« Prouver ce que nous valons vraiment »

A mi-saison, Dennis Plomteux dresse le bilan d’Hannut, septième en P2B.

Dennis, es-tu satisfait de votre première moitié de saison?

Etant donné le contexte toujours compliqué avec les blessures qui continuent de s’enchainer et nous obligent à devoir composer avec un effectif réduit chaque week-end, nous pouvons être satisfaits de notre premier tour et je suis fier de mes coéquipiers qui donnent tout chaque semaines pour arracher des résultats.

Quels seront vos objectifs pour le second tour?

Nous mettre à l’abri définitivement dans une série où les débats seront ouverts aussi bien en tête qu’en queue de peloton est notre objectif prioritaire ainsi que, bien évidemment, tenter de faire mieux que la saison dernière. Il s’agira également de tenter de récupérer nos blessés – Humblet à la cheville et moi qui met plus de temps que prévu – et pouvoir enfin prouver ce que nous valons vraiment lorsque nous sommes au complet.

« Je m’éclate! »

Après plus d’une décennie comme T1 d’Ensival, Christophe Hauglustaine a décidé de s’orienter vers le basket féminin et Herve-Battice où il est devenu le T2 d’Alain Denoël. A mi-saison, le Verviétois dresse le bilan de cette nouvelle aventure. Entretien.

Christophe, a mi-saison, que retires-tu déjà de ton nouveau défi à Herve?

Je retire beaucoup de plaisir à travailler avec ce groupe. Je m’éclate vraiment et j’apprends beaucoup au contact de « Deno ». Je découvre également un nouveau club qui, comme Ensival, met beaucoup l’accent sur la formation, ce qui est très important pour moi.

En quoi ton rôle diffère-t-il de celui que tu occupais à Ensival?

Ce qui a le plus changé dans mon rôle sur le banc, c’est que je ne prends pas les décisions. Nous discutons beaucoup avec « Deno » – pour la composition, la tactique défensive à mettre en place – mais, au final, ce sera toujours à lui de trancher. J’ai toutefois énormément de chance de bosser avec un coach très à l’écoute. Nous sommes très souvent sur la même longueur d’ondes.

Quel bilan peux-tu déjà tirer de votre premier tour?

Nous pouvons considérer que notre premier tour est réussi même si je pense que nous aurions pu compter une ou deux victoires supplémentaires. Mais après un passage à vide d’un mois, le groupe a super bien réagi pour terminer en force.

Quel fut le point positif de cette première moitié de saison?

Que le groupe soit toujours resté uni, même quand cela allait moins bien. Je ne me souviens pas d’avoir déjà eu un groupe avec un tel taux de présences aux entrainements.

Sur quels aspects devez-vous encore progresser?

Nous pourrions, bien sûr, progresser dans de nombreux domaines mais je pense que notre plus gros souci réside dans notre manque de constance, que cela soit au niveau collectif ou individuel. Nous éprouvons quelques difficultés pour nous projeter d’un match à l’autre, ou même d’un quart-temps au suivant.

Quels furent les faits marquants de ce premier tour?

Si nous évoquons le basket, les deux courtes défaites d’affilée contre Liège et Sainte Walburge nous ont plongés dans une longue période de doute(s). Hors du terrain, les « mimes » de Mela Antoine le jeudi à deux heures du matin sont un pur bonheur!

Comment allez-vous aborder la seconde moitié de saison?

Les objectifs du second tour seront simples: continuer de progresser et prendre un maximum de victoires.


« Marqué par la facilité de passe de « Cordo » et Pierrot Hazée »

Alexandre Bousmanne se prête à un savoureux thé ou café pour Liège & Basketball.

Alex, es-tu plus davantage passe ou panier?

Intellectuellement parlant, je préfère la passe. Je suis un grand fan de la capacité des beaux joueurs de basket à faire des passes. Je pourrais bien sûr citer des joueurs NBA mais je suis surtout le premier spectateur d’Adri Gerarts ou de Raph Perin quand ils effacent plusieurs joueurs et concluent par une passe qui isole un joueur. Dans la passé, j’ai été marqué par cette facilité de passe qu’avaient « Cordo » et Pierrot Hazée. Par contre, à mon niveau, je sors davantage la mitraillette pour shooter que pour passer.

Attaque ou défense?

On ne va pas se mentir, c’est quand même beaucoup plus amusant de jouer en attaque et ceux qui répondent l’inverse sont soit masochistes, soit veulent faire à leur coach… Mais si « Lardi » (ndlr: Arnaud Lardinois) me lit, qu’il se rassure, je n’ai plus la capacité de scorer comme c’était le cas lorsque j’étais plus jeune. Je me concentre davantage désormais sur le fait d’être rentable défensivement.

Plutôt Netflix ou cinoche?

