Obama, à nouveau décisif ?

Après avoir « sauvé » la saison NBA, Obama – qui n’a rien perdu de son adresse from downtown ! – peut-il sauver l’Amérique de Trump ?

Dans la « bulle » d’Orlando, la NBA est passée tout proche de voir son championnat s’arrêter suite aux tensions raciales qui secouaient – et secouent encore – le pays. Les joueurs se sont réunis suite à l’annonce des Bucks de ne pas disputer leur rencontre face au Magic, juste après l’agression de George Floyd, et plusieurs stars, dont LeBron James, envisageaient carrément de ne pas reprendre la compétition. Le récent MVP des Finals a alors eu une conversation téléphonique avec Barack Obama. « Il y a eu un moment où j’étais prêt à partir, les Lakers et moi-même. Nous étions tous prêt à partir et nous avons essayé de voir quel était le plan, si nous partions ou nous restions. Je suis heureux d’avoir un ami qui est le 44e Président des Etats-Unis qui m’a permis de l’avoir au téléphone pour qu’ils nous conseillent Chris et moi » raconte LeBron James à la presse US. « Vous savez quand des choses arrivent, que c’est le chaos, que les gens ne savent plus comment gérer, la meilleure chose que vous puissiez faire est de parler à quelqu’un qui a ce leadership et peut vous donner des conseils. »

L’intervention d’Obama a sauvé la NBA d’un arrêt inopiné du championnat. Depuis plusieurs semaines, conscient du danger que représenterait, pour la plus grande nation occidentale, une réélection de Donald Trump, l’ancien Président ne ménage pas ses efforts pour soutenir Joe Biden – qui fut son VP – et convaincre les électeurs de provoquer l’alternance. Comme pour la NBA, Barack Obama réussira-t-il son coup ? Réponse mercredi dès potron-minet.

Bonus: Obama allume derrière l’arc, à la cool.

Arrêt complet et précisions

Même les plus jeunes sont désormais à l’arrêt même s’il est parfois complexe d’y voir clair.

« Toutes les rencontres sont suspendues jusqu’au 19 novembre en ce compris les U12 et les catégories inférieures » annoncait vendredi le CP Liège sur son site internet, faisant suite à l’arrêté du Gouverneur de la Province.

De par sa structure, véritable méli-mélo d’institutions et de différents niveaux de pouvoir, la Belgique est parfois complexe à appréhender. C’est le cas, notamment, en ce qui concerne les décisions sportives en cette période particulière.

« Arrêté ministériel, arrêtés de différentes régions, arrêtés des gouverneurs : difficile de s’y retrouver ! Et ensuite les instances de l’AWBB doivent les appliquer ! », peut-on d’ailleurs lire dans la dernière publication Facebook de l ‘AWBB. « Concrètement, on se doit donc de se baser sur les décisions suivantes : seules les rencontres et les entraînements des U12 restent autorisés, pour les autres catégories (jeunes et seniores et c’est nouveau, les compétitions et entraînements sont suspendus jusqu’au 19 novembre), un seul adulte par ménage peut assister aux compétitions des U12 (*). »

L’AWBB en profite pour rappeler que « Après concertation avec les comités provinciaux, il a été décidé que les compétitions U12 ne sont pas obligatoires. Si une équipe ne souhaite pas disputer une rencontre, il suffira d’en informer son adversaire ainsi que le comité provincial. »

A Liège, la situation est clarifiée. « La Gouverneure de la province de Liège autorise les compétitions des U12 uniquement à l’extérieur.- Donc pas de matches U12 indoor dans la province de Liège jusqu’au 19 novembre 2020 » précise l’AWBB.

(*)Arrêté ministériel du 28 octobre 2020 modifiant l’arrêté ministériel du 18 octobre 2020 portant sur des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19

« C’est l’occasion de parler aux joueurs et de les filmer »

A Spa, les entrainements sans contact étaient envisagés avant que les nouvelles mesures gouvernementales ne les interdisent. Les restrictions obligeant les sessions à avoir lieu sans contact étaient pourtant aussi des opportunités de travailler différemment sur des aspects parfois délaissés lorsque la saison bat son plein.

