« L’union fait la force »

Harimalia lance une initiative de coeur et prouve à nouveau que le basket, à tous les échelons, est une grande famille.

A Harimalia, basket rime avec convivialité, entraide et valeurs sociales. « C’est important pour nous de remplir un rôle social, encore plus pour le moment avec cette situation sanitaire » nous confirme Pascal Goffin. « Nous nous devons de nous entraider. Comme on dit: l’union fait la force. A nous de le démontrer. »

Afin d’aider Audrey, joueuse en P3 Dames et qui entraine également les U15 filles, dans son combat contre la maladie, le matricule 2211 lance une opération originale et louable. « Avec le soutien de Julie Allemand, nous organisons une vente aux enchères du maillot de cette joueuse au grand coeur » nous précise Jacky Truschkowski. « Chacun est libre de surenchérir pour obtenir ce magnifique maillot. Et si les enchérisseurs désirent rester anonymes, il leur suffit de m’envoyer un message en MP. La vente a démarré jeudi à neuf du matin et durera jusqu’au jeudi 29 octobre à minuit. »

Une initiative remarquable qui confirme si besoin est que le basket, à tous les échelons, est une grande famille !

Le lien de l’évènement: https://www.facebook.com/events/341576346915477/

Allemand noircit la feuille de stats

Dans les landes, Montpellier s’est incliné 92-71 mais Julie Allemand a réussi une prestation de qualité.

En championnat de France, Montpellier s’est incliné à Mont-de-Marsan face aux Landaise, 92-71. Un revers dont ne peut être tenue responsable Julie Allemand. Déjà très en forme malgré un été chargé outre-Atlantique, la Liégeoise a compilé 15 points, 7 passes, 6 rebonds et 2 interceptions en 31 minutes de jeu.

Samedi passé, Montpellier avait battu Saint Amand, 75-61. Julie Allemand avait délivré 9 assists pour aller avec ses 6 points et ses 4 rebonds. Avec seulement deux matchs joués et un bilan équilibré, BLMA occupe la septième place au classement général.

Crédit photo: BLMA

« Envie de jouer au basket et d’y prendre du plaisir »

A Pepinster, Hugo Maréchal et la TDM2 sont au repos jusqu’au 27 octobre. Interview.

Hugo, as-tu été surpris de la décision de suspendre les championnats pour un mois ?

Non, nous nous y attendions vu la situation. C’est triste mais c’est comme ça, la santé doit passer avant tout le reste.

D’autant plus que vous êtes directement touchés.

Oui, plusieurs membres de l’équipe étaient ou sont positifs, il valait mieux pour nous stopper une ou deux semaines afin que tout le monde soit guéri et en forme pour recommencer, nous l’espérons, bientôt.

Du coup, vous allez supprimer vos entrainements ? Vas-tu bosser de ton côté ?

Nous n’aurons plus entrainement avant le 27 octobre et, effectivement, je vais essayer de me maintenir en forme.

Quelles solutions pourraient être envisagées pour la suite ?

Je ne suis ni médecin, ni scientifique. Je n’ai pas de vraie solution. Moi, j’ai juste envie de jouer au basket et d’y prendre du plaisir.

« Pour un coach, prévoir était devenu impossible »

Comme de nombreux coachs, Cédric Lemoine fait contre mauvaise fortune bon coeur en cette période si particulière.

Le week-end passé, les Aubelois n’ont pu disputer leur match de championnat. « Nous sommes déçus car cela nous coupe dans le bel élan que nous avions depuis trois semaines mais nous avions eu une semaine compliquée avec beaucoup d’absents, c’était donc un mal pour un bien » nous précisait Cédric Lemoine dimanche, avant que l’annonce de la suspension des compétitions.

Comme de nombreux entraineurs, la situation sanitaire engendre de sérieuses complications dans le job du mentor des Herbagers. « Pour un coach, il ne s’agit plus de prévoir quoi que ce soit mais de vivre heure par heure. Il est impossible de prévoir quelques choses dans les circonstances actuelles car nous ne sommes sûr de rien, ni du nombre de joueurs présents aux entrainements ni même si notre match du week-end aura bien lieu. Nous essayons de faire du mieux que nous pouvons et nous adaptons à l’instant présent » reconnaissait l’ancien entraineur de Theux.