Cinéma. Si j’utilise régulièrement Netflix et que je vais très peu au cinéma, je préfère tout de même voir une grosse sortie dans un siège bien installé que chez moi. La qualité visuelle et sonore du cinéma est imbattable.

Pizza ou burger?

Tu sais très bien que je ne mange que des salades et ne bois que des soupes. J’ai aussi prohibé la bière pour l’eau (rires).

« Cela ne court pas les rues les grassouillets en NBA »

Préfères-tu partir en vacances à plage ou en city-trip?

La plage car c’est plus reposant et plus long. Mais je fais régulièrement des city-trips entre amis, avec Perin, Manset et Degives notamment, même si le côté culturel ne nous intéresse pas toujours à 100%. L’idée est d’alterner les deux types de voyages sur une année.

Plutôt Lebron ou Steph Curry?

Les deux sont bons, j’avoue, mais rien ne pourra faire revenir Kobe ou Shaq. J’ai un gros faible pour Boris Diaw (ndlr: à L&B, on valide complètement). La capacité qu’il avait à jouer en NBA en ayant la même hygiène que nous était impressionnante. Cela ne court pas les rues les grassouillets en NBA.

Standard ou Anderlecht?

Le football belge est devenu très peu intéressant… Si, plus jeune, j’étais intéressé par les Mauves, je prends désormais beaucoup de plaisir à profiter régulièrement de l’ambiance de Sclessin plutôt que du frigo d’Anderlecht. Mais je rêve plutôt de Premier League.

Et enfin, thé ou café?

Coca zéro et Redbull les lendemains de veille.

« Doncic sera Hall of Famer »

Pour clore 2019 en beauté, un éclairage sur un basketteur qui a émaillé l’année de sa classe et de son talent et qui établit chaque soir des records de précocité: Luka Doncic.

S’il est bien un joueur dont le talent ne semble souffrir aucune contestation, dont les performances sont unanimement saluées des deux côtés de l’Atlantique et qui ravit fans et puristes, c’est bien Luka Doncic. Malgré son jeune âge, le Slovène possède déjà un palmarès long comme le bras et son début de saison matamoresque fait de lui un candidat crédible au titre de MVP. A même pas vingt ans! « Luka adore les awards, comme Dirk. Et comme Dirk, vous ne l’entendrez pas se la raconter constamment au sujet de son palmarès. Je pense vraiment qu’il a beaucoup appris de cette année qu’ils ont passée ensemble. Luka ne veut pas simplement faire les playoffs, il veut avoir un impact. Il est en mission. Beaucoup de gars disent qu’ils veulent devenir les meilleurs. Mais peu d’entre eux font les efforts parce qu’ils n’ont pas la discipline de travail. Luka l’a » confiait récemment Marc Cuban.

Nombreux sont à louer les talents et les performances du prodige, Steve Nash en fait partie. « Je pense qu’il est peut-être le meilleur joueur de 20 ans que la NBA ait connu. Le jeu est différent de quand LeBron est arrivé dans la ligue et les stats sont un peu gonflées en raison du pace (nombre de possessions par rencontre) et du hand check (possibilité pour les défenseurs de mettre les mains et l’avant-bras en contact avec l’attaquant pour défendre). Mais je ne pense pas que LeBron était aussi doué et poli que Luka à 20 ans. Maintenant Luka ne sera jamais l’athlète qu’est LeBron, mais il reste un super athlète. C’est un athlète sous-estimé. Il sera un Hall of Famer s’il reste en bonne santé » développe le Canadien avant de faire le rapprochement avec son ancie coéquipier, Dirk Nowitzki. « Dirk était énorme à 20 ans, mais comparé à Luka ? Parce que physiquement il rattrapait son retard, Luka est déjà au point physiquement. Je crois que Dirk jouait en seconde division en Allemagne. Luka jouait lui pour le Real Madrid en Europe. C’est une époque différente. Dirk était une chose très très rare à l’époque. Maintenant c’est normal pour un gars qui arrive d’Europe d’être bon de suite. Mais Luka n’est en aucune manière normal. Il a une chance d’être meilleur que Dirk et Dirk est un des meilleurs joueurs de l’histoire. Cela en dit long à quel point Luka est un joueur incroyable et talentueux. »

Parmi les basketteurs liégeois, Luka fait aussi l’unanimité. « J’aime beaucoup Luka Doncic » nous confiait Elsa Lejoncq. « Pour moi, il est déjà dans le top 10 des meilleurs joueurs NBA » avançait Elias Bonni. « Celui que j’adore et qui m’impressionne pour le moment – et même depuis ses débuts au Real Madrid – c’est Doncic. Il est complet et a une aisance de fou » ajoutait Julien Van Roy. « Quelle maturité, audace et lecture de jeu à seulement vingt ans. Il est incroyable » surenchérissait Xavier Hubert. Des éologes à la hauteur du bonhomme.

