« Plus jamais revu ce médecin ensuite »

A Boston, Kevin Garnett ne rigolait pas avec la bouffe.

Visiblement, Kevin Garnett ne fait pas partie de ceux qui acceptent qu’on vienne chiper de la nourriture dans son assiette.

« C’était après un match. On était dans le vestiaire et, comme à chaque fois, il y avait un buffet pour les joueurs. On brûle beaucoup de calories pendant les matches donc on attend souvent ça avec impatience » raconte Paul Pierce. « Je me souviens qu’en sortant de la douche, on a vu quelques personnes qui ne faisaient pas partie de l’équipe en train de se servir dans notre nourriture. C’était des médecins qu’on avait quasiment jamais vu. Là, Kevin Garnett s’est approché d’un des gars et a éjecté l’assiette de ses mains. Il lui a dit : ‘c’est la nourriture des joueurs’. Je crois que je n’ai plus jamais revu ce médecin ensuite…« 

« De bons transferts »

En nets progrès lors de la deuxième partie de championnat suite à l’arrivée de Jean-Luc Selicki à la tête de l’équipe, François Marichal et Prayon pourraient bien devenir la bonne surprise de la saison 2020-2021.

La saison:

« Cette saison fut très particulière. Globalement, nous avons vécu une saison en dents-de-scie avec pas mal de rebondissements : quelques blessures, le changement de coach à la mi-saison et puis le coronavirus. Concrètement, nous avons manqué de régularité, nous sommes passés à côté de certains matchs et d’autres furent perdus sur le fil. Ça laisse un goût amer. Mais la saison prochaine, nous revenons avec le couteau entre les dents. »

Le classement de Prayon:

« En tant que montant, notre premier objectif était clairement le maintien, donc ça, c’est accompli. Mais le second était d’aller le plus loin possible dans ce championnat, jouer un peu le rôle d’outsider et chambouler la tête de classement. De ce côté-là, nous restons clairement sur notre faim.« 

La P2A:

« Notre série était assez indécise avec un milieu de classement très serré où se tenaient sept ou huit équipes à une ou deux victoires d’écart. De weekend en weekend, la position dans le classement pouvait très vite changer. C’est ce que j’aime dans cette catégorie, il n’y a pas d’équipe intouchable. Tout le monde peut battre tout le monde, ce qui donne envie de jouer chaque match à fond. »

Ses prestations:

« Malgré cette année difficile, je me sentais très bien sur le terrain. Au fil de la saison, nous manquions d’adresse à distance, ce qui était une de nos forces la saison précédente. J’ai donc commencé à développer un peu plus cette partie de mon jeu et au fur et à mesure de la saison, cela a payé. J’en suis plutôt content car c’était une lacune dans mon jeu. Je ressentais la confiance du coach en moi et cela m’a permis de faire quelques matchs à vingt ou vingt-cinq points. C’est agréable d’un peu scorer de temps en temps.« 

Les moments forts:

« Évidemment, nous ne pouvons pas passer à côté du changement de coach à la mi-saison qui a eu un gros impact positif sur l’équipe. Jean-Luc Selicki a repris l’équipe en main et l’a remise sur de bons rails. Il a fallu réapprendre des systèmes en cours de saison – ce qui prend du temps – mais notre jeu s’améliorait clairement et nous montions en puissance. Malheureusement, la saison s’est terminée trop tôt pour que le travail effectué depuis janvier paye mais ça augure de très bonnes choses pour la saison prochaine. »

Ses coups de cœur:

« Nous avons réussi quelques gros matchs – contre Visé et Comblain notamment – où on a pu sentir le potentiel qu’avait l’équipe. Ce sont des victoires qui furent importantes dans la deuxième partie de saison afin de reprendre confiance. En début de saison, nous avons accueilli deux nouvelles recrues, Xavier Selicki et Thomas Broset, qui ont vraiment été de bons renforts pour l’équipe et se sont très bien intégrés au club. Donc quand il y a de bons transferts ça fait toujours du bien. »

Ses regrets:

« Il y en a beaucoup, notamment tous ces matchs contre les grosses équipes du championnat, comme à Pepinster ou les deux contre Tilff, pour lesquels nous faisons de très bons matchs. Mais, plusieurs fois, nous nous sommes écroulés dans les cinq dernières minutes parce qu’il y avait trop de relâchement ou que nous n’étions pas assez décisifs. Notre mauvaise gestion des fins de matchs fait partie des points faibles qui nous ont clairement empêché de glaner de grosses victoires qui auraient pu changer le regard que nous portons sur notre saison. »

« Le groupe commençait à prendre forme »

Déception: c’est le terme qui colle le mieux aux sentiments que ressent Quentin Fassotte depuis l’annonce de l’annulation de la reprise pour le mois d’août alors qu’il avait déjà débuté sa préparation avec son équipe de Verviers. Interview.

Quentin, c’est la déception qui prime à l’annonce du report de la reprise du basket ?

Oui, je suis forcément déçu car c’est ce que j’attendais: pouvoir rejouer des matchs avec un peu d’intensité et, surtout, un peu de compétition ! D’autant plus que nous venions de reprendre les entrainements depuis une semaine et que le groupe commençait à prendre forme.

Du coup, comment vas-tu bosser ta condition physique durant cette période ?

Je vais essayer d’aller courir même si je ne suis pas fan du « running » (rires), je vais continuer à shooter sur le côté et essayer de former une bulle avec des potes pour nous voir et jouer un peu pour conserver la forme.

C’est la compétition qui te manque le plus ?

Oui, le manque de compétition commence à se faire ressentir. Nous n’avons plus joué de matchs depuis le mois de mars et cela devient long. Et puis, boire un verre après le match avec les adversaire dans une bonne ambiance me manque aussi.

As-tu bon espoir de voir le championnat débuter début octobre ?

Oui, je suis positif pour le démarrage de la saison en octobre mais je suis surtout impatient. Cependant, nous en sommes encore loin et il faudra voir comment la situation évolue d’ici-là. Je crois que cela ferait beaucoup de déçus si nous ne reprenions pas la saison en octobre et que celle-ci était reportée en 2021.

Julie Allemand et le Fever prennent leur revanche

Le duel belgo-belge entre Julie Allemand et Emma Meesseman a tourné en faveur de la Liégeoise même si les deux Belgian Cats se sont particulièrement illustrées.

Comme les pronostics l’envisageaient, Washington prenait le meilleur départ pour se détacher de trois unités après le premier quart. Le second acte allait se révéler fatal pour les filles de la Capitale qui rentraient aux vestiaires avec un débours de treize points qu’elle ne parvenaient jamais à réellement combler en deuxième période. Indiana prenait ainsi sa revanche, 84-91, plongeant un peu plus les Mystics dans le doute.

Cette rencontre valait le coup d’œil pour le second affrontement de la saison entre les Belgian Cats Emma Meesseman et Julie Allemand. L’intérieur de D.C a compilé 19 points, 2 rebonds et 3 passes tandis que la jeune meneuse d’Indiana s’est distinguée avec 13 points (à 4 sur 5 aux tirs dont 3 sur 4 de loin), 6 rebonds, 5 passes et 2 contres. La Belgique a ainsi rayonné sur les parquets d’outre-Atlantique.

Le résumé vidéo: https://www.wnba.com/game/20200809/WASIND/

« Je crains que la date de reprise soit sans cesse repoussée »

Partagée entre sceptismisme et impatience, Emilie Hertay se confie à Liège & Basketball.

Emilie, que t’inspire le report de la reprise du basket ?

Je suis très déçue que la reprise soit repoussée mais c’est compréhensible vu la situation actuelle.

Comment vas-tu bosser ta condition physique pour être en forme début septembre ?

Je ne suis pas un exemple de courage durant l’intersaison. Je ne suis pas du genre à me donner à 200% car j’estime que le mois d’août – septembre cette fois-ci – est là pour pour me préparer au mieux.

