« Je serai désormais moins impliqué comme joueur »

Quentin Desert a le vent en poupe! Après avoir remporté les Coupes de la Province en Dames comme coach et en Hommes comme joueur et avant de fêter son titre en P3A, le sniper de Stavelot vient d’accepter le poste d’entraineur de Verviers en R1 pour la prochaine saison. Entretien.

Quentin, tu seras le prochain coach de Verviers en R1. Comment cela a-t-il abouti?

SFX m’a contacté car le coach actuel (ndlr: Antoine Braibant) ne restera pas à l’issue de cette saison. Quand j’ai reçu cette proposition, je dois bien avouer que j’ai hésité car cela signifie que je serai désormais moins impliqué comme joueur.

Qu’est-ce qui t’a convaincu d’accepter?

C’est une équipe très jeune qui pratique un basket que j’affectionne et qui ne demande qu’à manger du ballon. Tous les ingrédients sont réunis pour relever le défi.

Quels sont tes objectifs pour ce nouveau challenge?

Je veux que le groupe retrouve le plaisir de jouer et, surtout, gagner. Ce sera notre tout premier objectif.

Tu n’as pas choisi les joueurs qui composeront ton effectif. Cela posera-t-il un problème?

Non, du tout. Certes je n’ai pas choisi les joueurs mais j’ai décidé de les reprendre tout de même, cela signifie que cela me convient.

Garderas-tu ton équipe Dames de Spa avec qui tu viens de remporter la Coupe de la Province?

Malheureusement non, je ne garderai pas les Dames. J’ai passé une saison géniale avec les filles et je ne regrette pas du tout d’avoir fait ce choix là l’année dernière.

« Complètement absents dans le premier quart »

La réalité du classement fut respectée à Waterloo, les locaux disposant de LAAJ 82-63.

Pas de miracle pour LAAJ à Waterloo et une défaite 82-63. « Nous fûmes complètement absents dans le premier quart et cela nous a porté préjudice pour le reste de la rencontre » déplore Alexandre Aerts. « Nous nous sommes faits dominer au rebond, les locaux avaient toujours deux ou trois chances supplémentaires. Et en plus, nous n’avons guère eu de réussite aux shoots!« 

« Un Chalet Suisse pour la cinquième victoire d’affilée »

Spa, clap cinquième! Les Bobelins sont revenus victorieux de Nivelles et continuent leur progression au classement en TDM2A. François Lodomez revient sur la dernière prestation des Spadois et la belle séquence en cours. Entretien.

François, comment s’est déroulé votre déplacement à Nivelles?

Nous avons su maitriser la partie dès le début en imposant notre rythme et en ne nous laissant pas endormir par les Nivellois qui opèrent ainsi d’habitude. De plus, nous avons bien appliqué ce que le coach nous avait demandé: jouer vite en contre-attaque et utiliser des systèmes avec du mouvement car la défense n’est pas le point fort de Nivelles.

Comment expliques-tu un tel écart (61-81)?

Grâce à l’apport de tous les joueurs. En effet, tout le monde a contribué que cela soit au scoring ou en défense. De plus, nous voulions reprendre l’average sur cette équipe qui nous avait battus de dix-huit points au match aller. Il faut également souligner que les Brabançons avaient quelques pions importants qui étaient blessés.

Vous voilà avec cinq victoires consécutives. Quelles sont les raisons de cette montée en puissance?

Je ne sais pas comment l’expliquer. Peut-être sommes nous tous motivés pour terminer « premier Wallon »? Peut-être grâce à la teneur du calendrier ou par le resto offert par notre délégué au Chalet Suisse pour la cinquième victoire d’affilée? Nous pouvons affirmer que notre place actuelle est justifiée après avoir battu deux équipes du haut de classement, Oostkamp et Nivelles. Les trois autres rencontres devaient absolument être gagnées car nous affrontions des équipes de bas de classement ou que nous avions battues au match aller.

