« Un projet à long terme avec Harimalia »

Largement victorieux de Waremme ce week-end, Sainte Walburge, que Pascal Goffin quittera en fin de saison, aura droit à un derby explosif contre Alleur samedi prochain.

Contre Waremme, Sainte Walburge n’a pas fait dans la dentelle en s’imposant de plus de vingt points. Fassotte (27 unités), De Liamchine (20 points) et leurs coéquipiers ont, de surcroît, approché les 100 points marqués. Une victoire précieuse dans l’optique du maintien. Ce samedi, c’est contre Alleur que les Sang et Marine auront un beau coup à jouer. Les All Blacks ont explosé face à la puissance de feu de l’Etoile. Bis repetita samedi prochain face aux scoreurs de Sainte Wal’?

La saison prochaine, les Sang et Marine seront drivés par Laurent Herten. « Ma venue à Sainte Walburge était un dépannage par amitié. Je me plais vraiment avec ce groupe, le challenge est intéressant et tout est réuni pour que je continue mais j’ai un projet à long terme avec Harimalia et je ne suis pas encore au bout du cycle avec ce club » nous explique Pascal Goffin. « Faire les deux correctement est très compliqué et c’est pour cela que j’ai dû décliner l’offre des Sang et Marine. Mais, qui sait, un jour peut-être…« 

« Le championnat est officiellement relancé »

A domicile, Grâce-Hollogne a été vaincu par Union Liège. La lutte pour le titre en P3C est officiellement relancée.

L’Union Liège est la bête noire de Grâce-Hollogne! « Comme au match aller, nous avons affronté une équipe plus combative que nous. L’Union voulait davantage cette victoire et l’a obtenue » reconnait Julien Wéry.

Pourtant, les « babars » des Buffalos possédaient un sacré avantage physique. « Mais nous n’avons pas réussi à en profiter. De plus, nous étions trop souvent en retard défensivement » peste celui qui a du abandonner ses coéquipiers pour des douleurs dorsales. « Je pense sincèrement que j’aurais pu apporter l’impact qui nous a manqué hier car je me sentais très bien. »

Désormais, au nombre de défaites, Alleur est premier (2) devant Grâce-Hollogne (3), Union Liège (4), Montegnée (5) et Braives (6). « Cette défaite n’est en rien catastrophique, nous gardons malgré tout notre sort entre nos mains mais nous avons sans aucun doute laissé passer l’opportunité de sceller la deuxième place au classement. Le championnat est officiellement relancé » conclut Julien.

Les intérieurs allument, Aywaille gagne

A domicile, les sept valeureux Aqualiens l’ont emporté face aux douze Pepins, 72-55. Reportage.

Dimanche matin, Aywaille accueillait Pepinster avec la ferme intention de prendre sa revanche et de conserver sa deuxième place en P3A. Battus, à six, en ouverture de saison, les Aqualiens n’étaient guère plus nombreux (7) face à l’effectif pléthorique (14 joueurs dont deux sacrifiés pour faire la table et délégué) des visiteurs.

Les locaux démarraient parfaitement la rencontre via Koch (14 points et une montagne de rebonds) pour mener 0-4 avant que la machine ne s’enraie. Wergifosse (16 unités) et Mouret (10 pions) permettaient à Pepinster de faire 4-7 après cinq minutes. Après un temps-mort local, Aywaille resserrait sa défense et profitait de l’impact de Wey (10 de ses 15 points dans le premier quart) pour revenir à 11-12. Vanlaar (8 points) et Wey plantaient alors deux bombes pour faire 17-12 à l’issue du premier quart.

Laval commençait alors son festival (16 points) et Vandersanden cadenassait parfaitement Rossinfosse. Aywaille en profitait pour compter jusqu’à dix-huit points d’avance. Déjà en problème de fautes, les locaux faisaient le gros dos et parvenaient à conclure la période avec un viatique assez net: 38-24.

Au retour des vestiaires, Aywaille éprouvait de sérieuses difficultés à contenir Lebhar (15 pions) mais pouvait compter sur le sang-froid de Lété (13 points) pour maintenir l’écart alors que les deux équipes étaient créditées de nombreuses fautes (59 fautes au total). Pepinster parvenait à revenir à huit longueurs mais Gouvienne (6 unités) redonnait dix points d’avance aux locaux, puis douze à l’issue des trente minutes, 58-46.

Dans le dernier quart, Pepinster poussait pour revenir mais Aywaille dressait les barbelés. A distance et au culot, Wey et Koch scellait la victoire de La Spéciale 72-55.

