Limbourg et Allemagne à la carte

Suite (et pas fin) d’une carrière exemplaire pour Patrick Delsaux désormais aux manettes de la seconde phalange de Limburg alors qu’Emmanuella Mayombo continuera de distribuer les cartes à Keltern. Toujours au rayon féminin, on va vers un championnat belge enfin plus passionnant. Pas difficile ajouteront certains. Ce sont les infos d’EMCE.

Le Spadois, Titi Delsaux, coach d’Ajay Mitchell à Limburg United

Après avoir propulsé Stevoort en R1 flandrienne, Patrick « Titi » Delsaux (photo, en noir à droite) sera désormais aux commandes de la TDM1 de Limburg en compagnie de Raymond Westphal, le grand ami de Sacha Massot. L’ancien distributeur de Grivegnée, mentor d’Awans (de R2 en R1) et papa de Hoa, aura donc à sa disposition l’autre Principautaire qu’est cette véritable pépite d’Ajay Mitchell (18 a, 1,92 m). Décidément, le basket liégeois s’avère un excellent produit d’exportation en province de Limbourg… après Tongres et Landen. Entre autres.

Fin du suspense : 3 ans de plus à Keltern pour Manu Mayombo

Voici une dizaine de jours, Emmanuella Mayombo (28 a, 1,72) avait laissé planer une certaine hésitation quant à la suite (ou non) de son séjour outre-Rhin. Dimanche après-midi, son club de Keltern mettait fin au suspense en officialisant la prolongation du contrat de notre compatriote pour trois exercices supplémentaires. « La meneuse belge constituait notre priorité absolue en vue de la saison à venir car elle est notre patronne sur le terrain », indiquent les dirigeants allemands. Qu’ajouter de plus ?

Dames : le « triple saut » des Kangoeroes de Malines

Quelque chose me dit que le futur championnat féminin de D1 sera bien plus disputé qu’auparavant. En cause, des recrutements pour le moins prometteur de part et d’autre. Cette fois, ce sont les Kangoeroes malinoises qui ont frappé fort en s’appropriant les services de trois étrangères. A savoir, la Hongroise, Laura Biczo (20 a, 1,86 m), en provenance de Cegledi ainsi que le duo slovène composé de Tina Jakovina (29 a, 1,84 m, internationale ayant évolué à Wasserburg) et d’Aleksandra Kroselj (21 a, 1,70 m, ex-Celje). Pour leur part, Phantoms Boom a jeté son dévolu sur l’Anglaise, Evelyn Adebayo (24 a, 1,85 m).

La télé crève l’écran

Vous aurez donc passé une partie de votre confinement avec Michael Jordan. Ce lundi, Netflix proposera la suite d’une série accusant quelques longueurs pour les moins accros au « cuir orange ». Ce qui n’empêche pas qu’elle cartonne notamment aux Etats-Unis puisque les deux premiers épisodes ont drainé là-bas plus de 6 millions de téléspectateurs.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: Stevoort Basket

« Juste pour la télévision, comme au bon vieux temps »

Donald Trump a évoqué la reprise des compétitions sportives avec une formule qui a de quoi surprendre.

Donal Trump est un boulimique de télévision. Certaines sources à la Maison Blanche affirment que l’actuel président des Etats-Unis passe plus de temps devan Fox News – et sur les terrains de golf – que dans le bureau ovale.

Récemment, le magnat de l’immobilier a évoqué une reprise des compétitions sportives. « Beaucoup d’entre elles vont reprendre sans les fans, juste pour la télévision, comme au bon vieux temps. Ça ira dans ce sens puis les fans commenceront à revenir. Ils seront d’abord peut être séparés de deux sièges, puis le but ultime sera d’avoir des salles remplies » a-t-il annoncé.

Le Dr Fauci – à qui nous avons consacré un article – a précisé la pensée de Trump. « Je pense que nous serons en mesure d’organiser des événements sportifs. Par contre, je ne suis pas sûr qu’on puisse le faire de manière uniforme » a-t-il nuancé.

« Le charme de la P1 »

Un peu juste pour briguer le top mais trop fort pour être concerné par la descente, Welkenraedt a vécu une première saison tranquille en première provinciale tout en s’offrant le scalp des cadors du championnat.

