« A sept, nous étions davantage libérés »

Sombre week-end pour Ninane avec un revers à Tongres malgré un super Fassotte pour la TDM2 et la défaite de la R2 contre Haneffe dans le derby capital pour le maintien.

Samedi, Ninane espérait faire un « coup » à Tongres, ce qu’avait bien compris Romain Fassotte (près de 30 points). Mais les Calidifontains loupaient leur début de rencontre, se retrouvant menés 25 à 15 après dix minutes et 53-32 à la pause. Le seconde période était davantage équilibrée mais les Limbourgeois ne flanchaient pas et s’imposaient 97-78. « Nous avons rapidement eu une bonne quinzaine de points d’avance et nous avons conservé cet avantage tout au long de la rencontre » souligne Julien Walravens. « Nous avons très bien shooté et en ne jouant qu’à sept, nous étions sans pression sur le terrain et cela nous a permis d’évoluer libérés. C’est une victoire qui fait du bien.« 

Une victoire qui fait du bien aussi aux Templiers, victorieux dimanche dans la salle Freddy Winkin, 67-75. Pourtant, à la pause, le score était en faveur des locaux, 42-39. Mais sans Mika Berger et Margraff, les Hesbignons trouvaient des ressources insoupçonnées pour renverser la situation et passer devant d’un cheveux à la demi-heure. Dans le dernier quart, Tassin (16 pions), Palazy (20 unités) et les visiteurs faisaient corps en défense pour arracher une précieuse victoire. Un succès qui permet aux Templiers de dépasser leurs adversaires du jour au classement et d’envisager avec davantage de sérénité le maintien. Les Calidifontains devront eux rapidement engranger des points pour éviter des dernières semaines trop stressantes.

« C’est flatteur »

Cette saison, Gino Fortuna est occupé à tenter de maintenir Dison-Andrimont en première provinciale et la victoire de ce dimanche contre Alleur est un pas important vers cet objectif. La saison prochaine, il succèdera à son ami Thierry Carton à la tête de Welkenraedt. Entretien.

Contre Alleur, Dison était au complet, une donnée qui change tout face à des All Blacks irréguliers depuis le reprise du championnat et qui devaient composer sans Adrien Lozina et Serge Di Prospero. Rapidement, Delrez (20 points) et ses coéquipiers creusaient un petit écart pour mener 24-18 après dix minutes. Dallenogare (27 pions) et Carbonari (20 unités) profitaient du second quart pour ramener les visiteurs à 43-40.

Le scénario du troisième quart était identique à celui du troisième, Dison reprenait le large pour mener 66-58 à la demi-heure. Les All Blacks poussaient pour revenir dans la dernière ligne droite mais Barbay (20 pions), Pieiffer (19 unités) et les Disonnais veillaient au grain et s’imposaient 94-83. Un succès précieux qui permet à Andrimont de quitter la zone rouge dans laquelle restent confinés Belleflamme, Spa et Verviers. Pour Alleur, la dégringolade continue avec une septième place au classement mais trois défaites de plus que Bellaire.

Gino, succéder à ton ami Thierry Carton, c’était finalement dans la logique des choses?

Logique non car il existait une liste. Toutefois, connaissant un peu le club et ayant annoncé mon arrêt à Andrimont, c’était l’opportunité de retourner à Welkenraedt. Et Thierry a certainement donné son avis, ce qui est normal et flatteur en même temps!

Qu’est-ce qui t’a convaincu d’opter pour le projet de Welkenredt?

Welkenraedt arrive à faire évoluer les joueurs du cru pour aller dans les différentes équipes d club où il règne une ambiance familiale. Cette atmosphère est un point important pour moi, que cela concerne le terrain ou les coulisses.

Quelles seront tes envies et tes objectifs pour ce nouveau challenge?

Mes envies seront simples: être dans la continuité de Thierry en y ajoutant ma personnalité et de nouveaux joueurs qui se fonderont dans un collectif déjà bien huilé. Nous prendrons les matchs les uns après les autres en visant un maximum de victoires et en tâchant d’éviter les blessures.

Avant cela, l’objectif reste de maintenir Dison en P1?

Cette saison, je suis bien à Andrimont. J’ai cet objectif spécifique et nous devons tout faire pour y arriver. Toutefois, si certains détails – comme le nombre de joueurs présents aux entrainement par exemple – avaient été différents, il n’y aurait pas eu cette interview.

Certains rouspètent sur les réseaux du timing de cette annonce.

Cela me fait un peu rigoler car il faut que les gens se disent que nous sommes déjà tard dans la construction de la future saison.

