« Les entrainements-belote jusqu’à 5 heures du mat' »

Beau duel de promus ce samedi en première provinciale entre Waremme et Esneux. Une rencontre spéciale pour Nicolas Gerads qui fut autrefois un Dragon. Entretien.

Nico, appréhendes-tu cette rencontre?

Je la crains, oui, en ce qui concerne nos blessures car c’est une catastrophe pour nous en ce moment à ce niveau. J’ai six gars – et pas des moindres – sur la touche. C’est lourd! J’espère en récupérer l’un ou l’autre pour cette rencontre mais ils seront en manque de rythme. A côté de cela, Esneux est une équipe hyper talentueuse avec énormément d’expérience. Nous savons comment les Dragons aiment jouer car nous les avons affrontés deux fois l’an passé et nous ne devrons pas tomber leur jeu et nous laisser marcher dessus. Nous savons aussi que des gars comme Bassini, Iliaens ou Scheveneels peuvent décider du match à eux seuls… Sans compter qu’à côté, il y a du lourd aussi.

Qu’est-ce que cela te fera de retrouver ton ancien club?

C’est toujours assez spécial de retrouver un ancien club, surtout un club familial pour lequel j’ai énormément de respect et avec lequel j’ai d’excellents souvenirs. Depuis des années, Esneux fait un travail énorme à tous les niveaux et tout commence avec Didier Longueville. Ses connaissances, son investissement pour le club et les joueurs sont indéniablement à souligner et j’en suis admiratif. Derrière lui, il y a des bénévoles irremplaçables. C’est pourquoi les joueurs ont toujours difficile de quitter ce club.. Mais ce n’est pas pour cela que je ferai de cadeaux à nos adversaires, ils me connaissent et savent cela.

Tu évoquais tes bons souvenirs communs avec Esneux. Quels sont les princpaux?

Un truc qui m’a toujours frappé là-bas c’est que peu importe le statut ou le talent, tout le monde est sur un pied d’égalité. Cela renforce l’esprit d’équipe et le niveau de chacun. Parmi mes meilleurs souvenirs basket, il y a bien entendu la montée en D3, la demi-finale de Coupe AWBB contre l’ogre D2 Fleurus ou encore les entrainements-belote jusqu’à cinq ou six heures du mat avant d’aller aux cours (rires). Et aussi de belles amitiés comme avec Ludovic Lebeau qui est le parrain de mes filles.

Selon toi, que devrez-vous faire pour l’emporter?

Nous allons devoir afficher notre identité défensive durant quarante minutes et ne pas nous focaliser sur les « stars » adverses ». Il faudra nous serrer les coudes derrière et imprimer un certain tempo devant car affronter les expérimentés Esneutois sur jeu placé est très compliqué. Offensivement, nous devrons rester focalisés sur ce que nous savons faire et ne pas vouloir prendre le match à notre compte car, chez nous, personne n’en est capable. Il faudra jouer sur les points faibles adverses, ce qui ne sera pas simple car le coach Gillotay sais facilement s’adapter et profite de son expérience pour trouver souvent de bonnes solutions. Selon moi, Esneux possède une savoureux mélange pour jouer le top 4 avec Hannut, Ensival et l’Etoile. Ce sera loin d’être simple…