Né sous une bonne étoile

Le conte de fée se poursuit pour Alfonzo McKinnie, passé en quelques années de la D2 Luxembourgeoise aux Lakers via les Warriors de Golden State avec qui il avait gagné sa première bague.

« Il y a de ces gens qui sont nés sous une bonne étoile. McKinnie en fait sans conteste partie, lui qui portera le maillot des Lakers après celui d’une très modeste D2 luxembourgeoise » écrivait jeudi Michel Christiane pour Liège & Basketball avant de rappeler le parcours du nouveau « 3&D » des « Purple and Gold ». « Il n’y a pas si longtemps, le garçon évoluait encore aux East Pirates de Wasserbillig, en D2 luxembourgeoise. Il y brillait sans pour autant y casser la baraque. Il retraversait l’Atlantique et les Raptors faisaient appel à ses services pour quelques piges. Il était cependant remarqué par les Warriors avec lesquels, il décrochait la bague NBA. Il n’y était toutefois pas prolongé et mettait le cap sur Cleveland. »

Après avoir été sacré champions dans la « bulle » d’Orlando, les Lakers sont occupés à construire un roster encore plus compétitif pour cette nouvelle saison NBA qui débutera fin décembre. Si les arrivées de Harrell, Matthews, Schröder et Marc Gasol ont, logiquement fait les choux gras de la presse, les Lakers ont également réalisé d’autres acquisitions moins « prestigieuses ». Dans le cadre du transfert de Javale McGee, Alfonzo McKinnie débarque dans la Cité des Anges et hérite d’un contrat de 1,8 millions de dollars. Le swingman de 2,03 mètres retrouve la Californie et partagera ainsi son quotidien avec deux autres superstars NBA (Lebron James et Anthony Davis) après avoir créé des liens solides à Golden State avec les Curry, Durant et autres Thompson et Green.

Avec sa nouvelle armada, Los Angeles se pose en favori à sa propre succession. De quoi offrir une seconde bague l’été prochain à l’ailier natif de l’Illinois ? Ce serait en tout cas le signe que, définitivement, certains sont vraiment nés sous une bonne étoile…

« Ca m’a rendu malade »

Si l’arrivée de Marc Gasol aux Lakers ravit les « Purple and Gold » et leurs fan base, elle n’enchante vraiment pas Sergio Scariolo, le sélectionneur de l’équipe nationale espagnole.

Marc Gasol aux Lakers, c’est le dernier superbe coup réalisé par Rob Pelinka. Une arrivée qui conforte encore un peu plus les « Purple and Gold » comme favoris à leur propre succession. Toutefois, ce déménagement du cadet des Gasol n’enchante pas Sergio Scariolo, le coach de l’équipe nationale d’Espagne.

« En tant qu’entraîneur, le transfert de Marc Gasol aux Lakers m’a rendu malade, ce n’est pas du tout une bonne nouvelle. Ni son départ ni celui de Serge ne me plaisent particulièrement, mais c’est la loi de la vie. C’est un business, une sport professionnel dans lequel chacun doit prendre la décision qu’il juge appropriée et bien sûr, de son point de vue personnel et subjectif, tous deux ont pris la meilleure décision » a déclaré Scariolo à Radio Marca. « Je n’aime pas le fait qu’il y ait quelques joueurs comme Marc et Serge qui puissent atteindre la finale de la NBA car cela compliquerait leur sélection pour les JO. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle, mais s’il y a un septième match en finale, il se jouerait un jour avant l’ouverture des Jeux de Tokyo, donc le timing est assez mauvais. C’est une forte possibilité que l’une des deux équipes de Los Angeles, donc ou Marc ou Serge, atteigne la finale. »

Jeunesse et collectif: l’identité du Spirou

Cette saison, le Spirou Charleroi mise sur la jeunesse, le culot et le collectif pour tenter d’être la bonne surprise de l’EuroMillions Basketball League. Ce dimanche, les Carolos se rendront à Anvers.

Le Spirodôme a vu passer quantité de joueurs d’exception: André Riddick, Marcus Faison, Demon Mallet, Louis Rowe, Roger Huggins, Ron Ellis, Matt Walsh, Axel Hervelle et tant d’autres.