As-tu bon espoir de pouvoir démarrer le championnat débute en octobre ?

Non, je suis assez sceptique. Je crais que, malheureusement, tant que nous n’aurons pas de vaccin, nous risquons de devoir repousser la date de reprise de plus en plus.

Qu’est-ce qui te manque le plus durant cette longue pause ?

Mes amies, les bons moments sur le terrain mais aussi, et bien sûr, les sorties ! Bien vite que notre vie sociale basket reprenne normalement car cela devient vraiment long.

Duel belgo-belge en WNBA

Cette nuit, Julie Allemand et Emma Meesseman s’affronteront pour la deuxième fois sur les parquets WNBA alors qu’autant les Mystics que le Fever a besoin d’une victoire.

Après des débuts tonitruants, les Mystics connaissent un petit coup d’arrêt et affichent un bilan équilibré de trois victoires et autant de défaites. Ramener leur bilan à l’équilibre, c’est l’objectif des joueuses d’Indiana qui en sont actuellement à deux succès pour quatre revers.

En l’absence de Della Donne, Emma Meesseman est la pièce centrale de l’échiquier de Washington qui utilise toute sa polyvalence. Plus gros temps de jeu de son équipe (32 minutes), meilleure rebondeuse (6,7) et passeuse (4,2) ainsi que quatrième scoreuse (14,3) tout en faisant le taf en défense (1,3 steals), la figure de proue des Belgian Cats confirme son statut de superstar.

Les premiers pas de Julie Allemand en WNBA sont une réussite. Responsabilisée (32 minutes), la Liégeoise assure à la passe (5,8), tout en apportant son écot au scoring (7 pions) – avec une belle adresse de loin – et au rebond (50%). Elue meilleure défenseuse de la semaine, l’ancienne joueuse d’Alleur épate aussi dans sa propre partie de terrain (1,5 steals et 0,5 contre).

Les deux Belges vont s’affronter cette nuit pour le plus grand plaisir de notre pays et des amateurs de basketball. Au regard des chiffres, l’avantage est en faveur de Washington qui doit absolument retrouver le chemin de la victoire. Les Mystics avaient d’ailleurs largement remporté la première confrontation en ouverture de la saison. Mais Julie Allemand et ses coéquipières, jamais bien loin de la victoire, peuvent contrarier les plans des Mystics et prendre leur revanche pour accrocher un beau succès à leur tableau de chasse.

Qui a inventé l’eurostep ?

Qui est l’inventeur de l’indéfendable eurostep ?

L’Eurostep a le vent en poupe. Après Ginobili qui le maitrisait à merveille et Kobe qui savait l’utiliser avec efficacité, Doncic et Harden, notamment, en ont fait presqu’une signature. Mais qui a donc popularisé ce move ?

« J’ai joué avec Sarunas Marciulionis. Personne ne faisait l’eurostep aussi bien que lui. Ils ont appris ça de lui. Quand on l’a vu la première fois on pensait aussi qu’il y avait marcher. Sarunas Marciulionis a été le premier à le faire, donc quand on a vu Manu Ginobili le faire, on le connaissait déjà » avance Tim Hardaway.

Certes le musculeux Lituanien utilisait ce mouvement létal mais celui-ci était déjà connu depuis de nombreuses années sur les parquets européens…

« Quelle lecture de jeu ! »

Luka Doncic sera le visage de la NBA dans les années futures mais il faut d’ores et déjà compter sur le Slovène pour épater la galerie et figurer parmi les meilleurs joueurs de la ligue. La NBA appartient déjà à Luka Doncic. Analyse.

Giannis sera très certainement élu MVP et Luka Doncic ne figure pas parmi les trois joueurs retenus pour cette élection mais, indubitablement, il faudra compter avec le Slovène dans les années à venir. Auteur d’une saison rookie épatante, Doncic s’est considérablement amélioré dans toutes les catégories statistiques – au point d’être l’un des favoris au MIP – pour sa saison sophomore et fait de Dallas une vraie équipe de Playoffs.