Comme Bellaire et Esneux, Welkenraedt a brillé pour une première saison en P1. « Cette saison fut bien courte » rigole Gilles Fyon. « Nos résultats sont mitigés, nous avons gagné contre de « meilleurs » que nous et perdu contre des équipes plus « faibles » que nous. Mais nous ne visions pas une place précise, notre seul objectif était de nous sauver le plus vite possible. Le reste n’était que du bonus. »

Un objectif rapidement atteint pour les troupes de Thierry Carton qui se sont immédiatement adaptées à la division. « Pour une première à cet échelon, j’ai vraiment adoré. Tout le monde peut gagner contre tout le monde, c’est un peu ça qui fait le charme de la P1 » nous confie Gilles qui reconnait avoir livré de bonnes comme de mauvaises prestations. « Le tout est de mettre le doigt sur ce qu’il faut améliorer.« 

Certains matchs des « Noirs » furent épiques, comme lors de la réception de Jupille. « Cette victoire chez nous contre l’Etoile ainsi que celle contre Ensival nous ont fait extrêmement plaisir » confirme l’ailier-fort qui aura vaincu, avec sa formation, les deux cadors de la série.

Pour la saison prochaine, Welkenraedt conserve une large partie de son noyau mais perdra Roosen – dont le statut de meilleur marqueur de la division lui ont valu en engagement à Pepinster en TDM2 – et Thierry Carton. Le coach sera remplacé par Gino Fortuna qui emmène Lejeune, Delrez et Touette dans ses valises.

« Les assists de la mobylette Saïd El Ajjaji »

Robin Horrion fait le bilan de sa première saison à arborer les couleurs de Theux. Interview.

Robin, que penses-tu de la saison qui vient de s’écouler?

Globalement, nous avons fait une bonne saison. Notre premier tour fut bon, le second plus difficile, notamment à cause de la perte pour des blessures de joueurs importants. Toutefois, j’estime que nous avons perdu trop de matchs sur de bêtes erreurs comme un rebond offensif en fin de partie ou un lay-up décisif raté.

Votre position au classement est-elle conforme à vos ambitions initiales?

Nous terminons à la cinquième place, ce qui était l’objectif annoncé en début d’exercice. Mais je pense que nous aurions pu finir plus haut.

Qu’as-tu pensé de votre série de P2A que de nombreux observateurs pointaient comme particulièrement dense.

Elle était très équilibrée mais, pour moi, Tilff et Ensival étaient vraiment au-dessus. C’était un beau championnat avec de beaux matchs chaque week-end.

Comment juges-tu tes prestations pour ta première expérience à cet échelon?

C’était ma première année à Theux et je me suis retrouvé dans une équipe où, hormis Laurent Caubergh et mon frère, je ne connaissais personne. Cependant, le « feeling » est directement passé avec tout le monde. J’ai bien aimé le style de jeu où j’ai pu détaler en contre-attaque pour profiter des assists de la mobylette Saïd El Ajjaji (rires).

Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?

Notre match à Sprimont, un match chaud que nous avons remporté sur un lancer-franc en fin de partie après plusieurs exclusions (rires). Ce fut aussi ma meilleure prestation de la saison.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Ce fut vraiment une bonne saison. J’ai rencontré de bons gars et nous avons passé des moments mémorables après les matchs et les entrainements. J’ai aussi pu découvrir un club très familial où règne une bonne ambiance.

« Gamine, je m’imaginais jouer devant le public de l’Etoile »

La saison prochaine verra l’arrivée d’une équipe dames à l’Etoile Jupille.

Outre une P1 new-look et une P4 compétitive, l’Etoile Jupille alignera la saison prochaine une P3 Dames. « L’Etoile Jupille a toujours été un club avec des équipes masculines. Mais, avec beaucoup d’insistance, j’ai réussi à convaincre mon papa Michel Nihon d’enfin créer, pour moi, une équipe dames » sourit Virgnie Nihon. « C’est comme un rêve qui se réalise. Quand j’étais gamine, je m’imaginais jouer devant le public de l’Etoile et devant ma famille – mes grands-parents sont les Présidents du club. Lorsque j’ai reçu l’aval de comité jupillois, j’ai sauté sur l’occasion pour trouver des joueuses et enfin créer cette équipe tant attendue. »

Les objectifs poursuivis par les futures Etoilées seront simples: « Nous voulons nous amuser sur le terrain mais aussi en dehors. Nous comptons faire de belles troisièmes mi-temps pour faire honneur à la réputation de notre club » glisse malicieusement Virgnie. « Nous ne désirons pas monter immédiatement. Peut-être plus tard? L’avenir nous le dira mais ce n’est actuellement pas dans les cartons. »

Avec un groupe composé de douze joueuses drivées par Nathalie Marteau – qui devrait revêtir son équipement de temps à autres -, la nouvelle formation jupilloise devrait plus que tenir la route. « Ce sera une équipe bien sympa avec qui nous allons jouer pour gagner le plus de match possible. Notre point fort sera la diversité du groupe puisque plusieurs filles peuvent évoluer à différents postes et que la tranche d’âge est mixte. Nous aurons, sur le terrain, à la fois de la vivacité et de l’expérience » conclut la fondatrice de cette nouvelle P3 Dames.


