« Mons est un gros morceau »

Ce vendredi, Liège disputera son premier match de championnat, à domicile, contre Mons. Après la déroute à Alost, les Liégeois veulent réagir face aux redoutables Renards.

Pour leur premier match de la saison, les Liégeois se sont loupés à Alost, en Coupe de Belgique. « Nous sommes clairement passés à côté » reconnait Ludo Lambermont qui veut directement switcher sur le championnat qui débute aujourd’hui. « Nous rejouons déjà en championnat vendredi, contre Mons qui est un gros morceau. Nous allons vraiment nous reconcentrer sur cette rencontre sans trop nous appesantir sur celui à Alost. Il faut regarder vers l’avenir. »

Face à des Montois prétendants à la finale des Playoffs (le titre ne semble déjà pas réellement pouvoir échapper à Ostende), les Principautaires auront fort à faire. « Il faudra absolument changer notre manière d’être » prévient Ludo. « Nous devons apporter beaucoup plus d’énergie et être bien plus focus sur le « game plan » du coach ». Romain Boxus, lui, place la focale sur la défense, particulièrement poreuse chez les Okapis. « La NCAA m’a notamment appris qu’il fallait bosser dur pour décrocher des victoires au haut niveau. C’est ce que je compte continuer à faire avec mes nouveau coéquipiers. Nous allons continuer de progresser match après match, en nous appuyant sur une défense solide et agressive » assure l’ancien Templier.

Crédit photo: Philippe Collin

Lillard on fire, les Spurs surprennent les Lakers

Lillard était chaud cette nuit et les Spurs ont prouvé qu’il ne fallait pas les enterrer trop vite.

Malgré les 50 points, 16 rebonds et 15 passes de la paire James/Davis, les Spurs ont surpris les Lakers au Stapple Center, 109-118.

https://www.youtube.com/watch?v=MZa9NjciKqA

Large victoire pour Portland contre Minny, 135-117. Les BLazers ont pu compter sur un super Lillard (39 points, 7 passes et autant de rebonds).

Curry positif en plein match, Irving mystérieusement absent

Soirée rocambolesque à Brooklyn. Kyrie Irving était mystérieusement absent et Seth Curry a appris en plein match qu’il était positif au Covid-19.

Kyrie Irving était aux abonnés absents pour la réception de Philly. Steve Nash ne savait pas trop où était son meneur et s’en est sorti avec la fameuse pirouette, justifiant la défection de sa star avec la sacro-sainte excuse :« pour raisons personnelles ». Les Nets ne pouvaient pas non plus compter sur Kevin Durant, placé en quarantaine voici quelques jours. Qu’à cela ne tienne, Lavert (22 points, 7 rebonds et 10 passes), Allen (15 points et 11 rebonds) et Harris (28 pions) faisaient le taf face à Embiid (20 points et 12 rebonds) et Howard (9 points et 12 rebonds) pour l’emporter 122-109.

Il faut dire que les Sixers devaient sans doute avoir un peu la tête ailleurs lorsque Seth Curry a appris, en plein milieu du deuxième quart, qu’il était positif au Covid-19 ! De quoi, peut-être mettre en péril les prochaines rencontre des troupes de Doc Rivers ?

https://www.youtube.com/watch?v=t7bCgNHDjCk

L’Europe au pouvoir

Dans le duel entre les deux prodiges du Vieux Continent, c’est le Slovène qui est sorti vainqueur après prolongation.

Duel splendide entre Nikola Jokic (38 points, 11 rebonds et 4 passes) et Luka Doncic (38, 9 et 13) cette nuit. Les deux prodiges européennes se sont rendus coup pour coup et il a fallu une prolongation pour les départager. Aux forceps, Dallas a arraché la victoire, 117-124.

https://www.youtube.com/watch?v=AJsf4ax1exc&feature=emb_title

Un ex-Okapi, top marqueur

A l’évidence, ce Diggs est comme le bon vin, il s’améliore avec le temps. Evoqué au Spirou, Casero-Ortiz finit par rebondir en D3 espagnole tandis que l’ancien Carolo, Hammonds, débarquera à l’Alverberg d’Hasselt. En ce week-end du blanc, il est espéré que votre télé ne soit pas neigeuse. Ce sont les infos d’EMCE.