A Spa, les entrainements étaient initialement suspendus jusqu’au 21 octobre. La suspension fut prolongée de quelques jours avant que le gouvrnement wallon ne décide finalement d’interdire tous les entrainements, même sans contact. Pourtant, ceux-ci pouvaient aussi apporter une plus-value à des joueurs forcément toujours motivés pour taquiner la balle orange. « Il faut dès lors travailler les fondamentaux, effectuer des spécifiques sans oublier la condition physique. Idéalement, chaque joueur sur un anneau » détaille Bruno Dagnely à propos des entrainements sans contact. « Il faut alterner l’intensité avec du travail technique et constamment avoir des concours entre les joueurs pour garder l’esprit de compétition. »

Ces nouvelles règles à respecter pour éviter la propagation du virus pouvaient aussi servir d’opportunité pour s’occuper d’aspects plus ou moins délaissés lorsque la saison bat son plein. « C’est aussi l’occasion de parler avec chaque joueur pour voir comment il se sent, ce qu’il aime dans le basket mais aussi lui demander ce qu’il considère comme ses points faibles et forts et travailler sur ceux-ci » continue le mentor spadois. « C’est une occasion pour filmer les joueurs individuellement afin qu’ils puissent se voir exécuter certains mouvement et montrer les corrections que l’on désire travailler. » Et de conclure: « Il faut donc personnaliser l’entrainement tout en gardant un esprit de compétition. » Des principes que le mentor spadois gardera en mémoire en vue d’une éventuelle reprise lorsque la situation le permettra.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que le gouvernement fédéral ne décide d’un reconfinement jusqu’au 16 décembre.

Crédit photo: Charnikon Prod.

Il n’y a pas de hasard

Court revers pour le Brussels à Mons malgré un super Louis Hazard.

Il n’y a pas de hasard: si le Brussels veut bien performer, elle doit pouvoir compter sur un Louis Hazard à la hauteur, comme ce fut le cas à Mons où l’ancien Pepin a compilé 16 points, 4 rebonds et 3 passes à 70% aux tirs dans une rencontre particulièrement disputée.

Les Bruxellois prenaient le meilleur départ mais c’était 20 partout après dix minutes. Mons passait ensuite devant dans le second quart mais Moris (2 bombes sur la partie pour 6 points) et ses coéquipiers donnaient un nouveau coup de reins pour virer en tête: 41-45 à la pause.

La reprise était toujours favorable à Robeyns (4 points et 3 interceptions en 27 minutes) qui conservaient un léger viatique, c’était 62-65 à la demi-heure. Malheureusement pour le groupe de Ian Hanavan, celui-ci allait caler au plus mauvais moment face à un un Arik Smith (20 points et 4 passes) et un Skylar Spencer (18 points et 8 rebonds) des grands soirs. Les locaux finissaient par recoller au score et par émerger, 80-77.

S’il est toujours préférable de gagner, cette rencontre démontre que les Bruxellois sont en phase ascendante. Un premier beau défi se proposera à eux vendredi prochain avec la réception d’Anvers pour l’ouverture du championnat. Des Anversois davantage avancés dans leur préparation puisque militant déjà en Coupe d’Europe depuis plusieurs semaines.

Le géant de Wiltz

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Partons cette fois à la découverte d’une personnalité d’exception qui vient malheureusement de nous quitter: Henri Roemer.

En milieu de semaine, je vous parlais de Bernard Heens, le kiné-miracle de Wiltz. On reste dans une cité grand-ducale située à une dizaine de bornes de notre frontière avec une personnalité d’exception. Tant physiquement que professionnellement. Attention, c’est du (très) lourd !

Voici deux, trois ans maintenant, je suis justement là-bas pour un match de l’équipe locale de foot et me retrouve à table avec un impressionnant géant intarissable. Il me bombarde de questions et, visiblement, le courant passe bien. C’est alors qu’une connaissance me glisse à l’oreille : « Tu ne le connais pas, mais il a été un des bonzes de l’UEFA. » Et pas que, mais par où débuter ?