La composition de l’effectif: Nathalie Marteau (coach), Catherine leone, Marine hoge, Daphné Sion, Aude furnemont, Marianne Furnemont, France Martin, Stéphanie Joassin, Manon Robert, Teresa Rocchetta,Marie Thiou Gibert et Virginie Nihon.

« Rarement été dans un jour de grâce »

Thibaut Julémont fait le bilan du retour de Pepinster en D3. Entretien.

Thibaut, quel bilan fais-tu de la saison qui vient de s’achever?

Un bilan assez mitigé. D’une part, nous avons vécu une saison assez spéciale et compliquée avec un changement de coach, des résultats moyens et finalement un arrêt prématuré du championnat alors que nous étions enfin dans une bonne spirale. Mais d’autre part, nous avons prouvé – en battant ou en faisant jeu égal avec les grosses cylindrées du championnat – que nous avions notre place au sein de cette division. La majorité de nos défaites furent de moins de cinq points. Le manque d’expérience de notre formation nous a fait défaut dans les fins de matchs à suspens.

Du coup, la place à laquelle vous terminez est-elle celle que vous méritez?

Non, je pense que nous méritions mieux mais notre objectif principal était le maintien et il est acquis.

Qu’as-tu pensé de cette TDM2A?

Cette série était très jeune mais très talentueuse. Les équipes flamandes étaient très physiques et cela nous a causé pas mal de soucis au fil de la saison. J’ai bien l’impression que c’était une des plus fortes séries rencontrées depuis que je joue en D3.

Comment juges-tu ta production?

Mes prestations n’ont pas été fulgurantes. Ayant rarement été dans un jour de grâce, j’ai plutôt essayé d’apporter un plus via la défense et le travail de l’ombre (rires).

Quels moments ont marqué cette campagne 2019-2020?

Malheureusement, il s’agit de cet arrêt complet au milieu de la saison. C’est du jamais vu comme situation. Mais cela a donné de la lecture sur les réseaux (rires). Hormis cela, quelques belles communions avec notre public – aussi bien à l’extérieur qu’à domicile – furent assez remarquables. Pas mal de gens d’autres clubs nous ont confié que c’était génial d’assister à cela.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Comme d’habitude, j’ai apprécié l’ambiance qui règne au sein de notre équipe. Nous formons un beau groupe et les après-matchs ou entrainements sont souvent sympas.

Des regrets?

Non, hormis celui de ne pas avoir apporté davantage à l’équipe – pour le côté sportif bien sûr (rires). Mais ce n’est que partie remise…

Crédit photo: Philippe Hanus

« J’aime les projets »

Après Lionel Bosco, c’est Christian Camus, nouveau DT de Liège Basket et futur assistant-coach de la D1, qui fait le point sur sa situation au sein des Principautaires.

Coach de la R1 de Sainte Walburge, Christian Camus sera le nouvel assistant-coach et Directeur Technique de Liège Basket. L’ancien scoreur de l’Avenir Jupille répond aux questions de Sarah Muytjens pour une initiative de Liège Basket.

https://www.youtube.com/watch?v=IQ8EstcIHug&feature=youtu.be&fbclid=IwAR0FiZf0F4xI8UKJhF-XoNb6pRNJwrM7l8T1epa6e-Pw1xLq9zmfszDGoIU

Pas de panique à Ninane

Petite surprise ce dimanche avec l’annonce du championnat R1 dans lequel figure Ninane.

Les clubs engagés en R1 ont reçu deux projets pour le prochain championnat: un à dix-huit équipes et l’autre à… dix-neuf. En effet, Ninane n’aurait pas (encore) obtenu sa licence. Du côté calidifontain, pas de panique, un recours devrait être introduit et tout devrait – espérons le – rentrer dans l’ordre.

Simon Mottart, juste quelqu’un de bien

Les Carnets du basketteur, saison 3! Cette fois, focus sur l’ancien arbitre international – qui a notamment officié aux Jeux Olympiques de Moscou! – Simon Mottart.

