Et en appelle à l’imagination des fans.
Crédit photo: Philippe Collin
Sans Kevin Durant, le Jazz a sombré face aux modestes Pistons.
Privés de Kevin Durant, les Nets n’ont jamais semblé en mesure de pouvoir imposer leurs vue à Grant (32 pions) et aux Pistons. Irving (27 points et 7 passes) et Harden (24 points et 12 passes) ont surnagé mais la défense de Brooklyn demeure un vrai handicap. « Je n’accepte pas ça. Notre équipe n’accepte pas ça je pense […] On a l’air d’une équipe moyenne. On a le talent pour dominer, on doit passer ce cap, on ne l’a pas encore fait mais ça va venir. Et la ligue sera avertie quand ce sera le cas » balançait Irving, pourtant loin d’être irréprochable depuis le début de saison, sur ESPN. « Je ne pense pas qu’on sacrifie le temps qu’on sacrifie tous les jours pour être moyen, dans quelque domaine que ce soit. Personne ici dans cette conférence ne se lève le matin pour être moyen dans ce qu’il fait. »
Steve Nash posait un regard lucide sur la situation de sa formation. « C’est à l’équipe de décider quel type d’équipe ils veulent être, ce qu’ils veulent ressortir de cette expérience. Je pense que notre équipe a besoin de se challenger, de trouver qui ils veulent être, et ce qu’ils veulent représenter ensemble. De mon expérience de joueur, je sais que cela se fait via l’alchimie dans le vestiaire, l’union fait la force et c’est à eux de décider s’ils veulent ça ou si ce n’est pas important. Ça doit venir du vestiaire. En tant que coachs on essaie de progresser et de résoudre certains problème mais je pense que le premier problème sur une soirée comme ça c’est l’esprit de compétition pour démarrer le match, en particulier » analysait le coach rookie qui doit compter les jours pour retrouver Kevin Durant.
Avec un Curry toujours aussi chaud, les Warriors ont croqué les Spurs, 91-114. Le meneur des Warriors a planté 149 points en quatre match avec des pourcentages affolants.
Belle victoire des Warriors dans le Texas, 91-114. Et, encore une fois, Steph Curry (32 pions) fut nickel.
Sur les quatre matchs du roadtrip texan des Warriors, le double MVP a compilé 149 points ! « J’ai la chance d’être en bonne santé. Il y a aussi eu tout ce qui s’est dit au début de la saison, j’ai travaillé super dur sur ma rééducation durant l’offseason, et je suis simplement heureux de jouer soir après soir. Je me sens fort, en rythme, dans un contrôle ultime de mon jeu. Mes shoots tombent dedans. Et ça vient non seulement de ma propre confiance, mais de la confiance grandissante de l’équipe, par rapport à la façon dont on essaie de jouer. Victoire ou défaite, la familiarité et le confort vient au fil des matchs. Je ne me suis jamais senti aussi fort. J’ai énormément d’énergie, les autres gars me boostent, il y a vraiment une bonne vibe à l’heure actuelle » confiait Curry sur ESPN. « Ça fait partie du brillant de Steph, il vous épate constamment, au point où vous le prenez presque pour acquis. Je pense, et ça vient peut-être des circonstances avec les blessures et le fait qu’il joue avec un groupe différent, que je ne l’ai jamais vu aussi bon du point de vue de la confiance et de la force. Et ça en dit long, car c’est un gars qui a été 2 fois MVP » ajoutait son coach.
Pourtant, Fox était toujours chaud.
Malgré son meneur toujours en super forme avec 34 points et 10 passes, les Kings ont vu leur série victorieuse stoppée par des Sixers concentrés en défense en seconde période. Bien que maladroit, Joel Embiid a encore fait un chantier: 25 points, 17 rebonds et 6 passes.
Quatrième victoire de suite des Pelicans.