« Un pas de plus vers le maintien »

Contre Lambusart, Pepinster a profité du troisième quart pour prendre le large. Jordan Maucourant, meilleur marqueur de la rencontre, revient sur cette victoire qui rapproche les Pepins du maintien.

En première période, les deux équipes étaient à couteaux tirés. A la mi-temps, c’était 33-35. Au sortir des vestaires, les ajustements pepins fonctionnaient. Maucourant (20 points) et ses coéquipiers ne laissaient plus rien passer et passaient devant, 54-45. Le dernier quart était également à l’avantage des locaux qui s’imposaient avec brio 73-59.

Jordan, comment s’est déroulée cette rencontre?

Nous avons eu du mal à nous mettre dedans car Lambusart proposait un jeu fort lent et une défense assez « négligeante ». Ce n’était pas évident de se mettre dans le rythme.

En revenant des vestiaires, vous avez montré d’autres dispositions.

Oui, et c’est ce qui a fait la différence. Nous avons su imposer notre rythme en seconde période, nous avons été plus durs et solidaires en défense et nous avons ainsi pu accélérer le jeu.

Cette victoire est-elle synonyme de maintien?

Je ne parlerai pas trop vite car nous venons seulement de mettre Lambusart derrière nous et que nous devons encore vivre deux derbies. Tous les matchs sont à prendre et chaque victoire sera un pas de plus vers le maintien.

70 ans de basket aux « 4A » Aywaille

Les Carnets du basketteur saison 3! Cette fois, focus sur le 4A Aywaille et sa longue et riche histoire.

En publiant hier la photo du terrain originel d’Aywaille, l’idée m’est venue de revenir sur des personnages ayant marqué l’histoire du cercle des bords de l’Amblève. Le hasard faisant parfois bien les choses, j’ai retrouvé (presque) par « accident » un article que j’avais pondu, dans la DH du samedi 19 mai 2001, à l’occasion des 50 ans d’existence du club. Il permet, surtout, de mieux cerner personnalités et réalités locales. Le voici dans son intégralité…

 » Un demi-siècle d’existence dignement fêté « 

AYWAILLE – C’est avec quelques mois de retard sur le calendrier que dirigeants, joueurs, entraîneurs et supporters aqualiens ont fêté le cinquantième anniversaire du club de basket local. Un cercle qui fut officiellement fondé le 20 mai 1950 et qui reçut le matricule 524 de la Fédération. Pour être précis, c’est le 24 novembre dernier qu’il fut autorisé à porter le titre très officiel de « Royal ». Communément appelé les « 4A », plus grand monde ne connaît encore aujourd’hui la signification exacte de cette quadruple initiale: Association des Anciens et des Amis des écoles moyennes de l’Etat à Aywaille.

Le club des bords de l’Amblève ne connut que trois terrains principaux au cours de son demi-siècle d’existence. Tout débuta dans la cour de récréation de ce qui allait devenir plus tard l’Athénée. En 74, ce fut l’accession à la 3e nationale avec le déménagement obligatoire à la salle de l’Institut Saint-Raphaël de Remouchamps. Les 4A atteignaient là leur point culminant dans la hiérarchie. C’était aussi l’époque des renforts américains et des derbies mémorables contre les SFX, Spa et autre Fayembois dans des ambiances inimaginables.

Depuis 83, les basketteurs du cru occupent le fonctionnel hall omnisports jouxtant la maison communale. Actuellement, le club cher au président Lembrée compte 140 jeunes répartis en quatorze équipes. Sans oublier une armada de cinquante bénévoles toujours disponibles. Quant à la formation seniores, elle pointe désormais en 4e nationale sous la direction du Tongrois Maurice Notelaers.

Toujours est-il que les 4A ne seraient rien sans deux personnalités hors du commun: Victor Humblet, un président aussi bouillant que généreux, et Théo Sottiaux, qui fut un dirigeant d’exception trop tôt disparu. Son fils Michel est d’ailleurs toujours là pour maintenir éveillée la double flamme de la passion et de la compétence. »

Celui-ci prépare d’ailleurs les manifestations du premier week-end de mai ponctuant désormais les… 70 printemps de l’entité chère au président Grignet.

