dans notre série -, il n’y a déjà plus d’enjeu si ce n’est la fierté.

Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Cette année, les Chestrolais jouent plus vite et avec une grosse intensité défensive. Nous devrons les ralentir et contrôler le rythme de la partie. Attention, ils viennent de perdre deux matchs et voudront sortir du trou.

« Les entrainements-belote jusqu’à 5 heures du mat' »

Beau duel de promus ce samedi en première provinciale entre Waremme et Esneux. Une rencontre spéciale pour Nicolas Gerads qui fut autrefois un Dragon. Entretien.

Nico, appréhendes-tu cette rencontre?

Je la crains, oui, en ce qui concerne nos blessures car c’est une catastrophe pour nous en ce moment à ce niveau. J’ai six gars – et pas des moindres – sur la touche. C’est lourd! J’espère en récupérer l’un ou l’autre pour cette rencontre mais ils seront en manque de rythme. A côté de cela, Esneux est une équipe hyper talentueuse avec énormément d’expérience. Nous savons comment les Dragons aiment jouer car nous les avons affrontés deux fois l’an passé et nous ne devrons pas tomber leur jeu et nous laisser marcher dessus. Nous savons aussi que des gars comme Bassini, Iliaens ou Scheveneels peuvent décider du match à eux seuls… Sans compter qu’à côté, il y a du lourd aussi.

Qu’est-ce que cela te fera de retrouver ton ancien club?

C’est toujours assez spécial de retrouver un ancien club, surtout un club familial pour lequel j’ai énormément de respect et avec lequel j’ai d’excellents souvenirs. Depuis des années, Esneux fait un travail énorme à tous les niveaux et tout commence avec Didier Longueville. Ses connaissances, son investissement pour le club et les joueurs sont indéniablement à souligner et j’en suis admiratif. Derrière lui, il y a des bénévoles irremplaçables. C’est pourquoi les joueurs ont toujours difficile de quitter ce club.. Mais ce n’est pas pour cela que je ferai de cadeaux à nos adversaires, ils me connaissent et savent cela.

Tu évoquais tes bons souvenirs communs avec Esneux. Quels sont les princpaux?

Un truc qui m’a toujours frappé là-bas c’est que peu importe le statut ou le talent, tout le monde est sur un pied d’égalité. Cela renforce l’esprit d’équipe et le niveau de chacun. Parmi mes meilleurs souvenirs basket, il y a bien entendu la montée en D3, la demi-finale de Coupe AWBB contre l’ogre D2 Fleurus ou encore les entrainements-belote jusqu’à cinq ou six heures du mat avant d’aller aux cours (rires). Et aussi de belles amitiés comme avec Ludovic Lebeau qui est le parrain de mes filles.

Selon toi, que devrez-vous faire pour l’emporter?

Nous allons devoir afficher notre identité défensive durant quarante minutes et ne pas nous focaliser sur les « stars » adverses ». Il faudra nous serrer les coudes derrière et imprimer un certain tempo devant car affronter les expérimentés Esneutois sur jeu placé est très compliqué. Offensivement, nous devrons rester focalisés sur ce que nous savons faire et ne pas vouloir prendre le match à notre compte car, chez nous, personne n’en est capable. Il faudra jouer sur les points faibles adverses, ce qui ne sera pas simple car le coach Gillotay sais facilement s’adapter et profite de son expérience pour trouver souvent de bonnes solutions. Selon moi, Esneux possède une savoureux mélange pour jouer le top 4 avec Hannut, Ensival et l’Etoile. Ce sera loin d’être simple…

« Maxence Bonaventure et le public furent énormes »

Il y a de la vie, du coeur et du talent à Stavelot, dans les gradins et sur le terrain. Les pensionnaires de P3 ont créé l’exploit des huitièmes de finale de la Coupe de la Province en éliminant Welkenraedt comme des patrons, 76-60. Reportage.

