De Zeeuw et Holon défient le leader

En Champions League, Maxime De Zeeuw – qui devrait prolonger l’aventure en Israël – et Holon défieront l’AEK Athènes, leader du groupe C en Champions League.

Avec un bilan équilibré de deux victoires et autant de revers, Hapoël Holon occupe la troisième place – ex-aequo avec Minsk – du groupe C en Champions League. Une poule que domine l’AEK Athènes qui ne s’est incliné qu’à une seule reprise.

Ce mardi, la formation israélienne recevra la phalange grecque pour un duel qui pourrait permettre à Holon de grimper au classement. Les locaux pourront encore compter sur Maxime De Zeeuw, impeccable depuis son arrivée en terre sainte. Le Taulier des Belgian Lions se sent comme un poisson dans l’eau dans sa nouvelle équipe. « « Je vais probablement prolonger très prochainement, on règle toujours les derniers détails » nous informait-il d’ailleurs dimanche.

Crédit photo: Hapoël Holon

Un docu sur TP

Après « The Last Dance », Netflix va proposer un autre documentaire basket sur Tony Parker.

Ce documentaire retraçant la formidable carrière du prodige français sera disponible sur la plateforme américaine le 6 janvier prochain.

L’année débute en fanfare pour Daniel Goethals

Le coach belge a vu sa formation de Neuchâtel s’offrir le scalp du leader invaincu.

Comment mieux débuter l’année que par une victoire contre le leader du championnat ? Une question à laquelle Daniel Goethals et ses troupes ont répondu ce week-end en dominant Massagno, 82-75.

Ayant été perturbés par le Covid, tant dans leur préparation que depuis le lancement de la saison, l’ancien mentor montois et ses ouailles ont débuté l’année en fanfare avec une très belle prestation contre une formation invaincue jusque là. Un succès qui ne doit rien au hasard et porte la « griffe » de Daniel Goethals, victorieux partout où il est passé.

« Cette victoire fait un bien fou car les gars se sont entrainés sans relâche dès le lendemain de Noël » souriait Goethals au micro de RTN. « C’est quand même vachement beau ce qu’on a fait aujourd’hui. »

Crédit photo: Union Neuchâtel

« Je me suis un peu consolé avec des tournois de tennis »

S’il a un peu compensé l’absence de basket par le tennis – au point de gagner deux classements – durant l’été, Tom Ventat reste en manque de son sport favori et des nombreuses facettes de celui-ci. Interview.

Tom, quel bilan fais-tu de 2020 ?

Juste du point de vue basket, aucune compétition n’ayant été à son terme, il n’y a rien de positif à tirer de 2020. Jouer aussi peu – dont une bonne partie à Liers, et en hiver en plus (rires) – est très frustrant. Je me suis un peu consolé avec des tournois de tennis mais les interclubs m’ont manqué aussi.

Es-tu aussi redoutable sur les courts de tennis que sur les parquets ?

(rires) Redoutable, c’est exagéré. Le tennis, c’est du bonus hors-saison mais je suis assez content de celle-ci. J’ai gagné un beau tournoi pendant la prépa basket – et pourtant, finir par un match de tennis après trois matchs de basket sur le weekend, c’était chaud (rires). Cela m’a fait gagner deux classements: voilà donc un point positif pour 2020.

Qu’est-ce qui te manque depuis que le basket est à l’arrêt ?

Au-delà du basket en lui-même et de la compétition c’est toute l’autre facette de notre sport – passer des week-ends dans les salles, voir les potes, évoluer en équipe, etc. – qui me manque terriblement. J’ai l’impression de ne plus avoir qu’à étudier et travailler pour l’unif.

Quels sont tes espoirs pour 2021 ?

Toujours d’un point de vue basket uniquement, c’est de pouvoir rejouer le plus vite possible et regoûter à la compétition.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Le coach Bosco connait bien le coach adverse »

C’est par un déplacement au Forum d’Alost pour une rencontre de Coupe de Belgique que Liège débutera officiellement sa saison. Les Liégeois démarreront-ils l’année civile sur les chapeaux de roues ?