Delchef au Laetare de Stavelot

Les Carnets du basketteur saison 3! Leur récent triomphe en coupe de la Province et leur domination sans partage en championnat rangent les Stavelotains parmi les figures de proue de l’actuel exercice. Un parcours hors norme qui confirme l’adage selon lequel, il faut parfois reculer pour mieux sauter. Illustration-maison

Samedi 9 mars 2013 : par expérience, je sais que les matches disputés aux Bressaix, les week-ends du Laetare, sont souvent haut en couleurs. Je prends donc la direction des bords d’Amblève pour une rencontre sans grande importance face à Ganshoren. A l’entrée, je remarque, comme de bien entendu, une poignée de costumés en forme « Jupiler » mais, surtout, la présence pour le moins inattendue de Jean-Pierre Delchef. D’autant qu’il s’est tout spécialement déplacé de la capitale. A ma vue, je me rends vite compte qu’il est assez gêné aux entournures par la venue (non prévue) d’un journaliste. Reste à savoir ce que fait là un président de l’AWBB pas vraiment réputé pour sa propension à la gaudriole par un beau soir de carnaval local ?

La réponse m’est apportée par Jeff Delatte, la mémoire vivante du club : « Je me souviens que j’avais été aussi fort étonné de le voir dans nos installations. A l’époque, le président Deroanne avait émis le souhait de scratcher la R2 tout en limitant sa descente à la P1. Ce qui était interdit par les règlements prévoyant une rétrogradation au plus bas niveau provincial. Le Bruxellois venait également pour tenter de régler un autre problème épineux. »

A la fin du match, je quitte discrètement les lieux tout en observant que les deux présidents se retrouvent entre « quatre s’yeux » et devant une assiette ardennaise. Sûr que l’entrevue s’est bien déroulée car, dans La Meuse Verviers du vendredi 22 mars ‘13, j’écris : « Les dirigeants du RBC Stavelot ont splendidement manœuvré dans une entreprise qui était loin d’être gagnée d’avance. Et qui a engendré quelques tours de passe-passe laissant pantois les « huiles » du CP de Liège. »

Il faut encore préciser qu’à ce moment, l’ambiance est complètement pourrie au sein d’une équipe (photo) tant bien que mal drivée par un Sébastien Hella au bord de la crise de nerf : « J’en ai plus que marre de certains de mes joueurs qui, dès qu’ils sont sur le terrain, se prennent pour des divas et ne mouillent pas leur maillot. ». Dans ce contexte explosif, la réplique de Maxence Bonaventure est cinglante : « Tout le monde sait qu’il y a un gros problème avec le coach. Mais, c’est chaque fois la même chose : je passe pour le mauvais de la bande alors que mon seul tort est de dire tout haut ce que les autres pensent tout bas. »

La phalange de l’abbaye entame alors une lente descente aux enfers la menant à la 4e Provinciale avant d’accorder la priorité absolue aux éléments du cru. Avec les résultats exceptionnels que l’on connait aujourd’hui et un public remordant à l’hameçon comme jamais. Pour terminer ce bon mot… involontaire d’un des plus fidèles supporters : Robert Demortier était toujours accompagné de son chien se couchant à ses pieds tout au long des quarante minutes.

Un soir, j’arrive en même temps que celui qui calligraphiait les affiches ironiques des « Blancs Moussis ». Sur le parking, il lâche son copain à quatre pattes qui, au lieu de pénétrer docilement dans la salle, s’empresse de prendre la poudre d’escampette dans la nature. Conclusion désabusée de mon interlocuteur : « Que voulez-vous faire Mr Christiane, mon nouveau chien déteste le basket

Le « baskè » du terroir comme on l’aime…

Michel CHRISTIANE

« Faire prendre la « mayonnaise », c’est ma force! »

L’Etoile Jupille vient, pour la plus grande satisfaction de son entraineur Michel Nihon, de boucler son effectif pour la prochaine saison avec les arrivées de Maxime Pluys et d’Alan Mvita. Avec leur victoire à Verviers et le revers d’Ensival à Saint-Louis, les Etoilés sont désormais co-leaders de notre élite provinciale.

« Je viens de terminer ma nouvelle équipe pour la saison prochaine!« , nous informe Michel Nihon avec le sourire. Maxime Pluys – qui ne jouera donc pas sous les ordres de son papa – arrive en provenance de Spa et Alan Mvita, un poste 4-5, effectuera le court déplacement entre LAAJ et l’Etoile.

