« Et Julien Vanlaar s’embrasa »

Week-end noir pour la P1 et la P3 d’Ensival. Les troupes de Christophe Hougardy se sont inclinées à Esneux alors que les jeunes de troisième provinciale ont baissé pavillon contre La Spéciale Aywaille.

Dimanche, la P2 d’Ensival a sauvé le week-end du cercle verviétois en s’imposant à Aubel, 57-68. Un résultat positif à une semaine d’une finale de Coupe attendue et qui met un peu de baume au coeur du matricule 493 qui a vu son équipe première s’incliner à Esneux 77-73 et sa jeune P3 craquer contre La Spéciale Aywaille, 76-85.

A domicile, Mathieu (12 unités) inscrivait le premier panier d’une partie qui ne connaissait pas de round d’observation. D’un triple, Housselonge (17 points) mettait sa formation aux commande mais Moreau (deux tirs primés au total) plantait une première banderille avant que Julien Vanlaar (4 triples au total pour 12 points) ne s’embrase en alignant trois bombes consécutives, obligeant le coach local à craquer un premier temps-mort. Au sortir de celui-ci, Laval (25 points), rentrait un tir du parking avant de commencer son chantier inside, c’était 20-25 après dix minutes.

Le second quart était âprement disputé et se jouait à une rythme effréné. Gouvienne (6 points), Leté (8 unités) et leurs coéquipiers résistaient aux locaux mais Delsemme (8 pions dont un tir très lointain) et les Ensivalois réduisaient l’écart à la pause, 39-42.

Dans le troisième quart, les Ensivalois allaient réaliser une excellente séquence pour passer devant et compter jusqu’à six longueurs d’avance. Mais Vandersanden (6 points) se montrait efficace en fin de quart-temps pour replacer Aywaille aux commandes, 61-67. Alors que les esprits s’achauffaient chez les locaux qui voyaient deux joueurs se faire exclure, Julien Van Roy (13 unités) et les Aqualiens conservaient leur sang-froid pour remporter une précieuse victoire, 76-85, chez des talentueux Ensivalois dont l’avenir semble plus que prometteur, à la condition expresse de davantage maitriser leurs émotions.

Les Lions rugissent au Danemark

Dans le sillage d’un super Tabu, les Belgian Lions ont dominé le Danemark et remporté leur second match qualificatif pour l’Euro et prennent la première place de leur groupe.

Après le 2+1 initial de Tumba, les Belges s’évertuent avec un certain bonheur à allumer derrière l’arc. Les tauliers De Zeeuw, Tabu et Mwema s’illustrent et placent les Lions aux commandes. Dans le second quart, l’agressivité défensive de Libert fait des dégâts tandis qu’Obasohan se révèle difficilement tenable pour les Danois. Après quinze minutes de jeu, c’est 27-42. La présence de Boukichou se révèle bien utile et la Belgique semble – sans aucun chauvinisme – un cran au-dessus de son hôte du soir.

Quand Obasohan lâche les chevaux, pour lui-même ou délivrer des assists pour ses équipiers, les Danois sont à la peine. Malgré quelques petites erreurs évitables – notamment des fautes sur des trois points locaux – et un peu de déchet – comme sur la « passe » aveugle de Boukichou – et relâchement coupable sur la, la Belgique tient le bon bout et mène largement à la pause, 39-55. Sans aucun doute, les trois arrières Tabu, Obasohan, Libert sont les plus en vue de cette première période.

Au retour des vestiaires, Tabu plante un shoot du parking mais ce sont ensuite les locaux qui se réveillent et reviennent à 46-60 après trois minutes, obligeant Gjergja à prendre temps-mort. Au sortir de celui-ci, Tabu plante une nouvelle banderille et encore une autre pour faire 46-68. Serron s’y met aussi, suivi de De Zeeuw et l’écart grimpe à 49-76. Si offensivement nos compatriotes balbutient ensuite leur basket, défensivement Tabu montre la voie en provoquant une perte de balle et deux passages en force. D’une puissante pénétration, Obasohan fait 52-78 à la demi-heure.