C’est par un déplacement en Coupe de Belgique à Alost que Liège débutera sa saison 2020-2021. Et, pour une fois, le Forum alostois sera d’un silence de cathédrale, bien loin de la furia qui peut descendre des gradins, notamment en période de carnaval. « C’est vrai que cela peut être un point positif quand on sait comme l’ambiance peut être électrique là-bas ! Il faudra en profiter, c’est clair » souligne Ludo Lambermont. « Ce sera une première pour moi » enchaîne Ioann Iarochevitch. « Alost sans spectateur, ce n’est pas la même chose. Cela reste néanmoins une grosse équipe et un match qui s’annonce difficile pour nous. Mais nous sommes prêts ! »

C’est qu’il y a du talent et de l’expérience chez les Okapis. « Nous allons aborder sereinement cette rencontre. Nous nous sommes bien préparés. Le coach Bosco connait bien le coach adverse Yves Defraigne (ndlr: pour avoir évolué sous ses ordres à Mons-Hainaut) et a bien scouté l’équipe » nous explique « Iaro » avant de pointer du doigt l’axe meneur-pivot d’Alost. « Les locaux ont surtout deux joueurs qu’il faut absolument arrêter: Mihailovic et Maras. Il faudra suivre le plan du match du coach et faire preuve de concentration. »

Le rythme – qui pourrait manquer aux Liégeois même si Alost n’a disputé qu’une seule rencontre jusqu’à présent – sera aussi un facteur à prendre en compte. « Il faudra imposer notre tempo, jouer quarante minutes en défense et rester soudés quoi qu’il arrive car il y aura un match retour… Notre jeu d’équipe peut vraiment nous aider à gagner et à nous qualifier ! », assure Ludo Lambermont.

Les Liégeois débuteront-ils l’année civile sur les chapeaux de roues ? Réponse ce mardi soir !

Crédit photo: JPh Ciraolo

« Tenir la baraque »

Ioann Iarochevitch en est persuadé: tous les ingrédients sont réunis à Liège Basket pour vivre une excellente saison. A quelques heures d’un déplacement attendu à Alost, l’intérieur liégeois se confie sur l’année écoulée, la saison à venir et son association 100% belge avec Amaury Gorgemans. Entretien.

Ioann, quel bilan fais-tu de l’année écoulée ?

Ce fut une année pas comme les autres ai-je envie de dire. Sur tous les plans, il a fallu s’adapter et accepter cette nouvelle situation. Maintenant, il faut aller de l’avant et mettre 2020 derrière nous.

Justement, afin de mettre 2020 derrière nous, quels sont tes espoirs pour 2021 ?

Déjà, j’espère que nous finirons la saison et que nous montrerons que Liège est toujours là et que nous avons construit une équipe compétitive. Et puis, bien sûr, que me projets personnels (ndlr: notamment une maison que Ioann construit à Waremme et qu’il espère finir en été) se concrétisent.

Comment s’est déroulée la reprise des entrainements ?

Je m’étais préparé un maximum de mon côté donc cela a plutôt bien été pour moi. Malgré quelques petits bobos, le rythme revient bien.

Quels sont vos objectifs et ambitions cette année ?

Clairement, notre objectif est de gagner un maximum de matchs et de disputer les Playoffs.

Selon toi, quelles sont les forces sur lesquelles vous appuyer pour, justement, engranger un maximum de victoires ?

Nous possédons un bon équilibre entre jeunesse et expérience. Le noyau dur de l’équipe n’a pas trop changé, l’alchimie et la continuité sont donc bien présentes, ce qui, dans un sport d’équipe, est un énorme avantage. Nous avons des shooteurs, de bons meneurs, du jeu intérieur et des jeunes motivés: tous les ingrédients sont là pour réaliser une excellente saison.

Amaury Gorgemans est arrivé en remplacement de Justin Kohajda. En quoi êtes-vous complémentaires et quels seront vos grands défis en tant que raquette 100% belge ?

Avec Amaury, nous sommes assez complémentaires car nous pouvons tous les deux jouer intérieur et extérieur. Il peut s’écarter – pour éviter l’aide – pendant que je joue inside et idem pour moi. Notre plus grand défi sera de tenir la baraque contre les intérieurs adverses et d’être compétitifs à chaque match.

Vous lancez votre saison par un premier déplacement à Alost. Vu la réputation du Forum, est-ce pour une fois un avantage d’évoluer sans public ?

C’est clair que ce sera une première pour moi. Alost sans public, ce n’est pas la même chose. Cela reste néanmoins une grosse équipe et un match qui s’annonce difficile pour nous. Mais nous sommes prêts !

Comment allez-vous aborder cette rencontre de Coupe de Belgique et que devrez-vous faire pour l’emporter ?