Cette saison, l’effectif carolo n’est peut-être pas clinquant comme ce fut parfois le cas mais semble cohérent et homogène avec un maitre-mot: jeunesse.

Le reportage de télésambre sur le Spirou: https://www.telesambre.be/presentation-du-spirou-20202021-une-equipe-jeune-belge-et-sans-complexe?fbclid=IwAR2SWQGjgzDxvSiiNBy4iFhdOvzvuFiVU7BHaDvdupIFS-ndcwqOfzFkCts

« L’hydratation que nous offre la troisième mi-temps »

La compétition et la convivialité qu’offre le basket manquent forcément à Germain Claeys.

Ailier à Cointe et entraineur à Ninane, Germain Clayes est, comme tout le monde, à l’arrêt forcé. « Comme la plupart des joueurs et des coachs j’imagine, je suis déçu. La compétition me manque mais aussi l’hydratation que nous offre la troisième mi-temps » glisse-t-il.

En attendant une reprise éventuelle, Germain va courir. « Mais c’est surtout pour un point de vue personnel » nous précise-t-il. « Quand à la suite de la saison, je n’ai pas vraiment d’avis si ce n’est que j’espère que la décision prise ne nous fera pas stopper trois semaines après avoir repris. »

« En short et t-shirt en décembre »

Auteur d’une première prestation réussie sous son nouveau maillot de l’Hapoël Holon, Maxime De Zeeuw s’apprête à livrer une belle confrontation contre le Maccabi Tel-Aviv. Interview.

Pour ton premier match, vous avez remporté une large victoire à laquelle tu as considérablement contribué. C’est déjà une preuve que tu t’acclimates bien à ton nouveau club ?

Oui, tout se passe pas mal pour le moment. L’équipe est chouette et le club est très professionnel. Nous aurons déjà un gros match ce samedi contre le Maccabi.

La vie doit être différente en Israël ?

Je m’y sens vraiment bien. En plus, il fait vingt degrés tout le temps… C’est dur mentalement de se dire qu’en décembre, je peux me promener en short et t-shirt (rires).

« Oli 3F » et Ostende dominent Hazard et le Brussels

Le suspens a tourné court lors du déplacement du Brussels à Ostende.

Rencontre à sens unique ce vendredi à la côte. Rapidement, les locaux allaient creuser un écart conséquent. Après dix minutes, c’était déjà 27-13. Dans le deuxième quart, Olivier Troisfontaines (8 points, 6 rebonds et 3 passes), Nakic (18 pions) et les Ostendais enfonçaient le clou pour faire 51-27.

Au retour des vestiaires, les troupe de Dario Gjerja continuaient sur leur lancée, l’écart dépassant les trente unités avant que Hazard (5 points et 2 passes) et ses partenaires ne commencent à faire jeu égal. C’était 73-45 à la demi-heure. Dans le dernier quart, le mentor ostendais ouvrait allègrement son banc et Moris (9 pions), Raymond (15 points et 7 rebonds) et les Bruxellois en profitaient pour atténuer quelque peu la sévérité des chiffres. Score final: 89-70.

Les troupes de Ian Hanavan devront réagir et afficher un autre visage ce dimanche contre Malines.

Gillet à l’infirmerie

Pas de chance pour le Principautaire qui s’est blessé, hier, à l’entrainement avec Ostende et est out jusqu’à l’année prochaine. Une aubaine pour le Brussels ? Ivica Skelin accueille à bras ouvert un ex-Côtier et Okapi à Split. Au niveau télé, ce ne sera vraiment pas la Saint-Nicolas… Ce sont les infos d’EMCE.

Ce soir, le Brussels contre des Ostendais orphelins de Pierre-Antoine (blessé)

Rideau sur la fenêtre internationale et reprise du championnat de D1 avec, dès ce soir (20 h 30), le périple du Brussels à Ostende. Une phalange de la capitale qui ne devra pas « se farcir » un Pierre-Antoine Gillet (photo) en grande forme jusqu’ici. En effet, le Hesbignon est retombé, jeudi, sur le pied de Sylla à l’entraînement. Résultat des courses : le Principautaire est touché à la cheville et son indisponibilité est estimée à trois ou quatre semaines. Année (civile) terminée, donc, pour le citoyen de Villers-le-Bouillet !