Au début du quatrième quart, Boukichou est puni par un retour sur le banc après une faute évitable et les Belges ont toujours un peu de mal en attaque. Le Danemark en profite pour revenir à 68-78 sous les encouragements du public à cinq minutes du terme. Tabu met fin à l’agonie des Belges avec un triple ô combien important. C’est 68-81 et temps-mort local. Au sortir de celui-ci, les Danois poussent pour revenir mais la défense belge tient le choc. Offensivement, par contre, c’est toujours aussi compliqué pour nos compatriotes qui manquent d’adresse et proposent un jeu trop stéréotypé. Sur une pénétration spectaculaire, Obasohan marque et obtient un lancer bonus qui scelle le sort des locaux. Les Belges ont joué à se faire peur mais s’imposent avec brio.

Crédit photo: AWBB

« Nous avons vécu des situations similaires »

« Mister 48 points » débarque à Saint Louis. Comme ses équipiers actuels de Sprimont François Delvoye et Charles Corbusier, Pierre Lejeune portera les couleurs du Collège la saison prochaine. Interview.

Pierre, pourquoi avoir opté pour Saint-Louis pour la prochaine saison?

J’ai choisi de rejoindre Saint-Louis car le projet m’attire beaucoup.

Saint-Louis aura un accent sprimontois la saison prochaine!

Oui, Charles Corbusier et François Delvoye débarqueront également à Saint-Louis en provenance de Sprimont (rires). Nous avons joué ensemble ces deux années et vécu des situations similaires, cela nous a rapprochés.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Saint-Louis occupe toujours une place dans le haut du classement, je souhaite vraiment que cela continue dans le futur.

Les Lions tiennent le bon bout

En défendant le plomb et en allumant de loin, les Lions sont sur du velours au Danemark.

Après le 2+1 initial de Tumba, les Belges s’évertuent avec un certain bonheur à allumer derrière l’arc. Les tauliers De Zeeuw, Tabu et Mwema s’illustrent et placent les Lions aux commandes. Dans le second quart, l’agressivité défensive de Libert fait des dégâts tandis qu’Obasohan se révèle difficilement tenable pour les Danois. Après quinze minutes de jeu, c’est 27-42. La présence de Boukichou se révèle bien utile et la Belgique semble – sans aucun chauvinisme – un cran au-dessus de son hôte du soir.

Quand Obasohan lâche les chevaux, pour lui-même ou délivrer des assists pour ses équipiers, les Danois sont à la peine. Malgré quelques petites erreurs évitables – notamment des fautes sur des trois points locaux – et un peu de déchet – comme sur la « passe » aveugle de Boukichou – et relâchement coupable sur la, la Belgique tient le bon bout et mène largement à la pause, 39-55. Sans aucun doute, les trois arrières Tabu, Obasohan, Libert sont les plus en vue de cette première période.

« A mon tour de lui renvoyer l’ascenseur »

Un stage de basket au profit de l’ASBL Os’mose.

« L’ASBL Os’mose s’occupe du bien-être des personnes fragilisées à travers diverses activités (formation de chiens d’aide pour personnes à mobilité réduite, de chiens d’alerte pour personnes épileptiques et des chiens d’éveil) » nous explique Jeann Kabwe. « Cette ASBL m’a choisie pour porter ses couleurs lors de mes sorties de course à pied … Elle a été là lorsque j’étais fragilisée et aujourd’hui c’est à mon tour de lui renvoyer l’ascenseur. »

Le stage organisé en avril permettra de récolter des fonds pour l’ASBL. « Personnellement, j’apporte juste mon carnet d’adresse avec mes potes et les gens que je côtoie sur le parquet depuis de nombreuses années » nous précise Myriam Kabwe.

Toutes les informations relatives au stage organisé du 14 au 17 avril sont visibles sur l’affiche de celui-ci.

Où a été prise cette photo ?

Alors que les Lions se méfieront des Vikings d’un ancien coach de Gand, Thibaut Petit et ses Lattoises reviennent KO debout de l’ASVEL de Julie Allemand. Reste l’infortuné Niksa Bavcevic dont Vevey, son actuelle formation, connait de gros soucis financiers et est à l’arrêt forcé. Ce sont les infos d’EMCE.

Lions : les Belges vus de Lituanie et du Danemark

Comment ne pas revenir sur l’époustouflante sortie de nos Lions, vendredi, face à des Lituaniens à la ramasse. A l’instar de Darius Maskoliunas, leur coach : « Nous avons été tout simplement ultra-dominés dans tous les compartiments du jeu par des Belges sur un nuage. J’espère que cette défaite ne va pas hypothéquer la suite de notre compétition. » Et, dès ce soir (18 h 15), les nôtres remettent le couvert dans le chaudron danois (3000 places) de Farum. « Mon équipe a évolué pendant des années au plus bas niveau européen et manque logiquement d’expérience face à ses nouveaux adversaires. Mais, mes « Vikings » sont extrêmement impliqués et ne lâchent jamais rien », prévient Erez Bittman, le mentor israélien des Scandinaves. Le garçon (ex-assistant coach du Maccabi Tel-Aviv) avait sévi, en 2010, à Gand. Pas très longtemps car, à la trêve, il devait céder le relais à Yves Defraigne.