Henri Roemer, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a d’abord été un diplomate de haut vol avant d’endosser les fonctions de consul de Luxembourg à Paris où il donnait des cours à la réputée Ecole des Relations Internationales. Il a encore été député et conseiller particulier de Gaston Thorn, 1er ministre grand-ducal de l’époque, à propos duquel il a d’ailleurs écrit un bouquin. Le bureau wiltzois de mon interlocuteur est tapissé de photos où il pose en compagnie du Pape Jean-Paul II, de Nelson Mandela, de François Mitterrand, de Juan Carlos, j’en passe et des meilleurs. Il est vrai que quand on parle dix langues différentes… « J’ai aussi été un des rares à voir Mao Tsé Toung de son vivant et dans son cercueil », s’amuse-t-il quasi. Et d’ajouter : « C’était une vie de dingue. J’ai ainsi pris huit avions différents dans la même journée. »

Sans oublier que ce bougre d’homme eut également le temps de se muer en boss de RTL Luxembourg.

Véritable boulimique de foot, il a été longtemps le président de la fédération de son pays. « J’aurais voulu qu’un de nos clubs prennent part à votre championnat de D2, mais ça n’a jamais réussi », me confiait-il fataliste. Ensuite, il accédait à des responsabilités majeures à l’UEFA. Comme, par exemple, membre du comité exécutif, l’instance suprême : « Mon bureau à Nyon était juste à côté de celui de Platini », poursuivait-il sûr de son effet. Dans la foulée, il était omniprésent lors de l’Euro 2004 au Portugal : « Je me suis arrangé pour assister à la bagatelle de 26 rencontres sur 31 en l’espace de 22 jours. » Rangé des voitures depuis peu, il s’était attaché à redynamiser les splendides « Anciennes Tanneries » de Wiltz, devenues une des meilleures tables du pays.

Je n’en crois pas mes oreilles tout en doutant quelque peu de la véracité de ses propos. Je décide donc de le tester : « Mr Roemer, vous souvenez-vous du tout premier club de Platini ? » Son ignorance se lit sur son visage, mais est loin de se démonter. Il dégaine son GSM, tape sur une seule touche : « Dis Michel, c’est Henri ici : peux-tu me rappeler où tu as commencé à jouer ? » Je suis sur le…

Il est décédé le week-end dernier à 68 ans pour ne pas avoir pris en compte une surcharge pondérale tout aussi hors norme.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DP.lu

« Un impact émotionnel tellement important »

Plus une série dure et plus elle se rapproche de sa fin.

C’est du moins un principe généralement admis même si, statistiquement, cela ne repose sur rien de concret. « Nous le savions que c’était terminé. Il y a un impact émotionnel tellement important. Mais les gens peuvent difficilement le comprendre. Quand une équipe perd son avantage, son envie, sa motivation, c’est ensuite tout simplement la fin » confiait Steve Kerr à propos de la dynastie des Bulls dans le podcast All The Smoke. « Les gens peuvent dire ‘mais si vous étiez revenus’ ou ‘si Michael n’était pas parti faire du Baseball vous auriez eu 8 titres de suite’. Moi je le dis, ce sont des conneries. Il y avait trop de fatigue dans le groupe et cette fin est donc survenue pour une raison. Cette aventure devait se terminer de cette manière. »

« Davis est plus talentueux que Duncan »

Depuis le banc des Lakers, Jared Dudley a pu observer le parcours privilégié des Lakers pour ramener le titre dans la Cité des Anges. Le rôle player des « Purple and Gold » est plus « punchy » dans les médias que sur le terrain. Au point d’en perdre toute objectivité ?

