Paul George a retrouvé son shoot

Paul George a retrouvé son shoot et les Clippers explosent les Mavs, Jamal Murray toujours aussi bouillant, les Nuggets évitent l’élimination, sale soirée pour Rudy Gobert: c’est le résumé de la nuit en NBA.

« Pour être honnête, la série serait complètement différente si j’étais plus adroit » affirmait Paul George après sa nouvelle sortie ratée lors du Game 4. Difficile toutefois de donner tort à PG13 – raillé sur les réseaux sociaux et surnommé « Pandemic P » – alors qu’il tourne à un très faible 29% aux tirs depuis le début de la série. Cette nuit, George avait retrouvé son shoot: 35 points à 12 sur 18. Et effectivement, cela a tout changé. Les Clippers ont explosé les Mavs, 154-111 ! Outre PG, Leonard (32 points, 7 rebonds et 4 passes) a de nouveau assuré, tout comme Harrell (19 points et 11 rebonds). Dallas était encore privé de Porzingis et Doncic (22 points, 8 rebonds et 4 passes mais 6 sur 17 aux tirs et 5 balles perdues) a vécu une soirée compliquée. Los Angeles reprend la main et mène 3 à 2.

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Les Nuggets ont évité l’élimination en s’imposant 117-107 contre Utah malgré la bonne prestation de Mitchell (30 pions). Jamal Murray (42 points, 8 rebonds et 8 passes) était à nouveau incandescent et Jokic (31 points, 6 rebonds et 4 passes) a assez nettement dominé Gobert (11 points et 12 rebonds). Sale soirée pour le Français qui a loupé la passe de trois pour le trophée de Défenseur de l’année (et subi un véritable camouflet).

« La vitesse me fait un peu défaut »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Stéphane Mourant, la valeur sûre de l’ambitieuse P2 d’Ensival. Entretien.

Stéphane, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé le basket à Ensival dès les pré-poussins. J’ai effectué toutes mes classes dans ce club et, à seize ans, j’ai intégré l’équipe P1. Je suis ensuite parti une année en P1 à Andrimont avant de revenir à Ensival pour rejoindre plusieurs potes de longue date en P3. Et nous sommes montés en P2.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans ce sport ?

La compétition car dans le basket, aucun match n’est gagné d’avance. Il faut obligatoirement se donner pour gagner. J’aime aussi l’esprit d’équipe et que le basket soit un sport super complet.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis surtout un joueur défensif mais je suis également capable d’inscrire des points avec mon shoot.

Quels sont tes points forts et ceux qui nécessitent encore du boulot ?

Mes forces sont la défense et le shoot longue distance. La vitesse me fait un peu défaut mais je pense que c’est un peu tard pour réussir à améliorer ce point-là (rires).

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport ?

Notre victoire en Coupe lorsque j’évoluais avec la P1 d’Ensival ainsi que notre montée en P2 et l’ambiance qui règne dans l’équipe lors de nos nombreux après-matchs.

Comment juge cette dernière saison avec Ensival ?

Je pense que personne ne nous attendait sur le podium cette année vu les nombreuses équipes qui se positionnaient comme prétendantes au titre. Nous avons très mal démarré la saison – trois revers – mais nous avons ensuite retrouvé notre rythme de croisière pour remonter dans le classement au fil des semaines. Nous avons réussi une bonne saison dans l’ensemble en terminant à égalité avec Pepinster tout en nous hissant jusqu’en finale de la Coupe de la Province.

Qu’aimes-tu dans le club d’Ensival ?

L’ambiance qui y règne entre les équipes ainsi que les installations.

Tu as décidé de rester à Ensival pour cette nouvelle saison. Pourquoi ?

Je reste à Ensival parce que l’ambiance y est excellente dans le club comme dans l’équipe. Nous restons toujours une bonne partie du groupe qui avait recommencé en P3. Je coache également le P4 et la P3 du club, ce qui facilite l’agencement des calendriers.

Que penses-tu du basket liégeois ?