Dans la foulée, je suis également retombé sur quelques perles de l’ « Echornifleur » parues entre 1995 et 2000 dans les colonnes des « Echos » et des « Annonces » en région Ourthe/Amblève…

 » Samedi 30 mars 1996 : Une victoire qu’on ne peut pa… nier « 

Aywaille – Sprimont, ce derby opposait deux équipes rassurées sur leur sort mais néanmoins motivées ! Je recueille successivement et succinctement les impressions de Micheline Renard, Michel Sottiaux, Charles Flagothier, Jean Vilour, Jean Minguet, Victor Flavion, Benoît Haufroid, Jean-Claude Pirau, Jacques Latour, Valère Engels et je partage leur avis… pourtant tous différents. Une chose me réjouit : dans le noyau d’Aywaille, je reconnais au moins 6 joueurs du cru. Ils ont une bonne excuse pour justifier leur défaite : le jour-même, leur comité a organisé une dégustation de vins. A présent, ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit… »

 » Vendredi 10 mai 1996 : La tirette rapide « 

A la remise des Trophées Sportifs d’Aywaille, Philippe Humblet (qui entrainera toujours Awans) m’assure qu’il garde un excellent souvenir de la Suisse (il parle du pays et pas de la 1ère joueuse de tennis de table d’Aywaille) et il prétend qu’en Helvétie existe une technique dénommée la « tirette lente ». Seul Jacques Paquay (qui n’entrainera plus Grivegnée) semble détenir pour sa part l’explication de l’expression « tirette rapide ». Qu’il n’oublie pourtant pas qu’on est souvent puni par où l’on a pêché ! »

Sacré « Echornifleur » – Jean-Claude, de son prénom – qui n’est autre que l’aussi discret que truculent papa du regretté Julien Hoferlin.

Michel CHRISTIANE

« On commence à penser de plus en plus à la finale »

Pour fêter son anniversaire, Quentin Desert a, avec ses coéquipiers de Stavelot, réussi son dernier devoir à Liège Basket avant la finale de la Coupe.

Ce vendredi, Stavelot n’a pas flanché à Liège Basket, s’imposant 50-78. « Il n’y a pas énormément de choses à retenir hormis la victoire et la grosse fête qui a suivi » rigole Quentin Desert.

Tous les regards des Blancs-Moussis sont désormais tournés vers le Hall du Paire. « Nous commençons à y penser de plus en plus. J’espère que tout le monde se sentira impliqué à l’entrainement cette semaine et que nous ne regretterons rien » conclut ce superbe attaquant.

Crédit photo: Christopher Roxs

« Capables de gros matchs comme de off-days »

Ce dimanche, Dison défiera Alleur tandis que les Dragons d’Esneux tenteront de créer l’exploit contre Ensival.

Ce dimanche, Esneux tentera de faire oublier son revers à Spa en recevant Ensival. Une lourde tâche pour Iliaens et ses coéquiers, d’autant plus que les troupes de Christophe Hougardy voudront elles aussi se reprendre après leur revers surprise du week-end passé contre Welkenraedt.

Pour Dison, englué dans la lutte pour le maintien, chaque match est une finale, ou presque. « Ce mardi, nous avons fait notre premier entrainement à dix, sans aide extérieure. Un miracle… » soupire Gino Fortuna. « Vu notre situation, nous n’avons plus trop le choix et nous devons prendre un max de points, aussi bien chez nous qu’à l’extérieur!« 

Reste que les All Blacks demeurent de sacrés clients! « Cette équipe est très complète et bien drivée par Damien Deblond. Alleur est très agressif défensivement et joue juste devant. Nous devrons être plus durs que les visiteurs et être patients devant. Nous sommes capables de gros matchs comme de off-days » conclut avec un zeste de philosophie l’entraineur disonnais.

« La course à la « non-descente » est stressante »

Derby capital dans la lutte pour le maintien en R2B ce dimanche entre Ninane et Haneffe. Benoit Tassin préface cette rencontre et analyse la situation des Templiers.

Benoit, la lutte pour le maintien fait rage en R2B. Cela stimule les troupes?

La course à la « non-descente » n’est pas stimulante mais stressante. D’un autre côté, nous sommes tous motivés pour prouver que nous avons notre place en R2.

Comment le groupe vit-il actuellement?

Avec les confirmations de la semaine passé, le groupe est à nouveau plus serein. Tout le monde connait son futur et cela permet de se focaliser sur l’important: gagner des matchs.

Dont celui déjà très important à Ninane ce dimanche. Que devrez-vous faire pour ramener les trois points en Hesbaye?

Ninane est une équipe jeune qui court beaucoup et qui nous avait pris à la gorge lors du match aller. Nous allons devoir faire comme contre Huy et prendre le contrôle du tempo de la partie. Ce sera pour nous la clé du match.

« Pas toujours évident de s’entrainer avec les 4 ou 5 mêmes joueurs »

En toute fin de dimanche, Jean-Pierre Darmont et Sainte Walburge défieront le CFWB. Interview.

Jean-Pierre, quels sont vos objectifs pour la fin de saison?