Tops et flops du week-end

Dans la plus réjouissante des deux catégories, on félicitera le Collège St-Louis (R1) qui n’a pas laissé la moindre chance (115-77) à un Vieux Campinaire qui espérait pourtant se refaire le citron en Principauté. Raté ! Au sein de l’élite provinciale, Dison/Andrimont a fait un pas important en direction du maintien en s’offrant le scalp (94-83) d’Alleur. Pour ne rien gâcher, les troupes de Gino Fortuna (en partance pour Welkenraedt) y ont ajouté la manière. De l’autre côté de la balance, les Esneutoises ont complètement loupé (52-68) leur rendez-vous au sommet avec Neufchâteau. Du coup, les Chestrolaises deviennent leaders virtuelles de la R2 A. Week-end de rêve pour ce club car sa P1 féminine raflait, la veille, la coupe provinciale. Les Sprimontois, enfin, ont mordu la poussière sans gloire (62-73) face à Willbroek. Des Anversois qui voulaient se racheter après l’éviction de Dirk D’Haese, leur coach, remplacé par Alain Buyle, l’adjoint… jusque là.

Francos à l’export

Suite à la fenêtre internationale, l’activité s’est ralentie hors de nos frontières. En dames, le verdict le plus significatif a trait au choc hexagonal mettant aux prises l’ASVEL à Montpellier. Et il n’y eut pas photo (94-73) avec une démonstration lyonnaise (Allemand 15p, 8a) au détriment de Héraultaises (Peddy 16) traversant une zone de turbulence. La différence se faisait à la reprise, via un 3e quart temps à 32-18. Outre-Rhin, Keltern (Mayombo 8) jouait malgré le carnaval et Hannovre faisait les frais (67-78) de la cavalcade des visiteuses. Au Luxembourg, les Conternoises (Ferenz 19) de Fabienne Fuger tombaient trop court (58-64) devant les Musel Pikes. Au rayon masculin, Niksa Bavcevic se retrouvent en quelque sorte au chômage technique. En effet, son équipe de Vevey est interdite de compétition tant qu’elle n’aura pas régler sa (forte) dette fédérale. Voilà qui doit lui rappeler certaines péripéties pepines…

Terrain extérieur : grandeur et décadence principautaire

Voici ce qu’il reste de ce qui fut un des plus chouettes terrains extérieurs de notre province. Grandeur et décadence principautaire sous l’objectif de Georges Melon. Si pas mal d’aires de jeu dévolues au « cuir orange » sont souvent demeurées dans un état assez présentable, on ne peut malheureusement pas en dire de même pour celle-ci. Loin s’en faut, d’ailleurs. Quant à l’indice du jour, je vous confierais que ce club a connu les premiers dribbles d’un futur Lion désormais reconverti avec bonheur dans la Métropole.

La télé crève l’écran

Aujourd’hui soir, vous aurez droit à Danemark – Belgique (18 h 15, VOOsport World 2, Canvas) et à Real – Panathinaikos (21 h, RMC Sport 2).

Michel CHRISTIANE

« Un dimanche soir et sur un terrain latéral: pas un cadeau »

A Jambes et dans des conditions particulières, Kevin Snakers et Sainte Walburge ont trébuché 93-87. Interview.

Kevin, c’est dommage ce revers à Jambes.

Effectivement, une défaite diffile à avaler. Jouer un dimanche à 17 heures n’est pas un cadeau, mais devoir évoluer sur un terrain latéral encore moins.

Que s’est-il passé?

Les locaux ont eu des soucis pour descendre un anneau principal, nous avons donc donc dû jouer sur un petit terrain latéral. Mais, malgré cela, nous ne devions pas perdre ce match.

Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour vous?

Nous avons laissé trop d’espaces aux jeunes du centre qui les ont parfaitement utilisés. Ils ont eu une belle réussite durant toute la rencontre alors que nous fûmes trop inconstants dans la réussite de nos options. Nous avons aussi galvaudé beaucoup trop de lancers-francs, même si nous n’avons pas été aussi souvent sur la ligne que nous le réclamions. Les arbitres laissaient beaucoup trop de contacts sans siffler.