Je pense que le niveau est en train de remonter petit à petit. Il avait grandement baissé lors de la création de la R2.

« J’avais promis au coach de perdre quinze kilos »

Pour Liège & Basketball, Jérémy Zegels – qui abandonne le coaching au profit de Michel Derouaux pour se concentrer sur son job de joueur – analyse la dernière saison de Herve-Battice. Les fromagers et leur nouvelle armada s’érigent d’ores et déjà comme l’un des favoris en P3C.

La saison:

« Notre début de saison fut un peu difficile, nous avons dû attendre plusieurs semaines avant d’engranger nos premiers succès. A l’image du premier match à Bellaire pendant lequel nous nous sommes cherchés pendant quarante minutes, le triste spectacle proposé était bien loin de celui de le même confrontation lors du tour final de la saison précédente. Ensuite, la saison fut faite de hauts – double victoire contre Blegny, succès à Bellaire – et de bas – des défaites contre Wanze et Spa, notamment.« 

La P3B:

« Hormis Verlaine qui était au-dessus du lot, notre série m’a paru assez équilibrée. Au début de chaque weekend, je ne savais parier sur aucun match. »

La position des Fromagers:

« Notre objectif était de nous maintenir et de voir jusqu’où nous pouvions aller. Je suis personnellement déçu de notre classement mais dans une série telle que la nôtre, la victoire se jouait souvent sur des détails. Nous n’avons pas réussi à produire une prestation parfaite, nous terminons là où nous le méritions. La saison prochaine, nous devrons corriger ces détails pour afficher un niveau constant durant quarante minutes.« 

Sa production:

« Ce fut une saison un peu plus compliquée. Faire coach/joueur devenait un peu difficile sur la fin et je ne pouvais malheureusement pas répondre présent aux deux postes en même temps… Michel Derouaux reprend le job d’entraineur et je pourrai m’investir à 100% comme joueur pour l’équipe. J’avais promis au nouveau coach de perdre quinze kilos pour la reprise mais confinement oblige, les résultats obtenus ne seront peut-être pas ceux escomptés (rires).« 

Les moments forts:

« La double victoire contre notre meilleur ennemi: Blegny. L’équipe de Nathan Gabriel nous avait tenu en échec lors du tour final il y a deux ans et, l’année suivante, nous avions fini sur la seconde marche du podium de P4 derrière les Miniers. »

Ses coups de cœur:

« De bons moments – souvent liés aux cafétérias ! – restent gravés dans ma mémoire: l’après-match contre Wanze, le très bon accueil à Andrimont. Je veux aussi remercier Jean-Marie qui s’occupe de la buvette de Battice. Grâce à lui, nous avons pu vivre de vrais bons moments après nos matchs ainsi qu’avant, pendant et après nos entrainements. »

Ses regrets:

« Je n’en nourris aucun. En créant cette équipe il y a trois ans, la demande du club était de monter en P3 le plus vite possible. Mon envie était surtout de construire une équipe avec des joueur ayant déjà évolué au club par le passé et avec qui nous pourrions bâtir une formation compétitive où l’ambiance serait notre leitmotiv. Je crois que ces deux objectifs furent atteints !« 

Giannis élu Meilleur Défenseur de l’année !

Giannis Antetokounmpo est élu Meilleur Défenseur de l’année ! Avant d’être également sacré MVP ?

A la question de savoir si Giannis Antetokounmpo pouvait réaliser le doublé BDP/MVP, Dikembe Mutombo répondait ceci: « Je crois que c’est possible effectivement pour lui. Déjà, il est extrêmement extraordinaire. C’est l’un de nos tout meilleurs joueurs, à la fois en défense et attaque. La façon dont il joue, la manière dont il approche les matchs, pour moi cela lui donne vraiment une chance de gagner à nouveau le titre de MVP. Et pourquoi pas défenseur de l’année aussi ? Mais il y a beaucoup de candidats. Beaucoup de candidats. Il est clairement dans les meilleurs défenseurs, mais c’est peut-être moins net que pour MVP. »

Le verdict pour le trophée de Défenseur de l’année vient de tomber: le leader des Bucks est élu avec une très large avance sur ses concurrents. Giannis récolte 432 points pour 75 premières places, tandis qu’Anthony Davis se classe deuxième avec 200 points (14 premières places) et que Gobert complète le podium avec 187 points (6 premières places) pour Gobert.