Au moment d’entamer ce huitième de finale de Coupe, les locaux comptaient dix points d’avance. « Mais nous avons très mal démarré cette rencontre spéciale » déplore Quentin Desert. Les Blancs-Moussis encaissaient vingt-et-un points dans le premier quart et perdaient directement son viatique initial. « Cependant, nous avons bien su réagir et nous n’avons plus autant encaissé.« 

La bande à Kessel dressaient les barbelées derrières – trente-neuf points concédés en trente minutes – et trouvaient des solutions devant. L’écart grandissait et Stavelot s’imposait finalement 76-60 dans la liesse générale.

Une magnifique prestation des leaders de P3C face à un adversaire de gros calibre. « Plusieurs facteurs expliquent ce résultat » analyse Quentin. « Tout d’abord c’est notre défense sur les shooteurs adverses et sur Roosen. Ensuite, nous avons eu droit à un Maxence Bonaventure des grands soirs. Il a été énorme! Mais je pense que notre atout majeur hier fut notre public, il a été exceptionnel!« 

Stavelot rejoint donc les quarts de finale de la compétition où il affrontera le vainqueur du match entre les P2 de Saint-Louis et Harimalia. « L’objectif était de passer ce tour pour nous prouver que nous en étions capables mais maintenant que c’est fait, j’imagine que nous allons quand même essayer d’aller le plus loin possible » conclut l’ailier.

« Les arbitres ont sifflé des choses incompréhensibles »

Samedi dernier, Comblain a craqué en seconde période contre Ninane. Ce samedi, Rémy Collard et ses coéquipiers accueilleront l’ogre Kontich. Exploit en vue?

A Ninane, Comblain a laissé filer la victoire. « Nous avions fait une bonne première mi-temps dans l’ensemble mais un piètre troisième quart » se souvient Rémy. « Le dernier quart était équilibré mais malheureusement pour nous, les arbitres ont sifflé des choses incompréhensibles en faveur des Calidifontains et le résultat final fut décevant. »

Ce samedi, les Comblinois recevront Kontich, favori de la TDM2B. « Nous devrons absolument montrer un visage plus combatif car, chez nous, tout est possible et je nous vois bien peut-être créer la surprise dans notre petite salle » avance l’ailier. « Les entrainements de la semaine seront cruciaux pour nous préparer. »

« Des joueurs dont l’avenir est en D1 ou en D2 »

Lourdement défaits à Anvers le week-end passé, les Bobelins recevront une autre équipe satellite de D1 – Louvain – ce samedi. François Lodomez revient sur les dernières prestations des Spadois et préface la rencontre à venir contre les Bears.

François, votre dernière sortie ne restera pas dans les mémoires…

Ce week-end ne fut pas terrible, en effet. Nous avons pensé trop vite que nous étions battus… Mais il faut reconnaitre que cette équipe d’Anvers est constituée de jeunes joueurs très doués dont l’avenir est en D1 ou en D2.

Ce samedi vous recevrez Louvain, une équipe au profil similaire.

Exact, il s’agit du même style de joueurs, c’est-à-dire jeunes et physiques. Toutefois, les Louvanistes sont moins talentueux si je me fie aux résultats et au classement. Nous avons donc notre chance et nous allons devoir la saisir car les victoires sont importantes.

Que devrez-vous faire pour cela?

Nous devrons imposer notre rythme et ne pas subir celui des Louvanistes qui est sans doute très élevé. Nous devrons jouer de longues possessions offensivement afin de fatiguer un maximum nos adversaires.

« Un bilan globalement positif »

Avant de recevoir Loyers ce vendredi, Tom Ventat a dressé le bilan de Saint-Louis après ce premier tiers de la saison. Analyse.