« Le truc avec Anthony Davis, avant même que je le connaisse, quand il est arrivé il a annoncé qu’il voulait être le défenseur de l’année. Il n’a pas dit qu’il voulait être MVP, il a dit : ‘Je vais mettre LeBron au défi.’ Et lors du premier entraînement, il a lancé : ‘Non, je veux qu’on défende comme ça.’ Il n’est pas un gars qui donne beaucoup de la voix, mais là il a donné le ton et on s’est dit ‘Okay, il sait que c’est son rôle dans l’équipe défensivement, il veut avoir cet impact défensivement et être le défenseur de l’année.’ Il recadrait LeBron sur certaines choses défensivement. Il a fait en sorte que LeBron élève son intensité pendant la saison régulière. Nous savons que LeBron choisit ses moments, mais il ne pouvait pas faire ça avec AD qui voulait être défenseur de l’année et une des meilleures équipes défensives » confie Dudley qui ne peut s’empêcher d’encenser son jeune coéquipier. « Il peut dribbler, il peut shooter, il peut poster, donc ils essaient de mettre des arrières sur lui et ce que je lui disais c’était : ‘AD, dans le 4ème quart, je ne veux pas te voir dans le corner, je peux me mettre dans le corner, c’est le boulot des role players. Je m’en fiche que LeBron shoote, va jouer un pick & roll, pousse un switch en défense, va au dunk.’ Vous l’avez vu lors du Game 6, quand il devient agressif et a cet état d’esprit… et c’est là que c’est génial de jouer avec LeBron car LeBron allait le voir souvent pour lui dire : ‘Yo, mec c’est à ton tour.’ La façon dont Bron lui parlait était différente des autres et c’est normal. C’était aussi mon boulot de lui dire : ‘Quand tu es au poste bas et qu’ils font prise à deux sur toi, tu es Anthony Davis, ils ne peuvent pas t’arrêter juste en faisant prise à deux, parce que tu as un jeu à mi-distance. Fais un pick & roll avec Rondo et si l’intérieur aide, tu peux shooter du coude de la raquette.’ Il shootait à 50% à mi-distance ! C’est du jamais vu pour un intérieur. Quand je l’ai vu lutter malgré ses blessures alors que jusque là c’était ce qu’on lui reprochait à New Orleans, qu’il était toujours blessé, qu’il ne pouvait pas finir la saison. Je lui disais : ‘passe du temps en salle de muscu, cravache.’ Et j’ai vu LeBron le pousser, le forcer à aller en salle de muscu. C’est comme s’il commençait à lui passer le relais. Il veut pouvoir lui dire un jour : ‘AD c’est ton show désormais, je suis ton lieutenant.’ Leur relation était spéciale et je suis content d’avoir vécu ça. »

Au point d’en perdre toute objectivité ? Dudley assure qu’Anthony Davis est le meilleur ailier fort de l’Histoire. « Je pense que Duncan a surtout fixé la norme. Dans un sens où tu savais exactement ce que tu allais obtenir de Duncan. Il pouvait alterner intérieur, mi-distance, et je pense qu’AD est bien plus talentueux, meilleur défensivement. Surtout dans cette ère moderne, il peut switcher et défendre sur des extérieurs. Je pense qu’AD a encore un autre niveau à attendre et je pense que nous sommes tous d’accord là-dessus. Et la question c’est est-ce que son état d’esprit va être : ‘Écoutez, je vais être encore plus agressif.’ Et je m’attends à ce que ce soit l’année prochaine en tant que champion et avec un rôle encore plus important » affirme le journeyman des Lakers.

« J’ai perdu 17 kilos, ce n’est pas pour les reprendre maintenant »

Si la compétition, ses coéquipiers et l’ambiance du basket manquent à Robin Malpas, il ne reste toutefois pas inactif. Interview.

Robin, le basket est désormais à l’arrêt et de nombreuses et logiques incertitudes planent pour la suite de la saison.

Nous nous doutions bien que cela allait finir ainsi donc ce ne fut pas vraiment une surprise. Comme tous les basketteurs je crois, je suis déçu. Mais je me fais une raison.

Qu’est-ce qui va te manquer le plus au cours des prochaines semaines ?

Ce sont forcément la compétition, mes coéquipiers et l’ambiance.

Vas-tu entretenir ta condition physique durant cet arrêt forcé ?

Evidemment ! J’ai perdu 17 kilos, ce n’est pas pour les reprendre maintenant (rires). Et pour garder la forme, je fais généralement du vélo.

« Comme si le virus n’existait pas pour l’Euroleague »

La semaine dernière, Alfonso Reyes se plaignait du traitement réservé aux joueurs professionnels par l’Euroleague.