Malgré de nombreux lancers loupés et quatre joueurs à quatre fautes et un à cinq fautes, Aywaille a su jouer juste et contrôler une rencontre piégeuse. L’adresse des intérieurs locaux (6 triples à eux trois) fut prépondérante face aux Pepins qui n’inscrirent que trois bombes sur l’ensemble de la partie.

« Nous aurions pu faire une très bonne opération »

A Saint-Louis, Wanze a loupé la montre en or. Thib Gustin revient sur le revers des Sucriers.

Thib, comment expliques-tu votre revers à Saint-Louis?

Nous avons alterné le bon et le très mauvais. Nous avons eu de bonnes séquences mais nous en perdions trop rapidement le bénéficie. C’est probablement dans l’impact physique que le match s’est joué. Les Collégiens étaient très souvent les premiers au ballon et on pris un paquet de rebonds offensifs.

Vous voilà désormais à trois longueurs d’Union Liège et à deux de Saint-Louis.

Oui, c’est dommage car nous aurions pu faire une très bonne opération en nous imposant à Saint-Louis. Il faudra donc continuer de bosser et nous battre jusqu’au bout.

« J’ai accepté de poursuivre l’aventure »

C’est une nouvelle défaite qu’a subie la Vaillante ce week-end à Alleur. Yves Perugini revient sur ce revers et évoque l’avenir.

Yves, comment expliques-tu ce nouveau revers?

Pour faire simple, c’est normal quand tu encaisses 62 points en 20 minutes – ce qui était ce que nous encaissions sur tout un match il y a deux mois -, que tu ne réponds pas à l’agressivité adverse et que tu laisses 25 lancers et 22 rebonds offensifs!

Que vous a-t-il manqué pour l’emporter?

Il nous manque de l’envie de défendre, tout simplement! Nous travaillons à compenser cela pour la saison prochaine car j’ai accepté de continuer l’aventure avec des gars qui auront tous un énorme coeur pour défendre et ainsi constituer un groupe solide.

Où a été prise cette photo ?

Sur l’ancienne aire de jeu d’une équipe (avec Barry Mitchell) qui a déjà affronté la D1 d’Alost en coupe alors que l’on note des sorties de scènes diamétralement opposées pour Renaud Leclercqs et pour Bruno Rowet. Pendant ce temps, Burgett (ex-Liège) voit du pays… Ce sont les infos d’EMCE.

Terrains extérieurs : plus évident que Sprimont…

Grâce au talent de Georges Melon, le cliché d’aujourd’hui ne devrait pas tarder à être découvert. Avec, en sus, cet indice : le club du jour prépare son salon du vin. Santé ! Toujours à propos du cercle en question, cette anecdote : mardi 7 octobre 2008, la D3 du cru (Barry Mitchell à la barre) reçoit Alost (D1, Lojeski 22 pts) en 1/8e de finale de la coupe de Belgique et s’incline 65-106. Je m’y rends pour la DH mais, sur la route, il tombe de trombes d’eau avec, en prime, un vent à décorner un bœuf. Vu la foule, je dois me garer assez loin de la salle et débarque, à la table de presse, trempé jusqu’aux os. J’y retrouve mon ami et collègue, Didier Malempré. Et lui résume mon sentiment : « Il faut avoir tué son père et sa mère pour habiter ici. » Imperturbable, il me rétorque : « Moi, j’habite ici. » Un ange passe…

Rowet vers la sortie alors que Leclercqs la prépare

En fin de semaine passée, nous vous annoncions que Bruno Rowet ne sera plus présent sur le petit banc de Gembloux (R1) la saison à venir. Samedi, les leaders de la série gagnaient le choc à Ciney mais, dimanche, les dirigeants « couteliers » se séparaient sur le champ de leur coach à succès. De quoi se poser des questions. En attendant, Alain Gaudry, le manager sportif, assurera l’intérim. A Ganshoren, Renaud Leclercqs (futur mentor de Haneffe) veut terminer son séjour dans la capitale par une montée de sa R2 féminine. Son successeur est désormais connu. Il s’agit de Loïc Charles, son actuel assistant.