Une belle récompense pour le « Greek Freak » qui pourrait devenir le premier joueur depuis Michael Jordan à réaliser le doublé BDP/MVP !

« Ils ne comprennent pas la passe et le mouvement »

Le football, gage de réussite dans le basket ?

Certains joueurs de foot sont fans de basketball, certains entraineurs comme Robert Waseige appliquaient même des principes issus du basket dans leurs tactiques. A l’inverse, plusieurs joueurs NBA – Steve Nash par exemple – sont de grands amateurs du ballon rond.

D’autres estiment qu’apprendre le football permet de devenir un meilleur joueur de basket. « Si j’étais le tsar du basket américain, je dirais : « OK, je suis en charge du basket chez les jeunes aux Etats-Unis, et je voudrais que tout jeune joueur de basket joue au football car ça se traduit directement dans le jeu » confiait Steve Kerr. « Le problème aujourd’hui dans le basket, c’est que les jeunes essaient simplement de battre tout le monde en un-contre-un avec le dribble. Ils sont incroyablement doués pour dribbler, mais ils ne comprennent pas la passe et le mouvement, et c’est ce que le football leur apprendrait. »

Le coach des Warriors citait Steve Nash et Toni Kukoc comme deux parfaits exemples de basketteurs ayant tâté du football et pour qui cela fut bénéfique. « Ils comprennent le concept du jeu en triangle, ils comprennent le concept de passer la balle et de couper derrière son défenseur, n’est-ce pas ? C’est ça le football : trouver des angles, créer des opportunités et créer des occasions de marquer. »

Crédit photo: Alpha Minds

Le Fever coince contre une prolifique Breanna Stewart

Julie Allemand – toujours aussi efficace ! – et le Fever ont coincé dans le deuxième quart contre le Storm d’une excellente Breanna Stewart.

Après avoir disputé l’intégralité de la précédente rencontre, Julie Allemand a eu cette fois quelques minutes pour souffler. Avec tout de même près de 34 minutes de jeu contre Seattle, la Liégeoise s’est montrée productive (11 points, 5 passes, 1 steal, 2 contres) mais n’a pu empêcher la défaite du Fever, 74-87.

Pourtant, Indiana avait pris un bon départ pour mener 23 à 22 après dix minutes mais coinçait totalement dans le deuxième quart pour rentrer aux vestiaires avec un retard de onze unités. La seconde période était âprement disputée mais Breanna Stewart (27 points, 9 rebonds, 4 passes et 4 steals) veillait au grain pour assurer la victoire au Storm.

Bully et Stockton associées

En Allemagne, la Hannutoise fera équipe avec la fille d’une véritable légende en NBA : John Stockton. A la Fraineuse, Gravelines est bel et bien venu, Charleroi pas. Chez les « Maritimes », Serge Crevecoeur s’attache les services d’un préparateur physique espagnol ayant fait ses preuves dans le monde entier. Ce sont les infos d’EMCE.

Fraineuse : Gravelines oui, mais Charleroi non !

Pas facile de gérer l’occupation d’un complexe sportif par les temps qui courent. C’est sans conteste le cas à la Fraineuse où Charleroi a supprimé son stage prévu pour la première semaine de septembre. En revanche, les « Maritimes » de Serge Crevecœur (photo) y étaient bien présents… en pleine canicule. Toujours à propos du club de Gravelines, il peut s’appuyer sur Marcos Cerveros, un préparateur physique espagnol qui s’est notamment occupé de l’équipe nationale… mexicaine. Retour au Centre Sportif du Warfaaz où une D1 luxembourgeoise (basket) s’également portée pâle in extremis. Quant aux Belges des Bears de Louvain, ils seraient venus en team building dans les bois de la Perle des Ardennes.

