Van Roy brille dans son ancien fief

Julien Van Roy n’a pas loupé son retour aux Argilières! Magistral et parfaitement secondé par Laval et Vandersanden, l’expérimenté meneur a mené La Spéciale Aywaille vers une probante victoire sur le terrain de la Vaillante Jupille. Reportage.

Privés de Moreau, les Aqualiens démarraient parfaitement la rencontre grâce à Laval (18 points) et Vanlaar (5 unités). Intransigeants en défense, les visiteurs prenaient rapidement le large pour mener 6-22 après dix minutes. Le début de second quart était à l’identique, Koch (7 pions) et ses partenaires creusant leur avance jusqu’à 10-35. Mais les Jupillois ont une qualité remarquable: ils n’abandonnent jamais! Coemans (24 points) et Remacle (22 pions) ramenaient leurs troupes à 24-38 à la pause.

Dans un vacarme assourdissant, Coemans poursuivait son festival, recevant le soutien de Renard (11 unités). Gouvienne (6 points), Wey (6 pions également) et Vandersanden (11 unités et une défense de haut niveau) permettaient aux visiteurs de laisser passer l’orage. C’était 48-59 à la demi-heure.

Les Jupillois jetaient leurs dernières forces dans la bagarre. L’intensité montait à son paroxysme et la rugosité des deux équipes semblaient tout droit sortie des playgrounds new-yorkais. Le press local portait ses fruits mais Leté (6 points) et ses partenaires allaient intelligemment chercher les fautes. Une bombe de Thirionet faisait passer l’écart sous les dix points sous les vivas des supporters locaux chauffés à blanc. Mais La Spéciale maitrisait son sujet et l’emportait logiquement 72-82 d’un dernier lancer-franc de Julien Van Roy qui signait là un retour tonitruant dans son ancien fief.

Cette victoire – conguguée aux revers surprise de Belleflamme à Theux (84-73) et de Spa contre Blegny (75-80) – permet à La Spéciale de s’emparer de la deuxième place grâce à un average positif sur les autres deuxièmes, Spa, Belleflamme et Jupille. Ayant déjà joué les quatre autres équipes du Top 5, Aywaille devra désormais éviter tout faux-pas face aux équipes moins bien classées – mais tout aussi redoutables comme le démontrent avec force les résultats de ce week-end – pour décrocher son ticket pour le tour final.

Vaillante Jupille B – La Spéciale Aywaille : 72-82

Score : 6-22 / 18-16 / 19-21 / 29-23

Vaillante Jupille : Coemans 24, Gerardy 0, Remacle 22, Henry 5, Didden 7, Drossart 2, Thirionet 3, Medart 0, Renard 11.

La Spéciale Aywaille : Laval 18, Lété 6, Vandersanden 11, Gouvienne 6, Vanlaar 5, Van Roy 23, Koch 7, Philipkin 0, Wey 6.

Nico Goessens ou le basket au second degré

Les Carnets du basketteur saison 3! Tout au long de cette troisième année, notre sémillant chroniqueur vous proposera d’aller à la rencontre de personnages ayant marqué notre basket principautaire. Souvent au travers d’entrevues toujours révélatrices de leur personnalité.

Poursuite de la galerie de portraits de personnages ayant marqué notre basket principautaire. Eternellement flanqué d’Arthur Léonard (l’ancien secrétaire de Belleflamme), Nico Goessens (caricature de Dany Evrard) a autant écumé les terrains que les buvettes. Pour mieux cerner sa très forte personnalité, je me suis référé à l’entretien qu’il avait accordé à Jean-Luc Flagothier (le père de Jérôme) pour le n°4 du 8 janvier 1981 de « Liège Basket Magazine ». Attention, il y a de l’anecdote dans l’air…

« Mon premier club a été l’Union Nautique. Jeune, je jouais sans cesse en réserve puis, subitement, on m’appelé en première. On m’a fait monter en seconde période et j’ai de suite inscrit 19 points. Mais, le dimanche suivant, je me retrouvai en réserve sans trop savoir pourquoi. »