C’est en décembre 1991 que le Hesbignon (photo, du temps où l’on contrôlait encore les ongles) devait mettre un terme à sa carrière d’arbitre international après l’avoir entamée en ‘76. Victime de cette stupide règle de la limite d’âge. Dans le magazine « Play Off » de l’époque, j’avais eu le plaisir de faire le point en sa compagnie. Je vous en propose aujourd’hui les meilleurs passages qui vous laisseront entrevoir les traits essentiels d’une personnalité profondément humaine…

« Outre la connaissance du règlement, il faut posséder une condition physique irréprochable, un minimum d’expérience et de psychologie. Mon caractère m’a permis d’allier ces qualités. Pourtant, je n’ai aucune formation pédagogique puisque je suis dessinateur industriel », posait-il en préalable. Avant de revenir sur sa progression fulgurante : « Affilié au BC Awans, j’ai commencé à siffler dès mes 24 ans pour éviter au club de payer une amende. Je suis arrivé au bon moment car, à cette époque, pas mal de mes collègues de haut niveau devaient se retirer. Je ne suis resté que six, sept mois par division et était international quatre ans après. »

Il mettait alors en exergue deux éléments essentiels de l’arbitrage : « Les clubs de D1 réclament sans cesse un rajeunissement des cadres. Et dès qu’un jeune « ref » apparait, il se fait systématiquement massacrer par les coaches. J’allais alors les trouver en leur faisant remarquer qu’eux aussi, avaient été jeunes et qu’on leur avait donné leur chance. Ils se calmaient de suite. D’autre part, on prétend souvent que nous sommes soudoyés. Je n’ai jamais été approché, mais j’ai été heurté par la façon dont certains clubs – toujours les mêmes d’ailleurs – nous accueillaient. Parfois, c’était un peu excessif. J’ai, par exemple, été une vingtaine de fois au Real Madrid. » A lire entre les lignes…

Etonnant, le basket ne constitue pas son sport de prédilection : « Retiré du devant de la scène, je continue néanmoins d’officier en provinciales. Ce qui me permet d’entretenir ma condition physique. Je dispose désormais davantage de loisirs. Une liberté qui me permet d’assouvir ma grande passion pour le football. J’assiste fréquemment à des rencontres dans les environs. »

Il était impossible de ne pas lui demander ses meilleurs et plus mauvais souvenirs : « Ce sera toujours les Jeux Olympiques de Moscou. C’était extraordinaire et je n’ai pas manqué d’arpenter un maximum de compétitions. De la boxe à l’athlétisme. En ce qui me concerne, j’ai dirigé la demi-finale qui a vu les Yougoslaves prendre le dessus d’un petit point sur les Russes… après prolongation. En revanche, je n’ai pas oublié les incidents à la fin de la partie entre le Lyra et le Fresh Air. Ce duel décidait de la descente en 2e Nationale et s’est joué sur un petit point, là aussi. Au coup de sifflet final, nous avons dû nous protéger dans les vestiaires. Mais, la salle était encore en construction et les supporters locaux en profitaient pour nous balancer des projectiles par-dessus les murs. Les policiers ont été obligés d’entrer sur le terrain-même avec leur véhicule pour nous extirper de ce mauvais pas… »

Personne n’oubliera non plus le duo de référence qu’il formait avec son ami, Claudy Tabruyn. Il y a peu, il me confiait : « Sais-tu que j’ai gardé l’ensemble de mes convocations : il doit y en avoir plusieurs centaines, voire milliers. » Autre trait de son caractère : un samedi soir, il siffle un choc au sommet de D1 à Malines et, dès le lendemain matin, il est présent – sous un crachin hivernal – à Francorchamps pour diriger un match de… 2e Provinciale.

Simon Mottart, un grand Monsieur qui a encore bon pied, bon œil. Pour de nombreuses années encore. On en est persuadé.

Michel CHRISTIANE

« Vous allez être surpris »

L’épisode 7 de The Last Dance s’annonce particulièrement croustillant.

« Quand vous allez voir l’épisode la semaine prochaine, vous allez être surpris. Peut-être que Jordan a passé l’épisode 7, car je n’arrive pas à croire qu’il ne l’ait pas fait couper » avance Jason Hehir avant d’évoquer la bagarre entre Jordan et Kerr. « Le truc avec Steve Kerr, c’est seulement une histoire qui a été racontée, et il avait hâte de la raconter, Steve aussi. Mais ce trésor d’images que nous avions de la NBA, ce que nous aborderons dans les épisodes 7 et 8 la semaine prochaine, c’est ce que c’était que de jouer avec Michael, et ce que c’était de jouer contre lui. Je ne sais pas si vous aviez envie de vous entraîner avec Michael. C’est fun à regarder, mais je ne sais pas si c’est plaisant d’interagir avec lui dans ces moments-là parce qu’il est dur. Il veut faire en sorte que l’entraînement soit encore plus dur que n’importe quel match possible. Et à l’Est dans les années 90, ça voulait dire de le rendre aussi rude et aussi exténuant mentalement que possible. Le langage employé dans l’épisode, je suis choqué qu’ESPN ait laissé ça, puis le comportement qu’on y voit, je suis choqué que Michael nous ait laissés le garder.«