« Ce ne fut guère facile de reconstituer une toute nouvelle équipe mais je suis heureux et fier du travail que j’ai accompli. Il va falloir faire prendre la « mayonnaise » mais je pense que c’est ma force!« , continue le coach de l’Etoile. « J’ai gardé une place dans mon noyau pour Marc Jacot au cas où ce dernier arriverait à s’arranger avec ses horaires de boulot. L’Etoile Jupille restera le club prioritaire de Marc.« 

Ce week-end, les planètes étaient alignées pour Jupille. Sans Marc Jacot, l’Etoile s’est imposée à Verviers, 69-81. Dans le même temps, Ensival trébuchait à Saint-Louis dans les mêmes proportions, 80-69. Désormais, Jupillois et Ensivalois – qui doivent encore s’affronter aux Argilières – sont co-leaders de notre élite provinciale. Une situation particulière pour le matricule 2410 qui a renoncé à s’inscrire aux Playoffs et qui ne souhaite pas rejoindre la deuxième régionale.

« L’inconnue quant à la prochaine saison »

Dans la zone rouge, Neuville doit absolument réagir dès ce dimanche à Vieux Campinaire. Arnaud Warnimont fait le point sur la situation du Rebond. Interview.

Arnaud, le groupe ressent-il désormais la pression liée au maintien?

Il est en tout cas grand temps pour nous de réagir et de sortir de cette mauvaise passe. C’est indéniable, et nous le savons, que nous n’avons plus le droit à l’erreur. Mais, comme les autres années, la pression nous allons surtout essayer de la boire (rires).

Comment expliques-tu vos difficultés actuelles?

Elles s’expliquent principalement par nos présences aux entrainements. Depuis le début de saison, nous devons faire avec les blessés – actuellement Max est out pour des soucis à l’épaule, Kiko ne recommencera pas cette année et je suis out jusqu’à dimanche minimum à cause de tendinites aux deux genoux – et les absences liées au travail – Joachim Dufour est souvent en réunion à Paris, Ju Mottard ne sera pas là ce dimanche à cause de son nouveau taf. De plus, l’inconnue quant à la saison prochaine (ndlr: on murmure un départ du groupe vers Huy) n’arrange rien.

Que devrez-vous faire pour renouer avec la victoire ce dimanche à Vieux Campinaire?

Nous devrons faire ce qui nous a permis d’arriver en R1: jouer en équipe tant en attaque qu’en défense.

« La victoire est essentielle pour continuer à croire au maintien »

Match capital pour Louis Dedave et Huy ce dimanche en fin de journée à Andenne.

Ce dimanche en fin d’après-midi, les Hutois ne peuvent pas se louper à Andenne. « La victoire est essentielle pour continuer à croire au maintien » nous confirme Louis Dedave. « Andenne est une jeune équipe qui n’a plus rien à perdre et qui voudra finir correctement la saison. Nous devrons donc être concentrés dès le début de la partie afin de ne pas nous faire peur. Il sera également important de contrôler le rythme du match ainsi que le rebond. » Et d’ajouter: « Si nous parvenons à jouer notre jeu pendant quarante minutes, nous pourrons l’emporter. »

« Tous les Liégeois vont se sauver sans notre aide »

Les Haricots seront-ils indigestes pour les Kangourous ce dimanche? Liège & Basketball s’est posé la question en compagnie de Sébastien Peremans.

Séba, à quel genre de match t’attends-tu ce dimanche à Malines?

Ce sera un déplacement compliqué, nous allons tomber sur une équipe ultra-motivée et qui devra renouer avec la victoire pour espérer se sauver en fin de saison sans passer par le barrage… Un peu comme Anderlecht vendredi dernier.

Chez, vous étiez passés pas loin de l’emporter.

C’est vrai, nous ne nous étions inclinés que d’un point, la balle n’était pas rentrée sur le buzzer pour arracher la victoire.

Que devrez-vous faire pour vous imposer cette fois?

Il faudra avoir plus de hargne et de réussite offensive que contre Anderlecht. Si nous jouons comme contre Kontich ou Comblain, Malines est une équipe à notre portée.

Une victoire de votre part pourrait aider les autres équipes liégeoises à se maintenir. Cela vous motive davantage?

Nous jouons pour nous et non pour faire plaisir aux autres équipes liégeoises… Mais nous jouons évidemment tous les matchs pour les gagner. Je penses que toutes les autres équipes liégeoises vont se sauver sans avoir besoin de notre aide.