Nous allons aborder sereinement cette rencontre. Nous nous sommes bien préparés. Le coach Bosco connait bien le coach adverse Yves Defraigne (ndlr: pour avoir évolué sous ses ordres à Mons-Hainaut) et a bien scouté l’équipe. Les locaux ont surtout deux joueurs qu’il faut absolument arrêter: Mihailovic et Maras. Il faudra suivre le plan du match du coach et faire preuve de concentration.

Crédit photo: Philippe Collin

« C’est inhabituel, de la négligence »

Malgré le 16 sur 50 aux tirs du duo Beal/Westbrook, les Wizards se sont imposés sur le fil, 122-123, chez les Nets. La franchise de D.C. remonte la pente alors que l’autre équipe de Big Apple semble encore loin d’avoir trouvé de la constance. La crise couve-t-elle à Brooklyn qui reste sur quatre revers en cinq matchs ?

16 sur 50 en cumulé aux tirs pour Beal (27 points à 9 sur 25, 10 rebonds et 5 passes) et Westbrook (24 points à 7 sur 25, 5 rebonds et 10 passes) mais la victoire, sur un dunk de Thomas Bryant (21 points et 14 rebonds), 122-123 à Brooklyn.

Un succès qui matérialise les progrès de Washington qui a pourtant du affronter Kevin Durant (28 points, 11 rebonds et 7 passes) et Kyrie Irving (30 points, 10 assists et 5 rebonds). Les deux superstars se sont parfois montrées dispendieuses avec le cuir, perdant ainsi 11 des 20 ballons des Nets. « C’est inhabituel, de la négligence. Je n’ai pas trouvé qu’il y avait eu beaucoup de ballons perdus à cause d’une grosse pression défensive. Beaucoup étaient assez étranges. De la négligence. Ce n’est pas comme si nous avions subi une grosse pression et que cela avait engendré des ballons perdus. C’était simplement des erreurs. C’est quelque chose que nous devons régler. Évidemment vous ne pouvez pas prendre 23 shoots de moins que votre adversaire et gagner. Cela dit, nous avons eu deux shoots pour la gagne » analyse Steve Nash pour le site internet des Nets.

Après quatre victoires pour démarrer la saison, les Nets viennent d’enchainer quatre revers en cinq rencontres. De quoi se mettre à douter ? « Cela prend du temps. Et cela ne va pas être assemblé du jour au lendemain, ce n’est pas ce à quoi je m’attends et cela ne va pas me frustrer après 7 rencontres. L’objectif de cette saison régulière c’est de continuer à progresser et de se préparer à gagner 16 matchs en playoffs » assure Irving. « C’est bien qu’il y ait un peu de tension. Nous devons être à l’aise dans des situations inconfortables, et nous y sommes. Nous sommes dans une situation un peu inconfortable et cela peut nous aider à grandir » embraie Steve Nash.

« Il change le match à lui tout seul ! »

Timide depuis son arrivée chez les Nuggets, Facundo Campazzo a enfin explosé dans la victoire de Denver à Minneapolis.

Minneapolis n’est pas la ville la plus chaude des Etats-Unis. Réputée pour sa vie souterraine – des kilomètres de galeries commerçantes où flottent de savoureuses effluves de chocolat chaud – et son hivers rigoureux, la ville des grands lacs ne possède pas le climat auquel est habitué Facundo Campazzo, Argentin ayant fait la majeure partie de sa carrière sous le soleil espagnol.

Toutefois, le blizzard et le froid polaire n’ont pas empêché l’ancien Madrilène de faire monter la température pour réaliser – enfin ! – son match référence sous le maillot des Nuggets. Avec 15 points à 5 sur 7 derrière l’arc, 2 assists et 3 interceptions, le meneur du poche fut d’un précieux soutien pour Jamal Murray (36 pions) et Nikola Jokic (19 points, 12 rebonds et autant de passes) dans la victoire de Denver à Minny, 109-122.

« C’est une superbe sensation. J’ai simplement essayé de jouer à 100% des deux côtés du terrain. Essayer de mettre 100% de mon énergie en défense et de prendre mes tirs quand j’étais ouvert. Essayer de prendre les bonnes décisions. J’ai travaillé si dur pour en arriver là que je dois saisir toutes mes opportunités » confiait Campazzo au Denver Post. « Tout le banc était debout quand il rentrait ses 3-points. Chaque action qu’il a fait était énorme. Il joue tellement dur. Il faut apprécier à leur juste valeur les gars qui jouent dur chaque soir, même quand leur tir ne rentre pas ou qu’ils ne sont pas dans leur meilleur basket. De le voir briser la glace comme ça, c’était super » souligne Murray. « Ce sont des actions qui changent le cours du match. Il change le match à lui seul. J’espère bien qu’il va continuer à faire ça pendant longtemps » ajoute Jokic, grand supporter de son nouveau coéquipier.

