« Cela nous remettra peut-être à notre place »

Belle victoire de la R2 de Belleflamme à Saint-Louis en Coupe de Belgique après une première période hésitante mais off-day total pour la R1 des Haricots à Esneux. Reportage.

Samedi, la R2 de Belleflamme se rendait à Saint-Louis pour y défier la P1 locale dans le cadre de la Coupe AWBB. Les locaux prenaient le meilleur départ pour mener de quatre unités à la pause. Le scénario de la seconde période était bien différent. Profitant de son avantage à l’intérieur avec Ferreira (22 points et une multitude de rebonds) et Antoine (10 pions), les Haricots allaient supplanter les Collégiens pour filer vers une victoire aisée, 74-89.

Le lendemain, la R1 de Belleflamme se rendait à Esneux pour un premier test d’envergure contre la TDM2 locale. A l’issue des quarante minutes, il n’y avait pas photo. Les Dragons l’emportaient très largement, 86 à 56. « Off-day total » écrivait David Beck sur les réseaux sociaux. « Nous avons été dominés dans beaucoup de compartiments du jeu et avons connu un off-day total offensivement » nous confirme Damien Aussems ce lundi matin. « Nous n’avons rien à redire sur cette rencontre et cela nous remettre peut-être à notre place et nous fera du bien pour la saison à venir. Et puis, cela reste un match de préparation pour le championnat. »

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Je ne suis pas surpris »

Quel spectacle ! C’est un véritable feu d’artifice que les Comblinois ont offert à leurs supporters pour créer l’exploit en Coupe de Belgique contre Kontich. A l’instar de Charly Bernard, les joueurs du Mailleux pètent le feu. Entretien.

Dimanche, la TDM2 de Comblain recevait la TDM1 de Kontich et son armada de vedettes. Mais les Comblinois comptent aussi quelques gros calibres dans leurs rangs et ne manquaient pas de le rappeler à leurs visiteurs en faisant feu de tout bois dès l’entre-deux. Les paniers s’enchainaient pour un spectacle digne de la NBA. Après dix minutes, c’était 39-25. Mieux, Comblain n’allait pas lever le pied ni baisser de rythme et poursuivait sa folle chevauchée pour rejoindre les vestiaires sur le score de 72-46. En seconde période, les Comblinois étaient à peine moins en verve et conservaient un large viatique. De 97-71 à la demi-heure, le groupe de Ludo Humblet l’emportait finalement 116-91.

Charly, avais-tu déjà vécu un tel match ?

Oui, j’ai déjà vécu des matchs pareils et j’adore ceux-là. C’est pour de tels matchs que nous aimons notre sport, quel que soit le niveaux. Ils ont une saveur particulière.

Comment expliques-tu un tel feu d’artifice offensif et une si large victoire contre une équipe du calibre de Kontich ?

Nous formons, tout simplement, un groupe soudé et nous sommes conscients de la qualité offensive de chacun dans l’équipe. Cela peut venir de partout et nous rend imprévisibles. Nous savons avec qui nous jouons, nous connaissons les forces de nos coéquipiers. En fait, je ne suis pas surpris.

Tu as inscrit quelques « gros » shoots. Est-ce la preuve que tu te sens déjà bien à Comblain ?

Je suis heureux à Comblain, sur le terrain et en dehors ! Le plus important pour moi est de m’amuser quand je joue et pour le moment, c’est le cas. J’apprécie vraiment ce club et les gens qui s’y trouvent, aussi bien le staff que l’équipe et les bénévoles.

« Corriger nos erreurs pour finir en flèche »

Grâce à un excellent finish, la R1 de Saint-Louis l’a emporté contre la R2 d’Aubel.

« Enfin une victoire qui va nous faire du bien et nous donner confiance » souriait Tom Ventat à l’issue de la rencontre qui opposait vendredi Saint-Louis à Aubel.

Face aux favoris de R2, les Collégiens affichaient une mine déterminée mais laissaient aux Herbagers le soin de mener au score. « Nous étions bien soudés et nous avons corrigé nos erreurs de la première mi-temps pour finir en flèche » ajoutait le meneur local. Ainsi, distancés de quatre longueurs à la demi-heure, les troupes de Marc Demoulin parvenaient à donner le coup de reins nécessaire pour l’emporter 83-71.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Jamais heureux à 100% comme coach »

Eternel insatisfait – la marque des grands coachs ? – mais résolument confiant dans les capacités de son équipe, Nicolas Gerads analyse la préparation de la P1 de l’ABC Waremme.