Quant au choix de la meilleure formule, Cédric laisse ça à d’autres. « Je ne suis pas médecin, simplement un entraineur de basket passionné par ce sport. Je laisse les autorités compétentes décider de ce qu’il y a de mieux. J’espère simplement pour tout le monde que nous pourrons vite retrouver notre sport dans de meilleures conditions et que les clubs auront survécu à cette période » achevait le formateur aubelois.

« Ton plus grand joueur ne peut pas faire deux mètres ! »

Joueur, Vernon Maxwell était aussi irrésistible qu’imprévisible. Observateur, il n’use pas de la langue de bois et n’est pas avare en bons mots.

En treize saisons NBA, Vernon Maxwell a tourné à treize points par match. Arrière spectaculaire et un peu givré, il se serait éclaté dans la NBA d’aujourd’hui. « Si je jouais aujourd’hui, je pense que ce serait facile pour moi parce que, merde, personne ne peut te toucher. Je serais toujours aux lancers. À mon époque, on pouvait tenir l’adversaire avec les mains et maintenant, dès qu’il y a une action, ils font tourner leur doigt en l’air. Je ne comprends pas ça. C’est pour revoir l’action et ils regardent à chacune de ces fichues actions. Ça me fatigue de les voir tourner le doigt en l’air : regarde, regarde ! Le jeu a tellement changé mais je pense que je serai All-Star dans le jeu actuel » assure « Mad Max » dans GQ.

Le double champion NBA avec les Rockets analyse la sortie de route de Houston lors de ces derniers Playoffs. « Je n’ai pas été surpris. Ils étaient dépassés par le talent des Lakers. Et puis, il jouent le « small ball » et je ne comprends pas ça. Il faut avoir un intérieur ! Ton plus grand joueur ne peut pas faire 2m00. Ça ne pourra pas marcher face à AD et LeBron. Tout ce qu’ils ont fait, c’est de jouer en puissance. Je l’ai dit avant la série, je pensais que les Lakers allaient remporter la série de cette manière » enchaine Maxwell.

L’électron libre des Rockets et des Sixers évoque aussi les conditions particulières de cette fin de saison et l’expérience de la « bulle ». « Je peux m’adapter à tout. Si je suis payé des millions comme ils le sont actuellement, ça me va. Merde, on pourrait jouer sous terre que ça m’irait. Donne moi juste mon argent et je jouerai dur, je foncerai dans un mur. Ces gars-là sont payés des sommes insensées et il faut juste entrer une bulle pour deux ou trois mois ? Ce n’est rien du tout. Ma femme va me manquer. Ma famille. Ça sera difficile mais je serai capable de le faire. Ces gars-là gagnent tellement d’argent. Ils gagnent en un an ce que j’ai gagné dans toute ma carrière. J’adore tellement ce sport que je ne lui manquerai jamais de respect. Ça ne serait pas un problème pour moi » poursuit-il.

Enfin, Maxwell a une pensée pour son ancien coéquipier, Sam Cassell. « Je pense que c’est son heure. Il a été assistant depuis une quinzaine d’années et je suis fatigué de ces propriétaires et ces GM qui ne font que recycler les mêmes foutus coachs. Il faut essayer quelque chose de nouveau. Il faut donner leur chances à de nouveaux gars, ce n’est pas juste pour un gars comme Sam. Il faut leur donner une vraie chance, qu’il puisse amener son staff et je pense qu’il fera du bon boulot. Il est prêt » conclut-il.

Quid en AWBB et D1 dames ?

Il semble acquis que les championnats de l’AWBB se finiront fin mai au plus tard… s’ils reprennent jamais. En D1 dames, on devrait en savoir davantage dès demain soir : deux tendances se dessinent. Pendant ce temps, Manu Lecomte, Dominic Waters et Jonathan Dubas songent à leur avenir professionnel. Ce sont les infos d’EMCE.