Grâce à Williamson (20 points et 7 passes), Ingram (22 pions) et les excellents remplaçants que sont Hernangomez (14 points et 10 rebonds) et Josh Hart (20 points et 17 rebonds), les Pelicans viennent d’enchainer une quatrième victoire consécutive. Cette fois, ce sont les Rockets du tandem Wall/Gordon (48 points à eux deux) qui ont mordu la poussière, 130-101.
Excellente nouvelle pour les « Belgian Lions » : Tabu tient à nouveau le choc. C’est une ailière US de premier choix qui arrive en « renfort caisse » au sein des rangs de Thibaut Petit alors que d’anciens Liégeois et Carolorégien ont décidé de changer de crèmeries la saison prochaine. Ce sont les infos d’EMCE.
Retour en forme et en force de Jonathan Tabu avec Baxi Manresa
On s’en souvient, Jonathan Tabu (35 a, 1,90 m) faisait partie des absents belges à la dernière fenêtre internationale en date (blessé au genou). Qu’on se rassure : c’est de l’histoire ancienne en ce qui le concerne. On en veut pour preuve sa prestation « trois étoiles » du week-end passé aux commandes de Manresa. Non content d’être aligné 30’47, le meneur des Belgian Lions a tout simplement été le meilleur marqueur (13 p) de son équipe qui a néanmoins mordu la poussière (83-77, après 46-57 à la 25e) sur le parquet de Gran Canaria. L’ancien Spirou sera au repos en fin de semaine car son club d’adoption n’est pas parvenu à se qualifier pour la prestigieuse Copa del Rey.
La « rookie of the year 2019 » en WNBA débarque à Lattes/Montpellier
Quand la direction de BLMA avait fait le point durant la trêve, elle en avait également profité pour affirmer que du renfort était en vue. Tendance désormais confirmée avec l’arrivée dans l’Hérault de Napheesa Collier (24 a, 1,88 m). Et c’est du très lourd. Il faut, en effet, savoir que la jeune femme a été élue « rookie of the year 2019 » en WNBA, a été internationale US en U18 et U19 tout en défendant, l’été passé, les intérêts des Minnesota Lynx. Avec un réel bonheur : 16,1 points et 9 rebonds de moyenne. Voilà qui devrait plus que ravir un certain Thibaut Petit…
Sami Demirtas vers les Hawks de Gand et « Lo » Giancaterino vers Flénu
Cela s’active ferme en coulisses. C’est ainsi que l’on a appris que Sami Demirtas (25 a, 1,89 m) portera, dès cet été, les couleurs des Hawks de Gand (TDM1) où il remplacera Laurent Lhôte. Pour rappel, le Namurois avait évolué à Limburg en 19/20 et avait été rappelé (pour un seul match) par Charleroi cette saison qu’il avait entamée à Guco Lierre. On le craignait, Lorenzo Giancaterino (30 a, 11,90 m) doit se résoudre à mettre un terme à sa carrière professionnelle (ennuis récurrents à la hanche). Voilà pourquoi, l’ancien Liégeois (de 15 à 17) rejoindra les rangs de Flénu (R1).
Grand-Duché : Fabienne Fuger et Contern reprennent (enfin) le collier
En D1 dames luxembourgeoise, le championnat se résume en tout et pour tout à quatre rencontres automnales. Depuis, on a mis la clé sous le paillasson des salles. Plus pour longtemps car, dès ce week-end, les Grand-Ducales reprendront (enfin) le collier. Pour l’occasion, les Conternoises de la Pepine (avant-dernières avec 0 sur 4) accueilleront, à 19 h 30, les Eschoises (6e, 2 sur 4). On croise les doigts ! Un peu auparavant (19 h), Gréngewald (3e et ex-rival de Namur) en découdra avec Résidence Walferdange (4e) et son Américaine, Amanda Cahill, top marqueuse de la compétition domestique, via 28,4 points de moyenne.