S’il y a une franchise qui se frotte les mains, c’est bien Dallas qui semble armé pour démarrer cette nouvelle année sous les meilleures auspices. Bonne année!

« Une poisse énorme »

Figure expérimentée des Wawas, David Lamy dresse le bilan des premiers pas de Waremme B au sein de l’élite provinciale.

« Notre bilan est un peu positif mais je reste mitigé » avance d’emblée David Lamy. « Alors qu’on nous mettait directement descendants dans les pronostics d’avant-saison, nous ne sommes pas dans la zone rouge à la mi-saison. C’est satisfaisant et nous pouvons en être fiers. Mais je regrette d’avoir laissé échapper quatre matchs. Si nous étions parvenus à empocher ces quatre victoires, notre bilan à mi-saison aurait été parfait.« 

Il faut reconnaitre que les Wawas n’ont guère été épargnés par la guigne. « C’est une poisse énorme que le nombre de blessures subies par les membres de l’équipe » souffle l’expérimenté intérieur. « Je me demande si nous avons eu un match au complet, surtout au poste de meneur. Nous sommes obligés de négocier quand nous jouons en même temps que la R2 – qui n’a pas été épargnée non plus – afin de récupérer Jordan Corvers. Désormais c’est au poste de pivot que nous perdons des joueurs. Mon ami Greg Dierkx et moi-même sommes tous les deux blessés.« 

Espérant bien évidemment retrouver les terrains rapidements et que l’infirmerie se vide, David a confiance en son équipe. « Je suis certain que l’équipe va réussir à se maintenir. Notre objectif pour le second tour sera d’empocher davantage de victoires. Cela se travaillera à l’entrainement, nous allons y arriver » conclut-il.

« Nous devons être conquérants »

Capable du meilleur comme du pire, Spa peut toutefois être satisfait de présenter un bilan équilibré à mi-saison. Bruno Dagnely jette un coup d’oeil dans le rétro avant d’évoquer les prochaines échéances des Bobelins.

A mi-saison, Spa est confortablement installé dans le ventre mou dans la TDM2A en compagnie de trois autres formations qui présentent un bilan pile-poil équilibré. « Avec ce six sur douze, mon sentiment est mitigé » nuance Bruno Dagnely. « Je suis satisfait mais je conserve un goût de trop peu. Certains matchs – comme Nivelles ou Louvain – étaient à notre portés, nous aurions pu compter une ou deux victoires supplémentaires. »

La fin de premier tour des Bobelins fut particulièrement positive. « Je suis satisfait car, sur les deux derniers matchs, l’équipe a grandi et est plus forte mentalement » reconnait l’entraineur spadois. « Nous avons sorti deux belles performances, à Ostende et à Belgrade. Par contre, nous avons connu des matchs où nous sommes complètement passés à travers. Cela ne doit plus arriver. »

Pour cette deuxième partie de saison, le désir des Bobelins et de leur entraineur est limpide. « Nous devons être conquérants. Et obtenir sept victoires lors du deuxième tour serait parfait » conclut Bruno.

« Compliqué de tout chambouler »

Benjamin Mignon dresse le bilan des premiers mois chahutés de Verviers en P1.

Benja, quel bilan peux-tu tirer de votre premier tour avec Verviers en P1?

Au vu des circonstances, je pense pouvoir dire que nous avons très bien fini ce premier tour et que nous avons le droit d’être contents.

Quels furent les points positifs de ces quelques mois?

Notre capacité de réaction après un début de championnat médiocre et la perte de Laurent Herten. Nous avons dû nous serrer les coudes et aller de l’avant par la suite. Certes, nous fûmes aidés par la D3 afin de décrocher au total quatre victoires mais, à Waremme, ce fut uniquement avec nos armes que nous l’avons emporté. Cela rend cette dernière victoire encore plus belle.

Quels furent les faits marquants de cette première moitié de saison?

Il y en a deux. Le premier est qu’un de nos coéquipiers a abandonné le navire après la préparation. Il était très important pour nous car il avait fait forte impression. Nous nous étions préparés avec lui et, quand est arrivé le premier match de championnat, il nous manquait cette pièce maîtresse. C’est compliqué de tout chambouler en quelques semaines. Ensuite et il s’agit du second fait marquant, nous avons perdu le coach qui avait fondé la team et qui était avant tout vraiment un pote pour chacun des joueurs. Malheureusement, au vu des résultats, on dirait que c’est un mal pour un bien. Mais nous aurions tous voulu produire les mêmes résultats avec Laurent!

Quels seront vos objectifs au second tour?