Vendredi, la P1 de Waremme se rendait à Comblain pour y rencontrer la P2 locale. « Sans vouloir être péjoratif, je pense que Comblain était en dessous de son niveau, ce qui nous a facilité la tache. Le match fut « simple » et mes gars se sont donc reposés et ont commis une manne d’erreurs défensives ainsi que raté beaucoup de choses faciles » nous explique Nicolas Gerads. « Cependant, j’ai quand même vu de belles choses en attaque lorsque nous étions patients et collectifs. C’est, je l’espère, de bon augure pour la suite. La victoire s’est réellement dessinée lors du deuxième quart quand nous avons décidé de mettre un peu plus de pression et de courir. Nous avons placé un 20-0 que nous avons géré par la suite pour nous imposer d’une petite vingtaine de points. »

Eternel insatisfait – la marque des grands coachs ? – mais lucide, l’entraineur des Wawas se veut tout de même résolument positif. « Je suis assez content de notre préparation. Les gars sont arrivés vers la mi-août assez en forme et avec l’envie, comme tout le monde, de recommencer » poursuit Nico. « Nous avons pu partir sur nos bases de nos deux saisons précédentes, ce qui me fait gagner du temps. »

Le noyau de Waremme a quelque peu évolué avec les arrivées, notamment, d’Arnaud Deville et d’Hervé Piedboeuf, qui évoluaient en régionale la saison passée. « L’adaptation des trois « nouveaux » est assez simple car ils viennent du club et connaissent mon groupe par coeur » souligne Nicolas. « Nous nous entrainons bien et sommes entre dix et quinze à chaque fois, ce qui n’est pas négligeable pour bien nous préparer et trouver des automatismes. »

Les Wawas ont déjà affronté Saint-Trond, la R1 de Waremme au pied levé, Comblain et Tongres. « Un gros test car ce sont les favoris de P1 » assure l’entraineur de l’ABC après avoir pris le dessus sur les Limbourgeois. « J’aurais bien voulu plus de rencontres. D’ailleurs, je suis à la recherche d’un amical pour la semaine prochaine. » Et de conclure: « Je ne suis jamais heureux à 100% comme coach et il y a encore beaucoup de choses à travailler et à mettre en place mais j’ai une confiance aveugle en mon groupe. Nous pouvons passer, je pense, une excellente saison. »

A Liège, le basket se conjugue avec Give Me Five

Depuis près d’une dizaine d’années, nombreuses sont les équipes à arborer des maillots stylés signés Give Me Five.

On ne présente plus Give Me Five. Depuis près d’une dizaine d’années, bon nombre d’équipes de notre Province (et d’ailleurs) portent fièrement les tenues réalisées par cette société liégeoise. A sa tête, l’hyper créatif Gérald Henkin, dont les compétences sont à la hauteur de sa gentillesse et de humour: immenses.

Liège Basket, Henri-Chapelle, Spéciale Aywaille, Cointe, Spirou Charleroi, Basics Melsele, Faulx, Ensival, Ninane, Sprimont, un ersatz des clubs qui ont fait appel à l’équipementier liégeois qui possède plus de quatre cents visuels. « Je pense avoir fait des équipements au moins une fois pour la plupart des clubs de la province ou presque » nous précise même Gérald.

Depuis quelques semaines, ce passionné refait toutes les vareuses qu’il a produites depuis 2011 et en poste un exemplaire par jour sur instagram !

Le lien instagram pour en prendre plein les mirettes : https://www.instagram.com/givemefive_basketball/?hl=fr

« Quel spectacle magnifique ! »

Incroyable retournement de situation au Tour de France ! Au terme d’un magnifique contre-la-montre à la Planche des Belles Filles, Pogacar a impressionné Nicolas Gustin – présent sur place – et tous les passionnés de cyclisme pour remporter l’étape et ravir le maillot jaune à Roglic.

Ce samedi devait constituer l’ultime bataille pour le maillot jaune. Avec près d’une minute d’avance sur son compatriote Pogacar, Roglic pouvait aborder sereinement ce contre-la-montre à la Planche des Belles Filles. C’était sans compter sur l’enthousiasme, la forme et l’insouciance de la jeunesse du champion de Slovénie de l’exercice.

Le coureur de UAE a réussi une performance époustouflante pour remporter l’étape devant Dumoulin et Richie Porte et reprendre deux minutes au leader du général, Roglic (cinquième de l’étape). « Personne ne s’attendait à un tel scénario » assure Nicolas Gustin, présent dans la mythique ascension. « Mais c’est vraiment lui qui nous a fait la plus grosse impression dans le col. Je n’ai pas encore revu l’étape mais même sur le plat il a été fort. Reprendre du temps sur un Dumoulin lorsque la pente ne s’élève pas, c’est fou ! »

Une victoire qui permet au jeune Slovène de prendre le maillot jaune – avec une minute d’avance sur Roglic – pour aller avec son maillot blanc et sa tunique à poids. Un vingtième étape qui a marqué les esprits et parachevé – l’étape de ce dimanche à Paris étant traditionnellement plus convenue – un Tour de France inédit. « Quel spectacle magnifique ! » nous confirme Nico Gustin. A noter que Wout Van Aert s’est encore distingué en se classant quatrième de l’éatpe. Avant de remporter le sprint sur les Champs Elysées ?

