« Je n’en peux plus »

C’est encore un mois que devra patienter Hugo Maréchal pour retrouver ses coéquipiers de Pepinster.

Hugo, que t’inspire le report de la reprise de la saison ?

Je suis déçu mais nous nous y attendions, c’est comme ça.

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

Courir, se donner un but et l’effet d’une bonne victoire.

As-tu bon espoir de pouvoir reprendre en septembre ?

Non, mais je l’espère vraiment parce que je n’en peux plus (rires).

Julie Allemand frôle le triple-double

Julie Allemand a signé une nouvelle jolie perf’ et Indiana a dominé Atlanta, 93-77.

Après avoir égalé le record d’assists de la franchise d’Indiana, Julie Allemand a récidivé cette nuit en sortant une excellente prestation: 10 points, 9 passes, 7 rebonds et 2 steals. Elle a parfaitement conduit son équipe vers une victoire maitrisée et dessinée dès le premier quart remporté 30 à 23.

« J’entamerai ma onzième saison »

Margaux Michel is back in the game ! La sympathique Liégeoise apportera toute son expertise des statistiques au Brussels. Une belle pioche pour le club de la Capitale.

En ces temps troublés, voilà une jolie histoire. « Il y a dix ans jour pour jour, je commençais à faire les stats à Liège » rappelle Margaux Michel. « Nikkel Kebsi, le GM du Brussels, m’a alors téléphoné pour savoir si j’étais désireuse de reprendre les stats du Brussels car nous arrivons à un moment où nous allons devoir passer nos examens FIBA pour obtenir notre licence et officier lors des rencontres. »

Une proposition que Margaux a accepté avec le sourire. « Je n’ai pas hésité. J’entamerai ainsi ma onzième saison en première division » continue celle qui est enseignante en langues germaniques à Visé et dont les compétences seront plus qu’utiles au club de la Capitale.

Margaux, dont l’expertise est reconnue dans toute la Belgique et qui fut longtemps un rouage essentiel de Liège Basket, fera partie de la nouvelle escouade du Phoenix. « Aux Stats, nous devons être deux « précise-t-elle. « Il faut quelqu’un qui encode et quelqu’un qui souffle les actions qui se produisent sur le terrain. Nous avons réussi à trouver deux ou trois personnes pour m’épauler lors des matchs. »

Il ne reste désormais plus qu’à espérer que la saison pourra reprendre aux dates prévues. « Je sais que pour les joueurs, c’est difficile de ne pas pouvoir jouer » nous confie-t-elle. « L’incertitude est le pire sentiment. Il est difficile pour les équipes de se préparer sans savoir si les matchs amicaux pourront avoir lieu. J’espère vraiment que la saison pourra se dérouler normalement, même si elle doit avoir lieu sans public.« 

« L’union fait la force »

Le basket reste un sport dans lequel un collectif bien huilé peut venir à bout des individualités les plus exceptionnelles.

« L’union fait la force » est la devise de la Belgique – même si cela ne saute parfois pas aux yeux en observant le comportement de nos chers politiciens et nos longues périodes sans gouvernement – mais aussi de la Bulgarie, de la Bolivie, de l’Angola, d’Andorre, d’Haïti et même du peuple acadien. Si l’origine de ce proverbe reste floue, son application dans le domaine du sport, notamment, se révèle bien souvent exacte.

En effet, si le basket produit des athlètes exceptionnels, il n’en demeure pas moins un sport collectif pour lequel la force du groupe peut permettre à celui-ci de surmonter tous les obstacles. Depuis le départ de Kawhi Leonard vers le soleil de Californie, les Raptors n’ont plus de go-to-guy mais peuvent s’appuyer sur un collectif bien huilé, un groupe solidaire et altruiste où chacun connait son rôle à la perfection. « On doit juste trouver un moyen d’être la meilleure équipe possible parce qu’au bout du compte, peu importe la qualité du joueur que vous avez dans votre camp. Au final, vous devez gagner en équipe et il faut une équipe entière pour remporter un titre ou même une série de playoffs, » explique Marc Gasol. « Alors, concentrons nous là-dessus, sur ce que nous pouvons contrôler afin d’être la meilleure équipe possible. Il faut juste continuer à progresser à chaque match de la saison régulière, à chaque match de playoffs et voir alors jusqu’où on peut aller. Tout le monde a beaucoup de supers joueurs et de choses comme ça, mais au bout du compte, pour moi, je crois toujours que c’est la meilleure équipe qui gagne, peu importe qui est dans l’équipe. » Une vision très européanisée de l’Espagnol mais qui a déjà, et plus d’une fois, été confirmée dans les chiffres.