La césure du championnat ne semble pas avoir impacté Doncic, que du contraire. En cinq matchs dans la « bulle » d’Orlando, le leader des Mavs a réussi trois triple-doubles avec des chiffres qui donnent le tournis. Après avoir été le plus jeune joueur à réussir à compiler plus de 30 points, 20 rebonds et 10 passes dans un match il y a deux jours, Doncic a explosé les compteurs cette nuit avec 36 points, 14 rebonds et 19 passes ! Et avec la victoire en prime contre Milwaukee, l’un des favoris pour le titre.

« J’ai applaudi. J’ai applaudi. J’ai trouvé ça phénoménal. Réussir à sortir quelque chose comme ça contre une équipe contre Milwaukee, c’est le signe d’un grand joueur. Luka est non seulement un grand joueur de basket, mais un grand performeur. Je payerais pour le regarder jouer. Je ne dis pas ça de beaucoup de joueurs, mais il est vraiment spécial » souriait Rick Carlisle après la rencontre.

Si ses coéquipiers et son staff sont conquis, c’est aussi le cas de ses adversaires. « C’est fou. Il joue un super basket. C’est un super joueur, il rend ses coéquipiers meilleurs. Il est talentueux… très talentueux. L’un des joueurs les plus talentueux contre qui j’ai joué. Il rend toute l’équipe meilleure et il va continuer à progresser. Tant qu’il rendra son équipe meilleure, ils seront difficiles à battre » reconnaissait Giannis. « Pour un arrière qui a autant le ballon dans les mains, aucune comparaison ne me vient à l’esprit. Il y a eu Tim Duncan en tant que sophomore qui était assez incroyable, mais ils sont faits différemment. Faire ce qu’il fait avec le ballon en mains comme ça, c’est très impressionnant » ajoutait le coach des Bucks.

Le principal intéressé, qui semble dénué de la moindre pression, commentait sobrement: « Je me sens frais, et j’essaie juste de faire le bon choix » avant de revenir sur l’élection du MIP. « Enlevez-moi de cette liste et mettez Devonte’ Graham. Je ne mérite pas d’être sur cette liste. »

Nombreux était ceux à louer les talents et les performances du prodige dès ses premiers pas en NBA. Steve Nash en fait partie. « Je pense qu’il est peut-être le meilleur joueur de 20 ans que la NBA ait connu. Le jeu est différent de quand LeBron est arrivé dans la ligue et les stats sont un peu gonflées en raison du pace (nombre de possessions par rencontre) et du hand check (possibilité pour les défenseurs de mettre les mains et l’avant-bras en contact avec l’attaquant pour défendre). Mais je ne pense pas que LeBron était aussi doué et poli que Luka à 20 ans. Maintenant Luka ne sera jamais l’athlète qu’est LeBron, mais il reste un super athlète. C’est un athlète sous-estimé. Il sera un Hall of Famer s’il reste en bonne santé » développe le Canadien avant de faire le rapprochement avec son ancien coéquipier, Dirk Nowitzki. « Dirk était énorme à 20 ans, mais comparé à Luka ? Parce que physiquement il rattrapait son retard, Luka est déjà au point physiquement. Je crois que Dirk jouait en seconde division en Allemagne. Luka jouait lui pour le Real Madrid en Europe. C’est une époque différente. Dirk était une chose très très rare à l’époque. Maintenant c’est normal pour un gars qui arrive d’Europe d’être bon de suite. Mais Luka n’est en aucune manière normal. Il a une chance d’être meilleur que Dirk et Dirk est un des meilleurs joueurs de l’histoire. Cela en dit long à quel point Luka est un joueur incroyable et talentueux. »

Parmi les basketteurs liégeois, Luka fait aussi l’unanimité. « J’aime beaucoup Luka Doncic » nous confiait Elsa Lejoncq. « Pour moi, il est déjà dans le top 10 des meilleurs joueurs NBA » avançait Elias Bonni. « Celui que j’adore et qui m’impressionne pour le moment – et même depuis ses débuts au Real Madrid – c’est Doncic. Il est complet et a une aisance de fou » ajoutait Julien Van Roy. « Quelles maturité, audace et lecture de jeu à seulement vingt ans. Il est incroyable » surenchérissait Xavier Hubert. Des éloges à la hauteur du bonhomme. Et le meilleur reste à venir… Comme disent les Américains: « Sky is the limit ! »