Alors que plusieurs championnats européens sont à l’arrêt, notamment la D1 belge féminine pour deux semaines, l’Euroleague continue sa marche en avant avec un programme démentiel. De quoi inquiéter certains joueurs et une problématique que soulève Alfonso Reyes, Président de l’association des joueurs de la ligue espagnole.

« La bulle à Valence (pour le tournoi amical de présaison) a été un succès parce que l’ACB, les joueurs et les médecins ont travaillé ensemble. Un protocole strict a été suivi, validé par les docteurs, et toute s’est bien passé. Mais aujourd’hui, pour l’Euroleague, c’est comme si la COvid-19 n’existait pas. Le calendrier n’a pas bougé. Et on savait que ce serait compliqué parce que chaque pays gère les choses à sa façon certes, mais là, quand on voit l’ampleur du phénomène… Ce n’est pas la première que ceci arrive avec l’Euroleague. Quand il s’agit de prendre des décisions, les joueurs sont la dernière roue du carrosse » confiait Alfonso Reyes dans une longue interview à ABC.

En Belgique, les matchs des équipes de D1 peuvent encore avoir lieu mais sans public. A l’inverse, les compétitions amateures sont suspendues.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« La loi des réseaux sociaux »

La situation sanitaire justifie amplement un arrêt momentané des compétitions et cela s’avère être une terrible déception pour de nombreux joueurs. Pour un tas de coachs aussi, ces derniers mois furent particulièrement éprouvants alors que le futur n’incite pas forcément à l’optimisme.

Comme tout les acteurs du basket, Nicolas Gerads oscille entre déception et compréhension. « Bien évidemment, je suis déçu que la saison soit arrêtée. Cela casse vraiment le rythme de tout monde mais la situation sanitaire nous y oblige, même si de nombreux internautes sur les réseaux sociaux semblent savoir quoi faire » ironise le coach des Wawas. « Plusieurs joueurs de mon équipe furent en quarantaine même s’ils n’ont pas contracté le virus au basket mais bien au boulot ou dans la sphère familiale. A Waremme, nous avons toujours respecté les protocoles demandé par les autorités et cela semblait fonctionner dans nos installations. »

Au départ, Nicolas Gerads faisait contre mauvaise fortune bon coeur avec des entrainements sans contact. « Les entrainements individuels ne sont pas mauvais même si, en seniors, ils préfèrent tous jouer du « cinq contre cinq ». Mais cela ne fait pas de tort à certains de revoir les bases » glisse malicieusement celui qui dirige aussi la P1 de Bilzen. « Ceci dit, après quelques semaines, les coachs auraient sans doute fait le tour avec des entrainements sans contact. »

« La situation n’avait rien de simple pour les coachs »

Pour les joueurs, ne plus pouvoir s’adonner à leur passion est évidemment un crève-cœur, même si la situation l’exige – pas d’ambiguïté à ce sujet. Mais pour les coachs, la tâche s’annonce difficile depuis le début de la préparation. « Comme l’a déjà fait remarquer la star du coaching Quentin Pincemail dans Liège & Basketball, la situation n’avait rien de simple pour les coachs » confirme Nico. « Nous ne savions pas préparer correctement les matchs car nous ignorions quels joueurs nous pourrions aligner, si les rencontres auraient bien lieu, comment allait se présenter l’adversaire. Cela planait constamment au-dessus de nos têtes et ce n’était pas agréable. Désormais, de nouvelles interrogations se profilent pour une éventuelle reprise. Il faut qu’une position claire soit adoptée rapidement afin d’apaiser les esprits. Il n’y a pas de solution idéale, il y aura toujours des gens qui critiqueront les décisions prises mais il faut faire avec: c’est la loi des réseaux sociaux. »

Deux options sont sur la table: un demi-championnat à partir de janvier ou une saison blanche. « Selon moi, c’est le second scénario qui devrait être privilégié. Jouons ce que nous pouvons jouer quand nous pourrons retrouver les terrains en laissant peut-être des jeunes sauter des divisions inférieures afin de compléter des groupes décimés par le virus » assure l’entraineur des Wawas. « Nous pourrions peut-être ainsi donner leur chance à des jeunes d’évoluer sans pression et peut-être verrions nous ainsi des gars exploser. »