Pérégrinations européennes de Burgett (ex-Liège)

Sûr que l’infortuné Américain, Austin Burgett (26 a, 2,05 m), se souviendra longtemps de saison outre-Atlantique. Dans un premier temps, il signait au Country Hall où l’on sait ce qu’il en advint. Tout content, le garçon croyait avoir trouvé son bonheur à Lulea, club qui vient d’ailleurs de remporter la coupe de Suède. Mais, il n’était qu’à l’essai là-bas et, le 19 décembre, il apprenait que son contrat n’était pas prolongé. Enième rebondissement en janvier quand il se liait avec le club de Terme Olimia Podceltrlek, lanterne rouge en Slovénie (0/14). Mais, samedi, l’ancien Liégeois y faisait son apparition et son club d’adoption décrochait une première victoire. Pourvu que (cette fois) ça dure…

La télé crève l’écran

Place ce soir à l’EuroCoupe avec Galatasaray – Monaco (18 h, RMC Sport 2) et à la Ligue des Champions avec Anvers – Hapoël Jérusalem (18 h 30, Eleven Sports 3) ainsi que Torun – Ostende (20 h, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Du « Goethals » dans le texte

Avec l’Union Neuchâtel, Big Dan régale aussi les médias suisses tandis que cela bouge pas mal en ce moment du côté de Pepinster et que l’ancien terrain de Sprimont faisait hier la « une » de notre rubrique outdoor. Ce sont les infos d’EMCE.

Les insolites du mardi

Quand il officiait en Belgique, Daniel Goethals était réputé pour ses formules bien senties. Et le bougre n’a pas changé depuis qu’il drive l’Union Neuchâtel. J’en veux pour preuve trois de ses plus récentes déclarations relevées sur divers médias… Juste avant la finale de la Coupe de la Ligue ce week-end : « Je ne l’ai absolument pas préparée. Je n’en vois pas la raison car j’ai déjà vu quinze fois Fribourg à l’œuvre cette saison et, que je sache, ils n’ont pas 18 nouveaux joueurs. » Ou encore : « La préparation idéale aurait été que mes gars puissent aller se baigner, samedi soir, dans le lac de Montreux où la température était de 7, 9°. Et tout le monde sait que l’eau froide fait diminuer beaucoup de choses. Je parle de la fatigue, évidemment… » A propos du niveau du championnat helvète : « Pour beaucoup, la Suisse ne représente pas grand-chose en matière de basket. Mais, j’en connais qui ont voulu aller coacher en France et qui s’y sont vite fait virer. » Serge, pourquoi tu tousses ?

Roosen (Welkenraedt) arrive à Pepin ainsi qu’une US

Pour l’heure, la P1 de Welkenraedt est en quête d’un remplaçant à Thierry Carton et ne pourra plus compter sur le duo Guillaume-Roosen la saison prochaine. Et pour cause puisque Fred, le pivot du cru, défendra bientôt les intérêts de Pepinster (TDM2 A). Boostées par l’arrivée de la Finlandaise Pounds et par leur récente victoire à Anvers, les Hoëgnardes seraient désormais sur le point d’engager une Américaine, comme le révèle l’Avenir. Question d’assurer ce qui constituerait un splendide maintien au plus haut niveau.

Kanda, viré de Charleroi, rebondit à Den Bosch

L’international belge (23 a, 1,84 m), formé à Anvers, n’a jamais brillé de mille feux à Charleroi. Au point d’y être rapidement remercié. Ordane Kanda-Kanyinda ne finira cependant pas la saison au chômage car il vient de retrouver un job du côté de Den Bosch (D1 hol). Toujours à propos des Spirou, ils clôtureront leur carrière en FIBA Europe Cup, ce soir (18 h 30), à Bayreuth. Là-bas, ils auront l’occasion d’y croiser Nate Linhart, passé au Dôme lors de l’exercice 18/19.

Terrains extérieurs : Sprimont à l’album d’hier

Deux difficultés majeures pimentaient le cliché d’hier : la prise de vue n’était pas de meilleures suite aux circonstances et le club local n’y joue plus depuis près de 40 ans. Certains d’entre vous ont cependant éclairci le mystère en découvrant l’ancien terrain de Sprimont. C’est en 1953 que le vicaire Piavaux y fondait un club de basket et traçait les lignes à l’emplacement d’une ancienne carrière dans le prolongement d’école Emmanuel. Vu la montée de dames en D2 nationale, les « Vert et Blanc » inauguraient leur salle – celle à côté de l’actuelle – en 1981. Rendez-vous dès demain pour une nouvelle « énigme »…

La télé crève l’écran

En Euroligue : CSKA Moscou – Efes Istanbul (18 h, VOOsport World 1, RMC Sport 2) et Villeurbanne – Bayern Munich (20 h 45, RMC Sport 2). En NBA : Denver – Portland (3 h, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: club de Neuchâtel

Jupille et Esneux assomment leurs adversaires

Esneux et l’Etoile Jupille, dont plusieurs joueurs feront le trajet depuis chez les Dragons jusqu’aux Argilières, sont sortis victorieux de ce week-end de championnat.