L’objectif principal sera bien entendu d’assurer le maintien le plus rapidement possible. Je crois qu’en gagnant neuf matchs, nous serons déjà bien. Ensuite, avec la même justesse et la même implication que lors des derniers matchs, nous pourrons embêter tout le monde et essayer de perturber l’une ou l’autre équipe qui joue le titre. Si nous restons appliqués dans nos schémas à chacun de nos rencontres, nous gagnerons, prendrons du plaisir et nous sauverons!

« De la défense et reprendre du poil de la bête »

Après avoir dominé le basket provincial, le Haut-Pré est parti à la découverte de la régionale. Des débuts mitigés mais qui pourraient laisser entrevoir une seconde partie de saison positive.

Pour sa première année à l’échelon régional, le Haut-Pré peine à gagner. « Pourtant, nous avons été capables d’accrocher de grosse cylindrées de la série comme le Fresh Air, Frameries ou Aubel » rappelle Stéphane Grandry qui reconnait que la trêve va faire du bien afin de « reprendre un peu du poil de la bête.« 

Alternant prestations de qualité et mauvais matchs, le Haut-Pré doit acquérir de la constance et « de la défense, de la défense, de la défense » s’exclame Steph. « C’est clairement le point négatif de notre premier tour avec le match à Flénu où nous avons complètement sombré face à une équipe tout simplement impressionnante. »

A la lutte pour le maintien, Ougrée possède les armes pour se sauver. « Ce second tour nous servira encore à progresser et à essayer de grappiller des victoires pour nous sauver. En jouant comme lors de notre première mi-temps au Fresh Air, nous pouvons le faire » conclut Steph. On y croit!

« Des joueuses qui font étalage de valeurs qui me sont chères »

En R1 Dames, LAAJ est la belle surprise de cette première moitié de saison. Pascal Vanderoost dresse le bilan de sa formation. Entretien.

Pascal, quel bilan tires-tu à mi-saison pour ta formation de R1 de LAAJ?

Après l’année de la création de notre section féminine l’an passé, conclue par un maintien acquis lors du dernier match, nous poursuivons notre évolution avec une place d’outsider juste derrière les ténors de la série. Nous sommes installés dans le Top 6 d’une série très homogène et devant plusieurs équipes qui jouaient les Playoffs les saisons précédentes. Je ne peux donc qu’être satisfait.

Quels furent les points positifs de ces premiers mois?

Je ne peux masquer ma fierté de travailler avec un groupe de joueuses qui font toutes étalages des valeurs qui me sont chères: respect, abnégation, bonne humeur… Notre groupe est exemplaire par sa mentalité! Je suis personnellement très satisfait de voir le chemin parcouru par mes joueuses dont plusieurs d’entre-elles n’avaient jamais évolué à ce niveau et en lesquelles peu de monde croyait… Même si la route reste longue! Voir mes joueuses expérimentées s’épanouir au sein de l’équipe en guidant les plus jeunes tout en étoffant leur basket est également révélateur de notre bon travail. A noter également que nos U19 se sont qualifiées pour le championnat national en faisant partie des 6 meilleures équipes wallonnes!

Quels furent les points négatifs de ce premier tour et que vous faut-il encore améliorer?

Le bémol est sans doute le grand nombre de blessures simultanées qui sont venues freiner notre évolution collective. En tant que perfectionniste, je peux trouver des tas de points à améliorer dans notre jeu. Principalement, nous devrons réussir à nous trouver une identité collective offensive. Toutes les filles ne prennent pas les bonnes initiatives aux bons moments et nous devrons trouver une assise collective plus importante afin de favoriser les bons choix. Défensivement, les filles ne sont pas habituées à devoir appliquer autant de règles, cela engendre plusieurs oublis individuels. Chacune devra prendre conscience de sa tâche défensive personnelle pour faire grandir le collectif.

Quel fut le fait marquant de cette première moitié de saison?

Un match en particulier a retenu mon attention: notre victoire contre le Spirou Ladies. Une propagande pour le basket féminin contre une équipe composée de cinq joueuses évoluant en D1!

Quelles sont tes envies pour la suite de la saison?

Pour le second tour, j’aspire à réduire l’écart qui nous sépare des équipes plus expérimentées. L’évolution et la progression des individualités restent l’un de mes leitmotivs! Et j’attends de mes filles qu’elles continuent de profiter de la chance qu’elles reçoivent tout en donnant une bonne image de notre section féminine.

« La défense est la meilleure des attaques »

Simon Chapelle se plie à l’exercice du Thé ou Café. 

Simon, tu es plutôt passe ou panier?

Plutôt passe.

Attaque ou défense?

La défense car « c’est la meilleure des attaques » (rires).

Netflix ou cinéma?

Cinéma.

Pizza ou burger?

Pizza.

City-trip ou vacances à la plage?

City-trip.

LeBron ou Curry ou un autre?

Michael Jordan.

Anderlecht ou Standard?

Quelle question! Standard bien évidemment!

Et enfin, plutôt thé ou café?

Thé, mais pas souvent.