Chronique alostoise : Diggs explose en Autriche, Casero-Ortiz en D3 espagnole

Savez-vous qui est le meilleur marqueur de tous les championnats européens depuis le début de l’année ? Il s’agit du vétéran, Quincy Diggs (31 a, 1,98 m, photo), qui, après avoir évolué à Alost (playoffs ’19), vient d’enfiler 38 points (13 rebonds) en faveur d’Oberwart, vainqueur 95-80 de Vienne en D1 autrichienne. Au Forum en 18/19, notre compatriote, Tito Casero-Ortiz (23 a, 1,84 m), a enfin retrouver un employeur. A savoir, le CB Moron (3e niveau espagnol). Voici peu, le natif de La Havane avait été évoqué à Charleroi.

Chronique limbourgeoise : Hammond à Hasselt et Thomas en Pologne

Afin d’encadrer la jeune garde locale, les responsables d’United ont jeté leur dévolu sur Clifford Hammond (35 a, 1,91 m) tout en lui offrant un contrat d’un an et demi. Il avait transité par Charleroi (18/19) et s’était fait jeté récemment d’Ionikos (D1 grecque) où ses 2 maigres petits points par match ne plaidaient évidemment pas en sa faveur… Quant à l’ancien Hasseltois, Zach Thomas (24 a, 2,01 m), il quitte l’Ukraine afin de prêter main forte au KG Szczecin, 7e sur 16 au sien de l’élite polonaise.

La télé crève l’écran

Tout comme hier, il vous faudra trancher aujourd’hui entre Anvers – Ostende (20 h 30, Proximus Sports, VOOsport World 4) et Real Madrid – Milan (20 h 45, VOOsport World 1). Dans la foulée, vous pourrez encore suivre Bucks – Jazz (2 h, Eleven Sports 2). Toujours samedi, en début de soirée, vous ne manquerez rien de Sluc Nancy – Fos-sur-Mer (19 h, Sport en France, Pro B). A noter que les Lorrains s’aligneront sans Ebi Ere, blessé (Liège 05/06). A 21 h, place à Nuggets – ‘76s (Eleven Sports 2). Pas de repos dimanche avec Clippers – Bulls (22 h, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Okapi Alost

Van Rossom et Valence s’inclinent en Catalogne

Pour ce duel hispanique, Barcelone a affirmé sa suprématie, 89-72.

La Belgique s’était montrée accueillante envers Carles Puigdemont lors de la crise catalane mais le Barça n’en avait visiblement cure et avait décidé de réduire notre compatriote Sam Van Rossom (4 points et 3 passes en 27 minutes) au silence. Les locaux serraient la vis en défense pour mener 18-12 après dix minutes et 38-33.

Au retour des vestiaires, c’était offensivement que Calathès (8 points, 7 rebonds et autant de passes), Abrines (16 pions) et leurs coéquipiers faisaient la différence et s’envolaient vers la victoire, 89-72. Difficile pour Valence de résister aux Barcelonais lorsque ceux-ci affichent une telle adresse (11 sur 19 derrière l’arc) tout en dominant allégrement le rebond offensif (15 prises).

Le duel Bako vs Boukichou

Le 26 décembre dernier, deux pivots de Belgians Lions s’affrontaient en Jeep Elite.

Au lendemain de Noël, l’ASVEL recevait Gravelines. Une rencontre entre deux formations aux antipodes: Lyon trustant les premiers rôles avec un budget conséquent alors que le BCM a pour objectif de se maintenir dans l’élite française. Cette rencontre mettait aux prises Ismaël Bako et Khalid Boukichou, deux pivots des Belgian Lions aux styles opposés.

Les Lyonnais s’étaient imposés assez nettement (96-68) mais Boukichou (11 points, 3 rebonds et 2 passes) avait davantage noircit la feuille que Bako (6 points, 4 rebonds et 2 passes).

En images, le résumé de cette rencontre:

« On ne peut pas tromper les fans »

En 1999, Michael Jordan évoquait déjà le problème des comparaisons hasardeuses.

Depuis que le monde est monde, les comparaisons ont toujours fleuri. Dans le domaine du sport, celles-ci sont légions. Combien de nouveau Merckx, de nouveau Pelé, de nouveau Senna… Et combien de flops retentissants, de déceptions imposantes ou d’espoirs brisés par des comparaisons lourdes à porter. Dans le monde du ballon orange, les médias se sont rapidement mis en chasse du nouveau Jordan. Greg Minor, Lopez, Vince Carter, Kobe Bryant, Mamoud Abdul-Rauf et d’autres ont été comparés à « His Hairness » pour plus ou moins de succès.