« Faire au mieux avec les moyens du bord »

Trois superbes rencontres en R2A ce dimanche dont un derby entre Aubel et Visé. Analyse.

Trois belles rencontres ce dimanche en R2A. Haut-Pré se rendra à Neufchâteau. « Nous nous attendons à un match très compliqué, les Chestrolais voudront se racheter de leur défaite du match aller et, de notre côté, la saison se termine très mal avec de nombreuses absences aux entrainements et des joueurs qui manqueront certainement de rythme » concède Stéphane Grandry. « Nous devrons contrôler inside. Nous avons vu au match aller que nous pouvions être plus forts dans ce domaine. Par contre, notre gros souci pour le moment se situe en défense sur les extérieurs. Nous essayerons de faire au mieux avec les moyens du bord. »

Les Ansois essaieront pour leur part de se racheter de leur contre-performance de jeudi dernier au Fresh Air. A Dinant, la tâche ne semble pas insurmontable pour Stéphane Mossay et ses coéquipiers. « Nous ne devons pas prendre ce match à la légère. Ce n’est pas parce que les locaux ne comptent que deux victoires que ce sera gagné d’avance » met en garde le crosseur de génie. « Pour les Dinantais, chaque match est capital et battre une équipe du haut de tableau demeure une source de motivation supplémentaire. Nous devrons jouer dur et juste tout au long de la rencontre car nous n’avons plus vraiment droit à un faux-pas.« 

Clou de cette journée, le derby entre Aubel et Visé. Les Herbagers, à domicile, voudront se reprendre alors que du côté de Visé, la situation est très particulière suite à l’annonce de l’arrêt de la R2 la saison prochaine. « Nous nous attendons à un match où Aubel tentera d’imposer son rythme grâce à son expérience » avance Victor Letihon qui est actuellement à la recherche d’un nouveau club pour la prochaine saison. « Nous devrons éviter d’avoir un passage à vide, même de cinq minutes, et être au contact au début du quatrième quart pour faire douter les Aubelois. Si nous restons concentrés pendant quarante minutes et non trente comme nous en avons l’habitude, nous pouvons créer la surprise. »

« Le désir de boucler la boucle »

Ce dimanche, Cointe se rendra à Loyers – qui a dominé Liège 71-95 – pour tenter de continuer sa série victorieuse et sa spectaculaire remontée au classement. Seb Maio préface cette rencontre et évoque sa décision de retourner à Belleflamme la saison prochaine. Entretien entre passé, présent et futur.

Seb, pourquoi avoir décidé de retourner à Belleflamme la saison prochaine?

Belleflamme est mon club formateur. J’avais ce désir de boucler la boucle, de retourner là où étaient mes origines basket. Mon fils évolue depuis cette année dans ce club et j’ai donc eu l’occasion de traîner à nouveau dans cette salle qui me rappelle tant de bons souvenirs; là où je suis tombé sous le charme et amoureux de cette balle orange sous l’ère de Dany Meurice, coach fétiche des jeunes et figure emblématique du matricule 1058.

C’est presque un nouveau cycle qui débutera à Belleflamme la saison prochaine. Quel sera ton rôle dans ce nouveau chapitre du club?

Le projet de Vincent Clavier avec David Beck comme entraineur m’a séduit et je pense pouvoir apporter toute mon expérience, ma vision du jeu et ma précision à cette équipe. Mon rôle sera, je pense, de faciliter les choses sur le terrain et de souder l’équipe, comme c’est le cas cette année avec Cointe. Mon but reste de prendre du plaisir sur le terrain et de m’amuser à chaque match en étant compétitif.

Avec Cointe, le deuxième tour te réussit!

Avec les Grenouilles, nous sommes dans une bonne dynamique depuis Noël. Comme nous sommes au complet, je peux évoluer à l’ailer et créer davantage pour l’équipe.

Que devrez-vous faire pour enchainer à Loyers ce dimanche?

Loyers est une équipe assez physique et bien balancée à tous les postes. Nous avions pu la surprendre chez nous par une défense agressive et un jeu rapide. Là-bas, ce sera une autre paire de manches mais la pression sera sur les locaux. Dans leur salle, ils se doivent de gagner.

Quels sont vos objectifs pour cette fin de saison?

Nous allons continuer de prendre les matchs les uns après les autres et essayer de continuer à montrer notre meilleur visage.