Après des débuts très timides, « Facu » vient-il enfin de lancer sa saison ? « C’est la meilleure version de Facundo Campazzo qu’on puisse imaginer. Je sais que ça a été frustrant pour lui de ne pas pouvoir jouer au niveau dont il se sait capable de jouer, et dont je sais qu’il est capable de jouer, mais c’était son soir. Ce n’était pas seulement ces cinq tirs à 3-points, c’était aussi sa défense. Facu est un gars que les gens ne comprennent pas car c’est un très bon défenseur sur le porteur de balle, une véritable peste et il rentre dans son adversaire avec ses mains actives, il provoque des passages en force. C’est pour ça que j’adore Facu Campazzo, parce qu’il joue des deux côtés du terrain » explique Mike Malone, à fond derrière son meneur. « Ce n’est pas facile pour Facu, pour tous nos nouveaux joueurs qui arrivent dans une nouvelle équipe, un nouveau système. Ça n’arrive pas du jour au lendemain Mais on savait qu’il allait sortir la tête de l’eau. »

https://www.youtube.com/watch?v=Nhl7ZIuFNPc

Crédit photo: FIBA

« Batum peut mettre un shoot de temps en temps »

Nicolas Batum s’est montré précis dans la victoire des Clippers à Phoenix.

« Batum peut mettre un shoot de temps en temps » nous confiait Greg Kesikids, « Docteur ès shoot » à Alleur, il y a quelques semaines. Cette nuit, dans la victoire des Clippers à Phoenix, l’ailier français a fait plaisir à son plus fervent supporter en plantant 14 points à 4 sur 7 from downtown.

Los Angeles a pu compter sur un super Paul George (39 points dont 7 sur 10 derrière l’arc) pour venir à bout 107-112 de Suns accrocheurs.

https://www.youtube.com/watch?v=ECpM7-1kykg

« Nous avons eu le shoot que nous voulions »

D’un mid-range jumper très propre, Jayson Tatum, en quasi triple-double, a offert la victoire aux Celtics chez les Pistons, 122-120.

Si le Michigan possède l’équipe universitaire la plus victorieuse en foot US (voir l’excellent documentaire All or nothing produit par Amazon), les Pistons peinent eux, en NBA, à retrouver leur gloire d’antan.

Néanmoins, cette nuit, dans leur antre, les locaux ont bataillé ferme pour tenter de s’offrir le scalp des Celtics, autre franchise prestigieuse. Malheureusement pour Grant (22 points et 6 rebonds) et ses coéquipiers, Jayson Tatum (24 points, 8 rebonds et 12 passes) avait décidé d’endosser le costume de super héros. D’un tir très propre à mi-distance, l’ailier de Boston a fait basculer la victoire dans l’escarcelle des visiteurs.

« Je les ai entendu dire : ‘Go !’ Jerami Grant arrivait pour la prise à deux donc je savais que je devais rapidement faire un move pour shooter. Ça a été la clé, de savoir qu’ils allaient faire prise à deux, car ça a été le cas toute la soirée au poste ou quand je sortais d’un écran » explique le héros de la soirée pour le site officiel de la franchise de « Bean Town ». « Nous savions qu’ils allaient changer quand il y aurait un écran entre moi et Jayson. Nous avons eu exactement ce que nous voulions : Jayson face à Blake. Il n’est plus le même Blake, qui était rapide, et nous en avons tiré profit. Nous avons fait exactement ce que nous étions supposés faire. Tout le monde était à sa place. Et nous avons eu le shoot que nous voulions » ajoute Marcus Smart, toujours aussi précieux pour les Celtics avec 17 points et 9 passes.

Dans cette partie, Boston a également pu compter sur un super Jaylen Brown, auteur de 31 points à 13 sur 16 aux tirs. « On aurait dit qu’ils mettaient tous les shoots qu’ils prenaient, surtout Brown. Je veux voir combien d’équipes ont fait un aussi bon boulot sur Jaylen Brown et Tatum. Malheureusement ils sont probablement un des duos les plus dynamiques que j’ai vus depuis un bon moment » confie le coach des Pistons. « C’est exaltant pour nous. Nous adorons ça. Ces deux gars font partie des meilleurs en NBA. Ils le savent, nous le savons et tout le monde dans la ligue le sait » assure Smart.