« Toujours à l’Union Nautique, nous sommes allés disputer une rencontre à l’Antwerp, 1er au classement. Nous avons tenu le coup jusqu’à 10 minutes du coup de sifflet puisque le score était de 42 partout. Mais, à la 40e, c’était… 82-42. Nous avions donc encaissé un 40 à 0. Je vous laisse deviner à quel groupe linguistique appartenaient les arbitres… Et ce n’est pas tout car, pour revenir à Liège, nous avons dû payer une caution au commissariat de police pour récupérer Coco Lhonneux qui avait été embarqué par les forces de l’ordre à sa sortie du terrain. »

« Mon deuxième club a été Grivegnée, en P2. Nous avons alors aligné 60 matches de championnat sans défaite qui nous ont permis d’atteindre la 4e Nationale (ndlr : l’équivalent de la R2). Dans l’enfer de Péville, nous avons disputé un duel de coupe de Belgique contre la D1 de Vilvorde devant 400 spectateurs. Et nous l’avons emporté de 2 points dans l’euphorie générale. Par la suite, c’est à Grivegnée que j’ai décidé de m’orienter vers le coaching. »

« Retour à l’Union Nautique où, après l’entraînement du jeudi, nous jouions aux cartes dans un coin de la cafetaria. Juste à côté de nous se trouvait une énorme plante qui se portait d’ailleurs à merveille. Un beau jour, il y a eu des transformations et cette espèce de caoutchouc a été changée de place et elle n’a pas tardé à dépérir. Proper Michel, un de mes équipiers, était agronome. Il fit analyser un prélèvement à Bruxelles. Le diagnostic était formel : la plante était devenue alcoolique. L’explication est simple : quand elle était dans notre coin, elle recevait ce que certains d’entre nous ne parvenaient plus à écluser… »

« Je crois que ma plus grande émotion en basket, je la dois à Belleflamme. Je garde un souvenir inoubliable du jour où mes scolaires ont gagné la coupe de Belgique. L’équipe était alors notamment composée de Méan, Léonard, Dehousse, Gérard, Blistin et Gulickers. C’était la 3e fois que nous disputions la finale et nous avions perdu les deux précédentes. »

« Quand j’ai commencé à entraîner, j’ai pris des petits jeunes qui n’avaient jamais tenu un ballon en mains. Il y avait les Borsu, Lallemand et autre Duray. Mais, ce dont je suis le plusfier avec eux, c’est que j’ai réussi à leur donner l’amour du basket. »

Du Nico tout craché !

Michel CHRISTIANE

Crédit image: Dany Evrard

Princen et Maio sauvent Cointe

Au bout du suspens, Cointe a arraché la victoire contre Andenne, 61-58.

Le match entre Cointe et Andenne valait son pesant de cachuètes, les deux formations étant en lutte pour le maintien en première régionale. Les Grenouilles confirmaient leur bonne dynamique en arrachant la victoire au bout du suspens. A 56 partout, Princen offrait trois points d’avance à ses couleurs mais les visiteurs revenaient ensuite à 59-58. Maio faisait alors parler son expérience et obtenait deux lancers-francs. L’expérimenté shooteur au CV long comme un jour sans pain ne tremblait pas depuis la ligne de réparation pour offrir la victoire aux locaux, 61-58. Bravo

« Séba Léonard nous apporte son expérience et son fighting spirit »

Samedi lors de la réception de Dison, Waremme a pu compter sur un Lambion létal à distance avec 7 triples inscrits sur 8 tentatives pour 32 points pour décrocher une belle – dans la manière – et précieuse – pour le maintien – victoire. Reportage.

Duel de meneurs samedi à Waremme entre un Lambion en feu (32 points et 7 sur 8 derrière l’arc) et Delrez (18 unités). « Un match pas encore crucial mais tellement important pour le mental et la suite de la saison contre une équipe que nous savions en grande forme et qui venait de battre les deux premiers de la série coup sur coup » contextualise Nicolas Gerads. « Waremme retrouvait enfin un banc digne de ce nom avec le retour des blessés et des étudiants. De plus, je peux désormais compter – et jusqu’à la fin de la saison – sur Séba Léonard qui vient nous apporter son expérience et son fighting spirit. Un profil qui nous manquait cruellement. »