A Alleur, l’Etoile Jupille a continué sur ses bases offensives incroyables. Après vingt minutes, la messe était déjà dite (29-50) en faveur de Jacot (20 points), Lamborelle (27) et de leurs coéquipiers. Les débats s’équilibraient en seconde période et les visiteurs l’emportaient haut la main, 77 à 100.

Belle victoire aussi pour Esneux face à Welkenraedt. Les hommes de Thierry Carton sont dans le creux et le prouvaient dans un premier quart à sens unique: 20-6 pour Blanchy (18 points) et ses partenaires. Les Dragons géraient ensuite parfaitement le reste de la rencontre pour s’imposer 78-53.

A noter que Blanchy, Bruls et Bassini d’Esneux évolueront à l’Etoile Jupille la saison prochaine. Du côté de Welkenraedt, Roosen partira en fin de saison pour porter les couleurs de Pepinster en TDM2 comme l’annonce L’Avenir.

« Yvan Fassotte me connait très bien »

Ninane conservera tous ses jeunes pour la prochaine saison et officialise l’arrivée de Thomas Waonry.

Ce lundi soir, ça n’a pas chômé à Ninane. « Nous venons d’officialiser la venue de Thomas Waonry pour la prochaine saison » nous informe Luc Dubois. « Nous avons également vu tous nos jeunes et tous vont rester chez nous. Nous en sommes très heureux, il reste beaucoup de boulot à abattre mais nous sommes dans notre plan de marche. »

Thomas, venir à Ninane est-il un choix logique compte-tenu que tu entraines déjà dans ce club et que tu côtoies Yvan Fassotte à Liège Atlas?

Non, il n’est pas si logique car, au départ, je comptais redescendre pour des raisons familiales et géographiques – d’où ma décision de quitter Comblain. Mais après de longues réflexions et discussions, j’ai accepté la proposition de Ninane. J’entraine effectivement depuis trois ans dans ce club – même si je vais faire une pause coaching – et Yvan, en plus d’être mon collègue à Atlas, a déjà été mon coach il y a quelques années à LAAJ.

Quel sera ton rôle la saison prochaine?

Je pense qu’Yvan me connait très bien et saura m’intégrer dans le noyau pour que j’y sois le plus efficace.

Quelles seront tes ambitions et celles de l’équipe?

Je n’en sais rien. A priori, comme pour toutes les équipes liégeoises évoluant en TDM2, l’objectif sera de gagner le plus possible pour se sauver le plus rapidement possible. Et si le groupe tourne bien et que les victoires s’enchainent, alors nous pourrons viser plus haut.

« Dison n’est pas à sa place au classement

Ce samedi, c’est Dison qui a remporté dans le match à six points contre Spa en renversant une situation compromise. Reportage.

Les deux formations en avaient conscience: ce derby risquait de se révèler crucial dans l’optique du maintien. Les Spadois démarraient parfaitement la rencontre pour se détacher à 16-31 après seulement dix minutes. « Nous n’avons par contre pas maintenu notre agressivité défensive et, surtout, offensive, par la suite » regrette Mike Laboureur. Barbay (13 pions) et ses partenaires en profitaient pour effacer leur retard et passer devant à la pause, 42-40.

« La reprise était catastrophique » déplore le pivot des Bobelins. « Nous ne faisions plus tourner la balle et la perdions trop souvent. » La triplette Pieffer/Delrez/Liégeois (18 points chacun) en profitaient pour faire 61-47 à la demi-heure. « Un chassé-croisé s’engageait dans le dernier quart et nous revenions à quatre longueurs des Disonnais à l’entame du money time. Mais nous allions alors payer cash nos erreurs et laisser Dison s’envoler en fin de match » ajoute l’intérieur. Spa s’inclinait finalement 86-66/

« Le score a peu d’importance et ne reflète pas l’ensemble de la partie » nuance Mike. « Nous aurions dû être plus consistants pour l’emporter contre cette belle équipe de Dison qui n’est pas à sa place au classement. Nous devons nous reconcentrer sur notre prochain match: un déplacement à Hannut n’est jamais une partie de plaisir!«