Champion « surprise », Toronto sait que le « back-to-back » s’annonce ardu et représente un énorme défi. Mais, le vécu collectif et l’apprentissage de la victoire demeurent des socles sur lesquels les Raptors peuvent s’appuyer. « Il ne faut jamais sous-estimer le coeur d’un champion » balançait Rudy Tomjanovich après le second titre des Rockets en 1995. « Le fait d’avoir gagné, je pense que ça aide » confirme Gasol. « Vous savez qu’il y a une vue d’ensemble, la récompense est au bout du chemin, et vous pouvez en quelque sorte voir à l’avance ce qui va se passer. Et jusqu’à ce que vous y arriviez, vous ne savez pas vraiment exactement ce qui vous attend. Je pense que ça fait partie des clés pour gagner un titre, le fait d’avoir déjà les réponses à ces interrogations. »

Et si les Bucks, les Clippers et les Lakers se positionnent davantage comme les favoris des prochains – et très particuliers – Playoffs, la dernière victoire de Toronto contre James, Davis et compagnie prête à l’optimisme. Ces Raptors-là ne s’avoueront pas facilement vaincus….

Les dossiers Warren: 53 points pour T.J.

Le résumé de la nuit en NBA avec le coup de chaud de T.J Warren, l’énorme double-double de Joel Embiid, le réveil d’Olynyk et la grosse performance de Kyle Lowry pour la onzième victoire consécutive des Raptors sur les Lakers.

L’exploit du jour est pour T.J. Warren qui a littéralement pris feu cette nuit pour aider Indiana à terrasser Philly, 127-121. Dès les premières minutes, l’ailier était déjà « on fire » et collait 19 points aux Sixers dans le premier quart pour placer Indiana aux commandes: 35-29 après douze minutes. Embiid, monstrueux avec 41 points et 21 rebonds, permettait aux Sixers de rester au contact toute la partie mais Warren était trop chaud pour laisser la victoire échapper aux Pacers. Au final, l’ailier d’Indiana terminait avec 53 points à 9 sur 12 derrière l’arc !

https://www.youtube.com/watch?v=Z_py2KxOfQU&feature=emb_title

OKC n’a guère éprouvé de difficultés pour se défaire du Jazz, 110-94. Le meilleur marqueur d’Utah fut Mitchell avec 13 points à 5 sur 15. Un phénomène assez rare en NBA ou, bien souvent, le meilleur marqueur d’une rencontre termine au-dessus des 20 points. Personne au-dessus de cette barre à OKC non plus mais une belle répartition pour le « big four » (Adams/Paul/Gilgeous-Alexander/Gallinari) qui compile 68 points, 24 rebonds et 15 passes.

https://www.youtube.com/watch?v=FbbJgZrjfkg&feature=emb_title

Miami a dominé assez facilement Denver (125-105) où Jokic (19 points, 7 rebonds et 6 passes) fut moins omniprésent qu’à l’accoutumée. Bol Bol a joué douze minutes pour 5 points et 4 rebonds. Dans le camp d’en face, Adebayo (22 points, 9 rebonds et 6 passes) et Butler (22 points et 7 assists) ont répondu présents mais c’est surtout Olynyk qui a rappelé qu’il pouvait toujours être décisif avec 20 points (à 8 sur 11 dont 4 sur 6 de loin), 5 rebonds et 3 passes.

https://www.youtube.com/watch?v=pCJZdkWjOtw&feature=emb_title

Soirée mitigée pour les franchises de Los Angeles avec la victoire des Clippers sur les Pelicans (126-103) et le revers des Lakers contre Toronto (92-107). George (28 points) et Leonard (24 points) furent les fers de lance offensifs – même si l’adresse de ce dernier laissa à nouveau à désirer – des « Clips » qui reçurent le soutien précieux de Jackson (15 points et 8 rebonds) en sortie de banc. Limité à 14 minutes de jeu, Williamson s’est contenté de 7 points et 5 rebonds. Pour gifler les Lakers, Toronto a pu compter sur un super Kyle Lowry: 33 points, 14 (!) rebonds et 6 passes. Il s’agit de la onzième victoire consécutive des Raptors sur les Lakers, le dernier revers remontant à novembre 2014.

https://www.youtube.com/watch?v=o_3dTYxQ5sU&feature=emb_title

« Je le déteste quand il lève la jambe pour choper la faute »

Fred Perin aka « l’homme aux soixante-deux points » revient sur les adversaires, les coéquipiers et les coachs qui l’ont marqué ainsi que sur les installations dans lesquelles il s’est forgé de mémorables souvenirs. Entretien.