Le début de rencontre était à sens unique, les locaux se montrant prolifiques devant et intransigeants derrière. « J’ai pu compter sur des gars concentrés dès l’entame de la partie – ce qui n’était plus le cas depuis un moment – et respectant les consignes. Les premières minutes étaient presque parfaites, tout rentrait, hormis un lancer, les rotations et gains de balle se faisaient à merveille et Dison était cueilli à froid » poursuit le coach des Wawas qui se détachaient à 16-0 via Lamy (8 points) et Lambion (32 points et « très en verve » selon son entraineur). « Un début inespéré. »

La machine disonnaise se mettait enfin branle et stoppait l’hémorragie. Après dix minutes, c’était 27-13. « Les troupes de Gino Fortuna commencèrent enfin à jouer à leur niveau et revenaient petit à petit dans la partie mais sans revenir sous la barre des dix points. Le match était lancé. » A la pause, le marquoir affichait 46-34.

Au retour des vestiaires, Dison optait pour une défense différente. « Il n’en fallait pas plus pour que Lambion continue son festival et plante quatre bombes coup sur coup pour alourdir un peu les chiffres » savoure Nico. L’écart grimpait à 64-59 à la demi-heure avant que les visiteurs ne poussent pour revenir. « Nous devions gérer mais nous manquons encore un peu de maturité car nous arrivions encore à nous faire peur face au dernier sursaut d’orgueil des Verviétois » reconnait l’entraineur de Waremme. L’écart était toutefois trop conséquent et Dison venait mourir à 77-69.

« Par rapport aux semaines précédentes, l’apport des réservistes fut prépondérant. Sept gars sont montés au jeu et on apporté leur pierre à l’édifice sans jamais faire redescendre le niveau de l’équipe, compliquant ainsi la tâche de Dison. C’est un plaisir de voir jouer mes gars de la sorte, avec cette envie d’en découdre et cette écoute toute la rencontre » conclut Nico.

ABC Waremme B – Dison Andrimont A : 77-69

Score : 27-13 / 19-21 (46-34) / 18-15 (64-49) / 13-20 (77-69)

ABC Waremme B : Lambion 32, Parent 2, Léonard 5, Bareel 4, Fraipont 0, Gueldre 0, Lamy 8, Bastin 14, Germay 0, Bonjean 0, Schwall 8, Corvers 4.

BC Dison Andrimont A : Closset 2, Pieffer 7, Gonzales 6, Barbay 10, Liégeois 9, Delrez 18, Touette 9, Lejeune 8.

« Des salles seraient-elles prêtes à nous accueillir? »

Malgré le retour réussi de Jonathan Bourgeois, l’US Awans n’a pas su dominer physiquement la jeune équipe d’Alleur et s’incline 76-66. Reportage.

Ce vendredi Awans se rendait à Alleur. Les locaux démarraient bien la partie pour mener 23-17. Les All Blacks en verve continuaient d’accroître leur avantage – jusqu’à 17 longueurs d’avance – mais Gens (13 unités) et ses partenaires limitaient les dégâts. En seconde période, Bourgeois (11 points) et ses coéquipiers se montraient plus rigoureux derrière mais ne parvenaient pas à inverser la tendance et s’inclinaient 76-66.

« Nous n’avons pas su dominer physiquement la jeune équipe d’Aller malgré le retour de Jonathan Bourgeois » reconnait Eric Herben qui ne dirigera plus Awans a saison prochaine. « La partie fut serrée malgré un écart constamment en faveur des locaux. Nous avons resserré notre défense en seconde période mais ne sommes jamais parvenus à passer devant. Nous avons recollé au score à deux reprises mais, à chaque fois, ce fut suivi d’une réaction de l’équipe du Président Trinon. »

Du côté local, la satisfaction était de mise. « Il faut retenir le retour de la mentalité. Nous avons enfin imposé notre rythme comme au premier tour.
Nous avons pu voir le bon côté de ja jeunesse du groupe
 » saluait Vincent Aldenhoff.

A noter qu’Awans se retrouve confronté à un sérieux problème concernant ses installations. « Nous n’avons plus accès à la salle d’Awans car elle est fermée suite à des problèmes de toitures. Si des salles sont prêtes à nous accueillir, ça nous serait d’une grande aide » lance le coach des US.