De quoi nourrir de vrais regrets?

Oui, c’est dommage de perdre en marquant plus 80 points mais tant que nous nous battrons pas sur tous les ballons en défense, nous aurons difficile de gagner. Nous venons de subir deux revers de peu en marquant chaque fois plus de 80 points, le problème vient plutôt de notre défense. Toutefois, félicitations aux jeunes du Centre qui se sont bien battus et ont tenu le choc jusqu’au bout.

« Ils vont au casse-pipe tous les samedis »

A Spa, Verviers s’est bien battu mais a du reconnaitre la supériorité des Bobelins d’un excellent Nicolas Franck.

Une fois de plus, la bonne volonté verviétoise n’a pas suffi. Pourtant, les Spadois se sont contentés à faire le boulot. Pour preuve, c’était ainsi 2-7 après 3 minutes de jeu. Rappelés à l’ordre, les Ardennais (Franck 25p, 10r) imposaient alors leur physique dans la peinture et filaient à 32-14, au quart d’heure. Soit, un 30-7 se passant de commentaire. A ce moment, les riverains de la Vesdre profitaient d’un relatif relâchement local pour revenir à 37-26 en vue du repos.

Comme on pouvait le craindre pour la lanterne rouge de la série, la seconde période était à sens unique. On transitait par 53-30 (25e), ou encore, par 67-37, à la 33e minute. « C’est chaque semaine la même rengaine : nos gamins d’une moyenne d’âge de moins de 20 ans font leur possible », souligne un fidèle supporter visiteur, « Mais, sans être encadrés par des éléments expérimentés, ils vont au casse-pipe tous les samedis. Ils ont du mérite à ne pas se décourager dans de telles conditions. » Sous un marquoir définitivement stabilisé à 82-50, Bruno Dagnely conclut : « Après un démarrage pénible, nous avons donné du rythme aux échanges. J’estime cependant que Verviers nous a offert une assez belle résistance. C’est un succès important dans le contexte de la venue prochaine d’Oostkamp ».

M.C.

« Nous avons vite pris le large »

A Visé, Ans a démarré sur les chapeaux de roues pour s’octroyer le derby malgré le retour des locaux en fin de partie.

A Visé, les Ansois avaient réglé la mire. Efficaces en attaque et rigoureux derrière, Delsaute (18 points), Mossay (22 unités) et leurs partenaires explosaient les locaux d’emblée pour mener 12-26 après dix minutes. Le reste de la rencontre était plus équilibré et Gerlache (22 pions) sonnait même la charge en fin de partie pour ramener ses troupes à quelques encablures des Ansois. Mais c’était trop tard et les « Verts » l’emportaient 70-74. « Nous avons vite pris le large pour compter plus de quinze points d’avance. Quand Visé est revenu dans le dernier quart, nous avons tenu bon. Nous avons joué plus juste et avons été plus précis que nos adversaires » nous résume Stéphane Mossay, toujours aussi percutant.

« Un fameux feu d’artifice »

Lors de la réception de Vieux Campinaire, Martin Francoeur et ses coéquipiers ont offert un véritable feu d’artifice et une large victoire à leurs supporters. Reportage

La rencontre entre Esneux et Neufchâteau ayant été reportée, les Collégiens pouvaient compter sur Matisse (21 points) mais, surtout, sur une adresse démentielle. « Un fameux feu d’artifice!« , s’exclame Martin Francoeur, auteur de 22 unités. « C’était déjà 15-15 après cinq minutes et nous avons ensuite continué sur cette lancée. »

Incapable de tenir la cadence offensive incroyable des locaux, les visiteurs craquaient inexorablement. A neuf longueurs des Collégiens après dix minutes, Vieux Campinaire se retrouvait largué à 63-40 à la pause. Le troisième quart était du même calibre avant une dernière ligne droite plus équilibrée, mais toujours offensive. Au final, les frères Ventat (30 points à eux deux), Muller (15 pions), Batardy (13 unités) et leurs coéquipiers s’imposaient avec brio 115-77.

« Nous avons bien retrouvés nos marques dans notre salle fétiche! Evidemment, nous avons très bien shooté mais nous avons aussi eu quelques très bons moments défensifs qui nous ont permis d’enfoncer le clou en contre-attaque » conclut Martin.