« Du point de vue des résultats, notre six sur dix en déplacement est au-delà de nos attentes » nous confie Tom Ventat. « Même si l’une ou l’autre défaite nous laissent un goût amer, c’est globalement positif. Par contre, il nous faut progresser sur le fond par rapport à l’an passé et c’est certainement le point négatif de ce début de saison. Toutefois, humainement, nous nous entendons très bien entre nous et les arrivants sont de super gars. Nous sentons qu’il manque encore de petites choses sur le terrain et à l’après-match pour que tout soit parfait.« 

Avec un noyau composé de joueurs évoluant aussi en TDM2 à Esneux ou avec la P1 du Collège, les automatismes ne sont pas simples à trouver. Et Saint-Louis doit désormais composer sans Matisse qui n’évoluera normalement plus avec la R1. « Boris Ntumba, Thibaut Batardy et Maxime Rassart sont nos intérieurs et Jason Troisfontaine peut jouer comme trois ou quatre. Nous avions recruté en conséquence car nous savions que Clément ne fera pas systématiquement les deux matchs » nous précise le jeune et véloce meneur. « Mon frère peut aussi dépanner parfois en défense mais alors nous jouons davantage offensivement avec quatre extérieurs, ce qui a failli nous faire gagner au Royal IV.« 

Ce vendredi, les troupes de Joseph De Sutter évolueront « à domicile ». « Nous recevrons Loyers à Esneux » précise Tom. « Cette équipe est imprévisible mais a largement les qualités pour jouer les Playoffs. Ce sera notre rôle de ne pas les mettre en confiance afin d’éviter qu’ils ne prennent feu! »

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Le basket féminin liégeois ne peut que s’en réjouir »

Ce samedi, la salle de l’Athénée Jupille sera le théâtre d’un superbe derby de R2 Dames entre LAAJ et les « Précieuses » d’Esneux. Pour l’occasion, Liège & Basketball vous livre l’interview croisée des deux entraineurs, Pascal Vanderoost et Julien Schreiber.

Pascal, Julien, comment jugez-vous le début de saison de votre adversaire?

Pascal : Depuis l’entame du championnat, j’ai placé Esneux parmi les favoris de la série. Son début de saison est donc conforme à mes attentes. Esneux possède en son sein des joueuses expérimentées et intelligentes qui, en outre, évoluent ensemble depuis plusieurs années. Cette équipe est bien balancée et est sans conteste l’une des meilleurs de R2.

Julien : Le début de saison de LAAJ est plus que correct vu le peu de défaites enregistrées jusqu’à présent. Atlas a su tirer profit d’un calendrier lui réservant les quatre équipes de tête du classement actuel pour les cinq derniers matchs du premier tour, ce qui n’est pas loin d’être notre cas également. Sans le réalisme des Jupilloises et certains matchs serrés qui penchent souvent en leur faveur, cela aurait pu être un tout autre bilan à cette époque de l’année! C’est un peu une surprise pour moi de voir LAAJ à cette place au classement quand je repense à la fin de saison dernière où nous avions failli nous croiser. Mais j’en suis très heureux. Pascal est un passionné, un bosseur et un coach pour qui j’ai énormément de respect. Il oeuvre pour la formation ce qui implique certaines difficultés, notamment au niveau de la régularité. Mais, visiblement, la sauce commence à prendre et le basket féminin liégeois ne peut que s’en réjouir.

Quelles sont les forces de votre adversaire?

Pascal : Esneux possède un collectif exceptionnel qui sait profiter de la moindre erreur adverse. Ce groupe est intelligent et chaque fille peut faire la différence. De plus, cette formation change régulièrement de défense(s) ce qui nécessite une attention constante.

Julien : Je ne connais guère cette équipe, hormis l’une ou l’autre joueuse croisées sur les parquets depuis de nombreuses années. Je sais que certaines Jupilloises peuvent s’enflammer et adresse et engouement font partie de leurs qualités. C’est une jeune équipe qui, du coup, peut créer la surprise de n’importe où.

Ce genre de derby motive-t-il davantage vos joueuses et vous motive-t-il aussi davantage en tant que coach?

Pascal : La plupart de mes joueuses ne connaissent personne à Esneux. Elle découvrent le basket senior et plusieurs sont issues d’autres provinces. Elles n’ont donc pas été témoins du long règne d’Esneux sur la P1 liégeoise. Personnellement, rencontrer une équipe liégeoise que je connais par coeur ainsi qu’un coach que j’estime offre toujours un sentiment particulier. Chaque semaine, je consacre du temps à décrire notre adversaire à mes filles et j’espère qu’elles pourront trouver dans la description que je ferai des « Précieuses » une motivation supplémentaire.