US Awans: M Colling 6, J-L Meiresonne 2, Ch Leblond 6, J-F Gens 13, A Brassine 10, J Laloux 9, P Bilen 4, T Degueldre 0, J Bourgeois 11, G Hubert 5.

« Nous sommes plus libérés et solidaires »

Ce dimanche, Jordan Maucourant et Pepinster peuvent réaliser la passe de trois contre Vilvorde, un concurrent direct pour le maintien.

Depuis l’éviction de Pascal Mossay, les Pepins ont remporté deux précieuses et probantes victoires. « Nous jouons plus libérés et nous sommes plus solidaires dans les moments difficiles. Cela nous permet de rester focus sur le match et de ne pas accumuler de frustration » analyse Jordan Maucourant qui n’a toujours rien annoncé quant à ses intentions pour la prochaine saison.

Ce dimanche, Pepinster a un beau coup à jouer en recevant Vilvorde. « C’est un match important car, en cas de victoire, nous éloignerions un peu Vilvorde de nous mais cette équipe aura envie de nous rattraper au classement, le match risque d’être à haute intensité » reconnait le meneur pepin. « Nous devrons rester fidèles à notre schéma de jeu: jouer dur en défense et collectivement en attaque.« 

« Nous restons très positifs sur nos performances »

Superbe joute ce dimanche en première provinciale entre Ensival et Hannut (où David Beck prendra également en charge Belleflamme la saison prochaine), deux équipes du top. Virgile Materne revient sur le début de second tour des Hesbignons et préface ce déplacement à Verviers.

Virgile, que penses-tu de votre début de second tour?

Nous débutons notre second tour comme nous avions débuté notre premier: nous ne sommes pas au top à chaque match mais nous restons très positifs sur nos performances.

Revanche dans l’air pour ce déplacement à Ensival, équipe que vous étiez les seuls à avoir battue au premier tour, mais club (P2) qui vous a éliminé de la Coupe?

Gagner contre Ensival n’est vraiment pas simple et encore moins là-bas. Pour tenter d’empocher les trois points, nous devrons commettre le moins d’erreur possible, limiter les joueurs clés adverses et, surtout, trouver notre rythme en attaque pour aller chercher des shoots ouverts ou des pénétrations faciles.

N.B. : retrouvez ici l’article concernant l’arrivée de David Beck à Belleflamme.

« Mes anciens coéquipiers passent leur temps à me chambrer »

Match au sommet ce dimanche à Wanze entre les Sucriers et les Porais. Une rencontre très spéciale pour André Yon qui retrouvera son ancien club.

« J’attends impatiemment ce dimanche pour revoir mes anciens partenaires d’autant plus que j’ai eu la malchance de ne pas pouvoir disputer le match aller car j’étais alors suspendu pour deux mois » nous rappelle André Yon. « Ce match reste toutefois un match comme les autres à la seule différence que mes anciens coéquipiers passent souvent leur temps à me chambrer sur le banc et sur le terrain (rires). »

Si cette rencontre revêt un intérêt particulier pour le pivot local, elle est aussi capitale dans la lutte pour le titre et le podium. « C’est un match que j’adore jouer et j’espère que nous prendrons notre revanche. Vu le résultat à l’aller, je m’attends à une partie serrée » continue-t-il. « Nous allons aborder ce choc avec plus de sérieux, de discipline et d’envie car nous sortons d’une défaite contre Huy que nous n’arrivons pas encore à digérer. Pour l’emporter, nous devrons simplement jouer notre basket, insister sur nos atouts, respecter les consignes et mettre nos shoots à mi-distance et nos lancers-francs.« 

« Je suis dégoûté mais nous avons un titre à aller chercher »

Nicolas Rossinfosse revient sur l’élimination en Coupe de Pepinster, les ambitions de sa formation et la réception de Visé ce dimanche. Entretien.

Nicolas, qu’as-tu pensé de votre prestation contre Ensival en demi-finale de la Coupe?

Nous avons livré une bonne première mi-temps durant laquelle nous parvenions à réaliser des stops défensifs et à construire devant pour trouver l’homme seul. En seconde période, par contre, nous commençons par un dix à zéro sans aucune réaction collective. Rien du tout! Nous nous sommes laissés marcher dessus comme cela arrive trop souvent. Nous avons l’habitude de réagir mais nous ne l’avons pas fait dans cette rencontre. L’équipe dans son ensemble n’a plus rien démontré de correct alors que les Ensivalois ont parfaitement géré leur mi-temps. Bravo à eux, sur la deuxième mi-temps, leur victoire est méritée.