Crédit photo: NBA.com

« PG, continue de changer d’équipe et de fuir quand ça devient compliqué »

Luka Doncic réalise une prestation tout simplement phénoménale pour venir à bout des Bucks en prolongation, TJ Warren continue de cartonner et Phoenix demeure invaincu, les Lakers s’inclinent à nouveau, Portland gâche sa fin de rencontre et Lillard se prend le chou avec les Clippers, un grand Jokic terrasse un Mitchell ultra-clutch après deux prolongations: c’est le résumé de cette folle nuit en NBA.

Phoenix continue sa série victorieuse ! Seule équipe invaincue dans la bulle, la franchise de l’Arizona a triomphé de Miami 119-112. Robinson et Hero (25 points chacun) ainsi qu’Adebayo (18 points, 9 passes et 7 rebonds) répondirent présent pour le Heat mais les Suns ont la baraka… et Devin Booker (35 points à 15 sur 26 – malgré un 0 sur 7 de loin – et 6 passes) !

https://www.youtube.com/watch?v=x0GSM5y-SSg&feature=emb_title

A l’inverse, Portland peut se mordre les doigts d’avoir laissé filer la victoire contre les Clippers 117-122. Les Blazers comptaient 4 points d’avance à 4 minutes de la fin et Doc Rivers alignait une équipe C. Mais de possessions gâchées en choix hasardeux, Lillard (22 points) et ses coéquipiers laissaient la victoire à l’improbable McGruder (7 points dont le tir décisif). Dommage car Nurkic avait frôlé le triple-double (10 points, 13 rebonds et 9 passes), Anthony fait le job (21 points et 7 rebonds) et McCollum encore assuré (29 points et 8 passes). Ca a pas mal « trashtalké » entre Lillard et Beverley, Morris et George cette nuit. Ces trois derniers rigolant en disant « It’s Dame Time » lorsque Lillard loupait ses lancers-francs et puis, à la fin de la partie, Paul George, lui faisait un petit signe d’au revoir de la main. « C’est de la compétition, et ça fait partie du jeu. C’est aussi simple que ça. C’est juste de la compétition. Certains peuvent jouer en parlant, d’autres pas… » expliquait PG13 à l’issue de la rencontre. Mais la joute verbale se poursuivait alors sur les réseaux sociaux. Plus précisément sur le compte Instagram du Bleacher Report qui mettait en exergue la citation de Damian Lillard : « J’ai renvoyé Beverley chez lui dans le passé, et Paul George a été renvoyé chez lui par moi lors des derniers playoffs. »  George et Beverley y réagissaient en allumant à nouveau le meneur de Portland: « Et cette année, c’est toi qui es renvoyé chez toi. Respect. » A quoi rétorquait Lillard: « PG, continue de changer d’équipe et de fuir quand ça devient compliqué. » Les Playoffs s’annoncent chauds !

https://www.youtube.com/watch?v=1sl1udbLnIc&feature=emb_title

Ce fut très chaud aussi – mais uniquement sur le terrain – entre les Nuggets et le Jazz qui eurent besoin de deux prolongations pour se départager ! La victoire revint finalement Denver, 134-132. Mitchell (35 points mais à 12 sur 33 aux tirs, 6 rebonds et 8 passes) et Gobert (22 points et 13 rebonds) n’ont pas démérité mais mais Jokic (30 points, 11 rebonds et 7 passes), Murray (23 points, 12 rebonds et 8 passes) et Michael Porter Jr (23 points et 11 rebonds) ont assuré.

https://www.youtube.com/watch?v=n7iCpagepLM&feature=emb_title

Tout le contraire d’Anthony Davis encore très peu impactant (8 points à 3 sur 14, 8 rebonds et 4 passes) dans la défaite des Lakers – la troisième de rang – contre Indiana, 116-111. LeBron James (31 points, 8 rebonds et 7 passes) a assuré mais TJ Warren marchait encore sur l’eau: 39 points à 15 sur 22 dont 5 sur 8 de loin !