Michel CHRISTIANE
Crédit photo : FIBA
Plusieurs observateurs sont sceptiques quant à la réussite du nouveau « big three » des Nets.
C’est notamment le cas de Charles Barkley. « KD, il est passé des ‘Splash Brothers’ aux ‘Dribble Brothers’. Le seul mec de ce trio qui a déjà prouvé qu’il n’était pas égoïste selon moi, et pas seulement un joueur qui joue pour lui, c’est KD. Quand il a signé à Golden State, il a donc accepté de se sacrifier pour le collectif. James Harden et Kyrie Irving n’ont jamais montré qu’ils voulaient simplement gagner, que c’était le plus important. Ils se préoccupent beaucoup de leurs statistiques. Je ne pense pas qu’ils vont accepter de se sacrifier. Ils vont avoir moins de tirs en plus… », a ainsi développé Charles Barkley sur le plateau de TNT. A tort ?
Ce mercredi, Ostende reçoit Malines pour ce qui sera la prochaine finale de Coupe.
Ce ne sera qu’un match de championnat mais les deux formations pourront se jauger. Après un match nul contre Alost, nul doute que les Côtiers voudront l’emporter dans leurs installations. Mais gare aux Kangourous, euphoriques après leur qualification aux dépens de Louvain pour la finale de la Coupe.
Crédit photo: BC Ostende
Ajay Mitchell est en train de se faire un prénom sur les parquets de l’élite belge.
Dans un article de Het Laatste Nieuws relayé par Basket360, Ajay Mitchell revient sur la relation qui l’unit à son paternel, basketteur émérite particulièrement bien connu en région liégeoise où il continue, dans les divisions provinciales, à faire de sacrés dégâts et de fameux cartons (Grivegnée lui doit sa montée en P2 il y trois ans). « Ici, en Belgique, ils connaissent mon père principalement de son époque à Sunair Ostende. Il y a été très populaire pendant cinq ans, y est devenu champion et a remporté la Coupe de Belgique à deux reprises. J’écoute surtout ses bons conseils » confie le jeune meneur de Limburg.
A l’époque déjà, en marge du Talento Game 2019, Ajay était revenu avec Liège & Basketball sur la spécificité d’avoir un papa ayant côtoyé le haut niveau. « C’est effectivement un avantage car il adore me comparer à lui et me dire que j’ai encore beaucoup de travail à fournir » nous avait-il expliqué.
Evidemment, Ajay a de qui tenir et ses récentes performances en EuroMillions Basketball League épate tous les observateurs. L’ancien pensionnaire du CFWB, encore décisif à Louvain et en vue lors de la venue de Limburg à Liège affirme avoir lui-même placé la barre très haut et savoure la chance de recevoir de précieux conseils de joueurs expérimentés comme Mukubu, Marnegrave ou Desiron.
Avec près de 10 points et 5 rebonds par match, l’ancien d’Alleur réalise une saison rookie épatante, au point d’avoir été présélectionné par Dario Gjergja en équipe nationale ! « Je ne m’y attendais pas spécialement dans le sens où je suis concentré sur ma saison avec Limburg et que je pense à progresser. Mais j’avoue que j’y avais déjà pensé et je suis très heureux de cette pré-sélection ! » nous confiait-il après avoir appris l’heureuse nouvelle. « Pour moi, cela signifie que le travail paie. C’est à la fois une récompense et une motivation pour travailler encore plus dur. »
Sa précocité et son talent lui valent de sacrées comparaisons. Pour Thomas Dreesen qui commente les matchs de Limburg sur EMBLTV, il faut remonter à Sam Van Rossom pour trouver une pareille pépite, si performante si jeune. « En termes de talent intrinsèque et de qualités, il est vraiment ‘wow » assure Dreesen à Sporza. « C’est le plus grand talent belge que nous avons en ce moment. »
Qu’on se le dise, Ajay Mitchell n’a pas fini de faire parler de lui… et c’est tant mieux !