Ancien Côtier puis ex-Okapi, Marin Maric rejoint un certain Ivica Skelin

Longtemps considéré comme un des plus sûrs espoirs de son pays, Marin Maric (26 a, 2,11 m) a entamé sa carrière pro à Split. On le retrouvait par la suite à Ostende en 18/19 et à Alost la saison passée encore. Cet été, il débarquait en Lituanie mais ne s’y éternisera pas car il signe un retour aux sources en revenant à Split. Une formation croate qui pointe actuellement en 5e position (sur 12) de son championnat et dont le coach n’est autre que cette vieille connaissance d’Ivica Skelin (47 ans). Bien connu à Pepinster, Charleroi et Louvain. Un vrai gentleman.

La télé crève l’écran

Le programme du week-end est assez réduit. Il ne faudra donc pas louper, ce vendredi soir (18 h 45), le live sur VOOsport World 1 du match d’Euroligue opposant Kaunas à Barcelone. Samedi (20 h 30), VOOsport World ne manquera rien de l’explication entre Mons Hainaut et Limbourg United.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BC Ostende

Jackpot pour AD

Anthony Davis reçoit un gros chèque des Lakers.

L’intérieur a prolongé son bail dans la Cité des Anges de cinq ans moyennant 190 millions de dollars !

Obama se positionne dans le débat sur le GOAT

Obama se positionne dans le débat sur le GOAT pour lequel deux joueurs seulement sont en lice: Michael Jordan et LeBron James.

« Ecoute, tu es jeune, mais Michael Jordan à son apogée, c’était une vision saisissante. Et il faisait tout ça à une époque où les mecs essayaient de le casser physiquement. Après, c’est comme pour la musique, on a tendance à préférer dans tous les cas celle avec laquelle on a grandi à celle qui arrive 30 ans plus tard. Chaque génération doit défendre son héros » glissait, en préambule, Barack Obama lors de son interview à Complex Sports.

L’ancien Président des Etats-Unis, qui a joué un rôle actif lors de la tempête traversée par la NBA dans la « bulle » d’Orlando et qui est régulièrement en contact avec LeBron James aborde ensuite le statut de ce dernier. « LeBron James continue de faire des pas en avant sur cette question du GOAT. Sa carrière n’est pas encore terminée. Voilà ce que je peux dire à son sujet : c’est déjà incontestablement l’un des deux meilleurs joueurs de tous les temps. Sa longévité… On en parlait quand on a fait l’émission « The Shop » ensemble. Le mec n’a pas l’air d’avoir perdu quoi que ce soit physiquement. Il peut profiter d’entraînements, de modèles de nutrition, de traitements auxquels tous les gars de la génération de Michael Jordan n’avaient pas accès. Mais la raison principale de sa longévité, c’est que c’est un monstre. A l’heure actuelle, il donne l’impression de pouvoir continuer comme ça encore 5 ans. Si à 40 ans il est toujours All-Star et compétitif comme aujourd’hui, il faudra prendre ça en compte pour la question du GOAT. »

« Ca va être un marathon »

Pour Antenne Centre, Daniel Goethals fait le point sur la situation de Neuchâtel et les défis qui attendent sa formation.

« La différence principale est dans les infrastructures, nous jouissons de plus de possibilités en Belgique.  Pour le niveau de la compétition, selon moi, le top 3 Suisse devrait pouvoir jouer derrière les grosses équipes belges du top 5. Mais il faut savoir que les clubs suisses jouent avec maximum trois étrangers sur le terrain, ce qui donne une difficulté à comparer » nous avait confié en mai dernier Daniel Goethals qui savoure son aventure en Suisse malgré les complications liées à la situation sanitaire. L’ancien mentor de Mons-Hainaut affine son analyse du basket suisse et aborde les défis de Neuchâtel cette saison dans une interview accordée à Antenne Centre et à découvrir ici.