Loin d’être rebuté par les frimas de l’hiver, Denis Schwall n’hésite pas à aller shooter sur un terrain extérieur. Entretien.
Denis, comment se passe ce second confinement ?
Le basket me manque, évidemment. Je tourne en rond chez moi depuis des semaines mais je suis en bonne santé et mes proches aussi: c’est le principal.
Qu’est-ce qui te manque le plus depuis l’arrêt du basket ?
L’ambiance, la bonne humeur avec les gars de l’équipe, le fait de jouer les uns contre les autres et de nous chambrer sur le terrain.
Waremme a déjà annonce ne pas vouloir participer à un éventuel championnat cette saison. Quelle est ton opinion à ce propos ?
La décision du club est forte mais juste. Pour arrêter le virus, il faut prendre des mesures radicales et c’est ce que Waremme a fait. Je n’aurais pas été contre reprendre le championnat mais plus tard, lorsque la maladie aura perdu beaucoup de terrain, bien entendu.
Du coup, comment va se dérouler votre deuxième moitié de saison ?
A l’heure actuelle, rien n’est encore prévu, l’équipe est à l’arrêt. Il n’y a pas d’entrainements ni de matchs amicaux qui sont prévus.
Essaies-tu tout de même de garder la forme ?
Bien sûr que j’essaie de conserver une certaine forme physique histoire de ne pas être ridicule à la reprise, même si certains en doutent (rires). J’ai la chance d’avoir un terrain de basket derrière chez moi, je vais donc y shooter de temps en temps, faire deux ou trois lay-ups. Ca me permet d’éviter de tourner en rond chez moi.
Avec les températures actuelles, il faut une sérieuse dose de motivation !
Le plus dur c’est de se lancer, de commencer à courir. Les premiers shoots sont compliqués (rires). Mais bien habillé et lancé, j’oublie vite qu’il fait froid.