Luka Doncic marche aussi sur l’eau ! Le Slovène a compilé 36 points, 14 rebonds et 19 passes (!) pour terrasser les Bucks en prolongation, 136-132. Ultra-clutch en prime, le leader des Mavs a reçu le précieux soutien de Porzingis (26 points et 11 rebonds) et Finney-Smith (27 points et 11 rebonds). Giannis (34 points et 13 rebonds) et Lopez (34 pions) n’ont rien à se reprocher, « Luka » était simplement sur une autre planète ! « C’est l’un des joueurs les plus talentueux contre qui j’ai jamais jouéIl est talentueux. Vraiment talentueux. Il rend toute son équipe meilleure, et il progresse » a reconnu Giannis après la rencontre. « J’ai applaudi. J’ai applaudi. J’ai trouvé ça phénoménal. Réussir à sortir quelque chose comme ça contre une équipe contre Milwaukee, c’est le signe d’un grand joueur. Luka est non seulement un grand joueur de basket, mais un grand performeur. Je payerais pour le regarder jouer. Je ne dis pas ça de beaucoup de joueurs, mais il est vraiment spécial » a ajouté Rick Carlisle.

https://www.youtube.com/watch?v=NnhYDe0rK8s&feature=emb_title

Les Cats : top 7 mondial

On le savait, mais on en a la confirmation officielle : nos internationales font bel et bien partie du podium européen et ne devraient pas s’arrêter en si bon chemin. Coup dur pour les Giants qui perdent Owen Klassen, parti à Boulazac, alors qu’il est prouvé que rien n’est simple au Liban : le basket, non plus. Ce sont les infos d’EMCE.

Les Belgian Lions, eux, pointent en 37e position

La FIBA vient de publier ses classements mondiaux. Chez les hommes, nos Lions se classent en 37e position entre la Géorgie et la Jordanie ( ?) alors que les USA et l’Espagne occupent les deux premières loges. Au rayon féminin, on retrouve les Etats-Unis au commandement alors que les Cats (photo) signent un top 7, mais se hissent néanmoins sur le podium européen (3e) derrière l’Espagne (3e mondial) et la France (5e). En attendant mieux encore…

Anvers perd Owen Klassen en partance pour Boulazac

Les jours derniers, les dirigeants de Boulazac (Jeep Elite) apprenaient que leur pivot US leur posait un lapin en prenant la direction du Japon. Ils n’y perdront sans doute pas au change car ils ont vite trouvé un accord avec Owen Klassen (28 a, 2,08 m). Récemment, l’international canadien avait donné pleine satisfaction à Anvers. Et les Métropolitains de se mettre en quête d’un nouveau renfort étranger…

Au Liban, le basket « explose » aussi

Après les dramatiques explosions à Beyrouth, focus sur le basket libanais. Si l’expression n’était pas malheureuse, je dirais qu’il est en plein boum. En effet, il s’agit sans conteste du sport n°1 et de loin. Même devant le football. La D1 est composée de 10 formations mais, suite à divers incidents aux relents religieux, le championnat y a été arrêté après… 4 rencontres. Emmené par Fadi El Khatib (41 ans), Champville menait la danse tout en étant invaincu. En cause, la rivalité entre les clubs chrétiens et musulmans. Aux matches, les supporters d’un clan agitent le drapeau de l’Arabie Saoudite et, ceux d’en face, les couleurs du… Vatican. Pas très catholique, tout ça !

La télé crève l’écran

Votre fin de semaine télévisuelle commencera cette nuit (3 h) avec la retransmission, sur Eleven Sports 2, de Boston – Toronto. Voilà qui promet un choc frontal entre Celtics et Raptors.

Michel CHRISTIANE