Comment le groupe a-t-il vécu cette élimination?

Nous devions gagner ce match. Si nous l’avions mieux géré, nous aurions eu notre finale à domicile. Mais bon, c’est ainsi… Sur le moment, tout le monde était dégoûté car c’était un match prenable. Moi, je le suis toujours et je le resterai pendant un moment.

Désormais, focus sur le championnat et le titre qui semble être une option réaliste?

Le championnat a toujours été notre objectif premier, la Coupe n’était que du bonus. Nous ne pouvons qu’en vouloir à nous-mêmes, tous autant que nous sommes, de nous être faits éliminer si loin dans la compétition et de cette façon.

Ce dimanche c’est un autre gros match au menu avec la reception de Visé. Comment allez-vous l’aborder?

Comme pour tous les autres, il faudra démarrer avec sérieux et le rester (ndlr: sérieux) durant quarante minutes. Visé est une bonne équipe de P2, même si elle semble traverser une période plus compliquée. Nous savons toutefois que les Visétois viendront chez nous pour nous vaincre à nouveau. Nous n’avons pas le droit à l’erreur et nous devrions tous le comprendre. Nous sommes là pour gagner, nous avons un titre ou une montée à aller chercher et nous devons tout faire pour atteindre ce but. Tant que chacun fait ce qu’il sait faire au service de l’équipe est que tout cela est géré durant l’ensemble de la rencontre, nous pouvons gagner.

David Beck remplacera Vincent Clavier

La P1 de Belleflamme a remporté une superbe et importante victoire à Verviers, 73-78, et revient à hauteur des Collégiens, de Dison et de Sainte Walburge. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, le comité du matricule 1058 a officialisé l’arrivée de David Beck à la tête l’équipe première pour la saison prochaine.

Vendredi dernier, Vincent Clavier évoquait pour sa passation de pouvoir en vue de la prochaine saison. « Je prépare ma succession et nous cherchons un entraineur désireux de s’impliquer sur le long terme. J’aiderai à construire l’équipe – nous savons déjà que Makengo désire partir et que Mampuya arrêtera ou relèvera, du haut de ses 41 ans, un nouveau défi mais que le reste du groupe est désireux de poursuivre à Belleflamme – avec pour objectif que mon remplaçant ait toutes les cartes en main pour faire aussi bien voire mieux que ce que j’ai pu faire au cours de ces trois saisons en R2, trois saisons en R1 et deux saisons en D3 » nous expliquait-il. « Cela (ndlr: l’identité de l’entraineur) reste encore à finaliser. Ce sera un coach désireux de s’impliquer pour plusieurs saisons en régionale. Nous consultons d’ailleurs les joueurs à ce propos car, la mentalité étant désormais différente, ceux-ci ont de l’importance dans le choix du futur coach. Lorsqu’il sera nommé, je l’aiderai à trouver des joueurs pour compléter l’effectif. Peut-être même qu’il n’aura pas envie de conserver tous les joueurs de cette année. Tout cela en sachant que nous ne pouvons pas nous permettre de folies financièrement. Nous ne sommes pas Tongres (rires). »

Samedi après-midi, les choses s’étaient visiblement accélérées. « David Beck sera mon remplaçant pour l’année prochaine » nous informait l’actuel coach des Haricots. Un beau challenge pour le futur ex-coach des Templiers et la promesse d’un basket offensif à l’ABC Arena en 2020/2021. Pour l’anecdote, il est rigolo de constater qu’un super shooteur remplacera un super shooteur. De là à dire que ça va allumer de partout…

Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, la P1 de Belleflamme est allée arracher une magnifique et capitale victoire à Verviers, concurrent direct pour le maintien. Reynders, Clavier et leur bande recollent aux basques de leurs adversaire du soir et de Dison – vaincu à Waremme – ainsi qu’à celles de Sainte Walburge – lourdement défait à Jupille – en attendant le résultat de Spa contre Welkenraedt.