Crédit photos : Nicolas Gustin

« Ce n’est pas un secret »

Les Celtics se relancent face au Heat.

Cette nuit, les Celtics ont réduit l’avance de Miami. Emmenés par un grand Tatum (25 points, 14 rebonds et 8 passes) bien secondé par Smart (20 points et 6 passes), Brown (26 points, 7 rebonds et 5 passes) et Walker (21 pions), les troupes de Brad Stevens l’ont emporté 117-106 après avoir mené la majeure partie du match. Adebayo (27 points et 16 rebonds) a bien essayé de tenir la baraque mais avec un Dragic (11 points à 2 sur 10) moins percutant, les choses étaient davantage compliquées pour le Heat. Hayward (6 points, 5 rebonds et 4 passes) a donc fêté son retour par un succès qui relance Boston.

Marcus Smart fut précieux sur la ligne des lancers pour sceller la victoire de sa formation et en défense pour éteindre Dragic. « Marcus est l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur défenseur de la ligue, donc… Tout le monde le sait. Ce n’est pas un secret. Vous le savez, nous le savons, ce n’est pas nouveau. On sait ce qu’il apporte à l’équipe » assure Jayson Tatum. « On a dû changer certaines de nos couvertures défensives sur pick-and-roll. On doit encore faire bien mieux sur Bam. Mais clairement la pression de Marcus sur Dragic est quelque chose sur lequel on doit continuer à se pencher. Dragic est un super joueur et il joue le meilleur basket que je l’ai vu jouer » ajoute Brad Stevens.

« Retrouver de la confiance et du temps de jeu »

Nouveau challenge pour Maxime De Zeeuw. Le taulier des Belgian Lions s’est engagé en faveur Zielona Gora Basket, un club polonais.

Après avoir débuté en Belgique et bourlingué en Italie, République Tchèque, Allemagne et Espagne, Maxime De Zeeuw s’apprête à découvrir le championnat polonais. Le taulier des Belgian Lions s’est engagé en faveur de Zielona Gora Basket, club phare de la ville éponyme. « Après avoir parlé à plusieurs personnes qui connaissaient le coach, la ville et le club et ne m’en disaient que des choses positives, j’ai été convaincu que c’est une bonne option pour la suite de ma carrière » nous confie Max.

Dans cette ville de 141 000 habitants, réputée pour être le centre névralgique de la viticulture en Pologne et dont le nom signifie « Montagne Verte », l’ancien Pepin devrai s’épanouir et recevoir bon nombre de responsabilités. « J’ai envie de retrouver de la confiance et du temps de jeu » ajoute-t-il. « Malheureusement, ma famille restera en Belgique. »

Nul doute que fort de son expérience et de sa capacité à étirer le jeu tout en gobant des rebonds, l’ex-Anversois pourrait bien devenir un joueur majeur de la VTB League.

« Collectif »

En Coupe de Belgique, Sprimont a pris la mesure d’Anderlecht, 70 à 60. Steve Lenglois assume son capitanat et débriefe cette rencontre. Interview.

Steve, que faut-il retenir de cette victoire contre Anderlecht ?

Notre collectif. Malgré les nouvelles arrivées, nous avons réussi à rapidement trouver de la cohésion. Que cela soit en défense ou en attaque, nous jouons les uns pour les autres.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur et vous a permis de l’emporter ?

Encore une fois, notre collectif. Anderlecht est une équipe qui possède de grosses individualités, avec beaucoup de « un contre un ». Nous avons réussi à former un groupe en défense, à nous aider les uns les autres. De plus, « Japs » et Jimmy ont apporté leur pierre à l’édifice dès leur entrée sur le terrain.

« Créer les automatismes recherchés par le coach »

Chouette derby ce dimanche après-midi entre la R2 d’Ensival et la R1 de Verviers.

Après avoir disputé un derby contre Spa (TDM2) vendredi, la R1 de Verviers remet le couvert ce dimanche à Ensival. « Nos objectifs seront identiques que contre Spa. Tant que nous apprenons et que nous arrivons à créer les automatismes recherchés par le coach, alors le résultat n’est pas important » prévient Mayron Wilkin.