Ils sont assez simples, nous devons prendre les matchs les uns après les autres et tenter d’obtenir un maximum de victoires. Depuis quelques semaines, nous nous entrainons toujours avec les quatre ou cinq mêmes joueurs et ce n’est pas toujours évident.

Que devrez-vous faire pour vous imposer à Jambes?

Le CFWB possède des jeunes joueurs très rapides et ayant de réelles qualités en « un contre un ». Il faudra rentrer dans le match directement pour ne pas laisser les locaux prendre confiance.

Crédit photo: Philippe Collin

« Pierre Cornia était le joueur vedette de l’Avenir Namur »

Rencontre dominicale tardive pour Waremme à Andenne, un club que Mike De Keyser connait particulièrement bien. Pour l’occasion, le coach des Wawas plonge dans sa boîte à souvenirs et se confie sur son futur challenge avec Liège Panthers.

Ce dimanche, un déplacement piège attend Waremme à Andenne. « C’est le match des extrêmes et cela pourrait se révéler difficile pour nous. J’ai pour habitude de répéter sans cesse à mes joueurs qu’il faut respecter l’adversaire, quel qu’il soit. Surtout dans notre situation où chaque équipe nous aborde sans pression, avec rien à perdre ou plutôt tout à gagner contre nous » prévient Mike De Keyser. « De plus, nos blessures à répétition nous fragilisent. Mais mes gars sont chaque week-end focus à 100% sur l’objectif.« 

Un déplacement à Andenne qui s’avère particulier pour le mentor des Wawas. « Ce sera un peu spécial pour moi d’y revenir. J’y ai passé trois belles saisons et le président est un ami de très longue date. Ce sera un plaisir de le revoir ainsi que les supporters locaux » nous confie-t-il. « Bien évidemment, la victoire reste obligatoire pour nous si nous voulons continuer notre course en tête de la division avant d’entamer les Playoffs. Il y a de bons joueurs à Andenne et nous serons vigilants. »

« Un club qui ne cesse de grandir »

Après deux saisons réussies (titre P1 et Coupe Provinciale, première place actuellement en R2) avec Waremme, Mike mettra le cap vers Liège où il reprendra la R1 des Panthers. « Je suis très content de rejoindre les Panthers, c’est un club qui ne cesse de grandir dans le basket féminin » sourit-il. « Pierre Cornia et sa femme Fabienne sont des amis de longue date: je suis arrivé à l’Avenir Namur en D1 à l’âge de dix-sept ans et Pierre y était le joueur vedette de l’équipe. Il a été un grand frère pour moi, m’a beaucoup parlé et m’a aidé à trouver mes marques. Depuis, nous sommes toujours restés en très proche contact. »

Une relation privilégiée qui a inévitablement facilité la venue de l’actuel mentor des Wawas en cité ardente. « Lorsque mon « aventure » au Spirou Ladies s’est terminée, Pierre m’avait déjà sollicité pour rejoindre le projet Panthers. Ma situation professionnelle de l’époque ne me permettait pas de donner une réponse positive. Là, l’occasion s’est présentée et je ne l’ai plus laissé passer » sourit-il. « Je suis très content de cette opportunité et j’ai hâte de retrouver le « haut niveau » féminin. »

Crédit photo: Journal Vers l’Avenir Namur 1992

« Rebondir et retrouver mon jeu d’avant »

Non-conservé par Comblain, Simon Chapelle jouera à Ciney la saison prochaine. Entretien.

Simon, pourquoi avoir opté pour Ciney pour la prochaine saison?

Je rejoins Ciney car c’est un club compétitif près de chez moi. L’équipe a des objectifs de montée en D3 et, de plus, j’ai besoin de davantage de stabilité pour ma dernière année en architecture du paysages et des jardins. Je vais avoir mon TFE à rédiger et des stages, cela risque de me prendre du temps. Enfin, je connais très bien le coach Yohan Balthazar avec qui j’ai commencé ma carrière en seniors à Belgrade alors que lui terminait la sienne.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Je veux être un joueur avec beaucoup plus d’impact, retrouver ma confiance en moi que j’ai perdue en début de saison à Comblain. Je veux rebondir et retrouver mon jeu d’avant.

Quels souvenirs garderas-tu de ton passage au Mailleux?

Je garde en mémoire la victoire contre la D2 de Lommel en Coupe de Belgique ainsi que la bonne ambiance que le groupe mettait en troisième mi-temps, notamment quand nous fermions le bar avec Capi et Coco. C’est certain que les gars vont me manquer car ce sont tous de chouettes types mais niveau basket, je regrette de ne pas avoir pu m’exprimer et d’avoir été bloqué avec un pauvre temps de jeu.