Gravelines (2) : quand les Côtiers passent à la caisse…

Pour rappel, Eric Bartecheky (le prédécesseur du Bruxellois) étaient toujours sous contrat pour les deux prochaines saisons à Gravelines. On le sait, aussi, l’ancien coach du Mans n’est pas du genre à se laisser faire. D’après nos confrères de la « Voix du Nord », il aurait touché un dédit de 200.000 euros pour éviter un passage devant les tribunaux. Toujours selon le journal frontalier, le cercle nordiste aurait également signé un chèque de 50.000 € lors du licenciement de notre compatriote, Eric Struelens. Et dire que le BCM n’est pas en très grande forme financière…

Transferts : un nom mythique aux côtés de Chloé Bully à Herner

Je vous le signalais voici quelques jours, Chloé Bully a rempilé au TC Herner (1.Bundeliga). Outre-Rhin, elle fréquentera une Américaine portant un nom mythique dans le grand cirque de la NBA. La nouvelle équipière de la Hesbignonne n’est autre que Laura Stockton (23 a, 1,73 m), la fille de John Stockton, figure légendaire des Utah Jazz. A noter que les frères de Laura ont déjà joué en Allemagne : Michael au sein des trois formations et David à Bayreuth. Kwan Cheatham (25 a, 2,08 m), très en vue à Willebroek de 17 à 19, passe du Portel à Ness Ziona (D1 isr). Reste le Slovène, Mehmed « Mimi » Becirovic (coach d’Ostende en 09/10), qui prend les rênes des Monkey Kings (14e sur 20 du championnat chinois).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BCM

« Les étoiles étaient alignées »

Emotion pour le match hommage des Lakers pour Kobe Bryant, Damian Lillard blessé et les Blazers proches de l’élimination tout comme Orlando malgré un super Vucevic, le Heat se débarrasse des Pacers, les Sixers virent Brett Brown et OKC recolle à deux partout malgré un super James Harden: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Si l’émotion était au rendez-vous pour le Game 4 entre Lakers et Blazers, le suspens était, lui, totalement absent. Après l’hommage appuyé à Kobe Bryant, LeBron James (30 points et 10 passes) et ses partenaires ont écrasé Nurkic (20 points et 13 rebonds) et Portland. Los Angeles a compté jusqu’à 38 points d’avance pour finalement s’imposer 135-115. La franchise de l’Oregon a, en outre, perdu Damian Lillard. Le meneur a quitté ses coéquipiers dans le troisième quart et doit passer un examen pour son genou. « C’est un honneur, et ça l’était déjà avant la disparition du grand Kobe Bryant, de porter un maillot des Lakers. C’était un honneur ce soir pour moi, pour notre organisation, pour tous les joueurs qui ont pu porter ces maillots inspirés par lui, par sa créativité. Nous avons joué le lendemain de son anniversaire, le 24/8, les étoiles étaient alignées. J’ai effectivement remarqué que nous menions 24 à 8, parce que tout au long du match je suis toujours attentif au score, aux fautes, etc. Et quand j’ai vu qu’on menait 24-8 je me suis dit ‘Ok, il est là, dans la salle’. C’est une belle soirée pour notre franchise, et c’est quelque chose dont on se souviendra probablement toujours : ce moment dans le Game 4 du 1er tour des playoffs 2020 » confiait LeBron James avant d’évoquer la « Mamba Mentality ». « Travailler dur, tout simplement. Tout le monde en a sa propre définition, mais tu n’obtiendras rien sans travailler. J’ai toujours été comme ça, donc poursuivre son héritage en ce sens est facile pour moi parce que je bosse. Si tu veux voir des résultats, tu dois bosser. Beaucoup de gens veulent voir des résultats mais ne sont pas prêts à faire le travail qu’il faut pour. Il ne faisait pas partie de ces gars, je ne fais pas partie de ces gars, donc c’est simplement un honneur de pouvoir poursuivre son héritage.« 

https://www.youtube.com/watch?v=cGvHAw-6tYI

Comme les Lakers, les Bucks avaient été surpris lors du Game 1 par Orlando. Et comme les Lakers, les Bucks mènent désormais 3-1 grâce à leur dernière victoire, 121-106. Vucevic eut beau être à nouveau épatant avec 31 points, 11 rebonds et 7 passes, il était bien trop seul face à Giannis (31 points, 15 rebonds et 8 passes) et Middleton (21 points dont 18 dans le troisième quart et 10 rebonds).