Etranger : Lecomte à Francfort, Waters en Israël et Dubas à Trèves

Paradoxal : si l’activité se ralentit sur les parquets, elle s’active méchamment en coulisses. Voici quelques jours, nous vous annoncions que Manu Lecomte (25 a, 1,80 m) s’entraînait à Francfort (D1 all). A la satisfaction générale car il vient d’y signer un contrat d’un an. Dominic Waters (34 a, 1,85 m), lui, rempile pour une saison supplémentaire à l’Ironi Nahariya (D1 isr). Pour rappel, il avait transité par Pepin (10/11) et Liège (11/12). Grosse perte pour Vevey Riviera et pour Bavcevic puisque Jonathan Dubas (29 a, 2,06 m, photo) a trouvé un accord avec les « Gladiators » de Trèves (D2 all). Donc, juste de l’autre côté de la frontière.

Fin des championnats AWBB fin mai « quoi qu’il arrive »

Jean-Pierre Delchef, le président de l’aile francophone de la fédération, s’est confié dans différents médias : « Si la date de reprise de la compétition « AWBB » est encore indéterminée, il est certain que nos championnats se termineront fin mai. Quoi qu’il arrive et ce, compris les playoffs. En effet, beaucoup de joueurs sont encore aux études et, à ce moment-là, ils seront en examens. » Sans oublier que la période (officielle) des transferts demeurera en mai.

D1 dames : réunion déterminante ce vendredi 16 octobre

Partagée entre équipes pros et d’autres pas, la TDM1 dames est en quelque sorte un cas à part sur notre planète basket. Dans un premier temps, il a ainsi été décidé de reporter les deux journées programmées les week-ends du 18 et du 25 octobre prochains. Dans la foulée, les clubs ont fixé une réunion au sommet pour ce vendredi 16 octobre en soirée. Il y sera sans doute discuté de deux options possibles : soit, la D1 dames prend en exemple la D1 hommes tout en respectant les procédures sanitaires et l’on pourrait envisager une reprise début novembre ; soit, on ne recommence pas le championnat avant 2021. On devrait donc en savoir davantage dès demain.

La télé crève l’écran

Aujourd’hui (19 h), la ration quotidienne d’Euroligue sera constituée par la confrontation entre Kaunas et l’Efes Istanbul. A voir sur VOOsport World 1.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Swiss Basketball

« Reprendre les kilos perdus ces derniers mois »

Alors qu’il commençait à retrouver la forme, Robin Lhoest voit la compétition suspendue pour un mois. Entretien.

Robin, comment vas-tu ?

Je suis enfin en forme et c’est d’ailleurs un peu frustrant car depuis quelques semaines, ce n’était pas vraiment la forme. J’avais donc hâte de reprendre à 100% de mes capacités.

Il faudra attendre pour cela, les instances dirigeantes ayant décidé de suspendre les compétitions pour un mois.

Chacun a son avis concernant cette petite mise en parenthèse. Personnellement, je pense que c’est logique vu les circonstances actuelles. Enormément de matchs étaient annulés et la saison ne ressemblait plus à grand chose. Avec la fermeture des buvettes, cela allait être encore plus difficile pour les clubs de survivre financièrement. Je suis bien évidemment déçu de cette pause mais il y a des choses bien plus importantes dans la vie que le basket, il faut donc relativiser.

Avec Esneux, allez-vous poursuivre les entrainements sans contact ?

Nous ne le savons pas encore, les coachs doivent encore en discuter. Mais c’est certain que nous allons nous entretenir de notre côté. Je vais en profiter pour reprendre les kilos perdus ces derniers mois en allant à la salle mais aussi en allant courir et nager.

Selon toi, quelle est la meilleure solution à privilégier pour la suite ?

Je n’en ai franchement aucune idée, tout dépendra de l’évolution du virus.

Robeyns et Hazard déjà précieux pour le Brussels

Grâce à un excellent finish, le Brussels de Robeyns et Hazard s’est imposé à Mons ce mercredi.

Mons continue sa série de matchs amicaux. Après avoir dominé Liège dimanche, les Renards ont cette fois mordu la poussière contre le Brussels. Pourtant, les locaux prenaient directement le contrôle des opérations pour mener 12 à 7 après cinq minutes et 25 à 20 à l’issue du premier quart. L’écart était similaire à la pause, 40-35.

Au retour des vestiaires, les Bruxellois réduisaient quelque peu l’écart mais ne parvenaient pas à prendre le lead de la rencontre. A l’entrée du money time, Mons tenait toujours la corde, 70-65. Les troupes de Ian Hanavan allaient alors dresser les barbelés pour repousser les assauts montois et s’imposer de justesse, 70-75.