Dès 1999 dans un entretien avec Stuart Scott, Michael Jordan s’opposait à ce principe de comparaison. « Ce n’est pas juste. Mais c’est un moyen de comparaison pour les gens. Je suis arrivé après Julius Erving ou Elgin Baylor et ça marchait comme ça pour permettre aux gens de comparer. Il n’y aura jamais un autre Michael Jordan, comme il n’y aura jamais d’autres Dr J, Magic Johnson ou Larry Bird. Il y aura Kobe Bryant, Grant Hill, Penny Hardaway… Ces gars-là auront des caractéristiques similaires aux miennes, mais tout dépendra de la manière dont ils les exprimeront pour être le meilleur basketteur et le meilleur modèle qui soit. Peu importe ce qu’essaye de faire la ligue pour promouvoir tel ou tel joueur » déclarait-il. « On ne peut pas tromper les consommateurs et les fans. Quand ils te désignent comme « le nouveau untel ou untel », ça peut te pousser à vouloir te baser sur ça pour ressembler à ce que la ligue veut donner comme image de toi. C’est dangereux. La crédibilité de la NBA pourrait en prendre un coup. Si tu commences à ne vouloir te concentrer que sur les dunks et les actions excitantes, tu en oublies vite les fondamentaux : comment faire circuler la balle, comment impliquer tout le monde dans une atmosphère de travail, que ce soit en attaque ou en défense… »

Duo liégeois pour le choc du championnat

Pour le choc de cette septième journée de championnat entre Anvers et Ostende, les Côtiers pourront compter sur leur duo liégeois pour dynamiter la défense anversoise. Pour diriger les débats, une autre paire liégeoise sera aux commandes: Laurent Beck et Pierre Gillis.

La rencontre de ce soir entre Anvers et Ostende devrait valoir le détour. Un match entre deux prétendants au titre suprême même si les Côtiers semblent à nouveau favoris. Ayant repris, via la Coupe d’Europe, bien plus tôt que leurs collègues, Ostendais et Anversois sont bien en rythme.

Les multiples champions en titre pourront compter sur leur duo liégeois Gillet/Troisfontaines pour faire exploser la défense concoctée par Christophe Beghin. Pour diriger les débats, deux autres Liégeois seront aussi aux manettes puisque Laurent Beck et Pierre Gillis arbitreront cette rencontre.

Crédit photo: BC Ostende

« Les Limbourgeois veulent former des jeunes »

Depuis la reprise de la saison, Ajay Mitchell crève l’écran et profite de l’expérience de Niels Marnegrave pour assimiler les subtilités du poste de meneur de jeu. Ce vendredi, ce sont les Bears de Louvain qui viendront défier les Limbourgeois.

De retour, en février dernier, de Nanterre où il avait vécu une aventure contrastée, Ajay Mitchell se voulait résolument positif. « J’essaie de ne retenir que de bonnes choses. Cela fut une expérience et j’ai beaucoup appris de celle-ci » nous confiait le fiston de l’inénarrable Barry. « Maintenant j’essaie d’aller de l’avant et de devenir un meilleur joueur chaque jour. »

Revenu d’outre-Quievrain, Ajay s’était très rapidement engagé avec Limburg United. « J’ai aussi signé pour l’année prochaine et je suis très excité de jouer pour ce club » s’extasiait-t-il. « J’ai décidé de rejoindre Limburg car j’ai eu le coach Lynch en sélection l’été passé et j’ai vraiment bien aimé travailler avec lui. Nous avions déjà discuté à ce moment là pour que je signe là-bas et c’est pour cela qu’une fois rentré en Belgique, je me suis dit que c’était là que je voulais aller. Je sais que les Limbourgeois veulent former des jeunes. Avoir une chance comme celle-là, c’est rare ! »

Depuis lors, le Covid a sifflé la fin du dernier championnat et Lynch a décidé de prendre du recul pour accompagner Kim Clijsters dans sa tentative de come-back. C’est Sacha Massot qui a pris place sur le banc limbourgeois avec la volonté de poursuivre ce travail de formation. Au-delà des paroles, cela se traduit par des actes, Ajay Mitchell étant déjà fortement responsabilisé par son nouvel entraineur. En près de 20 minutes, l’espoir liégeois compile 6,5 points et 2,5 passes décisives. Avec Niels Marnegrave, il est à bonne école pour apprendre les subtilités du difficile poste de meneur de jeu. Les deux Belges forment une paire complémentaire, le fiston Marnegrave davantage dans une rôle de gestionnaire et le rejeton Mitchell comme electron libre capable de coups d’éclat.

Ce vendredi, Limburg accueillera Louvain, une formation à sa portée. Et puisque ce match sera notamment sifflé par Thomas… Liégeois, tout porte à croire qu’Ajay Mitchell pourrait à nouveau nous régaler des paniers audacieux et de passes savoureuses.