Plus de suspens du tout entre Miami et Indiana puisque les Floridiens viennent de sweeper – troisième sweep à l’Est ! – les Pacers 99-87. Adebayo fut énorme avec 14 points, 19 rebonds et 6 passes. Discret dans les stats, Jimmy Butler a tout de même tenu sa place malgré une épaule récalcitrante. « Mon épaule me fait mal depuis la fin du dernier match. Je souffrais encore un peu avant la rencontre (de cette nuit). Je me suis dit que ça allait se détendre un peu pendant l’échauffement et que je pourrai jouer à 100%. Mais ça n’a pas été le cas » raconte « Jimmy Bucket ». « Il fallait prendre une décision. Je me suis dit que j’allais quand même jouer et tout donner en défense. Je pense que c’est ce que j’ai fait. J’ai joué dur et j’ai affecté le match autrement qu’en marquant des points. »

https://www.youtube.com/watch?v=3omesDucFic&feature=emb_title

Par contre, le suspens est bien de retour entre Houston et OKC. Après les deux premiers matchs, les Rockets semblaient sur une autoroute pour se qualifier mais le Thunder a du coeur. Denis Schröder – sans doute inspiré par la victoire du Bayern Munich en Champions League – a collé 30 points à la défense des Texans et a reçu un soutien appuyé de SGA (18 points, 12 rebonds et 6 passes) et de CP3 (26 points). James Harden (32 points, 15 passes et 8 rebonds) eut beau se démener, la série est relancée !

https://www.youtube.com/watch?v=ly-HuHMJ2pg&feature=emb_title

Enfin, cela n’a pas trainé, les Sixers ont décidé de virer Brett Brown, vingt-quatre heures après l’élimination contre Boston.

« Un échec sera un gros coup dur pour sa legacy »

LeBron James chasse toujours « le fantôme de Chicago ». Sa réussite en Playoffs pourrait s’avérer déterminante.

De son propre aveu, LeBron James chasse « le fantôme de Chicago » dans l’espoir de ravir le titre officieux de GOAT à Michael Jordan. Certains estiment qu’il est dans la discussion, d’autres assurent que non. En tout cas, LBJ doit encore accomplir certaines prouesses s’il veut être sur un pied d’égalité avec « His Hairness ». Et cette campagne de Playoffs pourrait bien s’avérer déterminante. « Il n’est plus tout jeune. Un échec sera un gros coup dur pour sa legacy. Et j’ai déjà dit qu’il n’était pas l’un des cinq meilleurs joueurs de tous les temps. Si les Lakers ne gagnent pas le titre, et encore plus s’ils perdent au premier tour, je ne veux plus entendre ces discussions à propos du GOAT  » assure Paul Pierce.

« La seule différence, c’est le marketing »

Daryl Morey ne tarit pas d’éloges sur James Harden et assure que le Barbu pourrait faire partie d’une All-Defensive Team.

A Houston, tout commence et tout finit avec James Harden – et les tirs à distance. « James est le meilleur joueur de la ligue, vous pouvez avancer ça à l’heure actuelle. Il y a qu’une petite liste de joueurs pour qui vous pourriez argumenter et les mettre devant James. Dans beaucoup de séries de playoffs, cela se résume à qui a le meilleur joueur. De ce fait nous avons confiance en nos chances » assure Daryl Morey. « Si les gens se concentrent uniquement sur sa défense et n’avaient pas ces idées préconçues qui datent de son début de carrière, il pourrait faire partie d’une All-Defensive Team. La seule différence entre lui et d’autres superstars qui ont fait partie d’une All-Defensive Team c’est le marketing.«