William Robeyns et Louis Hazard se sont positivement signalés dans le Borinage. L’ancien joueur de l’Union Liège a inscrit 10 points à 45% aux tirs, volé un ballon et délivré une passe décisive en 24 minutes. L’ancien joueur de Liège Basket a lui marqué 12 pions et pris 6 rebonds en près de 30 minutes.

Crédit photo: Brussels Basketball

« Un rêve qui se réalise »

Comme son comparse Tom Malempré, Romain Bruwier a disputé à Mons son premier match de D1 et s’y est mis en valeur.

Dans le Borinage, les Liégeois démarraient très correctement la rencontre pour rester au contact, 20-17, après dix minutes. Mieux, le second quart était à l’avantage des troupes de Lionel Bosco qui viraient en tête à la pause, 35-36. Au sortir des vestiaires, les Renards durcissaient leur défense tandis que celle des visiteurs volait en éclats. Encaissant un 30 à 8, les Principautaires voyaient leurs chances de succès réduites à néant mais avaient le bon goût de ne rien lâcher pour stabiliser l’écart et finalement s’incliner 78-57.

Comme son comparse Tom Malempré (avec qui il évoluait déjà la saison dernière à Verviers en TDM2 et avec qui il évolue aussi cette année en R1 à Waremme), Romain Bruwier a profité de ce déplacement chez les Renards pour disputer son premier match en D1. « J’ai du mal à réaliser pour être honnête » souffle l’ancien adepte de la piste. « C’est un rêve qui se réalise. Mais il faut essayer de ne pas se laisser impressionner et de faire son match. »

Forcément, la découverte du monde pro nécessite quelques ajustements pour ce géant qui a profité du confinement pour se développer physiquement. « La différence avec ce que j’ai connu avant, dans les divisions nationales, régionales ou provinciale par exemple, est énorme. Je ne peux même pas comparer mais les joueurs sont beaucoup plus complets à tous les niveaux » assure ce pur produit visétois.

Si la victoire ne fut pas au bout, cette première joute amicale est positive pour les Principautaires qui intensifient leur préparation. « Je suis vraiment satisfait de notre prestation, c’est vraiment encourageant pour la suite » confirme celui qui a inscrit huit points pour son baptême du feu. « Nous avons fait jeu égal pendant trois quarts-temps contre l’équipe qui a fini deuxième – avec la meilleure défense du championnat – l’année passée. Nous devons juste réagir plus vite lorsque nous sommes dépassés par les évènements, comme durant le troisième quart où nous avons pris un 30 à 8. »

Nul doute qu’avec les talents qui composent l’effectif liégeois et l’enthousiasme de jeunes loups ayant faim de basket, Liège ne peut que progresser au fil des semaines… si le Covid lui en laisse l’occasion !

Crédit photo: Philippe Collin

« Soulager financièrement les clubs »

Avant que l’AWBB ne décide de suspendre les championnats, Sainte Walburge avait déjà dû annuler son match contre Huy, retardant encore ainsi son entrée dans la compétition.

Beaux promus en troisième provinciale, les jeunes Sang et Marine n’ont pas encore pu découvrir les joies de la divisions. « Deux joueurs cadres ont été testés positifs. Nous ne nous sommes plus entrainés depuis deux semaines. C’est embêtant car nous avons perdu le rythme de notre préparation mais la santé passe avant tout » nous résume Tarik Bouchaouir.

De sérieuses incertitudes planent sur la suite de la saison. « Je n’ai pas de formule à proposer mais il faudrait peut-être soulager les clubs financièrement » avance le coach de Sainte Walburge. « La fédération pourrait, par exemple, défrayer les arbitres et certaines factures pourraient être diminuées ou mises de côté. »

Sur les hauteurs de Liège, l’optimisme reste de mise. « Normalement, je récupère toute l’équipe cette semaine et j’ai hâte de bosser jusqu’à nouvel ordre. Quand j’apprends qu’en Suède la crise du Covid est terminée et que l’immunité de groupe est atteinte, j’ai espoir » conclut Tarik.

Entre-temps, de nouvelles dispositions ont été prises, compliquant encore davantage la tâche de l’entraineur des Sang et Marine qui ne peut que se montrer compréhensif au vu de la situation sanitaire actuelle.