Fred, parmi tous les adversaires dont tu as croisé la route, lequel t’a fait la plus forte impression ?

Il m’est difficile d’en citer un en particulier. Il y a beaucoup de joueurs contre qui j’ai joué en P1 et P2 qui ont évolué plus haut auparavant et qui ont continué de montrer leurs talents en provinciale(s), d’autres qui ont rejoints des divisions supérieures. Comme pivots, je pense à Fred Roosen, Greg Dossin ou encore Barry Mitchell. A l’aile, Chris Francot, dans ses grands jours, était « unstoppable » derrière l’arc. Je le déteste quand il lève la jambe pour choper la faute (rires). Benja Vieillevoye et Amaury Guillaume sont aussi de solides références. A la « mène », je peux citer Said El Hajjaji, Tom Durante et François Genet. Tous ces gars ont un talent fou à leur poste.

Lequel de tes coéquipiers t’a le plus impressionné ?

Pour leurs grands talents aussi, il y a eu Jérémy Delsemme à la distribution, Thibaut « Puce » Remacle à l’aile et Martin Wintgens comme pivot.

Et lequel était le plus drôle ?

Dans le désordre, je pense à Adrien Bastin, Robin Burton, Jeff Deblond, Thib Julémont. Je ne vais pas citer ceux d’Aubel pour ne pas faire de jaloux (rires). Il y en a bien d’autres mais impossible de tous les mentionner. En général, au basket, tu te marres bien avec tout le monde !

Quels coachs ont eu la plus grande influence sur toi ?

Quatre coach m’ont marqué durant mon apprentissage en jeunes: Christian Lemaire, Jeannot Dethier, Pascal Mossay et mon père Patrick Perin qui m’a tout de même coaché pendant cinq saisons !

Quelle est ta salle préférée ?

Comment ne pas citer Saint-Vith pour mon record (rires) ! Mais, pour les trois superbes salles dans lesquelles j’étais affilié, dans l’ordre: Spa pour la qualité de ses infrastructures, Pepinster car j’y ai forgé dix ans de souvenirs, et Aubel car rentrer dans cette salle me fait me sentir à la maison.

Quel est le déplacement que tu redoutais ou que tu redoutes le plus ?

Sans hésitation, c’est Jupille et Bellaire. Désolé pour eux (rires).

Quels souhaits veux-tu formuler pour le basket liégeois ?

J’espère que que tout ce que vivons pour le moment s’arrêtera au plus vite car le basket est une grande famille et j’ai hâte de retrouver tous ces gens merveilleux.


Pepinster au repos forcé pendant un mois

Les entrainements ne reprendront normalement que dans un mois à Pepinster.

« Suite à la décision des autorités communales de Pepinster, les entrainements pour les +12 ans sont annulés jusqu’au 30 août. Cette décision pourrait être revue en fonction de l’évolution sanitaire » communique le club pepin sur sa page facebook et son site internet.

Une décision déjà prise par d’autres clubs de la Province et même certaines équipes professionnelles, au grand dam de nombreux basketteurs qui fourmillent d’impatience.

Premier (court) revers pour Meesseman proche du triple-double

Dans une rencontre à couteaux tirés contre Chicago, Washington et Emma Meesseman – proche du triple-double – ont fini par craquer et concéder leur premier revers de la saison.

Ca y est, plus aucune équipe WNBA n’est invaincue. En effet, Washington s’est incliné cette nuit 86-88 contre Chicago. Ce derby de la côte Est commençait difficilement pour les Mystics qui se retrouvaient menées de cinq unités après le premier quart-temps. Dans le second quart, Meesseman – proche du triple-double avec 9 points, 9 rebonds et 6 passes – et ses coéquipières grignotaient leur retard pour passer devant à la pause, 37-35.

Le chassé-croisé continuait en seconde période, le Sky profitant du troisième quart pour revenir à hauteur des pensionnaires de la capitale. Dans la dernière ligne droite, l’adresse à distance (12 sur 25 from downtown) de Chicago faisait la différence et les Mystics s’inclinaient d’une courte tête, 86-88.

« Amis pour toujours »

La diffusion de The Last Dance a-t-elle modifié la relation entre Scottie Pippen et Michael Jordan ?

« Ma relation avec Michael est très bonne, comme depuis toujours. Rien n’a changé. Ce documentaire n’a pas changé notre amitié. Nous serons amis pour toujours » a confié le meilleur lieutenant de l’Histoire.