Julien : Moi, je suis plus que jamais motivé! J’avais trois rendez-vous qui me tenaient à coeur: Tilff, Neufchâteau et Atlas. Nous sommes passés à côtés du premier et avons laissé filer le suivant de pas grand chose en fin de match. Il est hors de question que ce dernier nous échappe également. Pour les filles, par contre, je pense que c’est un match comme un autre. La notion de derby se ressent moins mais je pense qu’elles sont conscientes de l’enjeu que je nous fixe et il ne sert à rien qu’elles se mettent plus la pression d’elles-mêmes.

Quelles seront les clés de ce duel au sommet?

Pascal : Malheureusment, nous mangeons actuellement notre pain noir après un très bon début de saison. Depuis deux semaines, je comptabilise cinq joueuses blessées ou malades. La clé de cette rencontre sera d’imprimer un tempo élevé en laissant parler la fougue de la jeunesse. J’espère que nous y parviendrons malgré un effectif réduit et sans les rotations qui faisaient la différence. Nous devrons également éviter nos habituelles erreurs défensives qui nous coûteront cher contre d’aussi intelligentes joueuses. Enfin, nous devrons respecter à la lettre notre plan de match pour ne pas être embêtés par les changements défensifs adverses. J’espère que même déforcés, nous parviendrons à offrir une opposition digne d’un beau derby!

Julien : Selon moi, les clés seront d’être à notre niveau pendant quarante minutes, de contrôler l’adversaire défensivement, de ne pas tomber dans les pièges tendus par Jupille et de limiter les shooteuses adverses pour ensuite imposer notre jeu. L’équipe qui s’adaptera le mieux à l’autre sortira victorieuse, la vaincue sera celle qui se sera résolue à subir.

« Quentin Soyeur monumental au rebond »

En P3C, Oupeye s’est imposé d’une courte tête, 51-49, contre La Villersoise, continuant ainsi sa remontée au classement. Reportage.

Le début de match entre Oupeye et Villers était à sens unique, les locaux infligeant d’emblée un 10-1 à leur adversaire en jouant parfaitement des deux côtés du terrain. Les visiteurs passaient ensuite en zone 1-3-1, ce qui contrariait les troupes de Dan Gilon. « Nous avons éprouvé beaucoup de difficultés à jouer notre jeu. Face à cette zone agressive et mobile, nous ne parvenions pas à trouver nos intérieurs » reconnait John Collard. A la pause, La Villersoise était devant, 23-33.

A la reprise, Oupeye s’était adapté et avait serré les boulons derrière. A la demi-heure, les locaux avaient recollé à 40-41. La dernière ligne droite était un véritable chassé-croisé entre deux formations désireuses de l’emporter. David Bei plantait quelques paniers importants en pénétration tandis que le seul tir converti de Mike Pachen permettait aux locaux de prendre six points d’avance et de gérer la fin de rencontre pour finalement s’imposer 51-49.

« Notre présence au rebond avec un Quentin Soyeur monumental et notre excellente défense en seconde période furent les clés de cette rencontre » souligne John. « Nous n’avons guère encaissé et avons su empêcher cette jeune équipe de courir. Nous n’avions pas vraiment le choix, le jeu up tempo ne correspond pas vraiment à nos vieilles jambes (rires). Offensivement, par contre, ce fut notre plus mauvaise prestation et nous devrons absolument nous reprendre un peu car nous ne sommes toujours pas au complet, notre infirmerie étant « full ». »

Un résultat positif qui permet à Oupeye de continuer sa remontée au classement. « Place maintenant à Neuville la semaine prochaine, puis Montegnée avant de finir l’année avec la réception de Modave » ajoute John. « En réalisant un trois sur trois, nous resterions dans le groupe de tête. Nous pourrions ainsi être en excellente position pour passer les fêtes et demander au Père Noël de récupérer nos blessés afin d’enfin avoir un groupe au complet.«